• Aucun résultat trouvé

Textes Bulliot 1899a (vol. 1), p. 293.

Emplacement Indéterminé, dans les environs du chantier CP 40

Topographie locale Pendage vers l’ouest, pente de 15 à 18 % environ (plan 7). Surface fouillée Env. 50 m2.

Synthèse

Ce chantier très faiblement documenté a livré une surface en terre correspondant peut-être à un sol de bâtiment.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie Aucun élément. Etat 1 Plan

Un seul espace est individualisé. Il n’apparaît sur aucun plan et ses limites ne sont pas connues.

Espaces

A L. 7 m, l. 7 m. Espace reconnu à partir de son sol [A1].

Limites

Aucune cloison reconnue.

Aménagements internes

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Chantier CC 1868

Responsables : J.-G. Bulliot, 1868-1869 ; O. H. Urban, K. Aitchison, 1996 (ch. 5).

Ce chantier réunit l’ensemble des structures fouillées par Bulliot à la Côme Chaudron en 1868, soit les éléments désignés par l’archéologue autunois sous les dénominations CC 1 à CC 9, ainsi qu’un ensemble appelé « fonderie » ou « arsenal » au voisinage direct de la Porte du Rebout. Par souci de cohérence, la structure CC 10 est rattachée au chantier CC 1869, alors que la seconde moitié de CC 7 qui, bien que fouillée en 1869, constitue le prolongement de l’élément fouillé en 1868, se trouve logiquement traitée dans le présent chantier. Nous y adjoignons également un fragment de bâtiment repéré en 1996 dans le bastion du rempart (ch. 5).

Dans ces conditions, les structures de CC 1868 correspondent approximativement au plan d’ensemble dressé par Bulliot en 1868 (Guillaumet 1996a, plan 13).

Textes Carnet 1868 ; Carnet 1869, p. 73-78 ; Bulliot 1899a (vol. 1), p. 48-81, 105-107 ; RF 1996, p. 68-69 ; Buchsenschutz et al. 1999, p. 79-80.

Plans Carnet 1868, p. 20-22, 24, 25, 29, 30, 32, 34, 36, 37, 40, 53, 55 ; Carnet 1869, p. 73, 75 ; Guillaumet 1996a, plans 13, 14, 16, 17, 18 ; Buchsenschutz et al. 1999, p. 68-69, ill. 75-76.

Emplacement 729'780 / 215’880

Topographie locale Pendage vers le sud-est, pente de 18 % environ (plan 7). Surface fouillée Env. 3000 m2.

Synthèse

Ce vaste chantier a dégagé de nombreux fragments de bâtiments sur un secteur dont la stratigraphie riche, mais de perception malaisée, n’a pas été envisagée au 19e siècle. Ces difficultés nuisent à l’analyse des structures, dont le classement en états demeure lacunaire et incertain. Deux états ont néanmoins été définis, dont seul le plus récent (état 1) est présenté en détail. Le cadre général dans lequel s’insèrent les bâtiments est défini par la rue du « Tour des Remparts », qui longe le rempart B au sud de la Porte du Rebout, la Rue du Rebout et la Rue des Forgerons.

Les constructions, qui recourent à la maçonnerie et aux matériaux périssables, s’organisent en bâtiments complexes ou en pièces apparemment isolées. Seules ont été repérées correctement les pièces partiellement excavées ou les caves. Les niveaux de rez-de-chaussée n’ont été perçus que dans deux cas (espaces [3A] et [4B]). Il est impossible de restituer des bâtiments complets, qui peuvent toutefois se déployer sur toute la largeur de l’espace compris entre les rues du Rebout et des Forgerons. Sur le plan fonctionnel, outre les deux nouveaux axes de la Rue des Forgerons et du Tour des Remparts, on a pu distinguer deux ateliers et six caves. La chronologie est déficiente : seule une occupation jusqu’à l’époque augustéenne est assurée.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

L’ampleur de ce chantier, la nature du gisement et l’état de conservation des structures et les incertitudes de la documentation ne permettent pas de proposer un phasage général. Les bâtiments sont construits en technique mixte : maçonnerie pour les pièces partiellement excavées ou les caves, en concurrence avec les matériaux périssables, qui forment l’essentiel des superstructures. Bulliot n’a repéré que dans quelques cas les niveaux de rez-de-chaussée (par exemple [4B]), qui sont vraisemblablement très mal conservés, quand ils n’ont pas été emportés par l’érosion liée à la pente. De ce fait, les décapages ont pu exposer simultanément des structures appartenant en réalité à des états

une coupe permet de suggérer une antériorité de la cloison en poteaux plantés. Cet aspect stratigraphique n’a pas été envisagé par Bulliot.

Les structures sont donc considérées comme globalement contemporaines et regroupées dans un état 1. Ce n’est que dans quelques cas que l’analyse permet de reconnaître des éléments plus anciens, qui ne définissent toutefois pas un état 2 cohérent. Les cas les plus nets sont (voir la planche, sous lettre e) :

- sous [A] et [CC], trois foyers artisanaux ; on ne peut pas exclure que le foyer [K1] (voir ci- dessous) en soit contemporain ;

- sous le mur [6A/6B], une cloison de bois ;

- sous [6E] et [8C], vraisemblablement antérieure à [6A], une fosse carrée de 2 m de côté et 2 m de profondeur, qui est vraisemblablement une cave (Guillaumet 1996a, plan 14, coupe gh).

Dans ces conditions, seules les structures de l’état 1, en apparence mutuellement contemporaines, sont présentées en détail. Certains indices stratigraphiques seront discutés ci-dessous ; on peut noter, en particulier, quelques occurrences de structures abandonnées et comblées avec soin (ci-dessous, aménagements [K1] ou [7A5] par exemple). Relativement au dernier état de la fortification, les bâtiments voisins respectent son tracé (zone intermédiaire laissant le passage à une rue [H]), alors qu’un bâtiment [N] est implanté dans le corps du bastion, ce qui suggère une postériorité.

Concernant la chronologie absolue, le fragment de bâtiment [N] trouvé en 1996 est daté de la période augustéenne. Pour le reste, le mobilier mentionné par Bulliot suggère une occupation jusqu’à la même époque.

Plan

56 espaces sont individualisés : 19 d’entre eux ont été réellement explorés, alors que les autres, hors de l’emprise des fouilles, sont définis à partir de leurs seules limites.

Trois grandes structures servent de cadre à la zone explorée :

- au nord, la Rue du Rebout, issue de la Porte du Rebout et cheminant à l’ouest vers l’intérieur de l’oppidum : l’emplacement exact de la bordure de cet axe n’est pas connu avec certitude, ce qui s’explique par le fait que la fouille de 1868 a été limitée à l’aval d’un chemin non figuré sur le plan 13, mais dont le tracé est approximativement parallèle au chemin creux ;

- à l’est, le rempart proprement dit (bastion de la Côme Chaudron), dont la masse a été entamée par une tranchée (espace [J]) ; sa situation oblique par rapport à la pente du terrain a entraîné l’établissement d’un parement arrière ; des bâtiments ont été installés dans sa masse, comme l’indique l’exemple du bâtiment [N] ;

- au sud, la Rue des Forgerons, dont le tracé passe par les espaces [2A, 1E, 5B, 7A]. Cette interprétation inverse celle de Bulliot, qui voyait dans l’espace [7A] un grand établissement de forgerons. Les cloisons sont en réalité les façades des bâtiments bordant la rue.

L’absence de repérage précis de la Rue du Rebout ne permet pas d’établir si les éléments de bâtiment observés à la frange nord du chantier matérialisent la bordure de la voie ou s’il faut envisager l’existence de constructions intercalaires. A plus grande échelle, le tracé de la rue s’éloigne progressivement de la ligne dessinée par les constructions. La voie affronte plus nettement la pente, alors que les bâtiments tendent à s’adapter à la morphologie du terrain (cloisons parallèles ou perpendiculaires à la pente). Cette dernière tendance est également suivie par la Rue des Forgerons, dont le tracé s’écarte progressivement de celui de la Rue du Rebout pour cheminer parallèlement à la pente.

la vue d'une vaste surface couverte de hangars, de maisons, de fourneaux, de fours, de forges, tous attenant les uns aux autres, réunissant, dans un ensemble complet, les détails de la plus grande industrie gauloise dont nous ayons trouvé la trace, on se sent en présence d'un fait nouveau et d'un établissement hors de proportion avec tous ceux que les fouilles avaient révélés jusqu'alors. Une pareille usine, adossée au rempart, attenante aux fortifications de la porte et faisant peut-être elle- même partie de cette défense, ne pouvait être une exploitation individuelle » ; son caractère unitaire est assuré, selon Bulliot, par la présence constante d’une « énorme couche de béton en terre et cailloux battus, dont l'épaisseur dépasse souvent 1 m et dont le niveau varie avec la pente de la vallée et la situation des constructions » (Bulliot 1899a, p. 48-49).

Si l’information concernant l’homogénéité de ce remblai peut être considérée comme fiable (voir vol. 1, § 4.5.1.3), il n’en va pas de même pour l’aspect architectural de l’interprétation ancienne. La simple lecture du plan montre que l’on n’a pas affaire à un ensemble unitaire, mais à des éléments de construction autonomes et disparates : pièces isolées ([1A], [3A] ou [8A] par exemple) ou ensembles plus complexes ([CC, DD, BB, EE], [4A, 4B]). Il faut cependant relever l’alignement, déjà mentionné, de plusieurs de ces éléments au nord (le long de la Rue du Rebout ?) et au sud (Rue des Forgerons), ainsi que des alignements perpendiculaires à ces deux axes : cloisons [2B/2D] et [3A/3E] ou [1B/4A] et [4B/4D] par exemple, ce qui incite à tenter d’établir des relations entre certains espaces. Nous pensons en particulier au groupe [4A, 4B, 5A], inscrits dans un rectangle de 18 m sur 15 m environ. Nonobstant d’éventuelles distorsions stratigraphiques, l’absence d’informations spatiales sur l’ensemble de la zone empêche de caractériser plus précisément l’emprise et la forme des bâtiments. L’espace compris entre la Rue du Rebout et la Rue des Forgerons, variant de 25 à 35 m de l’est vers l’ouest, peut correspondre à la dimension d’un des côtés des édifices, pour peu que ceux-ci occupent la totalité de l’intervalle : ce cas de figure semble pertinent pour les complexes [BB, CC, DD, EE] et [4A, 4B, 5A]. Sur l’axe est-ouest, parallèlement aux deux rues susmentionnées, les dimensions des zones construites de manière continue atteignent 9 m ([EE, BB, DD]), 15 m ([4B]) ou encore 16 m (cloisons [7A/7D] et [7A/7E]).

La longueur de la zone fouillée (une centaine de mètres d’est en ouest) incite en outre à s’interroger sur la présence de cheminements reliant la Rue du Rebout à la Rue des Forgerons. L’existence d’un de ceux-ci apparaît comme très plausible : il s’agit d’une zone [H], large de 5 à 8 m, occupant l’espace compris entre l’arrière du rempart [J] et les premières constructions [CC, EE], et dont la fonction de voirie est renforcé par le passage de plusieurs canalisations en bois [H1, H2, H3], destinées à l’acheminement d’eau propre. Cette rue est nommée « Tour des Remparts ». En considérant le plan d’est en ouest, on peut conjecturer l’existence d’autres rues ou ruelles secondaires (voir vol. 1, § 4.4.2.3).

La prise en compte de la fonction des espaces construits permet également de réviser l’analyse de Bulliot. Le caractère « industriel » de la zone fouillée apparaît en effet moins nettement que ne le suggère l’archéologue autunois. Seuls deux ateliers ([M, 1A]) sont identifiés avec certitude et une fonction analogue est contingente pour trois autres espaces ([K, 3A, 4B])7. D’autre part, six pièces sont probablement des caves ([BB, EE, 4A, 6A, 8A, 9A]), ou constituent tout au moins les substructions de pièces de rez-de-chaussée disparues.

Espaces

La dénomination des espaces s’inspire des appellations mises en place par Bulliot. De façon à maintenir un lien avec les éléments individualisés au 19e siècle, le système alphanumérique se compose ici du numéro de l’ancienne appellation, suivi d’une lettre d’ordre. Par exemple, [5B] correspond à l’espace [B] de la structure CC 5 définie par Bulliot. Les premières dénominations, simplement alphabétiques, concernent la zone située au contact du rempart (« arsenal » ou « fonderie » ; éléments de 1996).

7

fondation d'une pièce de niveau supérieur. Les murs nord et sud reposent sur des « parois » taillées dans le béton, qui peuvent résulter d'une fosse antérieure ou d'un approfondissement subséquent. Bulliot y voit un bassin en raison de la présence d’une couche de sable au bas de cet espace, mais l'absence de conduit d'évacuation et de matériau d'étanchéification pousse à rejeter cette hypothèse.

CC L. 9,50 m, l. 6,50 m environ. Contrairement à Bulliot qui ne semble pas en tenir compte, le mur sud [A/CC] est envisagé comme limite. L’absence d’aménagement particulier ne permet pas d’appréhender la fonction de cet espace.

DD Substruction d'un couloir ? – L. 5,75 m, l. entre 1,39 et 0,90 m. La largeur est réduite par des "contreforts intérieurs", assimilables à des murs antérieurs ou à des fondations plus larges. Aucun accès n'existe à l'exception d'une petite ouverture (0,40 m env.) au sud. Le sol considéré comme associé est mentionné "enfoui" à une profondeur de 3 m, ce qui renforce le caractère exigu de cet espace. A l’instar de [BB], Bulliot interprète cette pièce comme un bassin en raison du plan et de la présence d'une couche de sable au fond. Cette supposition est affaiblie par l'absence de revêtement étanche et l'aberration de l'évacuation, et nous ne la retenons pas. Il paraît plus vraisemblable, comme dans le cas de [BB], que le niveau de marche associé aux murs ait été dérasé.

EE Fondation ou substruction ? – L. 5,75 m, l. 3,37 m. Aucun accès n'est indiqué. Le

voisinage de [DD] et [BB] tend à supposer une position analogue de substruction ou de fondation. Bulliot indique que cet espace est « entièrement encombré par la chute des poutres de l'étage et de la cloison septentrionale ». Il peut s'agir également de couches de démolition plus anciennes. Un accès peut éventuellement se trouver dans la cloison nord [EE/H]. Il est cependant possible, sur la base du même argument de voisinage, que cette cloison appartienne à une construction antérieure. Quoi qu'il en soit, la stratigraphie n'est ici pas claire. Pour Bulliot, qui fonde son hypothèse sur la présence de scories et d'autres résidus, [EE] est un atelier. Ces éléments sont insuffisants.

F Non fouillé. Le niveau de circulation doit être supérieur à celui de [A], qui est mentionné comme "excavé" de 2 m.

G Rue. – Non fouillé. La position de cet espace en fait un tronçon ou un accotement de la

Rue du Rebout.

H Rue. – Espace au contact immédiat de la fortification [J]. La présence de canalisations

([H1, H2, H3, H4]) suggère une fonction de voirie, c’est-à-dire une rue longeant la face interne du rempart, nommée « Tour des Remparts ».

J Rempart. – Extension orientale du chantier. Le prolongement de la limite interne du

rempart indique que la fouille a vraisemblablement entamé la masse de la fortification. Les traces de bois observées par Bulliot correspondent à des éléments du poutrage interne du murus gallicus, plutôt qu’à des « hangars » adossés au rempart. La découverte d’une « série de longues fiches de fer (…) placées à 1,40 d'intervalles les unes des autres » évoque fortement le rythme de l’ossature du murus gallicus.

K Espace délimité au nord par le solin [CC/K] et à l’est à la hauteur de la canalisation [H1]. La présence d’un foyer [K1] suggère une fonction artisanale.

L Elément de voirie ? L. 3,80 m environ. De plain-pied avec [A]. Bulliot ne donne pas de

détails, mais cet espace peut correspondre à une rue perpendiculaire à la Rue du Rebout [G].

M Atelier. – Zone d'activité artisanale comprenant au moins deux fours [M1, M2], destinés à la production de terre à moule.

N L.  3 m. Pièce dont seule la partie nord du sol [N1] a été reconnue en 1996. La limite sud n’est pas connue, les éléments livrés par la fouille suggèrent des cloisons sur sablière basse (RF 1996 p. 68).

1A Atelier de forge. – L. 6,90 m, l. 4,20 m. Pièce vraisemblablement accessible depuis [1E]. Les aménagements (foyer [1A1]) et le matériel résiduel (« crasse de fer », battitures)

pans. Cette proposition ne tient pas compte de l'éventualité de pièces adjacentes et doit être considérée comme trop simple.

1B Non fouillé.

1C Non fouillé.

1D Non fouillé.

1E Rue. – Non fouillé en aval de [1A]. La position de cet espace dans l’alignement des

espaces [2A] et [7A] permet de l’interpréter comme un tronçon de la Rue des Forgerons. 2A Rue. – L.  6,40 m, l. 4,80 m. Bulliot considère cet espace comme un « petit atelier », sans

autre justification (mobilier ou structure) que l’interprétation générale de la zone. La prise en compte des données voisines (espace [7A] en particulier) fait renverser la perspective et permet de voir en [2A] un tronçon de la Rue des Forgerons.

2B L.  5,35 m. Espace connu par son seul angle sud-est. Le niveau de circulation intérieur n'est pas conservé et l’accès demeure inconnu.

2C L.  5,30 m. Espace défini uniquement par sa limite nord. La présence de la rue [2A]

permet de considérer cet espace comme une partie de bâtiment. Accès inconnu.

2D Non fouillé.

3A L. 5,50 m, l. 4,90 m. Les murs ouest et sud étant continus, un accès peut être restitué au nord ou à l’est. La faible hauteur des cloisons et leur organisation indiquent qu’il s’agit d’une pièce de rez-de-chaussée. Bulliot voit dans cet espace un « petit atelier », sans que les arguments invoqués soient vraiment convaincants (voir l’aménagement [3A2]).

3B Rue. – Non fouillé. La position de cet espace en fait un tronçon ou un accotement de la

Rue du Rebout.

3C Non fouillé.

3D Non fouillé. La relation avec [M] est inconnue.

3E Non fouillé.

4A Cave ? – L.  4,95 m, l. 4,55 m. Enfoui à 2 m de profondeur, « sans aucune trace de

porte ». Le contexte topographique ne permet pas de déterminer s’il s’agit d’une cave ou d’une pièce partiellement excavée.

4B L. 15 m, l. 13 m (dimensions approximatives). Espace compris entre [4A] et la Rue du

Rebout, « nivelé sur le bon terrain sans béton », dont le niveau de circulation est supérieur de 1,35 m à celui de [4A]. Correspond, selon Bulliot, à une zone artisanale. Existence quasi certaine de subdivisions, marquées par des alignements de poteaux, mais les données disponibles ne permettent pas d'en saisir l'organisation.

4C Non fouillé. Cet espace pourrait être un tronçon de la Rue du Rebout, mais la bordure sud de celle-ci pourrait passer à plus de 10 m au nord de [6A]. La nature de l’occupation de cet espace demeure indéterminée.

4D Elément de voirie ? – Non fouillé. L’alignement des espaces [4A] et [4B] à l’est peuvent suggérer le passage d’une rue, que prolongerait l’espace [1B].

4E Non fouillé.

5A L. 4,90 m, l. 4,60 m. Accès probable au sud depuis [5B].

5B Rue. – Non fouillé. La position de cet espace en fait un tronçon de la Rue des Forgerons.

5C Non fouillé.

5D Non fouillé.

6A Cave ? – L. 3,55 m, l. 3 m. Pièce sans accès apparent. Sol à 1,60 m « sous le gazon ». Bien que l’aspect des parements extérieurs soit inconnu, l’absence de porte et la hauteur des murs conservés suggèrent qu'il s'agisse d'une cave. L’interprétation comme « établissement industriel » repose sur la présence de quelques objets spécifiques dans le comblement ou à proximité de cette pièce ; ces arguments sont insuffisants.

6B Non fouillé. Cet espace pourrait être un tronçon de la Rue du Rebout, mais la bordure sud de celle-ci pourrait passer à plus de 12 m au nord de [6A]. La nature de l’occupation de cet espace demeure indéterminée. Rappelons que la cloison de type 1 visible au pied du mur [6A/6B] est attribuée à un état antérieur.

6C Non fouillé.

6D Exploré par une tranchée.

présence de fosses et de foyers, a été révisée par Guillaumet (Guillaumet 1981) : il s’agit en réalité d’une rue bordée de bâtiments en bois. Bulliot mentionne un « ressaut de 0,60 » m à 12 m environ de la limite orientale, divisant cet espace en deux paliers, sans indiquer toutefois quelle partie est inférieure à l'autre ; compte tenu de la pente locale, la partie orientale est vraisemblablement plus basse. Cette différence peut correspondre, par hypothèse, à deux niveaux successifs. Le fait que les fosses et les trous de poteaux (ci- dessous, [7A1] à [7A5] n’apparaissent que dans la partie orientale seulement conforte cette supposition : ces structures pourraient ainsi être plus anciennes ; on peut même envisager que l’énorme pierre de [7A5] ait servi de repère de nivellement lors de l’installation du remblai [7A1]. On aurait ainsi une phase ancienne dans la partie est, recouverte par un remblai de 0,60 m conservé (ou perçu) dans la partie ouest uniquement.

7B Non fouillé. La présence d’une ligne de poteaux permet de restituer un bâtiment en bordure nord de la rue [7A].

7C Non fouillé. La présence d’une ligne de poteaux permet de restituer un bâtiment en bordure sud de la rue [7A].

7D Non fouillé. La présence d’une ligne de poteaux permet de restituer un bâtiment en bordure nord de la rue [7A].

7E Non fouillé. La présence d’une ligne de poteaux permet de restituer un bâtiment en bordure sud de la rue [7A].

8A Cave ? – L. 6,30 m, l. 4,90 m. Accessible au sud-ouest. La profondeur d'enfouissement

(sol à 1,80 m) suggère une cave ; dans cette hypothèse, un escalier existait peut-être au sud.

8B Non fouillé.

8C Non fouillé. Se confond avec l’espace [6F].

8D Non fouillé.

8E Non fouillé.

9A Cave ? – L. 3,20 m, l. 2,75 m environ. Un sol [9A1] bien aménagé associé à l'absence

d'accès suggèrent une fonction de cave.

9B Rue. – Non fouillé. Tronçon de la Rue du Rebout.

9C Non fouillé. 9D Non fouillé. Limites A/CC (Type 7) A/F (Type 1) A/L (Type 1) BB/CC (Type 7) BB/DD (Type 7) BB/EE (Type 7) BB/G (Type 7) CC/EE (Type 7)

CC/H (Type 6). Au sud, ce mur tourne à angle droit vers l’est, où il se prolonge sur 1 m.

CC/K (Type 4 ?)

DD/F (Type 7)

DD/G (Type 7)

EE/G (Type 7)

EE/H (Type 1 ?)

1A/1B (Type 6). Mur adossé au terrain : « le moellon n'y formait qu'un simple remplissage entre les poteaux enchâssés dans les murs où ils avaient laissé leurs places vides marqués aux angles et au milieu des murailles par des rainures perpendiculaires »

1A/1C (Type 6). Mur adossé au terrain. « Le mur du fond fait saillie de 0,33 m à l'intérieur jusqu'à