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Chapitre V. Comparaison de la synthèse des classificateurs entre la théorie et dans le

V.3. Comparaison des deux tableaux ci-dessus

Après avoir analysé et comparé les données des deux tableaux ci-dessus, nous tirons les conclusions suivantes :

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1/ Classificateur « cái »

Nous pouvons remarquer une certaine cohérence entre la partie théorie et l’analyse du corpus. A une différence près toutefois, c’est qu'en théorie, le classificateur « cái » peut accompagner les verbes d'état mais dans le corpus nous n’en trouvons aucun cas. Cela signifie que le classificateur « cái », en théorie, accompagne les verbes d’état mais il est rarement utilisé dans la pratique ou dans le domaine mentionné. De même, il n'y a que 11 cas sur la totalité des 93 cas où il nominalise les verbes d'action, soit 11,82%, ce qui montre que la fréquence de sa fonction de nominalisation de verbes est très faible.

2/ Classificateur « con »

En examinant le tableau récapitulatif, nous constatons que la fréquence d’utilisation du classificateur « con » dans le corpus est très élevée, soit 82,31% du nombre total des mots « con ». Le nombre du classificateur « con » est deux fois plus élevé que celui du classificateur « cái ». Nous pouvons donc conclure que dans le roman, il y a beaucoup de noms animés.

3/ Classificateur « sự »

Le classificateur « sự » est le plus utilisé dans le corpus par rapport aux trois autres classificateurs.

En comparant la théorie et les statistiques, nous ne voyons pas de différence. En théorie, nous constatons une grande similitude entre les deux mots « cái » et « sự » en termes de fonctions, hormis la fonction de focalisation qui est propre au classificateur « cái ». Cependant, en regardant le tableau issu du corpus, nous pouvons clairement remarquer l’aspect qualitatif de leurs fonctions. En effet, étant un classificateur générique, « cái » est utilisé principalement devant les noms pour les déterminer, alors que le classificateur « sự » est utilisé devant le verbe pour le nominaliser. Selon les statistiques du corpus, le nombre de verbes d’action nominalisés est deux fois plus élevé que celui des verbes d’état nominalisés par le même classificateur « sự ». De plus, ce classificateur n’est utilisé que 3 fois (logic, vật, việc) sur la totalité des 389 mots « sự » recensés dans le corpus, ce qui montre que le classificateur « sự » est rarement associé aux noms. On ne peut que constater que, dans notre étude, l’usage illustre bien la théorie.

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4/ Classificateur « việc »

« Việc » est le classificateur qui montre la différence la plus grande entre la théorie et l’usage dans le corpus. En théorie, le classificateur « việc » peut être accompagné par les noms et les verbes d'état. Mais en réalité dans ce corpus, il ne s’associe qu'aux verbes d’action. Il est également intéressant de noter que ce classificateur peut s’associer à une proposition pour la nominaliser. C'est un point très différent et important qui le distingue des autres classificateurs. Cette fonction lui permet de nominaliser une idée quand quelque chose est nominalisé, il devient un nom.

En examinant le tableau issu de partie théorique, de la même manière que pour les mots « cái » et « sự », nous voyons a priori que le mot « sự » et « việc » se ressemblent.Nous pouvons penser qu’il y existe un « parallélisme » en termes de fonctions entre « sự » et « việc ». Cependant, en les comparant, nous trouvons une différence très nette entre eux. La portée du « sự » est beaucoup plus large que celle de « việc », ce qui est bien illustré par le fait que le nombre de classificateur « sự » est utilisé dans le corpus 10 fois plus que celui de « việc », ce qui montre qu’il y a beaucoup de concepts généraux ou abstraits et moins de notions spécifiques ou concrètes.

Après avoir étudié la théorie et l’usage, nous tirons les conclusions suivantes :

- Nous constatons que le français est une langue sans classificateurs. Bien qu'il y ait quelques éléments qui semblent équivalents aux classificateurs, l’analyse du corpus nous montre qu’il n’y a aucun point commun entre ces éléments et les classificateurs vietnamiens. Ça signifie que nous ne pouvons nous appuyer sur aucun élément équivalent pour faciliter la traduction en vietnamien.

- En examinant le tableau de synthèse de la partie théorique, nous pouvons voir que les classificateurs « cái » et « sự » ont de nombreuses fonctions similaires et ainsi que « việc » et « sự ». Cependant, l’analyse du corpus montre qu’elles sont complètement différentes. Chaque classificateur a ses propres fonctions et ses effets, bien qu'à première vue il y ait une similitude. Par conséquent, nous ne pouvons pas utiliser l’un à la place de l’autre. La comparaison des deux tableaux nous donne une image plus précise sur la nature ainsi que sur l’aspect quantitatif de chaque classificateur.

107 - Dans la partie théorique, nous découvrons des cas où nous pouvons utiliser un classificateur en tant que pronom si ce classificateur accompagne déjà le nom en question dans la phrase précédente. Cependant, l'analyse montre que pour les noms au sens général ou les noms abstraits tels que « cái chết » ou « con người » ... nous ne pouvons pas utiliser le classificateur seul comme pronom pour représenter le nom. Nous devons utiliser l’ensemble des deux : classificateur et nom en même temps.

Par exemple : Cái chết

Tôi bị phân tán tư tưởng khá nhiều, dẫu tôi biết dân Bali không có mối quan hệ với cái chết thực sự giống như chúng ta. Việc tin vào sự thác sinh khiến họ gán cho cái chết một ý nghĩa rất khác điều mà chúng ta vẫn nghĩ về nó.

J'étais assez déstabilisé, même si je savais que les Balinais n'ont vraiment pas la même relation que nous à la mort. Le fait de croire en la réincarnation les amène à lui donner un sens très différent du nôtre.

- En plus des deux classificateurs génériques « cái » et « con » qui sont les plus utilisés, les classificateurs « sự » et « việc » montrent, dans le corpus, des points intéressants. Nous voyons que « sự » est le premier en termes de fonction de nominalisation du verbe d’action. La particularité de « sự » réside dans le fait qu’en nominalisant les verbes d’action, il les

Con người

Anh chắc phải cảm nhận được sự thất vọng, sự rối loạn hoặc thậm chí còn có thể là tức tối khi bắt đầu đọc lá thư này, những thứ tình cảm kia sẽ tháp tùng sự quá độ của anh về một tầm vóc mới của con người anh, một con người không cần tôi để tiếp tục sự tiến triển của mình nữa.

La déception, le désarroi ou peut-être même la colère que vous devez ressentir en entamant la lecture de ce message accompagnent votre transition vers une nouvelle dimension de votre être, un être qui n’a plus besoin de moi pour continuer son évolution.

108 transforme en concepts au sens général, ce qui ne se retrouve pas chez les autres classificateurs. Comme « sự », le classificateur « việc » nominalise le verbe. Au contraire de « sự », lorsque « việc » nominalise les verbes, il les transforme en actions concrètes. Un point important à marquer ici est que le classificateur « việc » peut nominaliser une proposition. C'est la fonction spéciale de « việc » qui ne se retrouve pas, non plus, chez les autres classificateurs.

Du fait de la cohérence et des caractéristiques communes et spécifiques des quatre classificateurs mentionnés ci-dessus, mais aussi à cause de la limite du mémoire, nous avons choisi d’étudier ces quatre classificateurs plutôt que d’autres classificateurs.

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Conclusion

Appartenant à la famille de langues austroasiatiques, la langue vietnamienne est l’un des spécimens les plus typiques des langues syllabiques et isolantes : la plupart du temps, le mot, le morphème et la syllabe coïncident presque entièrement. On peut mentionner un certain nombre de caractéristiques représentatives du vietnamien : c’est une langue à tons qui confèrent à la langue une grande musicalité, une langue isolante, non flexionnelle, et une langue à classificateurs. Les mots peuvent se juxtaposer sans mots-outils. La juxtaposition est un des modèles de construction syntaxique importants.

L’existence des classificateurs nous ramène à notre problématique qui demeure la suivante : « Pourquoi la traduction vers une langue à classificateurs comme le vietnamien est-elle si complexe ? »

Constituant un sujet difficile, les classificateurs ont été étudiés jusqu’à présent par plusieurs linguistes. Le champ de recherches sur ce domaine reste très large et les avancées à venir apporteront.

L’approche des classificateurs en vietnamien montre que ces derniers sont très nombreux et que leur usage est particulier en fonction de la catégorie du classificateur, qu’il soit générique ou spécifique.

Dans ce mémoire, nous avons résumé les principaux travaux sur les classificateurs faits par des linguistes qui sont considérés comme importants et représentatifs au Vietnam et aux autres pays. Puis, nous avons donné notre point de vue.

Nous sommes d'accord avec le point de vue de Walter Bisang sur les rôles que jouent les classificateurs. C’est-à-dire que les classificateurs peuvent assumer trois fonctions principales : celle de « classification », celle d’« identification » et celle d’« individualisation », et deux fonctions dérivées :celle de « référentialisation » et celle de « relationalisation ». Nous sommes également d'accord avec le point de vue de Grinevald qui spécifie que le thème de la classification nominale est complexe et on peut considérer que ce système suit un axe lexico-grammatical.

110 Dans le développement du mémoire, nous avons pensé que pour mieux comprendre les classificateurs vietnamiens, nous devons prendre le parti de comparer certaines entités du français dont le fonctionnement ressemble à celui des classificateurs pour trouver des éléments équivalents. Ceci nous a amenée à examiner quatre classificateurs, les génériques « cái » et « con » et les spécifiques « sự » et « việc » tirés de la traduction en vietnamien du corpus. Pour permettre une analyse cohérente, nous avons dressé un tableau référentiel dégageant les fonctions de ces classificateurs dans la théorie. Puis dans un second temps, sur les critères similaires à ceux de la théorie, nous avons dressé un autre tableau avec les fonctions des classificateurs choisis dans le cadre de la traduction.

L’examen de ce dernier tableau fait ressortir que, dans le corpus, l’utilisation de « sự » est prépondérante par rapport aux classificateurs génériques « cái » et « con » et que « sự » est le seul des 4 classificateurs choisis à nominaliser les verbes d’état en les transformant en des concepts au sens général. De plus, « sự » nominalise aussi les verbes d’action mais est rarement associé aux noms. Pour ce qui est de « con », on voit que ce classificateur est très lié aux noms animés. Quant à « cái », bien qu’il ait la possibilité de nominalise les verbes d’action ce rôle reste très marginal dans le corpus. Cependant, il faut retenir que « cái » est le seul à avoir la fonction de focalisation. Enfin, outre ses possibilités de nominaliser les verbes d’action, ce qu’il fait peu dans le corpus, « việc » est le seul classificateur à pouvoir nominaliser les propositions.

En résumé, on peut penser qu’il existe un parallélisme entre « sự » et « việc » ou « sự » et « cái », or il n’en est rien. Malgré des fonctions communes, chaque classificateur a une fonction spécifique, ce qui rend complexe leur utilisation.

Nous pensons qu’il était judicieux voire pédagogique d’étudier les classificateurs via la traduction en vietnamien d’un roman français. L’examen des fonctions de chacun des classificateurs montre combien l’utilisation de ces derniers nécessite, peut-être, une approche plus intuitive voire plus culturelle. Toutefois, cette traduction dans laquelle l’utilisation des classificateurs en vietnamien est abondante a été un riche support à notre recherche de compréhension.

111 Ainsi, dans ce mémoire, nous avons essayé de répondre à la problématique et nous comprenons la difficulté qu’il y a à appréhender tous ces paramètres à la fois syntaxiques, sémantiques et culturels.

Nous appuyant sur un corpus, ceci nous a permis de mieux cerner les définitions, les fonctions ainsi que l’utilisation des classificateurs vietnamiens. Par-delà ce corpus, nous y avons découvert diverses règles particulières, notamment le rôle du classificateur en tant que pronom ou encore la position de ce classificateur en référence à un concept général ou à un nom abstrait et bien d’autres règles encore …Or, il ne suffit pas d’être informé de tous ces paramètres liés aux classificateurs, encore faut-il les comprendre et savoir les utiliser à bon escient dans la langue.

Quelles solutions préconiser, alors, pour atténuer ou éclairer la problématique ? Ce n’est que lorsque le classificateur relève de l’exception que la difficulté s’accroit. On s’aperçoit que ce sont les faits de langue ou les faits de style qui relèvent de l’exception. Ces faits appartiennent-ils à la linguistique ou à la culture ? Or, d’après nous, la culture y est pour une part. On peut suggérer qu’une explication culturelle, au préalable, aiderait à une meilleure compréhension des classificateurs vietnamiens. Si l’opportunité nous est donnée, nous pensons qu’une étude plus approfondie encore des classificateurs vietnamiens mérite d’être poursuivie.

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Annexes

Classificateur « cái »

VA VE CN FOC PRON RIEN

1 D’ailleurs, on peut imaginer l’inverse : des parents très réactifs à la moindre expression de leur enfant.

Vả lại, ta có thể hình dung ra điều ngược lại điều ngược lại : các bậc cha mẹ rất nhanh nhạy trước bất kỳ động thái nào của con cái họ.

1 x

2 On est censé prendre la nourriture dans sa main, puis la faire glisser dans la bouche en la repoussant avec le pouce.

Họ có thói quen dùng thức ăn trong tay mình, rồi sau đó tuồn chúng vào miệng bằng cách dùng ngón tay cái đẩy vào.

1 x

3 Je m’étais renseigné sur ses honoraires car, mon séjour touchant à sa fin, mon portefeuille était quasiment vide.

Tôi đã tìm hiểu thông tin về thời gian biểu của ông bởi thời gian lưu trú của tôi đã sắp hết, và cái ví của tôi đã gần như mỏng dính.

1 x

4 « Tu donnes ce que tu veux, tu le lui glisses dans une petite boîte posée sur l’étagère. »

« Cậu cho những gì cậu muốn, và tuồn vào trong một cái hộp nhỏ đặt trên kệ ấy »

1 x

5 Il m’invita à le suivre dans le premier campan : un toit soutenu par quatre petites colonnes, adossé à un vieux mur, une étagère – la fameuse – le long du mur, un coffre en bois de camphrier, et, sur le sol, une natte.

Ông mời tôi đi theo vào trong campan đầu tiên: một vòm mái ngụ trên bốn cây cột nhỏ, áp vào một bức tường cũ kỹ, một cái kệ - chiếc kệ nổi tiếng – chạy dọc cạnh tường, một chiếc rương bằng gỗ long não, và một tấm chiếu chải trên nền đất.

1 x

6 Je ne savais pas qu’il était possible de faire à ce point souffrir un homme rien qu’en tenant son petit orteil gauche entre le pouce et l’index.

Tôi đã không biết rằng có thể khiến một người đau đến như ấy khi chỉ kết mỗi ngón chân nhỏ bên trái của anh ta giữa hai ngón tay cái và trỏ.

117 7 Votre problème n’est pas dans votre corps,

mais dans votre tête.

Vấn đề của anh không phải nằm trong cơ thể anh, mà nằm trong cái đầu của anh kìa.

1 x

8 Vous verrez vous-même, et ni le mètre-ruban ni la balance n’ont de parti pris.

Tự ông sẽ thấy thôi, và chẳng có cái thước mét lẫn bàn cân nào sẽ thắc mắc đâu.

1 x

9 Si je dis ça à ma voisine de cent vingt kilos qui a un nez en forme de patate, elle m’écrase sur la figure le triple Big Mac qu’elle a en permanence à portée de main, et elle appuie jusqu’à ce que le ketchup me remonte dans les sinus.

Nếu tôi nói thế với bà hàng xóm nặng một tạ hai mươi ký lô và có cái mũi hình củ khoai lang của tôi, thì bà ta chắc sẽ đập bét chiếc bánh Big Mac khổng lồ to gấp ba cái bánh thường mà bà ta luôn cầm thường trực trên tay vào mặt tôi, và bà ta sẽ ấn thật mạnh cho đến khi nước sốt ketchup xông ngược lên khoang mũi tôi mới thôi.

1 x

10 Ils n’ont qu’une obsession : leur défaut. Ils