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Exercices

Dans le document Analyse Complexe (Page 30-35)

1. Calculer les deux racines du polynˆome

z

K{}|~K{1€,%‚

zrƒ

|„K{1‚?…‡†

2. ´Ecrire le nombre complexe ˆ … ƒŠ‰ { ‰  en coordonn´ees polaires et calculer

Ö

‹ ˆ (trois solutions).

3. En utilisant la formule de Cardano (voir [HW, p. 7]) calculer la solution r´eelle de l’´equation

z ê

ƒŒz

{Œ~w…‡†

V´erifier le r´esultat avec un logiciel comme Maple.

4. Consid´erons une applicationŽ Ž : ‘ ’ “ |j”

‘ ‚

• |

j”

‘ ‚

. Avec l’identification –

—™˜

Ž de (1.3) elle peut ˆetre ´ecrite sous la formeš …‡›| z ‚ . Exprimer›| z ‚ en termes de

“

,• etz …



{s

‘ .

5. D´ecrire g´eom´etriquement les parties du plan complexe d´efinies par a) œz œ, ~ , œz {Œ~ œC ~ , œzKƒ ~ œ,ž ~ ,

b) RezwŸ‡ƒ ~, ,¡ , Rez {Œ¡ Imz  € ,

c) ¡¢£ € ž‡¤¥!¦ z ž „¢£ € .

6. Lesquels des ensembles de l’exercice 5 sont ouverts, ferm´es, born´es, compacts ? 7. Pour§

”

ˆ©¨ªŽ et«¬¨­–

—

consid´erons l’´equation

§ z z { « z { « z { ˆ

…™†

Montrer que cette ´equation repr´esente un cercle dans –

—

si§¯®…°† et œ«œŠ± §^ˆ . Discuter le cas§ …°† .

Que se passe-t-il si œ«œ ž‡§<ˆ ?

8. Avec l’identification —²˜– Ž de (1.3) chaque application Ž -lin´eaire Ž Ž peut ˆetre ´ecrite sous la forme

›|

z

‚?…‡³

z

{1´

z (9.1)

avec³

” ´

¨µ–

—

(uniquement d´etermin´es).

9. Montrer qu’une application (9.1) satisfait

–

—

-lin´eaire ›|·%‚ …¸%›|~,‚

´¹…™†,º

10. ´Etudier la fonction»½¼µ¾¿ÀÁ¼ÃÀ[ÄÅ et d´emontrer que cette fonction conserve les cercles, c.-`a-d., l’image d’un cercle est un cercle.

11. L’image d’un cercle Æ,À£Ç£ÈÀ?É1ÊÈX¼¸ËÍÌ par la transformation de Cayley (2.7) est de nouveau un cercle (ou une droite). D´eterminer son centre et son rayon.

12. Soit Îϼ‡Æ,ÀÐÇÐÈÀÑÈCҙÓ,Ì , l’exterieur de cercle unit´e. Demontrer que la transformation de Joukowski

¾ÕÔPÎÏÖ ×

Ø}ÙÂÚ

ÉwÓ,ÛÜÓÝ d´efinie par ÀŠÞÖ­»ß¼ Óà ÀKá Ó

À Û

consid´er´ee comme application deÎ dans ×

،ÙwÚ

ÉwÓ,ÛÜÓÝ est surjective et injective. Etudier l’application

inverse ¾6ÄÅâÔ[»MÞÖmÀ . Dessiner les images inverses des lignes Im»ã¼ÃäjåæÍçè (´ecoulement ”poten-tiel” autour d’un cylindre).

Indication. L’image de Àw¼‡éhê,ëìÕáîíëvïð@ì est »F¼™éhê,ëjì .

13. D´ecomposer la fonction»G¼™¾¿ÀÁ ¼‡ÀÜñ en partie r´eele et imaginaire¾¿·òŠáóíôÁ?¼¸õj¿·òÛhô.Á<áóíö¿·òÛhô.Á . Calculer les d´eriv´ees partielles et v´erifier les ´equations de Cauchy–Riemann.

Diff´erentiabilit´e dans ÷ 25 14. Soit õ¿·òjÛhôÁù¼úò ñ ÉGûòÑüôüwáŒô ñ donn´ee. Trouver toutes les fonctionsö¿·òjÛhôÁ qui satisfont avec

õj¿·òÛhô.Á partout les ´equations de Cauchy–Riemann.

15. Soitý un ouvert de Ø× et ¾þÔý™Ö Ø× une fonction Ø× -diff´erentiable. Montrer que la fonction

ÿ

¿ÀÁ£¼ ¾¿ À,Á

est ×

Ø

-diff´erentiable sur ý™¼™Æ,Àµ×

Ø Ç ÀsýÂÌ . Quelle est la d´eriv´ee deÿ ¿ÀÁ?

16. La fonction carr´ee¾¿ÀÁ5¼ãÀÜü , vue comme application Ø× Ö Ø`Ù× ¿ɌÛÝ, est bijective. Montrer que la fonction inverse¾6ÄÅ¿·»@Á ¼ » est holomorphe.

17. A chaque matrice complexe Ê avec¿ Û Á¼ nous associons la fonction

18. En utilisant le corollaire 3.3 d´emontrer que la fonction

ê VÀwÔ#¼

ê ùÈÀÑÈá1í!#"$rÀ

est holomorphe sur ×

Ø}Ù

¿ɌÛÝ.

19. Trouver une solutionõj¿·òÛhô.Á du probl`eme de Dirichlet suivant:

%

õî¼ sur &Œ¼ Ú,ÛÜÓÝ(' Ú,ÛÜÓÝNÛ õj¿·òjÛ,Á£¼¸õj¿),ÛhôÁ£¼ ,Û õj¿·òÛÜÓ,Á£¼¸òÛfõj¿Ó,ÛhôÁ£¼¸ô

º

Id´ee. Consid´erer la partie r´eelle (ou imaginaire) d’une fonction holomorphe (polynomial tr`es simple).

20. D´eterminer le rayon de convergence de la s´erie binomiale (*,+- )

¿ÓKáŒÀÁ/.rÔ#¼‡Ó©á*jÀâá

21. D´eterminer le domaine de d´efinition de la fonction de Bessel d’indice z´ero d´efinie par

; 9

22. On sait que la s´erie

7

5 8:9 Ê 5

¿Àrɪí%Á

5 converge pourÀù¼4< et diverge pourÀ ¼ßÉ= . Que sait on au sujet de la convergence ou de la divergence des s´eries suivantes?

7

23. D´eterminer les coefficients de la s´erie

À ü áŒÓ,Ó,ÀâÉ

et calculer le rayon de convergence de la s´erie ainsi obtenue.

Pour une fraction rationnelle arbitraire, deviner une formule pour le rayon de convergence.

Quel est le rayon de convergence de la s´erie qu’on obtient si l’on d´eveloppe la fonction de (9.2) autour du point ¼™Ó ?

Indication. D´ecomposition en fractions simples.

26 Diff´erentiabilit´e dans ÷ 24. Soient Æ,ÊEDÌ , Æ FDÌ deux suites dans +- . Supposons que ïHG

DJI

7

FD existe et que cette limite est non-negative. Alors on a toujours

(om a utilis´e ce r´esultat dans la preuve du th´eor`eme sur la Ø× -diff´erentiabilit´e d’une s´erie enti`ere).

Montrer par un contre exemple que l’affirmation

est fausse en g´en´eral.

25. Soit ¾¿À[Á ¼½Ê

convergence. D´emontrer que

T

est une primitive de¾¿ÀÁ surÎWV¿),Á , c.-`a-d., le rayon de convergence de cette s´erie estR et on a que

TYX

¿ÀÁ ¼‡¾¿ÀÁ.

26. La fonction!#"véZC!ð À est la primitive de ¾¿ÀÁV¼ ¿ÓVá`ÀÜü,Á ÄÅ qui s’anulle pour À¯¼[ . Calculer les coefficients de la s´erie pour!#"véZC!ð À .

R´esultat. !#"véZC!ð ÀŠ¼‡ÀâÉ]\6^

B 27. D´emontrer que

c:M ¿Àâás» Á ¼dc:MÂÀe1#c?MK»

º

28. Exprimer les fonctions ëXïðŠÀ et éhê,ëjÀ en termes de c?M ¿·íÀÁ et c?Mj¿ɬí%ÀÁ et utiliser le r´esultat de l’exercice 27 pour d´emontrer la formule

ëvïð ¿À á1» Á£¼¸ëvïðÂÀ éhê,ëÑ»yá}éhê,ëjÀ5ëvïðâ»

º

29. Calculer les cinq premiers termes de la s´erie pour ¾¿ÀÁ ¼dc:M ¿)*

ê ¿ÓKá}ÀÁÁ et comparer les avec la

s´erie de l’exercice 20.

30. Soit» ¼!#"véhëvïð À . Inspirez vous du dessin (qui lui mˆeme est inspir´e d’un dessin de Newton 1669) pour voir que

»

Ins´erer pour cette derni`ere fonction la s´erie binomiale et obtenir par int´egration la s´erie (de Newton) pour!#"véhëXïð À . D´eterminer le rayon de convergence.

31. Les nombres de Bernoulli sont les coefficients de la s´erie

À

a) D´emontrer la formule de r´ecurrence

3 j 9 á 3Ó j Å á

et calculer les premiers dix nombres de Bernoulli.

b) En observant que

À d´emontrer quejmlâ¼ sin Ò‡Ó est impair.

Diff´erentiabilit´e dans ÷ 27 c) En remplac¸antÀ parí%À dans (9.4) trouver les coefficients de la s´erie pour

éhê ÀŠ¼

d) V´erifier l’identit´e C!ðÂÀŠ¼™éhê ÀâÉ

à

éhê X¿

à

ÀÁ et en d´eduire la formule

C!ðÂÀ¹¼

32. D´eterminer les premiers termes de la s´erie pourC!ðÂÀ de plusieurs mani`eres diff´erentes:

a) comme le quotient des deux s´eries dans C!ð Àw¼ ëvïðÂÀpo?éhê,ë?À ;

b) comme fonction inverse de la s´erie pour !#"véZC!ð@À (utiliser les formules pour la composition des s´eries);

c) comme solution de l’´equation diff´erentielle » X ¼‡ÓKá1» ü (justifi´er cette ´equation diff´erentielle).

33. SoientR:q Ò etRJrKÒ les rayons de convergence des s´eries pour¾¿ÀÁ etÿ ¿·»@Á et soit ¾¿),Á£¼ . La d´emonstration du th´eor`eme 7.3 (composition de s´eries) montre que la s´erie pour la fonction compos´ee

ÿ

¿¾¿ÀÁÁ poss`ede un rayon de convergence

Rts G ïð R q Û<ëLKNM Ë 7

5 8

Å ÈÊ 5 ÈË 5vu R:r º

Calculer cette estimation du rayon de convergence pour l’inverse de la s´erieéhê,ëjÀ :

Ó

34. Montrer que l’´equation cubique

À B É U À Éî»F¼ (9.7)

poss`ede une solution unique proche de si» et suffisamment petit. Plus pr´ecisement, il existe des voisinages ý de À

9

¼x et y de »

9

¼z tels que pour tout»{|y il existe un unique Àúý satisfaisant (9.7). Dev´eloper cette racine en puissances de» (calculer les premiersU termes).

35. D´eterminer toutes les racines complexes des ´equations suivantes:

ëvïðÂÀw¼ ,Û éhê,ëjÀŠ¼ ,Û c:M ¿ à

ÀÁ É @

c?M@ÀKá}<ó¼

º

36. Dev´eloper la fonction¾¿À[Áâ¼ ê VÀ (branche pricipale) en s´erie autour d’un pointÀ

9 ×

Ø

qui n’est pas sur l’axe r´eel n´egatif. Quel est le rayon de convergence de cette s´erie?

37. Une exercice difficile. D´emontrer, par r´ecurrence, que pout toutÀµ×Ø et pour~s

à

En d´eduire que pour tout nombre complexeÀ ,

a) `a l’aide de la formule d’Euler appliqu´ee `a ò1¼dC!ð ÀŠ¼¸ëvïðÂÀpo?éhê,ë?À ; b) `a l’aide de s´eries enti`eres pour !#"véZC!ð À et

ê ¿ÓKá}ÀÁ.

28 Diff´erentiabilit´e dans ÷

39. D´emontrer les identit´es (d’Euler 1746 et de Johann Bernoulli 1702)

í j¼

i

ÄJ‚

k ü Û i ‚ k ü

¼¸í

º

Quelles autres valeurs pourí  eti ‚ k ü pourrait-on imaginer?

40. Pour unÀ fix´e (par exemple,ÀþÔ#¼MÓrá¹í ), les valeurs repr´esent´ees par À 9OƒÅ 9Oƒ9 Å sont toutes sur une spirale. Donner cette spirale en coordonn´ees polaires sous la formeË ¼ *X¿ìÁ .

1 2

−2 −1

1 2

−2

−1

FIG. I.15: Les valeurs de „†…m‡‰ˆ‹Š 9OƒÅ 9Oƒ9 Å (Exercice 40).

Chapitre II

Calcul int´egral et th´eorie de Cauchy

“Was soll man sich nun bei ìÑò1 ò f¨urò¸¼ ÊVásí† denken? ºÜºÜº Ich behaupte nun, dass das Integral ìÑòt1 ò nach zweien verschiednen ¨Uberg¨angen immer einerlei Werth erhalte.”

(C.F. Gauss 1811, lettre `a Bessel, Werke 8, p. 91)

“L’intention de Cauchy, proclam´ee dans l’introduction de son m´emoire, ´etait de rendre rigoureuse une m´ethode d’int´egration utilis´ee d´ej`a par Euler et surtout par LaplaceºÜºÜº

(B. Belhoste, Cauchy, p. 179, en parlant de Cauchy 1814) Le “M´emoire” reconnu comme “le plus important des travaux de Cauchy” est intitul´e M´emoire sur les int´egrales d´efinies, prises entre les limites imaginaires, publi´e en 1825, en quelques exem-plaires, et inclus seulement en 1974 dans les Oeuvres de Cauchy (cf. [Remmert 1991]).

Le but de ce chapitre est de donner un sens `a Œ

Œ)

Ž

„?Š2‘N o`u ’

9 “

’ sont des nombres complexes reli´es par une courbe et est une variable complexe. La th´eorie du calcul int´egral complexe nous permet de mieux comprendre les fonctions holomorphes et analytiques introduites au chapitre I.

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