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Chantier CC 1870 Ce chantier réunit l’ensemble des structures fouillées par Bulliot à la Côme Chaudron en 1870, soit les

éléments appelés CC 37 à CC 55, à l’exception de la structure CC 56, abordée cette année-là mais fouillée intégralement en 1873 (voir le chantier CC 1873). Dans ces conditions, les structures comprises dans le chantier CC 1870 correspondent à celles représentées sur le plan schématique dressé en 1870 à la Côme Chaudron (Guillaumet 1996a, plan 19).

Responsable : J.-G. Bulliot, 1870

Textes Carnets 1870a et 1870b ; Bulliot 1899a (vol. 1), p. 175-222.

Plans Carnet 1870a, p. 2, 3, 10-12, 18-19, 26-27, 40 ; Carnet 1870b, p. 45, 61-64, 69, 72-73 ; Guillaumet 1996a, plans 19, 20.

Emplacement Centre 729'600 / 215’730

Topographie locale Pendage vers le sud-est, pente de 20 % environ (plan 7).

Surface étudiée Env. 3’200 m2.

Synthèse

Ce vaste chantier implanté en bordure de la Rue du Rebout a livré une quarantaine de pièces ou espaces construits, qui recourent alternativement à la maçonnerie ou aux matériaux périssables. Quelques bâtiments complexes esquissent une trame comprenant des îlots allongés sur la pente et séparés par des rues de faible largeur. Quelques indices manifestent la complexité stratigraphique du gisement, alors que la chronologie absolue fait défaut.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

Suivant son mode de travail habituel, Bulliot s’est généralement limité au repérage et au décapage des structures superficielles. A trois reprises seulement, il livre des éléments de succession stratigraphique :

- dans l’espace [41D], « l'aire battue [41D1] en recouvrait une seconde, sous laquelle était creusée une grande fosse oblongue de 2,50 m de long sur 1,50 m de large et 1 mètre de profondeur » ; - l’extrémité amont du « ravin » [42E] est recouverte par un sol [41E1] ;

- la cloison [46A/46D, 46B/46D] a succédé à une paroi de bois associée à des traces d’incendie. Il faut y ajouter des indices indirects, par exemple le remblai intentionnel de la cave [41A], qui suggère un réaménagement de surface. Ces indications témoignent des transformations ou des remaniements qui ont affecté la zone du chantier, mais elles demeurent insuffisantes pour justifier la définition d’états plus anciens, même ponctuels, et trop disparates pour en tirer des conclusions à plus grande échelle. Seules sont donc présentées ci-dessous les structures rattachées en apparence à la phase finale de l’occupation (état 1) – gardons toutefois à l’esprit que leur contemporanéité générale est sujette à caution.

Le chantier CC 1870 s’appuie à l’ouest à un chemin aujourd’hui disparu, à l’aval du chemin creux médiéval. Son tracé correspondait approximativement à la bordure sud de la Rue du Rebout, qui semble avoir été repérée sur l’ensemble de la zone fouillée (plan 19, indication du « bord méridional oriental de la voie » ; espaces [37C, 41F, 45D, 46C, 48C, 51C]). Les trois autres côtés du chantier, en revanche, ne correspondent à aucune réalité antique. A l’est, l’exploration a été reprise à partir de la zone fouillée en 1869, alors qu’à l’ouest, les recherches sont venues buter contre la haie séparant les parcelles de la Pâture de la Côme Chaudron et de la Pâture du Couvent. Au sud, enfin, la limite aval de la zone ne semble pas avoir été définie précisément : peut-être Bulliot a-t-il estimé que le flanc du thalweg de la Côme Chaudron devenait trop raide pour avoir accueilli des occupations ; contrairement aux chantiers CC 1868 et CC 1869, toutefois, il faut souligner que le terrain ne présente pas d’effet de plateau ou de rupture de pente en aval.

L’implantation des constructions est adaptée à la forte pente caractérisant la zone : des travaux de terrassement ont profondément enfoncé les bâtiments en amont, les pièces sont parfois étagées en gradin et la plupart des espaces observés sont totalement ou partiellement excavés. A proximité de la Rue du Rebout, les bâtiments sont rarement au contact direct de la chaussée, et l’espace intermédiaire peut fort bien avoir accueilli un portique ou une pièce de plain-pied avec la voirie, servant de boutique autonome ou donnant accès à un bâtiment étagé sur la pente. L’absence presque générale de pièces de ce type, alliée à la difficulté d’appréhender la circulation entre les différents espaces, ne permet pas de vérifier ou de préciser ce schéma. Les premiers espaces construits perçus par la fouille se situent ainsi à un niveau inférieur, souvent de plus d’un mètre, à celui de la rue et en retrait par rapport à celle-ci, et forment des sous-sols par rapport à la Rue du Rebout.

On distingue plusieurs bâtiments complexes parmi les pièces apparemment isolées. Les cas les plus remarquables sont :

- [41B, 41C, 41D, 41A ?, 41G ?]

- [45A, 45B, 45C]

- [49A, 49B, 49C, 49D, 50A]

- [51A, 51B, 52A, 52B, 52C, 53A, 54A]

Les deux premiers, construits en bois, présentent un plan similaire en forme de L. L’ensemble 49/50, allongé dans le sens de la pente, est étagé en gradins, que sépare un probable vide sanitaire [49A]. Le plan de l’ensemble 51/52/53 est plus confus, et il n’est pas certain que toutes les structures soient toutes contemporaines.

Ces deux ensembles sont séparés par un espace [49E] qui est sans doute une rue, ainsi que l’avait envisagé Bulliot. D’autres espaces de ce type ont sans doute existé, mais n’ont pas été repérés au 19e siècle. Le recours aux alignements de cloisons pour en chercher d’autres exemplaires est restreint par la faible amplitude de la fouille au large de la Rue du Rebout. Nous proposons de restituer le pendant de [49E] au nord-est, dans les espaces [48D, 49F]. Au nord-est du chantier, le ravin [42E], bien que n’étant pas une rue, a sans doute joué un rôle de contrainte sur l’implantation des bâtiments.

Sur le plan fonctionnel, seuls des ateliers et des caves peuvent être identifiés formellement. On ne compte qu’un seul atelier (pièce [41D]) pour une petite dizaine de caves. Cette proportion est assurément faussée par l’érosion, qui a conservé de manière sélective les pièces totalement ou partiellement excavées.

Espaces

37A Cave. – L. 3,10 m, l. 2,45 m. Les murs conservés sur une hauteur de 1 m et l’absence

« la demeure d’un pauvre artisan ». Les arguments invoqués par Bulliot (présence d’outils dans le comblement) sont insuffisants.

37B Non fouillé à l’exception d’une fosse [37B1].

37C Rue. – Tronçon de la Rue du Rebout. « L'empierrement, d'une seule couche (...), avait

55 cm d'épaisseur ».

37D Non fouillé.

37E Bulliot restitue un « hangar » appuyé contre [37A], en raison de la présence de la structure [37E1].

37F Non fouillé.

38A L. 6,90 m, l. 6 m. Espace partiellement excavé en amont. Compte tenu de la nature des

cloisons, l’accès doit vraisemblablement être restitué à l’est, depuis [38D].

38B Non fouillé.

38C Non fouillé. Bulliot décrit toutefois un terrain « plein de cendres et terre noire ».

38D Non fouillé. Bulliot mentionne un « terrain vague » large de 4,20 m entre [38A] et [39A]. 39A L. 5,50 m, l. 4,40 m (moyenne).Espace partiellement excavé.

39B Non fouillé.

39C Non fouillé.

39D Non fouillé. Bulliot mentionne un « terrain vague » large de 4,20 m entre [39A] et [38A]. 40A Cave ? – L. 4 m, l. 3,45 m.(moyenne). La conservation des murs, inégale, ne permet pas de

garantir l’absence d’accès au niveau du sol, ce qui empêche de déterminer si cet espace est une cave ou une pièce partiellement excavée.

40B Non fouillé.

40C Partiellement fouillé. Présence d’une fosse [40C1].

41A Cave. – L. 2,65 m, l. 2,55 m. Espace quadrangulaire dont le niveau de circulation est

inférieur de 1,25 m à celui de [41C]. Il est accessible au nord-est par une « petite porte (...) précédée d'un étroit couloir, taillé dans la pierre dure ». Cette cave était bouchée notamment par « dix amphores sans goulot, pleines de cendres et d'ossements, (...), [qui] se croisaient sur l'aire avec symétrie », ce qui atteste d’un comblement intentionnel. Ces éléments incitent Bulliot à voir en [41A] un « caveau funéraire », selon un schéma interprétatif habituel de sa part, que nous ne suivons pas. Par contre, le comblement de la cave pousse à s’interroger sur sa relation chronologique avec les espaces voisins.

41B L. 5,30 m, l. 3,95 m. En raison de sa position en bordure de rue, Bulliot considère cet espace comme une boutique.

41C L. 7,35 m, l. 3,95 m. En l’absence de mobilier ou d’aménagements spécifiques, Bulliot voit dans cet espace un lieu « affecté spécialement à la famille ».

41D Atelier. – L. 7,70 m, l. 4,70 m (moyenne). La double ligne de poteaux de la cloison sud-est correspond, selon Bulliot, à « une galerie de bois en auvent qui donnait accès à un étage ou un grenier ». La fonction d’atelier est bien attestée par la présence de trois foyers [41D2], de fragments de tuyères et de déchets du travail du fer.

41E Bulliot restitue un espace construit d’après les « vestiges altérés d'un carrelage brûlé sur l'orifice du ravin » [42E] et, à l’instar de [41B] et pour d’analogues raisons, le considère comme une boutique.

41F Rue. – Tronçon de la Rue du Rebout.

41G Non fouillé. Bulliot restitue une « petite cour » à cet endroit, dépendant de [41B, 41C, 41D].

41H Non fouillé.

41J Non fouillé.

42A L. 7,20 m, l. 6,65 m.

42B L. 3,60 m. Bulliot indique un « diamètre de 3,60 m », ce qui suggère une structure de

forme circulaire, alors que le plan 19 montre plutôt un aménagement quadrangulaire. Bulliot qualifie cet espace d’échoppe, mais l’absence totale d’arguments incite à la prudence.

42C Zone décrite comme « profondément remué; il se compose, jusqu'à 1,60 m du gazon, de

menues pierrailles, reste de carrelage ou de pisés roulés sur la pente par les eaux et noyés dans une terre noirâtre, remplie de débris d'incendie, cendres, charbons, fers oxydés,

42D Non fouillé.

42E Ancienne minière ? – Structure décrite comme un « ravin » rempli de terre noire et de

déblais. Elle a été fouillée sur une longueur de 40 m, pour une profondeur maximale de 3 m et une largeur de 5,50 m. Elle se prolonge en aval jusqu’au fond du thalweg de la Côme Chaudron (topographie). Bulliot suppose que cette puissante tranchée, à l’instar de l’espace [15C] du chantier CC 1869, a été créée « pour servir d'égout et déverser les eaux pluviales dans l'intérêt des habitations voisines, ou bien (...) [pour] servi[r] primitivement de carrière pour fournir de la terre glaise ou de la pierraille aux pisés, aux carrelages, aux voies ». Il avance une hypothèse quant au comblement : « plus tard, vers la fin de la conquête romaine, [les ravins] ont été comblés par les résidus ou par les ruines des habitations situées sur les bords, nivelés peut-être, brusquement, dans un but de régularité, à une époque où l'oppidum s'inspirait plus ou moins des conseils ou des exemples des Romains ». J.-P. Guillaumet, quant à lui, propose d’y voir une minière creusée antérieurement au développement de l’oppidum (Guillaumet, in RF 2000, p. 302-303). L’excavation a servi de dépotoir, mais a également été recouverte en partie par des construction (espace [41E], ce qui suggère un remblai compact à cet endroit au moins).

42F Non fouillé.

42G Non fouillé.

43A L. 9 m, l. 4,40 m. Espace tout ou partiellement excavé, sans trace de murs ou de poteaux. La présence d’amphores incite Bulliot à qualifier cet espace de « gisement funéraire », selon un schéma interprétatif habituel. L’absence de structures ne permet pas d’appréhender la nature de l’occupation de l’excavation (simple terrasse ou bâtiment). 43B Non fouillé ? Espace décrit comme une « bande de terre ».

43C Non fouillé.

44A L. 5,15 m, l. 4,15 m. Espace construit, qualifié de « gisement funéraire » en raison de la présence de plusieurs amphores.

44B Non fouillé.

44C Non fouillé.

44D Non fouillé.

45A Cave ? – L. 6,30 m, l. 4,55 m. Pièce excavée ; niveau de circulation inférieur de 0,60 m à celui de [45B] et situé à 2,60 m « sous le gazon ». Se fondant sur un emplacement en bordure de rue et sur la présence d’un mobilier abondant et diversifié, Bulliot suggère une fonction de « boutique de détail de divers produits ». La forte différence de niveau avec la rue permet de supposer que [45A] constitue un sous-sol, vraisemblablement surmonté d’une pièce de rez-de-chaussée. Accès probable depuis [45B].

45B L. 6,30 m, l. 6,30 m. Niveau de circulation supérieur de 0,60 m à celui de [45A] et

inférieur de 1 m à celui de [45C]. Accès éventuel à l’angle sud-ouest depuis [45C], accès probable à l’ouest vers [45A].

45C L. 7,15 m, l. 6,70 m. Niveau de circulation supérieur de 1 m à celui de [45B]. Accès

probable vers [45B] à l’angle nord-ouest. Selon Bulliot, « des scories de fer, des terres calcinées y indiquent un atelier de forgeron », mais l’absence de structures spécifiques rend ces arguments insuffisants.

45D Non fouillé.

45E Non fouillé.

45F Non fouillé.

45G Non fouillé.

46A Cave ? – L. 6,10 m, l. 3,50 m. Pièce excavée de 1,70 m (nord-ouest) à 0,90 m (sud-est). Bulliot qualifie cet espace de « cellier » et considère qu’il s’agit du sous-sol d’une pièce située de plain-pied avec la rue [46C]. Accès probable depuis [46B].

46B L. 3,50 m, l. 2,60 m. Bulliot considère cet espace comme un « auvent » précédant [46A]. Accès probable vers [46A].

46D Non fouillé. Se confond peut-être avec [48E]. Bulliot voit dans cet espace une cour ou un jardin dépendant du bâtiment [48A, 48B] ; une grande quantité de tuiles observée à proximité du mur [46D/46E] suggère également la présence d’un bâtiment disparu (un « hangar » selon Bulliot).

46E Non fouillé à l’exception d’une accumulation d’amphores, décrite comme « gisement

d’urnes » par Bulliot. Il s’agit peut-être du comblement d’une fosse ou d’un bâtiment excavé.

47A Cave. – L. 6,25 m, l. 4,25 m. Pièce excavée (profondeur conservée « sous le gazon »

comprise entre 1 et 2 m), accessible au sud-est par un escalier externe [47A1].

47B Non fouillé.

47C Non fouillé.

47D Non fouillé.

47E Non fouillé.

48A Pièce partiellement enterrée ou cave. – L. 5,90 m, l. 3,25 m. Pièce accessible à l’est

depuis [48B].

48B Cave. – L. 5,90 m, l. 3 m. Pièce de plain-pied avec [48A], qui lui sert d’accès, équipée d’une niche [48B1].

48C Rue. – Tronçon de la Rue du Rebout.

48D Non fouillé.

48E Non fouillé. Se confond peut-être avec [46D], auquel nous renvoyons.

49A Vide sanitaire ? – L. 9,15 m, l. 0,95 m. Bulliot voit dans cet espace un vide sanitaire, « rempart contre les effets du climat ». Il est possible que cette fonction soit doublée de celle de limite entre une parcelle amont (espaces [49D, 50A] et une parcelle aval (espaces [49B, 49C]) ; c’est du moins une lecture plausible de la largeur inhabituelle du mur [49A/49B] et du décrochement de 0,30 m constaté dans le plan au sud-est de [49A].

49B L. 8,80 m, l. 4,45 m (7,30 m selon le plan 19). Niveau de circulation supérieur de 1,20 m à celui de [49C]. Aucun accès n’est mentionné.

49C L. 7,95 m, l. 7,80 m. Niveau de circulation inférieur de 1,20 m à celui de [49B]. Bulliot propose de prolonger le plan de cet espace jusqu’à la cloison [55A/55B], ce qui porterait la dimension est-ouest à plus de 15 m ; cette hypothèse se heurte à la présence d’un gradin haut de 1,50 m en aval du sol de [49C] et il est plus vraisemblable de penser que la cloison orientale de [49C] a disparu. Aucun accès n’est mentionné, hormis l’hypothèse d’un escalier situé à l’angle sud-ouest, susceptible de conduire vers [49B] ou [49E].

49D L. 9,15 m, l.  4,15 m. Bulliot considère cet espace comme une « petite cour », ayant pu accueillir un « hangar ».

49E Ruelle. – Largeur moyenne 3,50 m.

49F Ruelle ? – Non fouillé. Par symétrie avec [49F], Bulliot restitue une ruelle descendant le long de [49D, 49A, 49B, 49C].

50A Cave. – L. 4,70 m, l. 4,20 m. Pièce profondément excavée, accessible au sud-est par un

escalier [50A1].

50B Rue ? – Non fouillé. Tronçon de la Rue du Rebout qui, selon Bulliot, est contiguë à [50A], mais le plan 19 indique un espace large de 5 m environ entre [50A] et le bord de la rue, qui a pu accueillir des constructions.

51A Cave ? – L. 4,95 m, l. 4,95 m. La profondeur d’enfouissement (2,15 m) et l’absence

d’accès incitent à voir en cet espace une cave.

51B L, 11,20 m, l. env. 9 m. Espace considéré comme une « cour » par Bulliot, qui restitue des accès à l’est et à l’ouest.

51C Rue. – Tronçon de la Rue du Rebout.

51D Non fouillé. Bulliot envisage un passage entre [51B] et [51D].

51E Non fouillé.

52A L. 7,50 m, l.  6,20 m. La fermeture orientale ne semble pas avoir été identifiée. Bulliot restitue une entrée au sud, qui n’apparaît pas sur le plan 19.

52B Non fouillé.

52C L. env. 7 m, l. 1 m. L’étroit espace séparant [52A] de [54A] est décrit comme une « bande de terre » par Bulliot.

54A L. env. 11 m, l. 4 m. Pièce peut-être équipée d’une cheminée [54A2].

54B Non fouillé.

54C Non fouillé.

55A Non fouillé. Selon Bulliot, cet espace constitue la partie orientale de [49C], mais cette supposition est infirmée par la présence d’un gradin haut de 1,50 m entre les deux espaces.

55B Non fouillé. Limites 37A/37B (Type 7). 37A/37D (Type 7). 37A/37E (Type 7). 37A/37F (Type 7). 37D/39A (Type 1). 38A/38B (Type 7). 38A/38C (Type 7). 38A/38D (Type 1). 38A/38E (Type 7). 39A/39B (Type 1). 39A/39C (Type 1). 39A/39D (Type 1). 39C/40A (Type 7). 40A/40B (Type 7). 40A/40C (Type 7). 40A/42B (Type 7).

41A/41J (Type 1 ?). Bulliot mentionne deux poteaux aux angles nord-est et sud-est de [41A]. 41A/41C (Type 1). Les deux espaces ne sont pas nécessairement mitoyens.

41B/41C (Type 1).

41B/41E (Type 1 ou 3 ?). Le plan 19 indique une trace de poutre horizontale.

41B/41F (Type 1). 41B/41G (Type 1). 41C/41D (Type 1). 41C/41E (Type 1). 41D/41G (Type 1). 41D/41H (Type 1). 41D/41J (Type 1). 41H/45A (Type 1). 41H/45B (Type 1).

41J/43A Cloison « taillée dans le tuf, sans murs ni poteau ».

42A/42C (Type 1).

42A/42E (Type 1).

42A/42F (Type 1).

42A/42G (Type 6). « Mur de 7,20, coupé par des rainures de poteaux ».

43B/44A (Type 1). 44A/44B (Type 1). 44A/44C (Type 1). 44A/44D (Type 1). 45A/45B (Type 1). 45A/45D (Type 1). 45A/45E (Type 1).

45B/45G (Type 1). La construction en clayonnage a été bien décrite par Bulliot : « clayonnages enduits de terre glaise calcinée, entremêlée de charbon, dans laquelle on recueillit un fragment de bois conservé, d'une baguette de clayon, d'un centimètre de diamètre et de 0,10 de long, très bien conservé ».

45C/45E (Type 1). Bulliot mentionne en outre qu’une « amorce de mur se trouve à l'angle N.O., mais en dedans des trous de poteau ». Cette structure n’apparaît pas sur les plans et peut correspondre à un aménagement interne.

45C/45F (Type 4 ou 7). « Mur en pierre » ou « partiellement en pierre » (notes de fouille).

45C/45G (Type 1).

45F/46A (Type 1).

45F/46B (Type 1 ou 4 ?). « Morceau de maçonnerie en pierre, formant prolongement de la maison et devant lequel on trouve trois trous de poutres ».

46A/46C (Type 1). Cloison formée de « cinq trous de poutres, dans lesquels les poteaux étaient carbonisés et conservés ».

46A/46D (Type 7). Mur décrit comme « très bien construit », parementé du côté de [46A] seulement. Bulliot note que cet aménagement a succédé à une cloison de bois, sans qu’il soit possible de déterminer si celle-ci appartenait à un état antérieur du bâtiment ou à un édifice plus ancien.

46B/46D (Type 4 ?). Cloison construite en « moellons mal assis, empilés grossièrement ». 46D/46E (Type 7 ?). Mur en maçonnerie long de 8,40 m, apparemment isolé.

47A/47B (Type 7). Hauteur conservée de 2 m. A 1,30 m de l’extrémité sud, présence d’une niche [47A1].

47A/47C (Type 7). Hauteur conservée de 1,80 m.

47A/47D (Type 7). Hauteur conservée de 1 m. A l’extrémité sud, porte large de 1,40 m sur laquelle débouche l’escalier [47A1].

47A/47E (Type 7). Hauteur conservée de 1,55 m.

47B/48A (Type 7). Dans la partie nord, porte donnant sur l’escalier [48A1]. L’appareil du mur est construit tantôt par assises, tantôt par des « moellons enchevêtrés ».

48A/48B (Type 7). Au centre du mur, présence d’une porte large de 1,12 m. Un gond en fer est encore visible à 0,40 m au-dessus du sol et Bulliot mentionne des débris de penture et de bois de la porte. L’appareil du mur est construit tantôt par assises, tantôt par des « moellons enchevêtrés ».

48A/48D (Type 7). L’appareil du mur est construit tantôt par assises, tantôt par des « moellons enchevêtrés ».

48A/48E (Type 7). L’appareil du mur est construit tantôt par assises, tantôt par des « moellons enchevêtrés ».

48B/48C (Type 7). Au centre, niche [48B1]. Le mur est conservé sur une hauteur de 2,10 m.

L’appareil du mur est construit tantôt par assises, tantôt par des « moellons enchevêtrés ». 48B/48D (Type 7). Le mur est conservé sur une hauteur de 2,10 m. L’appareil du mur est construit

tantôt par assises, tantôt par des « moellons enchevêtrés ».

48B/48E (Type 7). Le mur est conservé sur une hauteur de 2,10 m. L’appareil du mur est construit tantôt par des assises, tantôt par des « moellons enchevêtrés ».

49A/49B (Type 7). L’épaisseur inhabituelle du mur, 1,20 m, correspond à celle de deux murs

« normaux » : elle peut s’expliquer par une fonction de soutènement, mais également par un rôle de limite entre deux bâtiments mitoyens.

49A/49D (Type 4 ou 7 ?). Mur épais de 0,37 m, que Bulliot considère comme une « cloison

interne ».

49B/49C (Type 7). Mur conservé sur une hauteur de 1 m (côté [49B]) à 2,50 m (côté [49C]),

présentant un ressaut du côté aval ([49C]). Ce mur remplit une fonction de soutènement entre les deux gradins [49B] et [49C]. Il apparaît comme doublé par une ligne de quatre poteaux du côté de [49B], sans qu’on puisse déterminer si cette cloison de bois est contemporaine (comme le pense Bulliot) ou non du mur en maçonnerie (plan 19).

49B/49E (Type 7). Mur parementé des deux côtés. 49B/49F (Type 7). Mur parementé des deux côtés. 49C/49E (Type 7). Mur parementé des deux côtés.

49D/50A (Type 7). Hauteur conservée de 1 m.

49E/50A (Type 7). Hauteur conservée de 1,50 m. A l’extrémité orientale, porte large de 1,10 m au débouché de l’escalier [50A1].Ce mur est sans doute prolongé par le mur [49D/49E].

49E/51A (Type 7). Mur « en excellente maçonnerie de pierres de taille et de gros moellons ». 49E/51B (Type 7). Mur conservé sur une longueur de 5,50 m environ.

50A/50B (Type 7). Hauteur conservée de 1,15 m. 50A/50C (Type 7). Hauteur conservée de 1,15 m.

51A/51B (Type 7). Mur « en excellente maçonnerie de pierres de taille et de gros moellons ». 51A/51C (Type 7). Mur « en excellente maçonnerie de pierres de taille et de gros moellons ». 51A/51D (Type 7). Mur « en excellente maçonnerie de pierres de taille et de gros moellons ».

51B/51E (Type 7). Mur conservé sur une longueur de 2 m environ. Bulliot mentionne une « porte » large de 1,70 m, non visible sur le plan 19.

51B/52A (Type 7). 51B/52B (Type 7). 52A/52B (Type 7). 52A/52C (Type 7). 52B/53A (Type 1). 52C/54A (Type 1). 53A/53B (Type 1). 53A/53C (Type 1).

53A/54A (Type 1). Il n’est pas certain que cette cloison ferme l’espace [53A] à l’est.

54A/54B (Type 1).

54A/54C (Type 1).

55A/55B (Type 1).

Aménagements internes

37A1 Sol. – Sol faiblement aménagé en surface, décrit comme un « rude carrelage de grosse

pierraille noyée dans une terre jaune épaisse de 35 cm ».

37B1 Fosse. – « Au bord [de la Rue du Rebout, espace 37C] était creusée une excavation d'un mètre de diamètre au niveau inférieur de l'empierrement, à laquelle aboutissait une rigole de 30 cm de large ». La fosse semble percer le revêtement de la rue dans toute son épaisseur. Le plan 19 indique une structure de forme carrée, à l’angle sud de laquelle aboutit la « rigole » mentionnée par Bulliot. Il est difficile de préciser la fonction de ces éléments : il pourrait s’agir d’une fosse de stockage associée à un négatif de sablière basse, ou d’un dispositif lié à la voirie (gestion des eaux de ruissellement ?).

37E1 Fosse ? – A proximité de l’espace [37A], « simple creux rond pratiqué à la surface du sol environnant, (...) et rempli encore de charbon de bois », que Bulliot considère comme une forge en raison d’une « pelle à feu » retrouvée à proximité. Les dimensions de cette structure (diamètre proche de 1,70 m selon le plan 19) semblent excessives pour un foyer artisanal.

40C1 Fosse. – « Excavation de 1 m de diamètre et 1,30 m de profondeur », qualifiée de sépulture par Bulliot, qui ne présente aucun argument justifiant cette interprétation.

41D1 Sol. – Sol en terre battue.

41D2 Foyers. – Au centre de la pièce, « trois petits fourneaux [265] oblongs, très rapprochés les uns des autres ».

41D3 Cheminée ? – Bulliot mentionne, dans la démolition recouvrant le sol [41D1], « deux

poutrelles, avec des traverses, à deux mètres l'une de l'autre, [qui] avaient fait partie, non de la charpente, comme on le crut d'abord, mais d'un châssis de cheminée » : ce changement d’interprétation repose sur une comparaison avec les résultats de la fouille de

41E1 Sol. – « Vestiges d’un sol calciné », probablement en terre battue.

42C1 Sol. – Sol « calciné ».

45A1 Sol. – Sol en terre battue. 45B1 Sol. – Sol en terre battue. 45C1 Sol. – Sol en terre battue.

47A1 Escalier. – Escalier de trois marches larges de 1,40 m, « dont le seuil formait palier ». 47A2 Sol. – « Carrelage en petite pierre et en brique cassée mélangées ». La documentation étant