• Aucun résultat trouvé

leS capucinS S’inStallent danS le noRd du Sud-ubangi

Dans le document Bassins d’eau et espace agricole (Page 75-78)

leS miSSionS ReligieuSeS danS le Sud-ubangi

2. la conquête deS communautéS catholiqueS

2.1. leS capucinS S’inStallent danS le noRd du Sud-ubangi

À la mi-janvier 1910, le père Symphorien avait introduit une demande officielle des Capucins pour le Katanga au Ministère des colonies. L’Ubangi ayant été substitué au Katanga, 45  Capucins se proposèrent de partir au Congo. Le développement progressif commença dans le Haut-Ubangi, dans la région de Banzyville, un poste installé sur la rive gauche de la rivière. Le père Symphorien l’atteignit le 1er décembre 1910, trois mois après que la première équipe (composée des pères FulgenceCarnonckel, Humilis Ceulemans, Baziel Tanghe, Libérat Maes et Ferdinand Peeters) avait quitté Anvers (Le vicariat apostolique 1950 : 23-32).

Concernant le choix du lieu de l’implantation missionnaire, il était prévu initialement que :

« Selon les plans établis avant le départ pour l’Oubangui, les premiers postes devaient être fon-dés dans le nord et l’est de la région. Ensuite vien-drait le tour de Libenge. Les informations concer-nant cette région étaient peu encourageantes, et l’on ne trouva pas opportun de fonder là-bas une mission. Libenge était pourtant la plaque tournante des liaisons avec l’Europe » (Teuns 2010 : 138).

Mais lorsque l’équipe de missionnaires débarqua à Léopoldville, Mgr Van Ronslé, sous la juridiction duquel ils allaient commencer leur mission, leur proposa de commencer par Libenge comme point de départ, car celui-ci offrait les meilleures conditions de communication et de ravitaillement.

En effet, un bateau reliait régulièrement Libenge à Coquillhatville. Libenge était le chef-lieu de district et en tant que tel, un centre administratif, militaire et commercial.

Pour ne pas désobéir à leur chef hiérarchique en Belgique, les missionnaires n’acceptèrent pas la proposition de Mgr Van Ronslé et partirent pour la région de Banzyville dans le Nord-Ubangi. La préfecture apostolique de l’Ubangi fut érigée le 7  avril 1911 par division du vicariat apostolique du Congo belge. C’est le père Fulgence Carnonckel qui en devint le premier préfet apostolique (1911-1930).

de Titus Johnson se développa jusqu’à compter 125 collaborateurs en 1961.

Dans la partie de la Ngiri, les pasteurs protestants appelés « disciples du Christ au Congo » atteignirent la Ngiri par la rivière Ubangi. Au cours de leurs voyages, ils placèrent le long de l’Ubangi et de la Ngiri des catéchistes amenés de Lolanga ou de Bolenge (fondée en 1883). Les villages principaux comme Bolobo, Mokame, Mokolo, Imese… furent occupés par les protestants avant les années 1920.

Les établissements le long de l’Ubangi servaient de bases d’opération vers l’intérieur. Sur la Ngiri, les protestants n’eurent que peu de catéchuménats en amont de Bomana. L’action protestante fut davantage concentrée dans la basse Ngiri et, plus tard, dans la région des Djamba du Sud, les Makutu (Mumbanza 1980  : 786). Elle fut réalisée dans un esprit de concurrence entre catholiques et protestants  ; nombreux sont les villages qui eurent, à un moment donné, deux catéchistes à la fois, l’un catholique et l’autre protestant.

En 1960, au moment de l’indépendance, la Mission évangélique de l’Ubangi fut rebaptisée «  Église chrétienne en Ubangi » (ECU). Après le départ des missionnaires occidentaux, Joseph Logo en devint le président et Antoine Made le représentant légal.

Peu de temps après, Made fut relevé de son poste et remplacé par Jean Eboué Sido. Parce que le nouveau représentant légal était originaire de la partie sud du district ecclésiastique (de Karawa) tout comme le président, le vice président Alenge, originaire de la partie nord (de Tandala) et bénéficiant de l’appui des missionnaires (dont principalement M. Anderson), fut promu au poste de président en 1969, détrônant Logo. Jean Eboué, le représentant légal ayant été élu député national céda son poste à la tête de l’église à Henri Bofio. Le problème de la représentativité géographique refaisait à nouveau surface, le président promu étant originaire du nord.

Ainsi Bofio, qui était du sud, fut remplacé en tant que représentant légal par Duale.

Les questions de contributions budgétaires, d’influence et même de doctrine religieuse provoquèrent un conflit qui conduisit à la scission, en septembre 1970. La branche de Karawa devint la Communauté évangélique de l’Ubangi et de la Mongala (CEUM), étendant sa zone d’influence jusque dans le district de la Mongala ; la Communauté

évangélique chrétienne de l’Ubangi (CECU), quant à elle, garda sa direction à Tandala. Alenge Zaccaria devint le président de la CECU et Ngondoma son représentant légal. Du côté de la CEUM, la présidence fut confiée à Gbabete et Duale en devint le représentant légal. Dans les deux communautés, on observe que le poste de président était occupé par un pasteur et celui de représentant légal par un laïc.

Leur mandat était de quatre années, renouvelables une fois. L’Assemblée générale était composée des

« Anciens » de l’Église, des pasteurs et des diacres.

Par une restructuration datant de 1972, les postes de représentant légal et de président communautaire furent fusionnés.

Ill. 10.1. Église protestante (ECC, 17e CECU) de la paroisse de Tandala.

(Photo équipe locale, 29 avril 2012.)

Dirigeant, de 1970 à 1974, Alenge Zaccaria fut remplacé à la fin de son mandat par Mobaya. Par la suite, furent élus successivement à la CECU/

Tandala : Ngutuwa, Mopepe, Gwana, Kosse, Selenga et Bosokpale, en poste en 2013 pour son deuxième mandat. À la CEUM/Karawa, le président Gbabete fut remplacé par Logo, qui retrouvait ainsi le poste de président communautaire. Après son mandat, vint Doko Kambeke. Duale lui succéda, puis Luyada, qui accomplit trois mandats successifs. Il fut remplacé par Sanguma, puis laissa la direction de la CEUM à Jules Mboka, qui en était encore, en 2013, à son premier mandat électif.

Les deux communautés ont érigé leur sièges administratif dans la banlieue de Gemena : Bokonzo (Gemena 2) abrite la direction de la CEUM et Libenge-Moke celle de la CECU.

Ill. 10.5. Baziel Tanghe (en blanc) en visite avec les frères Armand De Lannoy et Gabriel Van Heffen.

Source : Teuns (2010 : 264).

Parallèlement à cette activité scientifique, dès 1910, des paroisses furent créées, notamment celle de Bwamanda Sacré-Cœur de Jésus (23 septembre 1926). Certaines répondaient à un souci apostolique d’implanter l’Église, les autres étaient érigées dans un contexte de prosélytisme et de lutte contre l’avancée du protestantisme dans la contrée. Ce fut le cas de Mawuya, pour contrer l’implantation des protestants à Kala ; de Gbamanda (du nom du chef du clan) devenu Bwamanda, pour arrêter l’avancée des protestants déjà actifs à Tandala ; de Businga par contrecarrer leur influence à Karawa et Goyongo.

Voici comment les Capucins se remémorent leur riposte à l’implantation des protestants :

« En 1934, Mgr B. Tanghe écrivit […] un article dans l’Almanach des missions  : Vous semblez être impressionnés par ce que vous lisez dans le journal : Les débuts de la mission protestante dans l’Oubangui.

Les hérétiques américano-suédois se trouvent déjà en effet depuis plusieurs années en Oubangui et ils ont trois postes de mission : Kala, Karawa et Tandala.

Tandala semble beaucoup promettre et aurait proba-blement réussi si nous n’avions pas fondé le poste de Bwamanda. Le poste de Karawa se trouve dans la ré-gion scheutiste. Pour autant que je sache, il ne réussit pas très bien. Le poste de Kala commençait à bien se développer, mais j’ai envoyé le père Hildebert Peeters dans cette région pour organiser une contre-offen-sive. Le combat y est violent. Ici, comme à Tandala,

nous mettons les chapelles de nos écoles à côté des missions protestantes. Notre grand avantage est que nous parlons la langue locale, tandis que les protes-tants se servent du lingala, langage commercial. Priez pour notre mission, en lutte contre l’hérésie. Nous ne pouvons tout de même pas accepter que nos fidèles tombent dans l’hérésie, hors de la bergerie de Pierre » (Teuns 2010 : 296).

Ill. 10.6. Le chef de Bwamanda en compagnie d’un missionnaire capucin.

Source : Teuns (2010 : 21).

Peu disposés à se laisser faire, les protestants démolirent la croix de la mission capucine de Bokilio. Par ailleurs, ils « mirent trois fois de suite le feu à un grand dortoir » (Teuns 2010 : 250).

Sous le titre «  Bwamanda – fondation chez les Ngbaka (23 septembre 1926) », voici aussi comment les Capucins racontent les origines de la mission de Bwamanda.

«  En 1921, les protestants parcouraient l’Oubangui. Un groupe d’entre eux se fixa à Karawa en 1923, à la frontière sud de la région. De là, ils préparaient leur expansion en Oubangui et chez Ill. 10.3. Mgr Fulgence Carnonckel sur un palanquin (tipoy).

Source : Teuns (2010 : 76).

Ce n’est qu’en août 1912 que les missionnaires effectuèrent un retour sur Libenge. Mgr Fulgence Carnonckel, après un entretien avec l’administrateur de l’État qui habitait Libenge, en avait profité pour visiter la région et, contre toute attente, y avait trouvé une population très attachante, qui le pressait de s’installer chez elle. C’est ainsi qu’un catéchiste fut désigné à Dongo, à quelques kilomètres en aval de Libenge et qu’une petite église fut ouverte à Libenge (Steurs 2010 : 138)

Comme les autorités civiles ne voulaient pas d’hébergement des catéchumènes à Libenge, les missionnaires cherchèrent, mais en vain, un autre site le long de la rivière et finirent par ouvrir, en 1920, une petite mission indépendante à Duma (Sainte-Barbe), située à 30 km au nord de Libenge. Ce site fut rapidement abandonné, en raison de l’hostilité de la population.

Afin de remplacer Duma, Bala, situé entre Zongo et les rapides de l’Ubangi, fut exploré en 1922, en vue d’y installer un poste. Mais comme au même moment, l’Administration coloniale avait décidé de réorganiser la population ngbaka en l’obligeant à habiter le long de la route en construction plus au sud, Bala se retrouva complètement isolé et le projet de mission fut abandonné.

Dès son arrivée à Banzyville en juin 1910, le père Baziel Tanghe s’était intéressé à l’histoire de la découverte de l’Ubangi et de la pénétration belge dans ces régions. À son retour en Belgique en 1919, il compléta sa documentation chez l’explorateur belge Alphonse Vangele. Le père Baziel Tanghe utilisa largement cette documentation et la compléta au moyen des renseignements particuliers qu’il avait

rassemblés sur place en Ubangi. Il en composa un récit, qu’il publia dans la revue Congo de 1922. Par la suite, il conçut l’idée d’écrire l’histoire coloniale de l’Ubangi depuis le début de l’occupation belge jusqu’en 1908. Il se mit en rapport avec les coloniaux qui avaient séjourné dans l’Ubangi pendant cette période. En 1939, il retraça l’histoire de l’occupation des régions d’Abumombazi pour la période de 1890 à 1900. Il s’occupa également de l’étude de la langue ngbandi, de la description de la vie, des us et des coutumes des Ngbandi, de leur histoire ainsi que de celle des diverses populations de l’Ubangi (Tanghe 1938).

Ill. 10.4. Sortie de la messe à Libenge, 1932.

(AP.0.2.9500, collection MRAC Tervuren ; photo R.P. Rinchon, 1932.)

Après 1929, le père Baziel Tanghe quitta la région est de l’Ubangi pour aller s’établir à l’ouest, au milieu des Ngbaka. En 1931, il retourna en pays ngbandi. Devenu préfet apostolique (1931-1935) puis vicaire apostolique (1935-1946), il ne s’occupa plus que de l’histoire. À partir de 1930, il décrivit les peuplades de l’Ubangi et publia sa première note sur les Ngbaka. En 1936, il donna un premier aperçu général et synthétique des dernières migrations qui s’étaient produites dans l’Ubangi.

Deux ans plus tard il publia son Histoire générale des migrations des peuples de l’Ubangi. Il consacra des notes aux Ngombe, aux Nyi, aux Ngunda, aux Bandiya, aux Fur et aux Furu, et enfin édita une étude historique plus longue sur les Ngbaka. En 1944, il publia un essai de reconstitution des liens de famille paternelle, qui relient entre elles les populations soudanaises du nord du Congo belge et en 1947 il donna un aperçu général des peuples de l’Ubangi, y parlant du pays d’origine des Azande et des Ngbandi.

Ill. 10.8. L’église de Gemena centre.

(Collection CDI-bwamanda/Herverlee, 9 février 2003.)

En même temps que la création de nouveaux postes, un vaste programme de construction fut établi dans les postes existants. D’anciennes églises provisoires furent remplacées par des églises définitives  ; des écoles et des internats furent construits, achevés ou agrandis, ainsi que des catéchuménats, de nouvelles habitations pour les professeurs et les ouvriers, des dispensaires et un pavillon pour les lépreux. On veilla également à mieux loger le personnel de mission, à construire de nouvelles maisons pour les missionnaires, pour les sœurs et les frères européens et indigènes.

En 1948, le père Jean-Ghislain Delcuve succéda au père Baziel Tanghe à la tête du vicariat apostolique. Il resta à ce poste jusqu’en 1958. Le vicariat apostolique de l’Ubangi devint diocèse de Molegbe le 10 novembre 1959, avec à sa tête Mgr Leo Theobald Delaere (1958-1967). Mgr Joseph Kesenge Wandanga Kongu deviendra le premier évêque congolais de ce diocèse en 1968.

Ses vicaires généraux furent successivement Constant Senemona Sewi de la mission de Bobito (Gemena) et Joseph Penze Natoko de la misssion de Bozene (Lua).

Après la chute du régime Mobutu en mai 1997 duquel il s’était rapproché, Mgr Kesenge ne pourra plus poursuite ses activités dans le diocèse. Il sera mis à la retraite et remplacé par Mgr Ignace Matondo.

Ill. 10.9. La visite des évêques de la province de l’Équateur.

Mgr Frédéric Etsou, Louis Nganga, Ignace Matondo, Joseph Kesenge, Joseph Bolangi, Joseph Ignace Waterschoot.

Source : Teuns (2010 : 105).

La cathédrale Saint-Antoine de Padoue de Molegbe fut construite en 1929 et constitue, avec le couvent des Sœurs-Filles de Marie de Molegbe les deux rares vestiges de l’architecture coloniale hérités des premiers missionnaires capucins. En 2012, le diocèse de Molegbe compte 22 paroisses et s’étend sur une superficie de 79 000 km².

les Ngbaka. Le préfet apostolique, Mgr Fulgence Carnonckel, décida qu’il fallait à tout prix s’instal-ler avant eux. En mai 1924, après avoir examiné l’ensemble du territoire avec le père Ferdinand Pee-ters, il choisit de s’établir à Ibozo (Bwamanda). Les négociations avec les autorités commencèrent, mais la maladie de trois missionnaires bloqua le projet.

Les protestants ne chômaient pas. En 1925, ils s’installèrent à Tandala, à 30 km d’Ibozo. Il était urgent de s’installer à Bwamanda, mais la maladie s’y opposa de nouveau. La fondation ne put com-mencer que le 23 avril 1926.

Pour la première fois, nous étions opposés aux protestants. Des deux côtés, la lutte fut âpre, d’autant plus que les Ngbaka parlaient leur propre langue et avaient d’autres mœurs et coutumes et qu’il fallait se trouver un abri en pleine forêt, entre les marécages et la brousse, loin des autres postes missionnaires ou de ceux de l’État.

La première année fut entièrement consa-crée à l’étude de la langue et à la construction des bâtiments. On essaya d’attirer la sympathie du peuple grâce à un dispensaire, au soin des malades et à une école, mais la population se tenait à l’écart.

Le père Ferdinand Peeters en souffrait beaucoup.

Il ne parvenait pas à comprendre les gens et à les attirer. Malade, il retourna en Belgique en juin 1928.

L’avenir de la mission semblait compromis. Le père Fridolin Claeys vint le remplacer un mois plus tard, chargé de faire un rapport sur la situation, ce qu’il fit trois mois plus tard. L’endroit était bon, mais la distance avec les autres postes de mission et l’absence de vraies routes compliquaient le ravi-taillement et le développement de l’évangélisation.

Selon lui, la population était hostile à tout ce qui était européen et se soustrayait aux contrôles de l’État en se retirant dans la brousse. Le rapporteur pensait qu’il valait mieux abandonner Bwamanda et chercher un endroit plus près de Gemena.

Quand on ouvrit une route reliant Libenge à Gemena, en passant par Bwamanda, un nouveau commissaire de district fut nommé et la commu-nication fut établie avec les villages le long de la route. De nombreux problèmes étant résolus, le père Fridolin annula son rapport, espérant un ave-nir meilleur. En 1930, le père Baziel Tanghe

s’oc-cupa de l’école, de la formation des catéchistes, des catéchumènes et du dispensaire. Le père Fridolin visitait les villages, construisait des chapelles-écoles et travaillait à la rédaction d’un catéchisme dans la langue locale. Au cours de ses visites dans la région de Tandala, où les protestants travaillaient depuis cinq ans, chaque village demandait une chapelle-école où, contrairement aux protestants, les chré-tiens étaient catéchisés dans leur propre langue.

L’influence des protestants diminua.

Ce retournement de la situation fut irrésistible.

À la Toussaint 1930, il y avait cinq cents catéchu-mènes, nombre jamais atteint dans aucun poste. Le catéchuménat suivant en comptait huit cents  ! Le travail devenait trop lourd pour deux missionnaires.

Heureusement, de nouveaux pères arrivèrent et la mission se développa au point de surpasser toutes les autres. En décembre 1931, il y avait déjà 1006 chrétiens et 850 catéchumènes, 66 chapelles-écoles et 2800 aspirants. L’élan était donné. Cette mission allait devenir une sorte de patrie pour les Capucins et c’est là que naquit, après l’indépendance, un centre de développement intégral de la région, le CDI-Bwamanda » (Teuns 2010 : 242, 244, 246).

Ill. 10.7. Église de Bwamanda.

(Photo équipe locale, 2012.)

Après la Deuxième Guerre mondiale, neuf nouvelles missions furent fondées, dont celle de Gemena (ville) à la fin 1948. Trois postes secondaires devinrent autonomes : Wapinda en 1948, Bili en 1951 et Bokilio en 1955. Le catéchuménat de Bokilio servait avant tout à combattre l’influence des protestants établis à cinq kilomètres de là. Zongo fut fondé en 1956.

Pour la petite histoire de la partie qui deviendra plus tard le diocèse de Budjala, la mission catholique de Mbaya fut créée en 1907. Ci-après, le récit de cette première installation fait par le père Julien Haustrate.

Ill. 10.12. « Lisala-Budjala ».

(Archives de Scheut, II.A.III.b.88. ; KADOC, s. d.)

« C’était en 1901. Avant de s’embarquer pour le Congo, le P. Albert Misonne, qui avait passé huit ans à Bonne-Espérance, était venu faire ses adieux à Notre-Dame.

Ill. 10.10. La maison des religieuses à Libenge, 1930.

(AP.0.2.9501, collection MRAC Tervuren ; photo R.P. Rinchon, 1930.)

2.2. leS ScheutiSteS occupent la paRtie Sud du

Dans le document Bassins d’eau et espace agricole (Page 75-78)