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Textes: Bulliot 1899a (vol. 1), p. 287. Plans: Guillaumet 1996, plan 22.

Emplacement Centre 729’460 / 215’670

Topographie locale Pendage vers le nord-ouest, pente de 12 % environ (plan 7). Surface fouillée Env. 15 m2(texte).

Synthèse

La documentation est ténue. Le chantier, situé à 30 m environ à l’ouest de la Rue du Rebout, a dégagé un sol en terre battue, considéré par Bulliot comme un bâtiment complet.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

L’ensemble des données est rapporté à un même état.

Plan

Cinq espaces sont individualisés. Le cœur du chantier, est occupé par un sol en terre battue [A1] qui forme, selon Bulliot, la pièce unique d’un bâtiment en bois. Les alentours immédiats et l’éventuel développement du plan du bâtiment ne sont pas connus.

Espaces

A L. 6 m, l. 2,50 m. Les dimensions se confondent avec celles du sol [A1].

Limites

Aucune cloison n’a été repérée et Bulliot en déduit que le bâtiment était en bois.

Aménagements internes

Ce chantier comprend les éléments CP 27, CP 27bis, CP 28 et CP 28 bis. Responsable : J.-G. Bulliot, 1867

Textes: Bulliot 1899a (vol. 1), p. 287-288. Plans: Guillaumet 1996, plans 22, 24, 36.

Emplacement Centre 729’460 / 215'700

Les fouilles de CP 27, 27bis et 28 sont encore visibles sur le terrain. Topographie locale Pendage vers le nord-ouest, pente de 12 % environ (plan 7).

Surface fouillée > 80 m2.

Synthèse

Ce chantier, qui regroupe plusieurs éléments individualisés par Bulliot, est faiblement documenté. Il livre les traces de quatre constructions, dont les relations architecturales et stratigraphiques demeurent inconnues. Un mur de soutènement en maçonnerie organise l’espace en deux paliers, dont le plus bas accueille deux caves et une pièce d’un bâtiment en matériaux périssables.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

La documentation n’offre aucun indice de succession stratigraphique, à l’exception de l’espace [A], qui est vraisemblablement une cave : le soin apporté à son comblement suggère l’existence d’un état postérieur, ou tout au moins d’une intention de réinvestissement de la zone ; les données disponibles n’en livrent toutefois aucune trace. Par ailleurs, l’absence de relations entre les différents éléments de ce chantier ne permet pas de garantir que ceux-ci soient contemporains. Ils sont toutefois attribués par défaut à un même état final.

Plan

Le plan général du chantier est reconstitué à partir de données disparates. Les éléments CP 27, CP 27bis et CP 28 n’apparaissent pas sur le plan 24. Ils sont par contre indiqués sur le plan 22, ce qui permet de les localiser au sud-ouest du mur [D/F] (CP 28bis) ; des anomalies sur le terrain, en particulier à l’emplacement supposé de CP 28, révèlent également leur position. Les plans individuels de CP 27 et CP 27bis figurent sur le plan 36, sous la forme de polygones irréguliers suggérant une fouille incomplète. Le plan de CP 28 est restitué à partir des indications de la publication.

Le chantier comprend plusieurs éléments non contigus, séparés par des espaces de nature indéterminée. Six espaces et quatre traces de construction sont individualisés. Le mur [D/F] (CP 28bis) matérialise probablement la limite entre deux terrasses. Les autres structures appartiennent à la terrasse inférieure. [A] (CP 27) et [C] (CP 27bis) sont vraisemblablement des caves, abandonnées et comblées avec des amphores. Les bâtiments dont elles dépendaient demeurent inconnus. [D], enfin, (CP 28) constitue tout ou partie d’un bâtiment en bois.

Espaces

A Cave ? – L. 4,30 m, l. 2,40 m (dim. maximales d’après le plan 36). Espace de plan

irrégulier nommé CP 27 par Bulliot, qui le décrit comme un « gisement » rempli par plus de 40 amphores « cinéraires », disposées avec soin : elles « étaient croisées par couches régulières, comme nos piles de bouteilles, les goulots alternant avec les pointes » et « les anses avaient été invariablement enlevées avant l’enfouissement » ; « vingt-trois amphores, celles du fond, avaient conservé leur panse intacte, les autres, plus voisines du sol, étaient broyées ». Le nombre de couches n’est pas précisé mais la description donne l’impression d’une hauteur importante. Il s’agit donc probablement du comblement d’une fosse de vastes dimensions, peut-être une cave abandonnée. Bulliot voit dans ce lot d’amphores une sépulture collective de « cloutiers », en se fondant sur la présence des amphores, selon un schéma interprétatif habituel, mais également sur « la présence constante d’un clou dans chaque vase ». L’agencement des amphores nous semble avant tout évoquer un aménagement d’un seul jet, peut-être à des fins d’assainissement (vide sanitaire ?).

B Non fouillé. Espace de nature indéterminée compris entre [A], [C], [D] et [E].

C Cave ? – L. 3,50 m, l. 3,40 m (dim. maximales d’après le plan 36 ; la publication

mentionne une dimension de 2 m de côté). Espace de plan irrégulier nommé CP 27bis par Bulliot, qui le qualifie de « gisement funéraire ». Cette interprétation, selon un schéma habituel, est fondée sur la présence de 33 amphores dans le remplissage de ce qui est probablement une cave désaffectée. Il est également vraisemblable que les amphores sont ici utilisées comme matériau de construction et d’assainissement.

D L. 7,50 m, l. 6,30 m (publication). Espace nommé CP 28bis par Bulliot, qui indique que

cette « maison » est « à 1m50 de profondeur ».

E Non fouillé. Partie orientale d’une terrasse limitée en amont par le mur [D/F]. F Non fouillé. Partie ouest d’une terrasse limitée en aval par le mur [D/F].

Limites

Les cloisons de [D] (CP 28) sont vraisemblablement en bois (Bulliot décrit des « poutres carbonisées »).

D/F (Type 7). Mur nommé CP 28bis par Bulliot, long de 23 m au moins. Selon le plan 36, les

extrémités n’ont pas été dégagées et le mur se prolonge vraisemblablement vers le nord-est et le sud-ouest.

Aménagements internes Néant.

Ce chantier comprend les structures nommées CP 29 et CP 30 par Bulliot, ainsi que la série de sondages 200 du chantier 19.

Responsables : J.-G. Bulliot, 1867 ; J.-L. Flouest, M. Richardson, 1994 Textes: Bulliot 1899a (vol. 1), p. 288-289 ; RF 1994, p. 33-35.

Plans: Guillaumet 1996, plans 22, 24, 29, 33, 35.

Emplacement Centre 729’470 / 215’745

Topographie locale Pendage vers le nord-ouest, pente moyenne de 12 % environ (plan 7). Des talus à l’emplacement des murs [D/E] et [E/M] séparent trois paliers étagés sur la pente.

Surface fouillée Env. 500 m2.

Synthèse

La documentation est restreinte et présente quelques contradictions. Un état 1 comprend la presque totalité des structures, alors que des éléments plus anciens ne sont pas interprétables. A l’état final, où les élévations des murs ne sont que rarement conservées, la zone fouillée s’organise en trois terrasses apparemment autonomes. La terrasse amont abrite deux pièces d’un bâtiment en maçonnerie, d’extension et de fonction inconnues (CP 30). La terrasse aval livre les traces d’un édifice en bois, qui pourrait également être une rue. La terrasse centrale correspond à une cour large de 16 m environ, qui comprend un bâtiment isolé en maçonnerie (CP 29) : cette configuration évoque un petit temple, orienté vers le sud-ouest ; cette hypothèse repose toutefois sur la seule lecture du plan.

Résultats de la fouille

Stratigraphie et chronologie

La presque totalité des structures de ce chantier peuvent être rattachées à un état final. Les fouilles anciennes et récentes livrent toutefois les traces d’éléments plus anciens :

- il n’est pas exclu que le sol [A1] soit antérieur aux murs qui l’entourent (voir ci-dessous) ; le remblai sous-jacent est quant à lui assurément plus ancien, puisque Bulliot mentionne explicitement que les murs reposaient sur cette « forte couche de cailloux lavés » ;

- ce remblai scelle à son tour, selon les indications de Bulliot, « plusieurs creux » sous l’espace [A], dont l’un comprend notamment « un javelot et une jolie fibule en argent pur, un autre petit ornement en métal, des os de cheval, un tesson arrondi, quatre gros clous, une tige de fer, des poteries, une moitié de moyen bronze fruste et l’épingle d’une seconde fibule en fer » : interprétée comme funéraire par Bulliot, cette fosse évoque un dépôt ;

- au nord du chantier, des fosses sont scellées par le sol [L1] (sondage 200, [UF 19/263 et 266]). L’appartenance de ces éléments à un même état n’est pas avérée et leur plan ne révèle pas d’organisation particulière. Seul l’état 1 est présenté.

Etat 1 Plan

Quinze espaces sont individualisés. Les sondages du chantier 19, ouverts dans le but d’examiner l’hypothèse de rues bordant les bâtiments en amont et en aval, n’ont livré aucun élément déterminant sous cet aspect.

Le cœur du chantier est occupé par les espaces [E] et [F], dont le premier, tout au moins, est probablement une cour et comprend un petit bâtiment [A]. Ce groupe, que Bulliot avait nommé CP 29, est installé sur une terrasse bien délimitée par les murs [D/E] (amont) et [E/M] (aval). La cour [E] est accessible au nord-est par une baie, probablement de grandes dimensions, dont seul le côté ouest a été repéré. Au sud-ouest, sa relation avec [F] demeure indéterminée ; un tronçon de mur [E/F] peut correspondre à la limite entre les deux espaces. Le bâtiment [A], en maçonnerie, apparaît comme isolé, approximativement au centre de la cour [E] ; l’accès, marqué par un seuil en calcaire, est situé au milieu du petit côté sud-ouest. L’organisation de ce plan évoque un petit temple, constitué d’une simple cella, de 6 sur 5 m environ, entourée d’une cour. Aucun élément autre que le plan ne vient corroborer cette hypothèse.

En amont, le flanc oriental de ce groupe est bordé par une pièce [D] et un couloir [B], qui précède une pièce [C]. L’absence d’accès aux pièces [C] et [D] et la position de celles-ci sur une terrasse supérieure au groupe [A, E, F] font supposer que seules les fondations sont conservées et que [C] et [D] s’ouvrent vers l’est, formant un ensemble indépendant, nommé CP 29 par Bulliot. Le tronçon de mur [G/H] suggère un développement vers le sud-est tout au moins. Le rôle et la relation du couloir [B] avec l’une ou l’autre des terrasses restent indéterminés.

A l’ouest, le mur [E/M] présente des empreintes de poteaux suggérant la présence d’une construction [M] s’appuyant contres la cour [E]. A l’aval de [F], une vingtaine de trous de poteaux et le mur [F/N] dessinent le plan d’un long édifice [N], de 23,60 sur 4,60 m. Cet aménagement pourrait également correspondre à un espace de circulation bordé par des bâtiments, à l’instar de l’espace [A] du chantier CC 11 (région 3) ; la présence de poteaux sur les petits côtés [M/N] et [N/P] constitue toutefois un argument en défaveur d’une telle hypothèse. L’absence de baie dans le mur [E/M, F/N] et la position sur une terrasse inférieure au groupe [A, E, F] suggèrent une autonomie de ces éléments par rapport à la terrasse supérieure.

Dans l’espace [L], au nord de la terrasse centrale, des éléments d’architecture attestent de la présence d’un édifice, peut-être appuyé contre le mur [E/L].

Espaces

A L. 4,55 m, l. 3,95 m. Pièce accessible au sud-ouest depuis [E], formant vraisemblablement un bâtiment à pièce unique au centre de la cour [E].

B Couloir. – L.  8,70 m, l. 4,55 m. A l’extrémité nord, le mur [B/F] ne semble pas venir

buter contre le mur [E/F] et le couloir oblique peut-être à angle droit vers le nord-ouest pour se prolonger dans l’espace [F].

C L. 8,70 m, l. 4,60 m (dim. moyennes). Ni accès ni sol n’est mentionné, ce qui suggère un

dérasement au-dessous du niveau de circulation.

D L. 10,70 m, l. 7,10 m. Ni accès ni sol n’est mentionné, ce qui suggère un dérasement au-

dessous du niveau de circulation.

E Cour ? – L. 16 m environ, l. 15 m ? [E] entoure complètement [A] se termine peut-être au

niveau du tronçon de mur [E/F], formant ainsi un espace approximativement carré. Dans le cas contraire, la longueur et la relation avec [F] ne sont pas déterminées. Accès au nord-est vers [K] restitué à partir des données du sondage 200.

F l. 16 m environ. L’extension vers le sud n’est pas connue. Il est possible que cet espace soit en relation avec le couloir [B] ou avec la cour [E].

G Non fouillé.

H Non fouillé.

M Exploré en sondages. Les données ne permettent de déterminer si cet espace est couvert ou non ; des négatifs de poteau dans le mur [E/M] suggèrent la présence d’une structure au sud-est de cet espace tout au moins (voir aussi sol [M1]).

N L. 23,60 m, l. 4,60 m. Espace documenté par le seul plan 24, qui figure un espace oblong

entouré par des cloisons de bois. Dans l’hypothèse d’un espace couvert, le plan évoque une galerie ; dans l’hypothèse opposée, on peut penser à un espace vide bordé par les façades d’édifices ([E] à l’est, [O] à l’ouest), comme dans le cas de la rue des Forgerons (voir région 3, chantiers CC 2 et CC 11).

O Non fouillé. Voir [N].

P Non fouillé.

Limites

La plus grande partie des cloisons sont construites en maçonnerie (type 7).

A/E (Type 7). ([UF 19/622]) Approximativement au centre du mur sud-ouest de [A], présence

d’une porte large de 1,20 m (plan 24). Le seuil, « formé d’une tablette de calcaire oolithique, surmontait une marche en grès fin et jaune ».

E/F (Type 7).

E/K (Type 7). Selon le plan 24, forme un seul mur avec [E/L], mais cette information a été

contredite par les résultats du sondage 200. Un tracé symétrique à celui de [E/L] est proposé.

E/L (Type 7). Ce mur long de 5,80 m se termine à l’est par un négatif d’un poteau large de

0,50 m environ, qui fait supposer la présence d’une entrée entre [E/L] et [E/K]. Contrairement à ce qu’indique le plan 24, [E/L] et [E/K] ne forment donc pas un mur continu.

E/M (Type 6 et 7). Dans la partie sud de ce mur (articulation avec [E/N]), présence d’au moins deux logements de poteaux dans le parement ouest (sondage 200) ; le logement sud correspond, si la corrélation des plans anciens et récents est correcte, au poteau cornier de [M/N]. Un troisième logement a peut-être été repéré par Bulliot au nord. Ces aménagements suggèrent la présence d’une structure s’appuyant contre le mur.

M/N (Type 1).

N/O (Type 1).

N/P (Type 1).

Aménagements internes

A1 Sol. – « Béton composé de tuileau cassé très menu et contenant de la chaux mélangée dans un amalgame de terre jaune », reposant sur « une forte couche de cailloux lavés, de 0m20 d’épaisseur » selon Bulliot. Cet aménagement n’a pas été retrouvé dans le sondage 200, sinon sous la trace d’une couche formée de graviers et de petits fragments d’amphores ([UF 19/287]), toutefois indiquée comme antérieure aux murs de [A]. L’association du sol et des murs reste donc sujette à caution.

E1 Sol. – « Cailloutis noyé dans une matrice jaune limoneuse très fine » interprété comme un sol extérieur ([UF 19/621 et 632]). Cette couche a été repérée au sud et à l’est de [A].

L1 Sol. – Sol de tuileau, formé « d’amphores concassées posées sur un radier de petits blocs » ([UF 19/221]).

Chantier CP 31