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2. Modèle et description de cas

2.3. DIACOM-IA!: ergonomie de l’interface

La figure 6.7 suivante permet de visualiser l’enchaînement des fenêtres et des menus de l’application DIACOM-IA. Cet enchaînement, ainsi que nos choix concernant les éléments qui composent ces différentes fenêtres, sont basés sur la démarche de l’auteur, décrite dans le paragraphe précédent.

Boite de dialogue numéro 1 Informations générales sur le cas

Fenêtre principale de l’application

OK

Menu

Contextuel 1 Contextuel 2Menu Contextuel 4Menu Contextuel 5Menu Clic droit sur Cas

Clic droit sur Scène Clic droit sur Entité!» Clic droit sur Attribut

Ajouter une scène

Ajoute une nouvelle scène du type engendré par le type de l’action de la scène précédente Supprime l’entité sélectionnée Boite de dialogue numéro 4 Boite de dialogue numéro 3 Boite de dialogue numéro 5 Boite de dialogue numéro 2

Ajouter une action Ajouter une entité

Double clic sur valeurs Nouveau type OK OK OK OK Modifier Menu Contextuel 3 Clic droit sur Action

Supprime l’action sélectionnée Modifier Supprimer Supprimer Supprime la dernière scène du cas Supprimer la dernière scène

Modifier les valeurs

Boite de dialogue numéro 4’ Boite de dialogue numéro 6 OK OK Choix de la valeur

Figure 6.7!: Enchaînement des fenêtres dans DIACOM_IA

Ainsi, comme le montre la figure 6.7, au lancement de l’application, DIACOM_IA ouvre automatiquement la boîte de dialogue numéro 1, présentée dans la figure 6.8. Cette boîte de dialogue permet à l’utilisateur d’entrer les informations générales sur le cas qu’il souhaite créer. Un champ de saisie permet d’entrer le nom du cas, un autre de spécifier les commentaires à propos du cas, et enfin les deux derniers champs constituent l’identification de l’auteur du cas. Une fois que l’utilisateur a terminé de saisir ces informations globales, il valide le tout. Comme le précise la figure 6.7, cette validation amène à la fenêtre principale de l’application.

Dans cette fenêtre principale, il nous fallait représenter de façon visuelle les données saisies dans les différents niveaux de composition qui existent dans un cas. Pour cela, nous avons choisi d’utiliser un composant du package Swing de Java qui vise à représenter des données sous la forme d’une «!arborescence!«!. A chaque niveau de cette arborescence, l’utilisateur a la possibilité de dérouler le niveau inférieur par un clic de souris. Au plus haut niveau de l’arbre se trouve le nom du cas en cours de description, complété d’une description succincte. Au niveau inférieur, se trouve la liste ordonnée des scènes constituant ce cas. Sous chaque scène apparaissent les noms des entités créées ainsi que celui de l’action permettant de passer dans la scène suivante. Lorsque le médecin clique sur l’une de ces entités, il a

accès aux attributs et à leurs valeurs. Les attributs valués constituent alors le dernier niveau de la hiérarchie arborescente dans laquelle l’utilisateur peut naviguer.

Figure 6.8!: Boite de dialogue numéro 1 – Informations générales sur le cas

La figure 6.9, représente une copie d’écran de la fenêtre principale de DIACOM-IA. On peut alors voir que l’arborescence est le composant essentiel de cette interface. L’exemple proposé dans la figure 6.9 décrit une partie du cas clinique numéro 9 de notre corpus. On remarque notamment que ce cas comporte deux scènes, appelées Scene00 et Scene01. Dans la première scène, une entité de type «!Signe Terrain!» a été créée avec comme attributs renseignés le prénom (Thomas) et l’âge (1 an). Cette scène comporte également une entité de type «!Gastro-Enterite!» précisant la maladie diagnostiquée par le médecin. Dans cette scène, on retrouve également une action de type «!Prescrire!», qui amène dans la scène «!Scene01!», de type «!Prescription!». La scène «!Scene01!» contient une entité de type «!Traitement médicamenteux!» qui prescrit du CODENFAN (antalgique de palier 2 composé de paracétamol et de codéine) pour 48 heures et une entité de type «!Médicament!» qui représente ce CODENFAN. Par ailleurs, cette interface comporte des boutons de fermeture de l’application et un bouton «!Valider!» qui permet de valider l’enregistrement du cas dans la base de données.

Enfin, les multiples niveaux de composition identifiés dans la démarche descriptive du cas engendrent également une diversité des opérations que l’auteur peut entreprendre pour créer son cas. Selon que l’auteur s’intéresse à tel ou tel niveau de la hiérarchie, les opérations qu’il a à réaliser ne sont pas les mêmes. Ainsi, pour gérer les opérations de l’utilisateur dans l’interface DIACOM-IA, nous avons choisi de proposer des menus contextuels,

apparaissant avec un clic droit de la souris. A chaque niveau de la hiérarchie, le menu présenté est alors différent.

Figure 6.9!: Fenêtre principale de l’application DIACOM-IA

Le menu contextuel numéro 1 apparaît lorsque l’utilisateur clique (avec le bouton droit) sur le cas (cf. figure 6.10 ci-dessous). Il permet à l’utilisateur de rouvrir la boîte de dialogue numéro 1 pour modifier les informations globales sur le cas, d’ajouter une nouvelle scène dans le cas ou encore de supprimer la dernière scène du cas.

Figure 6.10!: Menu contextuel numéro 1 concernant le cas

Le menu contextuel numéro 2 apparaît lorsque l’utilisateur clique (avec le bouton droit) sur une des scènes! (cf. figure 6.11 ci-dessous). Ce menu propose d’ajouter une entité ou une action dans la scène.

Figure 6.11 !: Menu contextuel numéro 2 concernant la scène

Le menu contextuel numéro 3 apparaît lorsque l’utilisateur clique (avec le bouton droit) sur une action (cf. figure 6.12 ci-dessous). Ce menu permet de modifier le type de l’action sélectionnée, ou bien de la supprimer.

Figure 6.12!: Menu contextuel numéro 3 concernant l’action

Le menu contextuel numéro 4 apparaît lorsque l’utilisateur clique (avec le bouton droit) sur une entité! (cf. figure 6.13 ci-dessous). Ce menu permet de supprimer cette entité de la scène sélectionnée.

Figure 6.13!: Menu contextuel numéro 4 – Actions concernant l’entité

Enfin, le menu contextuel numéro 5 apparaît lorsque l’utilisateur clique (avec le bouton droit) sur un attribut d’une entité! (cf. figure 6.14 ci-dessous). Ce menu propose de modifier la valeur de cet attribut.

Chaque item de ces menus contextuels entraîne soit l’exécution d’une opération automatiquement sur le cas, comme par exemple la suppression de la dernière scène, soit l’ouverture d’une boîte de dialogue permettant à l’utilisateur de réaliser l’opération souhaitée. Si l’on se penche à nouveau sur la figure 6.7, on peut voir que les boîtes de dialogues sont au nombre de 6. La boîte de dialogue numéro 1 a déjà été présentée. Elle concerne la spécification d’informations générales sur le cas. Cette boîte de dialogue est soit ouverte automatiquement au lancement de l’application, soit ouverte en mode «!modification!» grâce au menu contextuel numéro 1.

La boîte de dialogue numéro 2, ouverte grâce au menu contextuel numéro 2, permet de réaliser l’ajout d’une entité dans le cas. Comme le montre la figure 6.15 ci-dessous, cette boîte de dialogue comporte notamment une arborescence des types d’entités dont dispose le forum DIACOM. L’utilisateur doit alors sélectionner le type choisi et la liste des attributs de ce type apparaît dans la zone de texte en bas à gauche.

Figure 6.15!: Boîte de dialogue numéro 2 – Ajout d’une entité

Pour doter ces attributs de valeurs, l’auteur sélectionne l’attribut et clique sur le bouton «!Donner des valeurs!». Ce clic engendre l’ouverture de la boîte de dialogue numéro 4, représentée par la figure 6.16 ci-dessous.

Figure 6.16!: Boîte de dialogue numéro 4 – Valuation d’attributs

En revanche, lorsque le type d’entité souhaité par l’auteur n’existe pas, ce dernier peut ouvrir la boîte de dialogue numéro 3 et en créer un nouveau. Lorsque toutes les valeurs souhaitées par l’auteur ont été déterminées, un clic sur le bouton Ok valide l’ajout de l’entité dans la scène courante. Les boîtes de dialogues numéro 3 et 4 sont ouvertes par l’intermédiaire de la boîte de dialogue numéro 2.

La boîte de dialogue numéro 5 permet de réaliser l’ajout d’une action dans la scène courante si elle n’en contient pas déjà une. Comme le montre la figure 6.18 ci-dessous, cette boîte de dialogue propose simplement à l’auteur de choisir son type d’action dans une liste déroulantes. La boîte de dialogue numéro 5 est ouverte en mode «!ajout!» par le menu contextuel numéro 2, et en mode «!modification!» par le menu contextuel numéro 3.

Enfin les boîtes de dialogue numéro 4’ et numéro 6 permettent de modifier la (ou les) valeur(s) d’un attribut. La boîte de dialogue numéro 4’ est donc sensiblement la même que la boîte de dialogue numéro 4. L’auteur doit y sélectionner la valeur qu’il souhaite modifier. La boîte de dialogue numéro 6 apparaît alors, demandant à l’auteur la nouvelle valeur (cf. figure 6.19 ci-dessous). La boîte de dialogue numéro 4’ est ouverte grâce au menu contextuel numéro 5. La boîte de dialogue numéro 6 est ouverte par l’intermédiaire de la boîte de dialogue numéro 5.

Figure 6.19!: Boîte de dialogue numéro 6 – Modification de la valeur d’un attribut Valué

Une fois que l’auteur juge que le cas a été décrit dans sa totalité, il en valide l’enregistrement. Cette validation engendre alors le déclenchement du module d’appariement. La section suivante aborde la deuxième phase de développement, actuellement en cours, qui concerne la gestion de l’appariement des cas et des discussions entre leurs auteurs.