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Chantier CP 33 Ce chantier intègre les résultats des sondages 400, 420, 450 et 480 du chantier 19.

Responsables : Aboville, J.-G. Bulliot, 1865 ; Richardson, 1994

Textes Anonyme 1865, p. 7 ; Visite 1865, p. 3-5 ; Bulliot 1899a (vol. 1), p. 289 ; Rapport 1994, p. 35-37.

Plans Guillaumet 1996a, plans 22, 23, 24 ; Rapport 1994, p. 36. Les plans 23 et de 1994 font référence.

Emplacement Centre 729’535 / 215795

Topographie locale Sur la crête séparant les vallées de l’Ecluse et de la Côme Chaudron ; toutes les structures sont établies sur une terrasse, particulièrement bien marquée à l’ouest. Surface fouillée Env. 400 m2.

Synthèse

Le chantier CP 33 a fait l’objet de deux campagnes de fouille, en 1865 et en 1994, qui ont livré les indices d’une certaine complexité stratigraphique. Seul l’état final peut être appréhendé. Il comprend un bâtiment installé sur une terrasse à cheval sur la crête séparant les vallons de l’Ecluse et de la Côme Chaudron. L’édifice, construit en maçonnerie, s’organise en deux corps au moins autour d’une cour. Sa fonction est peut-être résidentielle.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

En 1865, des remarques révèlent l’existence d’une stratigraphie complexe : « avant l’habitation romaine dont nous donnons le plan, il y avait là des demeures gauloises qui probablement auront péri par le feu » (Anonyme 1865). Aucune structure antérieure au bâtiment en maçonnerie n’a toutefois été clairement repérée, et les éléments décrits peuvent correspondre à des remblais.

Les sondages de 1994 fournissent des éléments analogues :

- dans la pièce [D], un sol fait « d’amphore concassée » [UF 19/471] a été repéré sous le sol [C1] (sondage 450) ;

- dans [G], la tranchée de fondation du mur [D/F, E/F] recoupe un sol [UF 19/462] (sondages 450 et 480) ;

- dans la pièce [B], une fosse [UF 19/487] et un « niveau d’occupation » sont scellés par le sol [B1]. Les relations entre ces différentes structures ne sont pas établies et il n’est pas possible de dégager le plan d’états antérieurs, dont l’existence paraît toutefois avérée. Seul l’état 1 est présenté.

Etat 1 Plan

La conciliation des données de 1865 et de 1994, approximative en raison de différences sensibles dans les dimensions, concerne la partie orientale du bâtiment dégagé dans ce chantier. La meilleure solution consiste à identifier la pièce sud-est du plan de 1865 à la pièce dégagée au sud du sondage 450 (pièce [D]) et à restituer un couloir [C] au nord du sondage 480. Le plan ainsi obtenu comprend quatorze espaces.

E] de part et d’autre d’un couloir [C]. La situation au nord de la cour [H] manque de clarté. L’existence d’un corps de bâtiment ne peut pas être exclue à cet endroit, comme le suggèrent le tronçon de mur [F/J], peut-être percé d’une porte, et un éventuel accès dans le mur nord de la cour. Les accès restent mal connus, en raison d’un mauvais état de conservation général. Plus largement, les relations entre les corps de bâtiment ne sont pas clairement établies. Suivant l’interprétation de Bulliot, ce chantier comprend un bâtiment unitaire organisé autour d’une cour ; l’édifice s’inscrit dans un quadrilatère d’environ 20 m sur 20 m. Cette lecture paraît corroborée par la topographie locale, une terrasse de 25 m de large débordant légèrement l’emprise du bâtiment. Il ne serait toutefois pas impossible d’envisager deux bâtiments autonomes de part et d’autre d’un espace de circulation [H, J] d’axe nord-sud, passant par la lacune de plus de 4 m observée dans le mur [H/J].

Bulliot attribue à ce bâtiment une fonction résidentielle (« corps de logis », « habitation »). Le foyer- cheminée de la pièce [K] est un argument en faveur de cette hypothèse, mais on doit relever qu’il s’agit du seul aménagement connu, sols exceptés, dans l’ensemble de l’édifice. L’emplacement privilégié de l’édifice, sur la crête reliant la Rue du Rebout à l’éminence du Theurot de la Wivre, incite à accorder une certaine importance à l’édifice, quelle qu’en soit la fonction.

Les alentours du bâtiment sont mal connus. Au sud-est, l’espace [A] prolonge la façade orientale du bâtiment. A l’ouest, un espace vide [N] de 5 m sépare le corps [K, L] du mur soutenant la terrasse en aval. A l’est, le bâtiment est bordé par une surface aménagée [G1], explorée sur une trop petite surface pour que sa fonction puisse être déterminée.

Espaces

A L.  6,60 m, l.  1,50 m. Espace probablement non construit (voir [A1]).

B L. 5,60 m, l. env. 3,40 m (largeur est déduite de la présence restituée du mur [B/C] à

proximité immédiate de la limite nord du sondage 420).

C Couloir ? – L. 5,60 m, l. env. 1,70 m ? Pièce restituée pour concilier les données de 1865 et de 1994.

D L. 5,60 m, l. 4,20 m. Pièce sud-est du plan 23. Aucun accès n’est mentionné. E L. 6,30 m, l. 5,60 m. Pièce nord-est du plan 23. Aucun accès n’est mentionné. F L.  6 m, l.  1,60 m. Un accès éventuel existe peut-être à l’angle sud-ouest.

G Espace bordant à l’est les pièces [B, C, D]. La nature du sol [G1] suggère une absence de couverture, mais la surface explorée est trop restreinte pour préciser la fonction de cet espace : cour, trottoir ou rue.

H Cour ? L.  16,60, l. env. 7,30 m. Une lacune de 4,35 m dans le mur nord [H/J] peut

suggérer la présence d’un accès au nord (plan 23).

J Non fouillé.

K L. 6 m, l. 4,45 m. Présence d’une cheminée sur le côté ouest de la pièce. Aucun accès n’est mentionné.

L L. 6,75 m, l. 6 m. Entrée axiale sur le côté est depuis [H].

M Non fouillé.

N l. 5 m environ. Non fouillé.

O Espace à l’aval ouest de la terrasse. Aucune structure particulière n’y a été repérée

(sondage 400).

Limites

A l’exception de [A/G], tous les murs sont construits en maçonnerie. L’absence d’accès, hormis dans le mur [H/L], révèle un fort dérasement des structures, en particulier dans la partie orientale du chantier. Les fondations comportent un à deux ressauts. Les élévations sont larges de 0,45 à 0,50 m.

A/B (Type 7 ?). Mur restitué en bordure nord du sondage 420.

A/G (Type 1). Palissade matérialisée par 7 négatifs de poteaux. La fonction de palissade, plutôt que de cloison, est corroborée par l’absence de sol construit (sondage 420, [UF 19/431]). C/D (Type 7 ?). Mur non avéré, restitué afin de concilier les données de 1865 et de 1994.

F/J (Type 7). Tronçon de mur long de 1,60 m. Présence d’une lacune de 0,70 m correspondant

peut-être à une porte.

H/J (Type 7). Au centre, le plan 23 montre une lacune de 4,35 m avec la légende « on n’a pas retrouvé le mur dans cette partie ». Un accès a peut-être existé à cet endroit. La longueur de la partie manquante n’est pas incompatible avec le passage d’un axe de circulation. H/L (Type 7). Au milieu du mur, porte large de 1,35 m.

N/O (Type 7 ?). Mur de soutènement ouest de la terrasse, entièrement récupéré (sondage 400, [UF 19/406, 408]).

Aménagements internes

A1 Sol. – « Couche meuble de terre végétale mêlée à du sol géologique rapporté »

([UF 19/422]).

B1 Sol. – Sol en terre battue, « jaune très sableux », repéré en coupe uniquement ([UF 19/484]). D1 Sol. – Sol en terre battue constitué d’une « couche de sablée jaune reposant sur un remblai »,

repéré en coupe uniquement ([UF 19/458, 459]).

G1 Sol. – Sol en fragments d’amphores repéré le long des pièces [B] et [D], reposant sur un remblai compact. ([UF 19/462 et 496]).

K1 Sol. – « Aire de 0m10 d’épaisseur en terre glaise battue ».

K2 Foyer. – Adossé au milieu du côté ouest de la pièce, « massif de 0,55 de saillie sur 0,85 de large, composée de tuile romaine brisée ». Il s’agit sans doute de la base d’un foyer- cheminée.

Ce chantier comprend les éléments CP 34 et CP 34bis de Bulliot et intègre les résultats des sondages 100, 120 et 150 du chantier 19.

Responsables : J.-G. Bulliot, 1867 ; Flouest, Richardson 1994 Textes Bulliot 1899a (vol. 1), p. 289-290 ; RF 1994, p. 31-33. Plans Guillaumet 1996, plans 22, 24, 27, 36.

Emplacement 729’435 / 215’725

Topographie locale Pendage vers le nord-ouest, pente de 18 % environ (plan 7). Un talus sépare deux paliers à la hauteur du mur [F/H]. Surface fouillée Env. 100 m2.

Synthèse

Fouillé en 1867 et sondée en 1994, ce chantier comprend les éléments CP 34 et CP 34bis de Bulliot. La presque totalité des structures sont rattachées à un état final, mis en place à l’époque augustéenne. Deux ensembles construits, comprenant chacun une cave, sont établis sur une pente douce terminée en aval par un mur de terrasse. L’état des connaissances ne permet pas de préciser l’extension des bâtiments dont font partie les caves, ni de déterminer s’il s’agit d’un bâtiment unique ou de deux unités autonomes séparés par une cour ou une rue.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

Les sondages de 1994 fournissent quelques éléments de stratigraphie, qui sont toutefois impossibles à corréler entre eux et à interpréter. Les structures dégagées par Bulliot sont rattachées à un état final (état 1). La mise en place de cet état intervient au plus tôt au début de l’époque augustéenne.

Plan

Neuf espaces sont individualisés dans ce chantier. Les cloisons forment deux ensembles construits : au sud, un ensemble nommé CP 34bis par Bulliot (espaces [A] et [B]) ; au nord, un ensemble nommé CP 34 par Bulliot (espace [F]). Ces deux groupes sont installés sur une faible pente terminée au nord par un talus, correspondant au mur de terrasse [F/H]. L’espace [H], en aval, est peut-être traversé par une rue. Bulliot note également, sans en donner ni plan ni localisation, que « de grands murs en mauvais état et interrompus par places, sans destination appréciable, se rencontraient aux alentours de ces habitations ».

L’ensemble CP 34bis comprend une cave [A] accessible au sud. Le bâtiment dont elle fait partie s’étend peut-être vers le nord-est (espace [B]). L’ensemble CP 34, dont le mur nord-ouest se confond avec le mur de terrasse [F/H], est également constitué d’une cave, accessible à l’est. Le bâtiment auquel elle appartient demeure inconnu.

La question de la relation entre CP 34 et CP 34bis est abordée par Bulliot et dans les fouilles de 1994. L’archéologue autunois suppose une « construction détruite » entre les deux caves, dans l’espace [E]. Cet espace, large de 5,80 m, livre plusieurs niveaux d’occupation, constitués de terre battue, dont la fonction n’est pas déterminée (sondage 120, 1994). Se fondant sur « les niveaux des sols intérieurs » des deux caves, les fouilleurs de 1994 formulent l’hypothèse d’un ensemble unique et rejettent l’éventualité d’une voie passant entre [A] et [F]. L’argument invoqué est toutefois contestable et les

données disponibles ne permettent pas de définir la fonction de [E] et, partant, de répondre à la question initiale. Tout au plus, la présence de deux caves suggère l’existence de deux unités autonomes, entre lesquelles une relation architecturale reste contingente.

Espaces

A Cave. – L. 4,50 m, l. 3,60 m. Espace nommé CP 34bis par Bulliot. Accessible par un

escalier interne [A2] à l’angle sud-ouest. Le sol est atteint à une profondeur de 2,10 m.

B L.  6,30 m (plan 24). Fouillé uniquement le long du mur [B/E]. Deux négatifs de poteau,

documentés sur le plan 24, suggèrent la présence d’une construction au sud-est du mur.

C Non fouillé.

D Non fouillé.

E l. 5,80 m. Exploré partiellement. Bulliot décrit cet espace comme « une bande de terre

remuée qui aurait pu laisser supposer une construction détruite » ; le sondage 120 livre quant à lui une succession de trois niveaux d’occupation, à partir desquels il est malaisé de savoir si [E] est couvert ou à l’air libre. L’hypothèse d’une voie à cet endroit n’est pas retenue.

F Cave. – L. 7 m, l. 4,90 m. Espace nommé CP 34 par Bulliot. Accessible par un escalier

interne [F1] à l’angle nord-ouest.

G Non fouillé.

H Fouillé dans le sondage 150. Cet espace s’étend en aval de la terrasse de [F]. Présence

d’une « surface de circulation » [UF 19/166] et de deux « niveaux de cailloutis compacts » [UF 19/164, 180]. Toutefois, la surface explorée « est trop érodée pour pouvoir conclure avec certitude à la présence d’une voie ». A l’extrémité nord du sondage, une zone excavée contenant des couches charbonneuses laisse supposer une occupation, de nature et de plan indéterminés.

J Non fouillé ? A une dizaine de mètres à l’ouest de [F], le plan 22 indique une petite

structure quadrangulaire en maçonnerie, non documentée par ailleurs.

Limites

Tous les murs sont en maçonnerie de type 6 ou 7. Les murs de CP 34 (espace [F]) et de CP 34bis (espace [A]) sont appuyés contre le substrat.

A/C (Type 7). Mur appuyé contre le substrat. Une porte peut être restituée à l’extrémité sud- ouest, dans l’axe de l’escalier [A2].

B/E (Type 6 ?). Le plan 24 figure un logement de poteau à chaque extrémité du parement sud- est.

F/G (Type 7). Une porte peut être restituée à l’extrémité sud-est, dans l’axe de l’escalier [F1]. F/H (Type 7). La fondation est large de 1,20 m (sondage 150). Ce mur remplit les fonctions de

paroi nord-ouest de la cave [F] et de mur de soutènement ([UF 19/161]).

Aménagements internes

A1 Sol. – « Aire formée d'un béton de tuileau concassé, pierraille et terre glaise comprimés, qui sert également de fondation aux maçonneries ».

A2 Escalier. – Escalier descendant vers le nord-ouest. Bulliot mentionne « six marches en pierre de taille de 0m80 de long » ; les deux marches supérieures et le seuil dans le mur [A/C] ont été récupérés (sondage 100).

F1 Escalier. – Escalier descendant vers le nord-est. Les marches sont larges de 0,90 m et hautes de 0,21 m, pour une foulée de 0,28 m. Trois marches sont conservées et on peut restituer une longueur totale de 1,66 m pour une hauteur approximative de 1,25 m (plan 27).

Ce chantier comprend les éléments CP 35 et CP 37 de Bulliot. Une tentative de localiser ces bâtiments a eu lieu en 1994, sans résultat. Cette opération n’est pas prise en compte ici (RF 1994, p. 30).

Responsable : J.-G. Bulliot, 1867

Textes Bulliot 1899a (vol. 1), p. 290-292. Plans Guillaumet 1996, plans 22, 24, 34.

Emplacement Centre 729'410 / 215’765

Topographie locale Pendage vers l’ouest, pente de 20 % environ (plan 7).

Surface étudiée Env. 180 m2.

Synthèse

Ce chantier faiblement documenté a livré deux fragments de bâtiments distincts, de fonction indéterminée.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

Du mobilier découvert par Bulliot au-dessous des sols et des fondations des structures superficielles indique l’existence de couches plus anciennes, sans qu’on puisse l’associer à des éléments architecturaux. Par défaut, les sols et les murs figurés sur les plans du 19esiècle sont regroupés dans un état 1.

Etat 1 Plan

Dix espaces sont définis dans ce chantier. Les cloisons dessinent deux ensembles, nommés CP 35 et CP 37. Au sud, les pièces [AD, C] appartiennent à un bâtiment incomplètement délimité. Il en va de même, au nord, avec les pièces [A, B]. Les deux ensembles sont séparés par un espace [D], peut-être réservé au passage. Les alentours ont révélé des traces d’occupation.

Espaces

A L. 4,90 m, l. 4,60 m.

AD L. 7,90 m, l. 4,80 m.

B L. > 4,60 m. Le plan de cet espace n’est pas connu. Seul le plan 22 permet d’esquisser une pièce un peu plus large que [A] et dont la façade nord est légèrement décalée vers l’aval.

C L.  7 m, l. 4,80 m.

D L. 3 m. Non fouillé. Décrit comme une « bande régulière de terre ». Il s’agit peut-être d’un espace (de circulation ?) séparant deux bâtiments [A, B] et [AD, C].

E Non fouillé.

G Non fouillé, à l’exception d’un élément décrit comme « vestiges de construction en bois », prenant peut-être la forme d’un fond de terrasse quadrangulaire dont la limite amont est situé dans l’alignement des murs [A/D] et [B/D] (plan 24).

H Non fouillé. Le plan 24 montre un prolongement du mur [AD/D] vers le nord, qui suggère

une extension du bâtiment [AD/C] dans cette direction.

J Non fouillé.

Limites

Toutes les cloisons décrites par Bulliot sont de type 7. CP 35 : certains murs à deux parements

A/B (Type 7).

AD/J (Type 7). – Mur « sans fondations, fortement déversé à l'ouest ». Il peut également s’agir d’un solin maçonné. Bulliot mentionne du mobilier découvert « au-dessous de sa base », appartenant donc à des couches plus anciennes.

C/D (Type 7). Ce mur n’a pas été retrouvé dans le sondage de 1994.

C/E (Type 7). – Mur fondé « sur une assise de pierre de taille de 3m40 de long sur 0m60

d'épaisseur ». Cette structure ne figure pas sur le plan 34 et n’a pas été repérée dans le sondage de 1994.

Aménagements internes

A1 Sol. – « Aire de terre glaise battue ».

AD1 Sol. – « Aire en pierraille et terre battue », épaisse de 0,60 m.

AD2 A l’angle sud-est de la pièce, « gros bloc de pierre brute creusé sur un point (…) encastré au niveau du carrelage » [AD1].

B1 Fosse. – A l’est de B, « au lieu même où le mur oriental disparaît », « creux » rempli d’un « énorme monceau de débris de creusets de toute grosseur, vitrifiés et irisés par le feu », correspondant à un dépotoir d’artisanat. Cet aménagement peut également être situé dans l’espace [D] (plan 22). Sa relation stratigraphique avec les structures construites n’est pas connue.

F1 Fosse ou silo. – « A 1m50 de profondeur, un silo de 2 m de diamètre dont l'aire battue était de la plus grande dureté ».

Responsable : J.-G. Bulliot, 1867

Ce chantier comprend les éléments CP 36, CP 36bis et CP 38 de Bulliot. CP 38bis, qui est mentionné, sans description, uniquement dans le texte de Bulliot (p. 293) et n’apparaît sur aucun plan, n’est pas pris en compte ici.

Textes Bulliot 1899a (vol. 1), p. 291-293.

Plans Guillaumet 1996, plans 22, 24, 34. Les plans 22 et 24 divergent quant à la position de l’élément CP 36. La leçon du plan 22 est retenue, qui offre une meilleure correspondance avec le texte.

Emplacement Centre 729'407 / 215’795

Topographie locale Pendage vers l’ouest, pente de 15 % environ (plan 7). Surface fouillée Env. 20 m2.

Synthèse

La documentation concernant ce chantier est succincte et comporte des incohérences. Les structures, disparates, sont rapportées à un seul état. Un espace peut être considéré comme une cave.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

En l’absence d’information, les structures décrites par Bulliot sont rattachées à un seul état.

Etat 1 Plan

Huit espaces sont individualisés dans ce chantier. Trois d’entre eux correspondent aux éléments définis par Bulliot (CP 36, 36 bis et 38) et deux sont vraisemblablement des pièces de bâtiment, sans que leurs relations mutuelles puissent être établies. En outre, le plan d’ensemble présente des divergences insolubles quant à la position de CP 36bis et de CP 38, à l’est, au nord ou à l’ouest de CP 36 selon les différents plans disponibles. La description de l’espace [E] (CP 36bis) permet vraisemblablement de reconnaître une cave.

Espaces

A L.  12,70 m, l.  7,90 m. C’est l’élément CP 36 de Bulliot. Seuls deux murs sont

conservés, qui dessinent une équerre et forment, selon Bulliot, l’angle nord-est d’un bâtiment consacré au « travail des métaux ». Cette interprétation, qui repose sur le mobilier, n’est pas suffisamment fondée et la nature de [A] reste indéterminée.

B Dimensions inconnues. C’est l’élément CP 38 de Bulliot, décrit comme une « petite

maison en bois et pisé ». Si le plan 24 situe cette structure au sud-est de [A], le plan 22 la montre à l’ouest, ce qui correspond à la publication (les murs de [A] « semblent englober » CP 38).

C Non fouillé.

D Non fouillé.

E Cave. – L. 2,60 m, l. 2,35 m. C’est l’élément CP 36bis de Bulliot. La hauteur conservée

des murs (2,30 m) et l’absence d’accès justifient l’interprétation. Celle-ci doit toutefois être nuancée par la version du plan 33, qui ne montre des murs que sur trois côtés.

F Non fouillé. G Non fouillé. H Non fouillé. Limites A/C (Type 7). A/D (Type 7).

D/E (Type 7). Hauteur conservée de 2,30 m.

E/F (Type 7). Hauteur conservée de 2,30 m.

E/G (Type 7). Hauteur conservée de 2,30 m.

E/H (Type 7). Hauteur conservée de 2,30 m.

Aménagements internes

Responsable : J.-G. Bulliot, 1867

Textes Bulliot 1899a (vol. 1), p. 292-293.

Plans Guillaumet 1996, plans 22, 24.

Emplacement Centre 729'415 / 215’820

Topographie locale Pendage vers l’ouest, pente de 15 % environ (plan 7). Surface fouillée Env. 30 m2.

Synthèse

Ce chantier, faiblement documenté, a livré une pièce d’un bâtiment en maçonnerie.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

Les structures décrites par Bulliot sont rattachées à un seul état. Du mobilier situé sous le sol [A1] indique la présence de remblais ou de couches sous-jacentes.

Etat 1 Plan

Cinq espaces sont individualisés dans ce chantier. Une pièce d’un bâtiment (CP 39) en maçonnerie a été identifiée. Une pierre de seuil est en position secondaire.

Espaces

A L. 6 m, l. 4,30 m. C’est l’élément CP 39 de Bulliot.

B Non fouillé.

C Non fouillé.

D Non fouillé.

E Non fouillé.

Limites

Les murs sont de type 7 et conservés sur une hauteur égale ou supérieure à 1 m. Un des quatre murs limitant l’espace [A] a disparu. Bulliot mentionne un seuil, dont l’emplacement initial n’est pas connu et qui se trouve en position secondaire (« le seuil, de 1m20 de long, est placé obliquement entre des murs »).

Aménagements internes

Chantier CP 40