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Etat des lieux : Facteurs de dynamisme territorial

L’état des lieux : Facteurs de dynamisme territorial est constitué de 5 rubriques (Annexe 14, Annexe 15, Annexe 16). Il a pour objectif d’évaluer le territoire en termes d’équipements, de patrimoine architectural, d’offre en logement, de densité et de dynamisme économique (Tableau 12).

Dans ce descripteur, la rubrique qui bénéficie de l’évaluation la plus basse est celle de l’appréciation quantitative de la qualité du territoire avec une moyenne de 1,02 pour l’ensemble des carreaux et de 1,05 pour les carreaux habités. Dans cette rubrique, seulement 0,17% des carreaux ont une évaluation supérieure à 3 et 99,6% des carreaux ont une note inférieure à 3. Les zones de bonne qualité se localisent en majorité à La Rochelle et dans une moindre mesure à Châtelaillon-Plage et Sainte-Soulle. La rubrique qui profite de la meilleure évaluation est celle de la répartition des surfaces bâties avec une moyenne de 4,83 pour l’ensemble des carreaux et de 4,58 sur les carreaux habités. Dans cette rubrique, 97,5% des carreaux ont une note supérieure à 3. La présence des voies rapides et de la rocade influence négativement la qualité des carreaux. La présence d’échangeurs, en particulier, fait que certains carreaux sont composés en totalité de routes ce qui influence très fortement et positivement l’évaluation des autres carreaux composant le territoire. Les zones les moins bien évaluées correspondent au centre de La Rochelle et, de manière moins tranchée, aux centres des communes alentour. Le caractère rural de l’agglomération, fait d’un côté baisser la note de l’état des lieux car peu de zones sont fournies en équipements et en infrastructures, mais d’un autre côté la ruralité contrebalance, en termes de répartition des surfaces bâties, les espaces très urbains et denses. Le descripteur du patrimoine architectural de la zone montre une forte concentration du patrimoine à La Rochelle. Face à

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la richesse architecturale de cette commune en termes de monuments protégés, le reste de l’agglomération a une évaluation faible. Cet effet de communes qui pèsent sur le reste de l’évaluation est également visible dans la rubrique sur la composition du bâti qui n’est composée que de variables à l’échelle des communes. Dans cette rubrique, seulement 9% des carreaux ont une note supérieure à 3. Les communes de La Rochelle, Périgny et Aytré se distinguent, aussi bien par les variables de diversité entre appartements et maisons et entre locataires et propriétaires que par le nombre de logements sociaux. En effet, dans beaucoup de communes en dehors de la zone centrale, la diversité dans l’offre en logement est faible en ce qui concerne les appartements et la location. De plus, 18 des 28 communes ne sont pas soumises à l’obligation de construction de logements sociaux et parmi elles 4 n’ont aucun logement en HLM. La dernière rubrique, qui correspond à la dynamique entrepreneuriale, est également une évaluation basée majoritairement sur des données communales. Seuls 5,5% des carreaux ont une valeur supérieure à 3. Salle-sur-Mer, Montroy et Esnandes sont les communes qui ont les notes les plus basses ; Périgny et Puilboreau se démarquent positivement.

Seulement 0,11% des carreaux cumulent des notes inférieures à 3 dans toutes les rubriques. Ces carreaux représentent à peine 0,01 % de la population et se localisent le long de la voie rapide qui relie La Rochelle à Rochefort. Les habitants de ces zones ont en moyenne des revenus plus élevés mais ils sont moins nombreux à être propriétaires.

L’évaluation des facteurs de dynamisme territorial donne des scores relativement bas sur l’ensemble du territoire (Tableau 42). Ce descripteur est en quelque sorte l’inverse du descripteur précédent. Les espaces où le nombre de facteurs de dynamisme territorial est important sont localisés dans la zone urbaine centrale et les zones périurbaines en première couronne (Carte 11). Sur la totalité des carreaux, seulement 8,9 % ont une note supérieure à 3 et 0,07% sont égaux à 3. En revanche, pour cet indicateur les espaces de très bonne qualité sont tous habités. En ce qui concerne les zones habitées, 0,15% des carreaux ont une note égale à 3. Dans ces carreaux se trouvent 1,14% de la population. Dans 17% des carreaux dont la qualité est supérieure à 3 vivent 41% de la population de l’agglomération. Ces espaces de très bonne qualité correspondent aux carreaux qui composent La Rochelle. Dans ces zones les écarts de revenus sont plus importants que dans les zones de moins bonne qualité. Les revenus sont légèrement plus élevés dans les zones où la qualité est inférieure à

163 3. L’importance des facteurs de dynamisme territorial n’a par contre pas d’influence sur la proportion de propriétaires qui est de 49% que les zones soient supérieures ou inférieures à 3. Ce n’est pas dans les zones de moindre qualité que l’on trouve les revenus les plus bas. Ici encore la corrélation entre les inégalités territoriales liées aux facteurs de dynamisme territorial et les inégalités sociales n’est pas effective. Par contre la taille des résidences principales est en moyenne plus petite dans les espaces de bonne qualité (75 m² contre 104 m²).

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165 Moyenne des carreaux Moyenne des carreaux habités Moyenne des carreaux inhabités Appréciation quantitative de la qualité

du cadre territorial

1,02 1,05 1

Patrimoine 1,36 1,68 1,22

Composition des bâtiments 1,47 1,85 1,30

Répartition des surfaces bâties 4,83 4,58 4,93

Dynamique économique 2,29 2,34 2,27

Etat des lieux : Facteurs de dynamisme

territorial

2,19 2,3 2,14

Tableau 42: Résumé des valeurs moyennes de l’état des lieux : Facteurs de dynamisme territorial