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Olivier Hutin 

Annexe 3   fiche d’intention pour la sortie pédagogique 

Fiche de préparation

Sortie pédagogique à l'école maternelle des J Date : jeudi 6 décembre 2012 de 13h30 à 15h30. Classe : 6L

Supports :

-fichier d'images séquentielles- Éditeur allemand

-affiches de grande taille sur lesquelles sont rédigés les textes produits par les sixièmes -grilles d'évaluation pour le groupe des évaluateurs

-images de petite taille pour la phase de lecture assistée

OBJECTIFS généraux : faciliter la socialisation des élèves de sixième et la réflexion

sur leur aptitude à l'apprentissage en leur donnant une responsabilité dans le domaine des apprentissages. Prendre conscience de la langue que l’on parle et que parle l’interlocuteur sans jugement quant à un emploi qui serait inadéquat.

OBJECTIFS spécifiques :

-DIRE une petite histoire inventée en petit groupe d'affinité ou de choix d'histoire OU en groupe-classe en présentant cinq images séquentielles

-écrire le récit des maternels

-Donner à lire le texte de l'histoire et faire de la lecture assistée

Objectifs transversaux : - tenir compte du public

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Compétences visées : - Faire un récit structuré à l’oral (relations causales,

circonstances temporelles et spatiales précises) et compréhensible pour un tiers ignorant des faits rapportés ou de l’histoire racontée (phase 1).

- Partager le sens des mots, s’exprimer à l’oral pour communiquer dans un cercle élargi (phase 1).

- S’exprimer avec précision pour se faire comprendre dans les activités scolaires (phase suivantes).

- Participer à un échange : questionner, apporter des réponses, écouter et donner un point de vue en respectant les règles de communication (phases suivantes et bilan).

Organisation :

1. Les maternels restent dans leur organisation de classe : quatre groupes de niveau jaune, rouge, bleu, vert avec six à sept élèves ; les jaunes sont le groupe fort ; les verts et les bleus sont des groupes de force moyenne ; les rouges sont les enfants en difficulté.

2. Les sixièmes sont répartis par groupe de trois, chaque élève ayant un rôle précis : -le diseur : il dit l'histoire en utilisant les images séquentielles suivant un protocole bien établi : les cinq images doivent être vues de tous les élèves de maternelle ; elles sont montrées dans l'ordre que le sixièmes ont choisi comme le plus évident c'est-à- dire en correspondance avec les images, et commence avec la formule “il était une fois...”, avant d'embrayer sur l'événement signalé par le connecteur “un jour...” ... et de finir éventuellement sur une appréciation morale.

-le secrétaire : il écrit le récit que fait chaque maternel volontaire.

-l'évaluateur : à l'aide de sa feuille d'évaluation, il évalue d'abord le diseur puis les maternels qui prennent la parole pour le rappel de récit.

La séance se déroule dans la salle de documentation, à côté de la classe de Grande Section. Les maternels sont placés du même côté, les sixièmes sont en face ; le mur derrière eux servira à l'affichage des textes inventés.

Déroulement :

Première phase : toute la classe est réunie et disposée assise par terre, tandis qu'un

sixième prend la parole pour raconter à l'aide d'un micro, suivi bientôt d'un autre sixième. Pas de texte, pas d'image, le récit est direct. Des questions sur la langue utilisée suivent : “dans quelle langue a-t-il parlé ?”, “comment le savez-vous ?”

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Comportement attendu : les maternels répondent aux questions et indiquent leur degré

de prise de conscience de la langue parlée. Ils répondent aussi aux questions sur le texte et resitue le contexte et les enjeux de l'histoire.

Deuxième phase : les maternels et les sixièmes se répartissent en groupes et le travail

reprend autour de nouvelles histoires. Le diseur raconte son histoire et s'aide des images, qu'il présente aux élèves.

Comportement attendu : le diseur reste dans la cohérence, ne s'écarte pas de son propos,

parle à voix haute et intelligible, lentement, et observe si les enfants suivent ou décrochent.

Troisième phase : c’est au tour des maternels de raconter les histoires ; un sixième

demande : “qui veut raconter l'histoire ?” Pour s'aider, l'enfant volontaire s'appuie sur les images et les décrit ; le sixième qui a choisi le rôle de secrétaire prend par écrit le contenu de l'histoire du maternel. Il lui demande aussi de se moduler sur son rythme d'écriture ; de cette manière, le maternel prend conscience de cette écriture linéaire qui est découpée en mots. Le sixième peut intervenir sur le rythme et demander d'accélérer (ça va, tu peux y aller) ou de ralentir (tu vas trop vite, je n'arrive pas à suivre).

Comportement attendu :

le maternel qui effectue le rappel de récit se plie au rythme de l'écriture du sixième ; le secrétaire évoque ses difficultés d'écriture et fait des remarques.

Quatrième phase : les enfants reçoivent tous un jeu d'images associées à l'histoire qui a

été racontée par le diseur puis reprise par eux. Ils remettent en ordre ces images et les collent.

Comportement attendu : les enfants reçoivent l'aide des sixièmes, matérielle et

intellectuelle.

Cinquième phase : les élèves de 6L présentent à leur groupe le texte de leur récit sur

papier kraft et le lisent. Ils aident éventuellement des maternels à reconnaître certains mots . Ils distribuent à chaque élève une ou plusieurs images représentant un mot. Les maternels proposent de placer leur image quand le mot est prononcé ou après un repérage pendant la lecture.

Comportement attendu : les maternels se servent du découpage du texte en trois parties

pour en faire une lecture rudimentaire. Ils placent les images sur les mots du texte.

ÉVALUATIONS :

-une première évaluation se fait sur place, par les observateurs à l'aide de grilles d'évaluation préparées à cet effet.

126 -une deuxième évaluation se fait avec les sixièmes sous la conduite de l'enseignant, et consiste en quelques remarques d'ensemble. Madame Fairouzane s’est-elle exprimé en shimaore dans son atelier? Comment s’expriment les adultes dans la classe, en quelle langue ? -une troisième évaluation se fait sur place, à l'issue de la séance, en regroupement des deux classes, à partir des remarques des maternels sous la conduite de leur enseignante. Pour les sixièmes, il s'agit d'écouter les remarques des maternels et de comprendre leur enthousiasme et leurs difficultés.

-une quatrième évaluation se fait en classe, de retour au collège, en groupe collectif : “qu'est-ce qui a marché ? Qu'est-ce qui n'a pas marché ?”. Est-ce qu’on peut dire maintenant qu’on sait si on parle en français ou en créole ? Deux tableaux de questions sont distribués aux élèves pour synthétiser et compléter la mise en commun.

 

 

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