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Textes: Bulliot 1899a (vol. 1), p. 447-450. Plans: Guillaumet 1996a, plan 50.

Emplacement Centre vers 729’090 / 215'425

Sud du Theurot de la Roche.

Localisé d’après le plan 50 relativement à PC 21. L’emplacement des structures est encore bien visible, mais la densité de la végétation n’a pas permis d’en mesurer la position absolue.

Topographie locale Terrassement opéré au nord et au sud ; assiette horizontale. Surface fouillée Env. 630 m2.

Synthèse

La documentation se limite à un plan et à une description peu développée. Les structures sont considérées comme contemporaines. Un ensemble architectural vraisemblablement complet a été dégagé. Il consiste en un bâtiment rectangulaire précédé à l’est d’une cour à péristyle.

Le bâtiment, rectangulaire et ouvert vers l’est, s’organise en quatre pièces et un couloir. Malgré le peu d’informations concernant l’aménagement intérieur des pièces, l’organisation du plan et la comparaison avec des exemples de Pompéi et d’Orange permettent de reconnaître une maison résidentielle.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

Les données stratigraphiques font défaut. Le plan 50 donne l’image d’un ensemble cohérent.

Etat 1 Plan

On individualise onze espaces dans ce chantier. La fouille a livré un bâtiment bordé à l’ouest par une « ruelle » [J] large de 3 m environ. L’édifice est constitué par les espaces [A] à [G]. Par analogie avec les données du voisinage (PC 18 et PC 21 en particulier), il est probable que ce chantier ait dégagé l’intégralité d’une parcelle.

« L’ensemble forme un rectangle de 34 mètres de l’est à l’ouest, sur 25 m. 50 du nord au sud, isolé de tous côtés ». D’une superficie minimale de 625 m2, il se compose d’une cour à péristyle donnant accès à l’ouest à un bâtiment de plan quadrangulaire. Il est possible que l’accès général se situe dans l’angle nord-est du portique, où l’on observe une ouverture de 3,20 m environ. La cour [A] occupe les deux tiers de la surface totale (415 m2). L’aile sud du portique, selon Bulliot, est dotée d’une double colonnade dégageant la vue vers le sud : suivant cette hypothèse, qui demanderait une vérification sur le terrain, il faudrait envisager que la parcelle s’étende vers le sud, par une cour ou un jardin, afin de fermer la propriété.

Le bâtiment lui-même, qui occupe le côté ouest de la parcelle, forme un rectangle de 21,50 sur 9,50 m, orienté sur un axe nord-sud et se compose de cinq espaces. Trois entrées, toutes sur la façade orientale, donnent accès au bâtiment. Au sud, un couloir [C] dessert une petite pièce [D] et, vraisemblablement,

au moins : voir les unités II et IV de PC 8, PC 18, PC 19 et PC 21 ; voir aussi § 3.4.2.2). Il est tout à fait analogue à ceux de maisons d’Orange, d’époque augustéenne (Mignon 1996), ou de Pompéi, datées du 2es. av. J.-C. (Nappo 1997), ce qui conduit à lui attribuer une fonction résidentielle. On peut reconnaître une pièce de réception ([F]), une chambre ([D]) et deux grandes pièces servant à la vie quotidienne ou de salle à manger ([B] et [E]).

Espaces

A Cour centrale. – L. 14,25 à 13,15 m, l. 12,40 à 12 m (plan). Accessible à l’ouest depuis

[G]. Bulliot qualifie cet espace d’impluvium, mais cette appellation est rendue impropre par les grandes dimensions et l’absence de bassin. Malgré l’absence d’indication, un jardin de plaisance paraîtrait approprié.

B L. 8,60 à 8,30 m, l. 6,30 m (plan). « Aucune trace de porte n'est visible aujourd'hui dans les murs continus de B ; elle ne pouvait exister qu'au-dessus du niveau actuel des fondations ». Par analogie avec le plan de PC 21, en particulier, on peut restituer un accès depuis le couloir [C].

C Couloir. – L. 8,60 m , l. 1,50 m. Accessible depuis [G], distribue la circulation vers [D] et vraisemblablement vers [B].

D Chambre. – L. 5,80 m, l. 3,40 m (dimensions moyennes du plan). Accessible depuis [C].

Pièce chauffée par une cheminée.

E L. 8,80 m, l. 5,20 m (dimensions moyennes du plan). Accès à l’est depuis [G]. Bulliot

qualifie cet espace de « hall » sans en expliciter la fonction.

F Pièce de réception. – L. 5,80 m, l. 5,10 à 5,50 m (plan). Pièce ouverte complètement sur

[G]. Bulliot qualifie cet espace de « vide (...) couvert en auvent et flanqué par les appartements » et ne le compte pas au nombre des pièces de la maison. Sa position centrale dans le plan et son articulation avec le portique [G] (voir [G] et limite [F/G]) en font au contraire un espace important du bâtiment, avec une fonction de réception comparable à celle d’un tablinum.

G Péristyle. – Emprise totale 21 m sur 18,25 m environ. Portique entourant la cour [A],

formant péristyle. Largeur des galeries : 2 m (ouest), 1,50 m (nord), 3,35 m (est), 4,90 à 5,90 m (?) (sud). Trois côtés sont « clos hermétiquement » par le bâtiment (ouest) et des murs arrières (nord et est). Pour le côté sud, Bulliot propose « qu'au lieu d'un mur la toiture du portique, au midi, ait porté sur une double colonnade, laissant la vue libre, de l'intérieur ». Il fonde son hypothèse sur le plan des murs ([B/G] et [G/K]) et sur « la découverte, sur la même ligne, de nombreux segments de colonnes en brique et en pierre ». Le portique est accessible depuis l’extérieur [H] à l’angle nord-ouest par une baie qui peut constituer l’entrée principale du bâtiment. Il distribue la circulation vers [C], [F] et [E]. « Une lacune dans la banquette de cette colonnade en face de l'auvent F (...) marque un passage de plain-pied entre le portique et sa cour centrale » ; cette baie a la même largeur que la pièce ouverte [F] et il est possible qu’un aménagement particulier du portique à cet endroit mette en évidence l’espace [F].

H Non fouillé. Espace au nord du chantier. Peut donner accès à [G] à l’est.

J Rue ? – Largeur 2,40 à 3,40 m. « Ruelle de 3 mètres de largeur » d’axe nord-sud séparant

PC 23 de PC 25. Selon Bulliot, « les débris de tuiles qu'on y rencontre peuvent laisser croire qu'elle était couverte », mais il s’agit plus vraisemblablement d’éléments des toitures voisines.

K Non fouillé. Espace à l’est du chantier. Dimension est-ouest 24 m environ. Bulliot qualifie cet espace séparant les chantiers PC 21 et PC 23 de « place vide ». Toutefois, en l’absence d’informations sur le mode de fouille, nous préférons considérer qu’il s’agit d’un espace non fouillé. Se confond avec l’espace [K] du chantier PC 21.

L Non fouillé. Espace au sud du chantier. Il n’est pas exclu qu’une partie de cet espace dépende directement de la maison, pour peu que l’hypothèse de Bulliot concernant la galerie sud du portique [G] soit retenue (voir ci-dessous [G/L]).

Limites

Sauf exception, l’ensemble des murs est construit en maçonnerie (type 7). En dépit du manque d’indication, la présence de portes et la cohérence du plan suggèrent une bonne conservation des élévations.

A/G Mur stéréobate du portique entourant la cour. Sur son côté ouest, une baie large de 6,20 m permet de passer de la cour à la galerie ; en outre, elle se trouve dans le prolongement exact de l’ouverture de la pièce [F], ce qui suggère une mise en évidence de cette pièce, peut-être par un portique rhodien. Les éléments architecturaux décrits par Bulliot permettent de restituer des colonnes faites de « briques à quatre segments avec bases en pierres taillées ».

B/C La forte analogie avec le plan de PC 21, en particulier, permet de restituer une porte à l’extrémité ouest du mur, dont l’élévation a donc vraisemblablement disparu.

C/D Porte large de 1,25 m (plan), dans l’axe de la pièce [D].

C/G Porte large de 1,50 m au plus. Aucun piédroit n’est visible sur le plan et cette dimension correspond à la largeur du couloir [C].

E/G Porte large de 1,15 m, dans l’axe de la pièce [E].

F/H Baie de 5,80 m sur toute la largeur de la pièce [F]. A ses extrémités, Bulliot décrit « deux socles en pierre de taille, de 0m65 de face, servant de base chacun à une colonne de 0m30 de diamètre, en brique à quatre segments, dont les matériaux gisaient sur place ». Cette baie est en correspondance avec celle constatée dans la base du portique (voir [A/G]). G/H « Le mur nord [du bâtiment], soumis à la poussée des terres en pente, a 0m12 d'épaisseur

plus que les autres et de forts empattements ». A l’extrémité orientale de ce mur, le plan figure une ouverture large de 3,20 m, dans l’axe de la galerie est du portique et correspondant peut-être à une entrée de la maison.

G/L Aucune cloison ne figure sur le plan. Selon Bulliot, le portique « restait ouvert au midi. Un prolongement régulier de 3 mètres, des deux murs latéraux sur cette face [sud]18(...), ainsi que la découverte, sur la même ligne, de nombreux segments de colonnes en brique et en pierre, ne permettent guère de douter qu'au lieu d'un mur la toiture du portique, au midi, ait porté sur une double colonnade, laissant la vue libre, de l'intérieur. » Selon cette hypothèse, qui nécessiterait d’être vérifiée sur le terrain, la maison est directement accessible depuis le sud, ce qui suggère que l’espace [L] dépend de la maison, de manière à clore la propriété.

Aménagements internes

C1 Sol. – Sol « pavé de grandes briques reposant sur un terrage d'arène jaune, mélangé de menu gravier ».

D1 Foyer. – « Petite cheminée en brique », non localisée sur le plan. On peut restituer son emplacement sur le côté nord par la comparaison (les cheminées connues sont situées sur un des petits côtés) et par la logique (le petit côté sud est percé d’une porte).

18

Les « prolongements » des deux murs latéraux, soit à l’est de [B/L] et à l’extrémité sud de [G/K], n’apparaissent pas sur le plan.

Responsable : J.-G. Bulliot, vers 1887 Textes: Bulliot 1899a (vol. 1), p. 447. Plans: Guillaumet 1996a, plan 50.

Emplacement Centre 729’157 / 215'427

Sud du Theurot de la Roche. Localisé d’après le plan 50 relativement à PC 21. Selon la publication, ce chantier se situerait plutôt à l’angle sud-est du bâtiment PC 21, mais les données sont contradictoires et la version du plan est conservée19.

Topographie locale Extrémité orientale de la terrasse de PC 21 Surface fouillée Env. 6 m2.

Synthèse

La documentation est succincte et une incertitude demeure sur l’emplacement du chantier. Celui-ci a livré une cave à parois de bois, qui devait être intégrée à un bâtiment non connu par ailleurs. Nous corrigeons en cela l’interprétation de Bulliot, qui y voyait un « dépôt funéraire important ». La relation avec les structures du chantier PC 21 est ambiguë.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

La relation stratigraphique avec le mur [PC 21, F/H] n’est pas établie, mais la position de la cave [A] dans le prolongement du tracé du mur suggère deux phases stratigraphiques, sans qu’on puisse en préciser l’ordre.

Plan

On individualise un seul espace. Compte tenu de la proximité du chantier PC 21 (bande de 0,50 m selon le plan 50), la distinction ne va pas de soi. C’est vraisemblablement en cherchant la suite du mur [PC 21, F/H] que Bulliot a découvert cette structure. Il s’agit de toute évidence d’une cave à parois de bois, utilisée comme dépotoir dans un second temps, et non d’un « dépôt funéraire (...) abrité sous une toiture », selon l’interprétation de Bulliot. On ignore tout du bâtiment dont cette cave faisait partie.

Espaces

A Cave. – L. 2,20 m, l. 1,80 m (plan). On ne sait pas si la profondeur de 1,50 m indiquée par Bulliot a été mesurée depuis la surface du sol ou si elle correspond à la hauteur réelle des parois. Trois négatifs de poteau au milieu des côtés nord, est et sud témoignent de l’existence d’un coffrage.

19

Bulliot 1899a, vol. 1, p. 447 : « Le mur méridional de cette cour [PC 21, F], celui des contreforts, se prolonge à 18 mètres à l’est, où on perd sa trace à une excavation PC 24 ». Sur le plan 50, PC 24 est en revanche au nord- est de PC 21. Selon ce même plan, le mur méridional doté de contreforts mesure 14,30 m (24 m avec le

Limites

Les parois de la cave sont intégralement en bois (type 1), soutenues par au moins un poteau au milieu de chaque côté.

Aménagements internes Néant.

Responsable : J.-G. Bulliot, 1887 (?) Textes: Bulliot 1899a (vol. 1), p. 449-450. Plans: Guillaumet 1996a, plan 50.

Emplacement Centre 729’070 / 215'425

Sud du Theurot de la Roche, à l’ouest du chantier PC 23. Localisé d’après le plan 50 relativement à PC 21.

Topographie locale Léger pendage vers l’ouest. Surface fouillée Env. 75 m2.

Synthèse

La documentation se limite à un plan et à une description peu développée. Les structures sont considérées comme contemporaines. Une pièce dégagée sur trois côtés révèle la présence d’un bâtiment dont le développement du plan n’est pas connu et de fonction indéterminée. Voisin de PC 23 et aligné sur cette maison, l’édifice pourrait en être une dépendance, mais d’autres indices laissent également supposer une autonomie.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

Les données stratigraphiques font défaut. Le plan 50 donne l’image d’un ensemble cohérent.

Plan

On individualise quatre espaces dans ce chantier, l’espace [D] se confondant avec l’espace [J] du chantier PC 23. Les trois cloisons sont en connexion et forment un bâtiment rectangulaire, orienté selon un axe nord-sud, et bordé par une ruelle [D] large 3 m. L’édifice, dont la limite nord n’est pas connue, n’est constitué que d’un seul espace [A]. Large de 5,90 m pour une longueur de 13,50 m au moins, qui pourrait atteindre 16 m, il s’ouvre peut-être sur son côté ouest (voir ci-dessous [A/B]). Bulliot propose d’y voir un « enclos » ou une « cour » : les données suggèrent plutôt un espace couvert. L’archéologue autunois propose également, non sans prudence20, d’interpréter ce bâtiment comme une dépendance de PC 23. Si cette hypothèse ne peut être exclue, l’éventualité d’une relation entre les deux bâtiments reste à démontrer : l’alignement des façades sud peut laisser supposer un lien (mais il peut également s’agir du respect d’une limite de type cadastral), mais l’absence de connexion architecturale, la séparation par la « ruelle » [D] et les accès en opposition (PC 23 à l’est, PC 25 plutôt à l’ouest) nous paraissent plaider, pour l’heure, en faveur de l’autonomie.

Espaces

A L.  13,50 m, l. 5 m. Espace sans fermeture au nord. Bulliot y voit un « enclos » ou une

« cour ». Le plan et les aménagements intérieurs suggèrent plutôt un espace couvert, suggéré par les tuiles découvertes dans l’espace [D].

B Non fouillé. Espace à l’ouest du chantier. Bulliot y voit un « hangar » ou un « auvent » en raison de la nature du mur [A/B], mais l’espace couvert est plus vraisemblablement [A].

C Non fouillé. Espace au sud de [A].

D Rue ?. – Espace à l’est de [A]. Se confond avec l’espace [J] de PC 23, auquel on renvoie

pour les détails.

Limites

A/B (Type 6 ou 7). Ce mur, conservé sur une longueur de 10 m environ, « offre une

particularité d'après laquelle il aurait été précédé d'un hangar ou d'un auvent qu'annoncent six entailles carrées coupant la maçonnerie sur la totalité de sa hauteur. Ces vides étaient remplis primitivement par des poteaux équarrissants de 0m20 à 0m25, et placés à des distances irrégulières variant de 1m30 à 2 mètres ». Cette description suggère soit une architecture à pan de bois sur solin, soit un portique reposant sur une fondation maçonnée. L’irrégularité des écartements n’est qu’apparente : le plan montre clairement une première partie composée de cinq poteaux écartés de 1,50 m en moyenne, suivie d’un écart de 2,50 m qui pourrait indiquer l’emplacement d’une ouverture. On relève que la distance entre le milieu de celle-ci et l’extrémité sud du mur [A/B] vaut 8 m, soit l’exacte moitié de la plus grande dimension conservée du bâtiment (mur [A/D]).

A/C (Type 7). Mur de « 0m40 d'épaisseur ».

A/D (Type 7). Mur de « 0m70 d'épaisseur, étant sous la pente, et 16 mètres de long » au moins ; le plan indique une longueur de 13,50 m.

Aménagements internes

A1 Sol. – « Remblai tassé de menu gravier mélangé de tessons d'amphores ».

A2 Foyer. – Zone de combustion sur le sol, non localisée : « emplacement en terrage plus

Ces chantiers sont traités de concert en raison de leur grande proximité et de leur caractère incomplet. Responsable : J.-G. Bulliot, 1885-1887

Textes: Bulliot 1899a (vol. 1), p. 450-452. Plans: Guillaumet 1996a, plan 50.

Emplacement Incertitude sur l’emplacement des structures, qu’il n’est pas possible de

localiser relativement à PC 21 d’après le plan 50. Des mesures seront indispensables sur le terrain, actuellement impraticable.

Centre aux environs de 729’125 / 215’455 Topographie locale Fort talus sur le flanc sud du Theurot de la Roche. Surface fouillée Env. 600 m2.

Synthèse

La documentation se limite à un plan et à une description succincte entre lesquels apparaissent des divergences. Les structures, considérées comme contemporaines, dessinent trois ensembles distincts, très fragmentaires : PC 26 comprend une cave et une suite de murs ; PC 27 forme la partie amont d’un bâtiment ; PC 28 limite le plateau sommital du Theurot de la Roche et apparaît comme le pendant sud du mur de soutènement PS 9.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

Les données stratigraphiques font défaut. Le plan 50 donne l’image d’un ensemble cohérent.

Plan

L’emplacement précis des structures demeure incertain, tant entre elles que relativement aux structures voisines et aux contraintes du terrain. En particulier, les données à disposition ne permettent pas de concilier la publication et le plan à propos de la distance de 14 m censée, selon Bulliot, séparer PC 23 de PC 26. Ces incertitudes ne pourront être résolues sans mesures sur le terrain, actuellement impraticable. Seule semble assurée la position du mur [F/G] (PC 28), qui borde la limite sud du plateau du Theurot selon un axe est-ouest.

Dix espaces peuvent être individualisés. Les structures forment trois ensembles de murs disposés sur le flanc sud du Theurot de la Roche, séparés par des espaces vides. L’ensemble PC 26 comprend une cave [B] et une série de murs dont le plan général n’est guère compréhensible. L’ensemble PC 27 correspond à un fragment de bâtiment [J], partiellement excavé. Enfin, le mur [F/G], nommé PC 28 par Bulliot, est un ouvrage de soutènement en bordure du plateau sommital du Theurot ; comme l’évoque Bulliot, ce mur constitue le pendant sud du mur PS 9, qui borde le Theurot au nord et, partiellement, à l’ouest.

Bulliot décrit l’ensemble PC 26 comme une « maison » comprenant une « cour de 31 mètres de large et une muraille longue de 40 mètres ». Si la « muraille » chemine par décrochements successifs entre les murs [A/H] et [E/F], l’identification de la cour mentionnée par Bulliot ne va pas de soi (espaces [A], [D], [E] ?) ; en outre, la dénomination de « maison » attribuée à ces quelques murs semble quelque peu abusive. Au nord est implantée la cave [B], qui, en raison de sa position et des possibilités

de circulation, « paraît avoir une destination étrangère à la maison ». Selon Bulliot, elle serait « affecté à la desserte de [l’]oratoire » PS 0, par le biais d’une « ruelle d’un mètre de large » [C1] cheminant entre l’escalier [B1] de la cave et l’aménagement [G1], à l’extrémité orientale du mur [F/G]. En l’absence de données complémentaires, concernant en particulier la nature des espaces au sud de PC 26, les hypothèses de Bulliot restent toutefois très fragiles.

Les ensembles PC 26 (dans sa partie est) et PC 27 partagent une même orientation, qui diverge de celle du mur PC 28 et, si l’on suit les indications du plan 50, de celle des structures des chantiers voisins PC 21 et PC 23. Ces différences peuvent résulter d’une adaptation aux conditions topographiques locales, mais restent à vérifier, compte tenu des réserves sur la fiabilité de la documentation graphique.

Espaces

A L. 10 m, l. 8 m. Non délimité au sud et à l’ouest. La relation avec [D] n’est pas déterminée.

B Cave. – L. 5,70 m, l. 4,50 m. Accessible à l’angle nord-ouest par un escalier [B1] hors

œuvre.

C Espace séparant les ensembles PC 26 et PC 28, sur le fort talus montant vers le Theurot de la Roche. La relation avec [F] n’est pas déterminée.

D Non délimité au sud et à l’est. La relation avec [A] n’est pas déterminée. E L. 14 m, l. 6 m environ. Plan irrégulier à l’est.

F Espace séparant les ensembles PC 26 et PC 28, sur le fort talus montant vers le Theurot de la Roche. La relation avec [C] n’est pas déterminée.

G Espace au nord du chantier, formant la partie sud du plateau sommital du Theurot de la

Roche. A l’est, présence éventuelle d’un escalier descendant vers le sud.

H L. 9,40 m. « Bande de terrain vague » séparant les ensembles PC 26 et PC 27. Le mur qui

apparaît sur le plan 50 à cet endroit, non mentionné dans la publication, est considéré comme un ajout erroné.

J L. 9,70 m, l. > 2 m. Espace « taillé régulièrement dans le rocher, à un mètre de

profondeur », formant la partie excavée de l’édifice PC 27.

K Espace au nord-est du chantier. Bulliot y voit la suite de l’espace [H], « avec la même

largeur entre la base du Theurot de la Roche et la cloison nord de [PC 27] ».

Limites

Les cloisons sont apparemment de type 7, à l’exception des parois de PC 27 (espace [J]).

B/C (Type 7). Mur nord de la cave [B], muni à son extrémité ouest d’une porte large de 1,50 m au bas de l’escalier [B1].

F/G (Type 7). Mur de terrasse soutenant la bordure sud du plateau sommital du Theurot de la Roche. « Muraille (...) de 30 mètres de long, haute encore de 1m50, adossée au roc et suivant sa pente déclive du sud-ouest au sud-est. Là un très gros bloc de granit taillé en biseau marque un retour d’angle obtus du mur sur le rocher lui-même. »

J/K La description manque de clarté et il n’est pas possible de savoir si les cloisons figurant sur le plan 50 sont en maçonnerie ou en matériaux périssables. La cloison nord est plaquée contre le talus excavé, ainsi que « les deux saillies des retours d’angle (...) mais sur deux mètres seulement de longueur chacune » ; « les cloisons, probablement aussi en bois, n’ont laissé, à partir de là, aucune trace. »

Aménagements internes