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Chantier PC 2 Ce chantier comprend le site de la maison PC 2 dégagée par Bulliot, ainsi que le sondage II du

chantier 15.

Responsables : J.-G. Bulliot, 1882 ; A. Dufay 1993-1995.

Textes Carnet 1882, p. 43-66, 68-69, 71-92, 126-127 ; Bulliot 1899a (vol. 1), p. 352-381 ; RF 1994, p. 138-144 ; RF 1995, vol. 3, p. 1-27.

Plans Carnet 1882, p. 44-45, 53, 68, 74-75, 126-127 ; Guillaumet 1996a, plan 45.

Emplacement 729’300 / 215’190

Topographie locale Pendage vers l’ouest, pente de 12 % environ (plan 7).

Le terrain est marqué par une puissante terrasse correspondant à l’emprise du bâtiment PC 2.

Surface fouillée Env. 1’500 m2.

Synthèse

Ce chantier de près de 1'500 m2est bien documenté. Les deux états qui y sont distingués sont attribués à la période augustéenne. L’état 2, connu par bribes, regroupe des structures repérées en trois points du chantier. Il comprend en particulier une cave dont les murs sont conservés sur une hauteur de près de 3 m. L’état 1 est formé de la maison éponyme PC 2, une domus articulée autour d’une vaste cour centrale. Elle est établie sur une puissante terrasse dont le remblai atteint en aval une épaisseur de plus de 8 m. Cette situation a nécessité des dispositifs spécifiques destinés à racheter les différences de niveau (escalier d’entrée au nord, rampe à l’ouest), ainsi que l’aménagement de sous-sols ; nous proposons en particulier de restituer une citerne à l’angle sud-ouest de la maison. Les quatre ailes du bâtiment principal sont inscrits dans un carré de 30 m de côté, alors qu’une partie orientale, de plan trapézoïdal irrégulier, opère la jonction avec la rue des Grandes Portes, avec laquelle la maison est de plain-pied. A l’effort concédé pour aménager cette terrasse répond un plan élaboré, intégrant un axe principal est-ouest portant l’attention sur l’aile ouest et la pièce principale [K] de la maison. La forte usure des élévations et des sols ne permet malheureusement pas d’appréhender en détail l’organisation et la fonction des pièces. Relevons, à l’angle sud-est du bâtiment, la présence d’un ensemble thermal chauffé par hypocauste. Sur le plan technique, la construction recourt à un large éventail de techniques romaines : maçonnerie, mosaïque, peintures murales, matériaux de construction en terre cuite (briques de colonne, tuiles), hypocauste, canalisation en plomb.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

Bulliot conclut la publication de la maison PC 2 par une brève synthèse stratigraphique : « Il résulte pour nous de l'exploration de cette demeure, qu'elle a passé par trois phases successives. Son emplacement a été occupé d'abord par quelques cabanes de métallurgistes (...). A la seconde phase, la maison établie dans ses dimensions actuelles a utilisé les sous-sols, et se servait de l'hypocauste de la pièce B. Dans la troisième, les sous-sols ont été remblayés et nivelés, l'hypocauste supprimé a été remblayé de même et bétonné, de nouveaux carrelages ont été établis à un niveau très rapproché du sol actuel ».

Si les première et troisième phases sont confirmée tant par la relecture des indications de Bulliot que par les fouilles récentes, la pertinence de l’existence la deuxième phase doit être mise en question. La hauteur impressionnante et la nature des murs (3 à 4 m de maçonnerie parementée), associées à une

destinées à rester éternellement enfouies, et maintenues de chaque côté par des masses de terrain solide ». D’où Bulliot conclut à une première occupation des sous-sols uniquement, malgré le problème très embarrassant posé par « l’absence d’ouvertures », résolu par la restitution de « trappes » d’accès. La description détaillée du mode de construction des murs montre clairement qu’il s’agit de fondations : « [les murs] étaient parementés soigneusement sur leurs deux faces avec des retraites successives dont la dernière, à 3 mètres de hauteur, laissait une saillie régularisée avec des tuileaux serrés dans la maçonnerie » ; cette « saillie » constitue l’ultime ressaut de fondation et marque le niveau minimal du sol associé au mur. Certaines pièces ont bien été construites sur cave ou sous-sol, comme l’attestent les exemples de la pièce [K] et des pièces [O] et [P], mais Bulliot a sans doute été abusé, dans l’hypothèse de sa deuxième phase, par la nature des murs et, plus généralement, par l’ampleur du terrassement lié à la maison PC 2. Le second argument concerne la pièce à hypocauste [B], où Bulliot pense discerner deux phases d’occupation. Malgré le manque de clarté de la documentation, les données nous semblent pouvoir appartenir à un état unique et correspondre aux éléments d’un hypocauste démantelé (voir ci-dessous l’espace [B] et ses aménagements). Quoi qu’il en soit, des remaniements ponctuels dans ce secteur restent envisageables, sans qu’ils impliquent une transformation complète du bâtiment.

En l’état actuel des données, et contrairement à Bulliot, nous considérons donc que seuls deux états peuvent être distingués. L’état 1 comprend l’ensemble du bâtiment éponyme PC 2, alors que l’état 2 regroupe, en dépit de leur éloignement et par défaut de lien stratigraphique, les structures clairement antérieures à l’état 1 observées à l’ouest et à l’est du chantier. L’existence d’états intermédiaires ou plus anciens n’est bien sûr pas exclue11, mais seuls une étude architecturale complète ou des sondages profonds pourraient les mettre en évidence. A titre d’exemple, le plan de l’état 1 montre, entre la partie principale du bâtiment, organisée en plan carré autour d’un espace central ([H, HH]), et la partie ouest bordant la rue [ZE], une différence nette, soulignée par des changements d’orientation des murs et des raccords pour le moins peu orthodoxes (mur [A/Z], jonction [V/ZD]) : parmi les scénarios susceptibles d’expliquer ces irrégularités, on peut imaginer que le bâtiment principal a été accolé à un ou plusieurs bâtiments préexistants, installés en bordure de la rue, auxquels appartiendraient les pièces [X] et [Y] – et peut-être même certaines structures de l’état 2.

Sur le plan chronologique, Bulliot ne date pas l’état le plus ancien. Quant à l’état 1, l’archéologue autunois se demande « si l'on ne serait pas en présence d'une maison romaine, postérieure à la conquête » et, se fondant en particulier sur les monnaies, la céramique et l’absence de marbre, répond par la négative. Cette opinion doit être revue. La technique de la maçonnerie, présente aux deux états, n’est pour l’heure pas attestée avant la période augustéenne. La maison de l’état 1, en outre, s’inscrit dans une série de bâtiments de tradition romaine dont les représentants les plus anciens sont, pour l’heure, datés de l’époque augustéenne (Maison à l’opus spicatum, voir région 7). On peut donc avancer un terminus post quem vers 30 av. J.-C. pour les deux états, sans qu’il soit possible d’estimer la durée de l’un ou de l’autre.

Etat 1 Plan

Le bâtiment éponyme PC 2, en bordure ouest de la rue des Grandes Portes, a été dégagé complètement. Les abords directs ont également été touchés. Quarante espaces peuvent ainsi être individualisés à l’intérieur et autour du bâtiment.

Celui-ci est installé sur une puissante terrasse, vraisemblablement aménagée de manière à offrir une assiette horizontale, ou en paliers légers12, d’un niveau proche de celui de la rue des Grandes Portes (espace [ZE]). Ce remodelage a nécessité un apport considérable de remblais et des fondations très

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profondes, et a fortement transformé la configuration topographique du secteur : l’épaisseur du remblai croît ainsi vers l’ouest pour atteindre une hauteur de plus de 8 m au-dessus de la pente naturelle. La prise en compte de ce phénomène est essentielle à la compréhension du plan. Si les murs semblent bien conservés grâce à la profondeur de leur ancrage, il s’agit essentiellement de fondations, comme en témoignent le faible nombre de portes et l’absence d’accès dans plusieurs pièces.

La terrasse est bordée à l’est par la rue des Grandes Portes [ZE], au nord par la rue du Loup Bourrou [ZA], qui la sépare de la terrasse PC 4, à l’ouest par le puissant talus aval [ZB] ; au sud, Bulliot a sans doute atteint le terrain naturel au pied de la façade, aveugle à l’éventuelle exception d’un accès dérobé [V/ZD].

Bulliot propose une description du bâtiment : « la superficie de l'habitation est d'environ 1450 mètres, y compris la cour des dessertes [Z]. Séparé de cette cour, le plan donne un quadrilatère régulier sur le modèle des maisons romaines avec atrium et portique, autour desquels étaient distribués les divers appartements ». Il est en effet frappant de relever la juxtaposition d’un plan carré, autour de l’espace centrale [H, HH], et d’une partie est d’orientation divergente. Bulliot justifie cette irrégularité par une adaptation du plan au tracé de la rue des Grandes Portes ; l’interprétation peut également être inversée, en envisageant que la partie centrale de la maison a pu être accolée à des éléments construits préexistants.

Quoi qu’il en soit, la partie principale de la maison s’articule en quatre ailes autour d’un espace central composé d’un quadriportique [H] encadrant une cour ou un impluvium [HH]. Cet espace, qu’on le qualifie d’atrium corinthien ou de péristyle, joue un rôle essentiel dans le fonctionnement du bâtiment, en constituant le premier espace noble atteint après l’entrée dans la maison et en distribuant l’ensemble de la circulation ; il permet aussi la gestion et la récupération des eaux pluviales, une fonction avec laquelle on peut mettre en relation une canalisation en plomb [Z1].

L’aile nord comprend l’entrée principale [D], qui donne accès de réception (soit directement par [H], soit par l’intermédiaire de [E]) d’une part aux espaces de réception de la maison, à la pièce de service [C] d’autre part.

L’aile ouest présente un plan parfaitement symétrique centré sur l’espace [K], flanquée au nord et au sud des petites pièces [J] et [LL] puis des couloirs [G] et [M] respectivement. Cette symétrie est renforcée par un alignement parfait sur l’axe est-ouest de la cour centrale et constitue sans doute un élément directeur essentiel du plan du bâtiment. Avec son sol en mosaïque noire et blanche et ses peintures murales, la pièce [K] constitue le plus grand et le plus luxueux espace de la maison : si elle remplit assurément la fonction d’oecus ou de triclinium, il n’est pas exclu qu’elle joue également le rôle de tablinum. La pièce [K] est en outre édifiée sur le sous-sol [KA], de mêmes dimensions, accessible par un escalier parfaitement conservé à l’extrémité du couloir [M]. La fonction exacte de ce sous-sol, dont le niveau de circulation reste nettement au-dessus du sol naturel, n’est pas déterminée. A l’angle sud-ouest du bâtiment, le sous-sol de la pièce [NN] présente également un aménagement particulier. Il est en effet subdivisé en cinq espaces de petites dimensions ([N, O, OO, P, PP]), dont les deux espaces centraux ([O] et [P]) sont en communication ; aucune trace d’accès depuis le niveau supérieur n’est indiquée, mais la présence de la porte reliant [O] et [P] atteste d’une utilisation du sous-sol. Bulliot associe [N] et [M] pour en faire un couloir d’accès à la maison depuis l’extérieur [ZC], mais cette conjecture est discutable (voir ci-dessous l’aménagement [ZC1]) et nécessiterait un contrôle sur le terrain. A titre d’hypothèse, nous proposons de voir en [O] et [P] une citerne, isolée au nord et au sud par les espaces [N] et [OO, PP] respectivement, et alimentée par les eaux des toitures ainsi que par la canalisation [Z1] ; nous restituons également une pièce unique [NN], symétrique à [F], au-dessus de ces aménagements.

L’aile sud du bâtiment comprend quatre pièces [Q, R, S, T] de fonction indéterminée. L’aile orientale, quant à elle, est constituée de six pièces et d’un couloir [UU] reliant le quadriportique [H] à la cour [Z]. La partie centrale de cette aile est constituée de trois petites pièces de plan carré. Au nord, les pièces [B], [CC] et peut-être [XX] forment un ensemble thermal comprenant au moins un caldarium [B] et un espace de transition [CC] (apodyterium ?).

Enfin, la partie du bâtiment bordant la rue des Grandes Portes s’organise en une cour [Z] et en trois pièces [A, X, Y], dont la fonction et l’articulation avec le reste de la maison demeurent indéterminées. La mauvaise intégration de ces pièces dans le plan général, déjà évoquée ci-dessus, incite à penser qu’il s’agit d’éléments préexistants, ensuite raccordés tant bien que mal au projet très élaboré déployé

Espaces

A L. 3,60 à 4,20 m, l. 3,15 m. Plan irrégulier, aucun accès mentionné.

B Caldarium. – L. 6 m, l. 2,75 m. A ce rectangle s’ajoute, sur le côté est de la pièce, une abside semi-circulaire de 1,95 m de diamètre. Les traces d’un hypocauste chauffé par le praefurnium voisin [C1] et l’abside, vraisemblablement destinée au labrum, indiquent indéniablement que [B] est un caldarium. Un bassin [B2] appuyé sur la pile [B1] complète sans doute l’équipement de cette pièce. Aucun accès n’est indiqué, mais il doit être restitué sur le côté sud, depuis [CC].

BB Citerne ? – L. 1,25 m, l. 0,70 m. La position de [BB] à l’articulation des ailes nord et est du bâtiment principal suggère une fonction architecturale, susceptible éviter une rupture dans la régularité du plan à la jonction des ailes est et sud. La proximité du secteur thermal incite toutefois à voir en [BB] l’emplacement d’une citerne destinée à alimenter le bassin [B2].

C Salle de chauffe. – L. 6,20 m, l. 4,80 m. Accessible depuis [D], cette pièce est équipée

d’un praefurnium [C1] et sert ainsi de salle de chauffe pour la pièce thermale [B].

CC Apodyterium ? – L. 3,45 m, l. 3,10 m. Cet espace de transition offre des accès vers [B], [H], [XX] et [Z].

D Entrée. – L. 5,40 m, l. 3,30 m. Selon Bulliot, cette pièce constitue l’accès secondaire à la maison (l’autre s’opérant par [ZC] et [M]), mais sa position privilégiée au centre de la façade nord, légèrement proéminente sur la rue [ZA], la désigne manifestement comme l’entrée principale de la maison. Donne accès latéralement à [C] et [E]. Le plan appelle logiquement la restitution d’un accès direct vers [H] selon un axe sud-nord, sous la forme d’une large entrée aménagée dans le mur [D/H].

E L. 4,70 m, l. 4,40 m. Pièce accessible depuis [D] et [H]. F L. 7,50 m, l. 4,70 m. Pièce accessible depuis [I].

G Couloir. – L. 3,10 m, l. 1,35 m. Couloir conduisant à la pièce [I] depuis [H].

H Quadriportique. – L. 16 m, l. 15 m environ. Les galeries sont larges de 2,55 m. Cet

espace distribue la circulation dans l’ensemble de la maison.

HH Cour ou bassin. – L. 10 m, l. 9,40 m. La présence d’un bassin au sein de la cour centrale de la maison est rendue vraisemblable par la présence de la canalisation en plomb [Z1], mais il n’est pas possible de déterminer si l’ensemble de l’espace [HH], ou une partie seulement de celui-ci, a rempli cette fonction. Bulliot penche pour la première hypothèse : « le bouleversement complet de l'impluvium n'a pas permis d'autres constatations sans quoi on eût, selon toute probabilité, reconnu la trace d'une piscine dans cette cour ».

I L. 4,40 m, l. 4,15 m env. Pièce symétrique de [L] par rapport à [K]. Elle est accessible

depuis [G] et contrôle l’accès à [F].

J Chambre ou petit salon. – L. 2,50 m, l. 2,30 m. Pièce symétrique de [LL] par rapport à

[K]. Aucun accès n’est indiqué, mais il peut être restitué à l’est depuis [H].

K Pièce de réception. – L. 7,45 m, l. 5,90 m. Pièce effondrée dans le sous-sol [KA].

L’énorme démolition décrite par Bulliot permet de restituer une pièce ornée d’une mosaïque [K1] et de peintures murales [K2]. L’accès peut être restitué à l’est depuis [H]. La pièce [K] est un espace majeur de la maison, tant par sa superficie et sa décoration que par sa position centrale sur l’axe est-ouest du bâtiment.

KA Sous-sol ou cave. – L. 7,45 m, l. 5,90 m. Sous-sol de [K], accessible par l’escalier [M1]. L Pièce de distribution. – L. 4,15 m, l. 3,30 m (la longueur comprend le massif [L1]). Pièce

symétrique de [I] par rapport à [K], accessible depuis [M]. Cette pièce est en relation avec l’escalier descendant [M1] et un possible escalier montant [L1], ce qui lui confère un rôle de service (distribution).

M Couloir. – L. 4,80 m, l. 1,35 m. Nous prolongeons ce couloir par l’escalier [M1], qui permet d’accéder au sous-sol [K]. Bulliot qualifie [M] de « sous-sol » et lui adjoint [N] pour en faire un « palier » ou un « vestibule » reliant l’extérieur [ZC] et la cour centrale [H] de la maison. Seul ce dernier accès est attesté.

N L. 7 m, l. 1 m. Bulliot décrit cet espace comme une « gaine close hermétiquement », mais

le met également en relation avec [M] pour en faire un « palier » ou un « vestibule » reliant l’extérieur [ZC] et la cour centrale [H] de la maison. Nous considérons cet espace comme une partie du sous-sol de [NN].

NN L. 7 m, l. 5,90 m. Pièce restituée au-dessus des espaces [N, O, OO, P, PP]. Son plan

unitaire, restitué par symétrie avec la pièce [F], est hypothétique et il n’est pas exclu que cet espace fasse l’objet de subdivisions.

O L. 3,20 m, l. 2,75 m. Cet espace communique avec [P] en sous-sol, mais aucun accès n’est

indiqué depuis le rez-de-chaussée. Nous considérons cet espace comme une partie du sous- sol de [NN].

OO L. 3,20 m, l. 1,20 m. Bulliot qualifie de « silo » la partie inférieure de ce petit espace. Nous le considérons comme une partie du sous-sol de [NN].

P L. 3,20 m, l. 2,75 m. Cet espace communique avec [O] en sous-sol, mais aucun accès n’est

indiqué depuis le rez-de-chaussée. Nous considérons cet espace comme une partie du sous- sol de [NN].

PP L. 3,20 m, l. 1,20 m. Bulliot qualifie de « silo » la partie inférieure de ce petit espace. Nous le considérons comme une partie du sous-sol de [NN].

Q L. 5,90 m, l. 3,20 m. Aucun accès n’est indiqué.

R L. 5,90 m, l. 3,25 m. Communique avec la pièce [S].

S L. 5,90 m, l. 5,05 m. Communique avec la pièce [R].

T L. 5,90 m, l. 4,85 m. Aucun accès n’est indiqué.

U L. 5,90 m, l. 3,50 m. Pièce accessible depuis [UU].

UU Couloir. – L. 3,60 m, l. 1,70 m. Le seul accès documenté met en relation [UU] avec [U] au sud. Les dimensions et les positions de [UU] suggèrent d’en faire un espace de transition entre la cour centrale et la cour [Z], mais Bulliot relève l’absence de porte tant à l’est qu’à l’ouest (le plan 45 indique toutefois une ouverture à l’est, mais cette information n’est pas étayée).

UX L. 3,40 m, l. 3,40 m. Accès à l’ouest depuis [H].

V Couloir ? – L. 8 m, l. 2,90 à 2,20 m. Espace ménagé entre le corps principal de la maison et la pièce [X], permettant peut-être d’accéder à la cour [Z] depuis l’extérieur sud de la maison.

VV L. 3,40 m, l. 3,40 m. Aucun accès n’est indiqué.

X L. 8,30 m, l. 7 m (dimensions moyennes). Plan irrégulier, aucun accès mentionné. Selon

Bulliot, cette pièce ne peut être considérée que comme une « desserte ».

XX L. 3,75 m, l. 3,30 m. Accessible depuis [CC].

Y L. 3,10 m, l. 2,10 m. Plan incomplet.

Z Cour ou jardin. – L. env. 13 à 16 m, l. env. 5 à 9 m. Plan irrégulier. Accessible à ses

extrémités nord-ouest et sud-ouest par [CC] et [UU].

ZA Rue. – Largeur maximale 14 m. Se confond avec l’espace [F] du chantier PC 4/5. Il s’agit d’un tronçon de la rue du Loup Bourrou.

ZB Fouillé le long de la façade ouest du bâtiment.

ZC L.  18 m, l. 2,20 m à proximité du bâtiment. Se confond avec l’espace [E] du chantier

PC 3. Espace vraisemblablement sans réalité antique, délimité par des structures stratigraphiquement distinctes (voir le chantier PC 3).

ZD Fouillé le long de la façade sud du bâtiment. Bulliot y mentionne un sol extérieur [ZD1].

ZE Rue. – Largeur 8,30 m environ. Tronçon de la rue des Grandes Portes cheminant entre les

sont conservées, sur une hauteur pouvant dépasser 3 m. Cette dimension impressionnante est liée à l’établissement d’une assiette horizontale, qui a nécessité d’énormes remblais. L’appareil parementé des fondations indique une construction en tranchée large ou préalable à l’apport des remblais. « Dans les parties élevées de la terrasse sujettes à une forte poussée, les murs sont construits avec un soin particulier. Les assises inférieures ont 1m10 d'épaisseur avec des retraites successives de 0m10 qui les réduisent à 0m80 au niveau du sol supérieur, et à 0m70 à la face nord ».

Les façades sud et ouest, qui remplissent également la fonction de soutènement de la terrasse, sont consolidées par des contreforts en pierre de taille : trois sur la façade sud, deux sur la façade ouest. A/Z Les parements ne sont pas parallèles mais s’écartent de l’est vers l’ouest. Une explication

plausible peut être l’adaptation d’un mur antérieur, d’axe légèrement divergent, au plan de la pièce [A].

B/C Au milieu du mur, conduit reliant le praefurnium à l’hypocauste de la pièce [B]. B/CC Une porte doit être restituée pour permettre l’accès au caldarium [B].

C/D Porte large de 0,80 m.

CC/H Porte large de 0,80 m.

CC/XX A l’ouest du mur, porte large de 1,20 m.

CC/Z Au sud du mur, porte large de 0,90 m.

D/E Au sud du mur, porte large de 0,65 m.

D/H La disposition de l’accès principal à la maison suggère fortement de restituer une entrée dans l’axe de la pièce [D], au milieu du mur [D/H], l’accès sinueux passant par la pièce [E] ne constituant qu’une entrée complémentaire.

D/ZA Au milieu du mur, porte large de 1,40 m constituant l’entrée principale de la maison. Se fondant sur la présence de briques de colonne, Bulliot propose de restituer un « péristyle », qu’il faut comprendre comme une colonnade ornant la façade et encadrant l’entrée de la maison.

E/H A l’ouest, porte large de 1,25 m. « Les encadrements des pieds-droits de la porte en

calcaire oolithique sont restés en place à 0m40 sous le gazon ». F/I Vers le milieu du mur, porte large de 1 m environ.

G/H Porte « à deux battants, d'après la distance des crapaudines (0m90) ».

H/HH Mur stéréobate : « soubassement continu en maçonnerie de 0m45 d'épaisseur, identique au diamètre des colonnes résultant de la juxtaposition des grandes briques en quart de cercle qui en composaient les assises, et dont un grand nombre étaient restées sur place ».

H/M Porte large de 0,80 m.

H/UU La partie inférieure de la cloison est formée de « deux pierres de taille aboutées, dont [celle au sud] est percée de part en part, au niveau du seuil, d'un trou rectangulaire de 0m20 de haut sur 0m15 de large, au bas duquel, de chaque côté, en dehors du mur, est une petite plaque de calcaire blanc de 0m30 de long sur 0m10 de large, dont on ne s'explique pas la destination ». Malgré le refus de Bulliot de voir une baie à cet endroit (voir ci-dessus [UU]), cet aménagement s’apparente à un seuil orné de placages en calcaire ; la cavité dans la partie inférieure pourrait, quant à elle, permettre le passage d’une canalisation telle que [Z1].

H/UX Au nord du mur, porte large de 0,80 m.

O/P Ce mur conservé sur une hauteur de 4 m présente un « vide (...) indiquant évidemment une