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TERRITORIAL AU MALI

DEVELOPPEMENT DURABLE ET SES PARADOXES

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Chapitre 4

LES PERSPECTIVES DE MISE EN ŒUVRE DES DISPOSITIFS DU

DEVELOPPEMENT DURABLE ET SES PARADOXES

Introduction du chapitre 4

Le développement en tant qu’ensemble des pratiques et d’idéologies liés à des étapes de croissance au service du bien-être des populations, constitue un paradoxe pour certains acteurs et territoires. Ce paradoxe réside au niveau des représentations, d’articulations et d’appropriations des acteurs sur la mise en application de certains dispositifs de développement. Nous avons souligné dans les chapitres précédents la difficulté d’appréhension et d’appropriation des populations locales face aux pratiques et discours déployés sur les projets et programmes (surtout dans le cadre des réformes institutionnelles

de décentralisation et coopération décentralisée). C’est la perspective d’émergence d’un style

de développement exogène qui met en difficulté les populations locales à traduire et s’approprier des enjeux. Cette limite se situe dans un contexte historique d’émergence des changements sociaux dans le temps. D’après Grosfoguel Ramon180, quelques passages historiques sur l’évolution socioéconomique et culturelle de l’humanité ont construit, peu à peu, les Etats modernes à travers les cultures, les idéologies du développement économique considéré comme ensemble des valeurs universalistes (christianisme, libéralisme,

expansionnisme, néocolonialisme etc.). Ce processus nous permet de comprendre comment

les facteurs liés au développement ont été mis en place dans le temps et dans l’espace. En somme, ces valeurs sont des croyances religieuses et économiques dans la majorité des cas. Elles procèdent à des étapes du christianisme (XVIème siècle), à celui de la civilisation du monde moderne (XVIII et XIXème siècle), de la révolution industrielle (développement XXème

siècle) et celle de la démocratisation du monde (XXIème siècle) moderne. Ces valeurs et

étapes historiques (démocratie, libéralisme…) se construisent dans un contexte précis dont le but politique s’attache à la condition de l’Homme moderne lié à la construction de la démocratie universaliste légitimée. Elles forment notre imaginaire collectif autour des perceptions complexes et des rapports de force entre le Nord et le Sud tel que le développement, l’émancipation de l’Homme etc.

180- Grosfoguel. Ramon, (2006), Les implications des altérités épistémiques dans la redéfinition du capitalisme global : transmodernité, pensée frontalière et colonialité globale, Multitudes, N°26, pp.66-67

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Dans ce processus de construction, les valeurs et le système de croyance constituent fondamentalement les bases des pratiques et croyances inspirés par le développement durable. Les multiples facettes incarnées par l’idéologie du développement durable constituent les rapports de force existant entre le Nord et le Sud et entre les riches et les pauvres. Les pratiques et idées liées au développement durable à travers les projets et programmes sont difficilement traduites et appropriées par certaines catégories d’acteurs rencontrés. C’est dans ce contexte que cette troisième partie tentera de démontrer les paradoxes liés aux principes et pratiques de développement devenus incompréhensibles pour certains acteurs de terrain. Ce cadre permet de démontrer également que le développement durable en tant que concept exogène, constitue un paradoxe face aux attentes des populations locales exprimées sur le terrain (loin d’atteindre les objectifs).

Pour revenir plus précisément sur le cas de cette étude, nous avons mis l’accent sur les projets et programmes qui sont implantés dans la région de Kayes où quelques exemples témoignent la réalité de ce paradoxe sur le terrain. En Afrique et plus particulièrement au Mali, les politiques de développement (décentralisation, développement durable, coopération

décentralisée...) ne sont pas appropriés par la grande majorité des populations. C’est dans ce

sens que le président de l’association ADCYF OSI (Baradji Cheickna) montre que « nous

sommes confrontés à des difficultés telles que le manque des techniciens pour intervenir dans certains domaines qui nous concernent ici »181. Ce déficit dépend de l’action publique locale fondée sur une vision constructive des instruments exogènes (décentralisation, bonne

gouvernance…) de la gouvernance territoriale. Les projets et programmes mis en place, sont

des instruments tenus par ces valeurs comme les résultats du système de la modernité libérale et civilisatrice. C’est également un système politique dominant, qui émerge de plus en plus au niveau local avec des paradoxes ignorant parfois, certaines réalités locales. Quels sont ces paradoxes ? Dans cette partie, il s’agit de montrer les paradoxes entre pratiques de développement durable et perceptions des populations concernées par les projets et programmes de développement durable. C’est pourquoi, nous avons souligné dans cette partie, les formes de développement et les acteurs impliqués.

Ce processus va dans le sens de démontrer les pratiques territoriales inspirés par les politiques ou formes de développement mises en place par les bailleurs de fonds. Les représentations ou

181 Baradji. Cheickna, Interview avec le président ADCY OSI (2018), (Association pour le Développement du Cercle de Yélimané pour l’Organisation de la Solidarité Internationale).

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perceptions basées sur le développement durable sont à cet effet, considérés comme modèle imposé et exogène pour les territoires concernés depuis les années 1990182. C'est un cadre considéré comme action de politiques publiques imitatives constructives comme démontré dans « Nation-building » M. Leclerc-Olive (2005). Il est également considéré comme une approche territoriale par laquelle, la bonne gouvernance est devenue un passage obligé pour les territoires en développement. Cette situation institutionnelle illustre bien des cas comme le PADDY (programme de développement durable du cercle de Yelimané), le PRECAD, KARED et bien d’autres acteurs opérant sur les questions de développement territorial dans la région de Kayes.

Nous soulignons dans ce sens que cette situation paradoxale (la domination de

l’idéologie ou le concept de développement) est contraire aux réalités de vie des populations

locales de la région de Kayes (extrême pauvreté, aléas climatiques, défis migratoires,

illettrisme…). Les attentes (souhait d’accès aux infrastructures de base telles que : centre de santé, école, barrage, routes…) sont fréquemment exprimées sur le terrain que certains enjeux

de développement déployés (parfois éloignées des enjeux technocratiques comme la

décentralisation, la coopération décentralisée, le développement durable...). Les enjeux de

développement (à travers les réformes et dispositifs) sont construits sans une réelle participation citoyenne dans la mise en œuvre des dispositifs. Les réalités de terrain expriment cette situation paradoxale contraire aux attentes des populations locales pour le bien-être. Or, les sciences sociales (la sociologie et l’anthropologie du développement) placent l’Homme et suivent son évolution au cœur des préoccupations scientifiques (conditions de vie et

d’évolution des populations sur leur milieu respectif…). Cette dimension scientifique montre

que la démocratie est au cœur des réformes et pratiques politiques territoriales de développement. Les représentations sur les pratiques et la mise en œuvre des formes de développement constituent une dynamique en perpétuel interaction active entre les acteurs. Dans ce sens, souligner ce que les uns et les autres pensent (tout en donnant un sens à leurs

propres actions), dépend d’une situation scientifique qui délimite le rôle et la place de

l’Homme au cours de ses processus d’évolution. L’Homme étant au centre de ces politiques et pratiques peut-il pleinement jouer son rôle et être capable de construire une société équitable ? La mise en œuvre des réformes institutionnelles (dans le cadre de la décentralisation

malienne…) prétend ne pas donner une place fondamentale à certains acteurs (manque des

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ressources aux nouvelles entités comme moteur du développement territorial). Même si cette

situation demeure un paradoxe pour le cas des territoires locaux de la région de Kayes, elle concerne la construction de la société équitable entre gouvernants et gouvernés. C’est également entre les acteurs du Nord et du Sud au niveau de l’appropriation et la capacité performative des cultures attribuées au développement. La croyance généralisée à un modèle de développement (soutenable, durable) comme performant, n’est pas adapté dans tous les contextes spécifiques au niveau des territoires concernés (notamment, les collectivités

territoriales de la région de Kayes). Nous soulignons deux sections dans ce chapitre. D’une

part, la première section met l’accent sur les origines idéologiques du développement et d’autre part, la deuxième section est consacrée sur les enjeux migratoires et les perspectives de développement en Afrique.

Section 1

Les origines idéologiques du développement : un tournant historique

Le concept de développement est l’épicentre des pratiques pour le progrès. En quoi, les principes liés au développement (selon les théories néoclassiques du développement, le

libéralisme, les formes de production et de distribution des richesses...) ne sont pas les

attentes directes des acteurs locaux (pour le cas du contexte de développement territorial de la

région de Kayes) ? A l’ère où on assiste à une recrudescence des notions complexes liées aux

pratiques de développement imposées dans les territoires concernés; il est intéressant de s’interroger sur leurs origines et le cadre normatif. La pensée sur le développement a d'abord cherché à construire le développement lorsque le progrès est absent sur un territoire donné. En effet, c'est à travers cette absence de s'occuper des sociétés que la conceptualisation est mise en évidence. Dans un contexte de la sociologie, le développement (considéré comme solution

pour les acteurs) n'est pas exclusivement destiné pour maximiser la croissance ou

l'approfondissement d'une idéologie libérale, mais le concept est pensé pour le devenir des sociétés humaines183. Nous entendons par développement durable, l’ensemble des processus d’émancipation humaine, la satisfaction des besoins constituant une priorité et un instrument au service des acteurs.

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I - Idéologies et représentations sur le développement

Le développement est une idéologie. Il constitue un ensemble de pensée à laquelle sont engagées les actions sociétales et économiques. Ce cadre a d'abord été conceptualisé comme la nécessité de trouver des modes opérationnels en vue de faire des profits, des recettes du progrès vers les acteurs sociaux issus des sociétés industrialisées. Ce processus de pensée a construit une dimension élargie des domaines. Dans un sens sociologique, le concept est alors pensé comme la sortie du sous-développement de certaines sociétés. Les représentations sont orientées vers la vision du progrès sociétal et économique. On peut constater que la pensée sur la notion, s'est dès lors centrée sur le progrès à l'image de la situation des pays développés. Les pays développés sont l'image du progrès réussi, de la modernité et l’aboutissement des étapes de développement comme objectif recherché (F.Perroux). Les représentations sont braquées sur les pays ou territoires développés comme cadre référentiel auquel tout acteur est condamné à faire pareil comme objectif. Dans ce processus de pensée, les uns et les autres ne représentent pas le concept de développement de la même manière pour des raisons spécifiques liées aux réalités socio-culturelles. Il s’agit du milieu de notre étude (région de Kayes) où la société traditionnelle se distingue des valeurs liées à la modernité. Nous avons quelques témoignages de notre interview avec l’ONG KARED (Adama Diallo 2010) : « nous avons fait un essai, une expérimentation sur l’état de

compréhension des populations locales et leurs perceptions sur les pratiques de développement durable dans le cercle de Diéma au Mali. Lorsque nous avons demandé aux populations locales (avec un échantillon déterminé d’une dizaine de personnes) d’apporter leur savoir-faire sur le développement durable et d’effectuer des travaux de développement durable, c’est le contraire qui est arrivé comme suite de leur réaction. Autrement dit, au lieu de faire de gestes concrets en rapport avec la protection ou la défense de l’environnement ou mener l’action de lutte contre la pauvreté dans leur localité, les participants à cet essai ont souhaité l’installation d’une chaine de télévision dans leur localité. C’est ainsi que je trouve que les sociétés du Nord et du Sud ne partagent pas les mêmes valeurs sur le développement durable. Je trouve que la notion de développement est mal perçue.»184.

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Dans cette perspective comparative, deux sphères de pensée et de représentation sur le développement existent paradoxalement pour le cas de cette étude. Il s’agit de la manière dont les projets et programmes sont perçus par les populations locales (on croit que ceux qui

interviennent chez nous avec leurs dispositifs, sont les mieux placés à nous apporter le bonheur éternel…) et celle dont les initiateurs ou partenaires (bailleurs de fonds) au

développement déploient (on intervient chez l’autre pour réparer ses souffrances du

quotidien, éliminer son état de pauvreté…) auprès des bénéficiaires. Toujours, il y a ces deux

tendances qui s’affrontent : ceux qui s’intéressent à la modernité et ceux qui restent attachés aux valeurs traditionnelles. Ces positions sont liées à la notion de développement dont chaque acteur tire ses sources dans les trajectoires socioculturelles et philosophiques.

II - Les constructions historiques et philosophiques du concept de développement

D’un point de vue historique des idées sur le développement, la contribution des idées des Lumières et l’avancée des idées du progrès lié à la modernité constituent la base historique qui domine le champ des pratiques de développement durable. L’histoire des politiques de développement est basée sur les pratiques et les coutumes des peuples du Sud et du Nord, associés parfois à des obstacles face aux exigences du progrès ou de la modernité libérale. Selon G. Rist (1996, p.47), plusieurs notions ont été utilisées dans l’histoire pour décrire les processus destinés à accroitre le bien-être de l’humanité. Il montre que le choix des mots a successivement porté sur les termes « civilisations », « occidentalisation », « modernisation » et pour finalement se fixer sur celui de « développement ». Le développement est un terme générique qui vise le changement social et les conditions d’amélioration de la nature vivante. Les êtres vivants dans ce processus sont considérés comme des constituants d’un ensemble à contenir dans un cycle de vie où il y a des étapes. Le but à poursuivre est par essence, la croissance qui dispose une direction et un sens déterminé caractérisé par le mieux-être, la maximisation du profit etc. Le développement est donc, une métaphore qui suit une direction de la croissance et de la vie des êtres. Ce processus ne cesse qu’à la mort et est irréversible avec la croissance, le profit et le progrès. Selon S. Latouche, (1988, p.47), « la transposition métaphorique à « l’organisme économique et social » d’une conception évolutionniste et déterministe empruntée à la biologie va imprégner de manière indélébile la représentation du développement et du sous-développement ».

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Pour quelques philosophes et penseurs de l’ère moderne (R. Descartes, E. Quinet…), l’interprétation de l’Histoire universelle émane d’une direction du progrès comme principe des processus de développement. Le progrès continue de manière illimitée qui prend une tournure à partir du 17ème siècle comme idéologie dominante. La représentation du développement est donc associée à la civilisation du progrès. Condorcet (1793) dans « l’esprit

humain » considère le progrès humain comme sans limite. Pour ce philosophe des Lumières,

« l’esprit humain avancera toujours sans jamais trouver ni ses propres limites, ni les bornes

de la nature » (Condorcet, 1793, cité par S. Latouche, 1988, p.48). Le progrès dans ce sens

des Lumières, est considéré comme une dynamique qui s’autogère et comme un but à atteindre. Cette dynamique progresse dans une échelle des civilisations des nations c’est-à-dire, les nations sont dans un cycle de civilisation dont les conditions d’accès aux moyens matériels ne sont pas égalitaires. Ce paradigme des conditions matérielles des nations ou des sociétés est lié à l’évolutionnisme social auquel les différents stades sont devenus un passage par toutes les sociétés. Selon les tenants de ce paradigme (F. Perroux) : « toutes les sociétés passent par les mêmes stades afin d’atteindre le but ultime (développement) ». Les philosophes modernes placent le développement dans un cadre gouverné par les lois naturelles qui n’est ni un choix mais, une finalité de l’histoire. Cette dynamique de la philosophie des Lumières liée aux lois naturelles qui guident les représentations des acteurs sur le développement et est, corolaire d’une approche universaliste de l’histoire universelle. C’est une volonté des sociétés modernes (occidentales) caractérisées par le progrès qui veut étendre les mêmes lois naturelles à toutes les autres sociétés (Rist. 1996). Ainsi, au 19ème siècle et pendant les périodes de guerres mondiales, les puissances occidentales ont mis en pratique dans leurs sociétés et dans les colonies, les grandes idées qui ont ouvert le chemin pour le développement (Hemery et Margolin, 1988, Rist, 1996).

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III - Les idéologies du développement : entre constructions économiques et sociologiques

La situation historique de l’économie du développement est liée à la position des ressources naturelles utilisées par des peuples comme condition de l’économie, du progrès et à la modernité. Vraisemblablement, la volonté du progrès constitue une histoire des idées chez certains classiques de l’économie du développement. Nous soulignons de façon brève, les arguments de quelques écoles de pensée sur le concept de développement.

Dans ce mouvement d’action publique de développement, la discipline de l’économie libérale aborde largement ce point. Nous avons l’école classique libérale (A. Smith et D.

Ricardo) qui distingue d’associer ces peuples (ceux considérés comme non développés) aux

exigences du progrès et des valeurs d’échanges du marché (changements, capital et

production). C’est ce qu’on peut constater sur les multiples mouvements liés au commerce

international actuel, les méthodes de gouvernance etc. Cette école du néoclassique libérale élabore une idéologie de transmission de la croissance entre pays développés et sous-développés comme base d’une idéologie du développement. Il ressort des discours multiples qui martèlent la nécessité d’accélérer le progrès économique et l’ouverture des marchés vers les peuples non avancés. Cette école part d’un double discours des idées qui instrumentalisent et s’approprient sur le marché (les changements par l’industrialisation, la croissance,

l’accumulation…) et l’émancipation des peuples par des valeurs (réformes institutionnelles par la gouvernance…). Cette pensée néoclassique de l’économie libérale comme base de

l’idéologie du développement n’est pas acceptée par d’autres courants classiques comme les marxistes qui critiquent les conditions d’accumulation des biens liés au développement.

L’école marxiste sur le développement est marquée par Marx au milieu du XIXème siècle, s’intéressant au progrès de la modernité à travers l’évolution des lois universelles. Pour lui, ce progrès à travers le capitalisme ou l’accumulation des richesses est un concept faisant la domination du capitalisme sur le prolétariat. Le capitalisme au sens de Marx est la forme de productions liée au progrès et à la modernité. Ce concept est historiquement porteur d’injustice et d’exploitations des uns sur les autres. Dans l’analyse du capitalisme, Marx prônait de construire une forme de justice sociale, de l’égalité et de la dignité humaine dans l’évolution du progrès et de la modernité185. L’évolution du progrès à travers

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l’industrialisation en Occident a fait du développement, une véritable révolution comme la seule raison qui semblait triompher tous les enjeux liés à la modernité.

On ne peut terminer à cette analyse idéologique de développement lié au progrès et à la modernité sans souligner la pensée sociologique de l’époque. La sociologie classique va s’intéresser à la construction sociétale face aux progrès (industrialisation, accumulation,

capitalisme…) et à la modernité. La sociologie critique s’intéresse à ces formes d’injustices et

de domination des peuples. Une des questions que se posent les sociologues comme

Durkheim à l’époque, est de savoir comment reconstruire les peuples face aux progrès liés au

capitalisme qui détruit les principes du bien fondé186. Cette perspective du progrès à travers le mouvement du marché va devenir une question centrale pour la sociologie et l’histoire. Durkheim développe le concept de développement « De la division du travail social (1893) » dans le sens de l’évolutionnisme, de l’émancipation et de changements. C’est dans ce sens de changement et de modernité que les acteurs s’organisent et se mettent en coopération pour