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ANALYSE MULTISCALAIRE DES MODES DE CONSTRUCTION

II. EMPLOI ET PRODUCTION DE MATÉRIAUX À L’ÉCHELLE DE SITES DE RÉFÉRENCEDE SITES DE RÉFÉRENCE

2) Autun-Augustodunum, les matériaux de la construction d’une capitale de citécité

Augustodunum est le nom que prend la capitale de cité du territoire éduen, fondée après l’intégration des Gaules à l’Empire romain (Fig. 143). Cette création se fait à la période augustéenne, semble-t-il selon la volonté de l’empereur qui réorganise administrativement les territoires, comme l’attribution de ce nom l’entend en adjoignant à Auguste le suffi xe d’origine gauloise « -dunum » qui signifi e la ville (Rebourg 1993a, p. 32 ; 1998, p. 141). Il s’agit donc bien de la fondation et du développement d’une capitale, qui pourrait être créée ex nihilo, et dont les premières occupations sont contemporaines de l’abandon de l’oppidum de Bibracte (Labaune et Meylan 2011, p. 105 ; Labaune et Kasprzyk 2015). Aucune installation antérieure n’est connue sur le lieu d’implantation d’Augustodunum, point soulevé dans plusieurs publications et encore récemment dans une synthèse des connaissances archéologiques (Rebourg 1993a, p. 32 ; 1998, p. 151 ; Labaune et Meylan 2011, p. 117). Toutefois, les opérations menées dans le quartier péri-urbain de la Genetoye depuis 2012 ont montré que, à cet emplacement, des occupations laténiennes sont perceptibles par la présence de mobiliers résiduels non rattachés à des structures (Labaune et Kasprzyk 2015, p. 198). Le développement de la ville pourrait ainsi être lié à la présence dans cette zone d’un sanctuaire laténien d’importance (Van Andringa 2015, p. 23). À l’instar de Bibracte, la position de cette nouvelle capitale reste centrale pour le territoire des Éduens, dans le bassin autunois en rive droite de l’Arroux. De plus, elle est localisée sur l’axe de communication qui relie Bibracte à Chalon-sur-Saône/Cabillonum, qui succède à la uia Agrippa de Lyon-Lugdunum à Boulogne-Gesoriacum. La ville est donc placée à un carrefour économique stratégique, bien desservi par les voies de communication (Labaune et Kasprzyk 2015), qui donne accès à trois bassins-versants d’importance (la Loire, la Saône et le Rhône).

Si les vestiges sont encore visibles au XVIème siècle, bien que petit à petit démantelés en servant souvent de carrières de matériaux, le mobilier exhumé pendant les siècles suivants intègre des collections personnelles. Au XIXème siècle, les recherches deviennent plus systématiques et, sous l’impulsion des sociétés savantes, des fouilles sont eff ectuées et des plans dressés (Rebourg 1993a, p. 28-29). Le début du XXème siècle voit une diminution des opérations archéologiques, qui reprennent davantage après la Seconde Guerre Mondiale. L’intérêt pour l’étude des structures de la ville antique est alors principalement lié, dans un premier temps, à la volonté de quelques personnalités, puis, dans un second temps, aux fouilles de sauvetage mises en place avec l’organisation administrative de l’archéologie française (Rebourg 1993a, p. 29 ; Labaune et Meylan 2011, p. 116). En 1984, la création du Service Archéologique de la Ville d’Autun (dirigé successivement par A. Rebourg, P. Chardron-Picault et Y. Labaune), rattaché alors au Musée Rolin, a permis un suivi plus actif des aménagements qui touchent aux structures de la ville antique (Rebourg 1998, p. 145). Actuellement, les opérations archéologiques (suivis, diagnostics, fouilles) sont menées par le Service Archéologique de la Ville d’Autun, mais aussi

par des opérateurs publics et privés (notamment l’Inrap et Archeodunum).

Les plus anciens niveaux atteints par les fouilles archéologiques, et liés à l’implantation d’Augustodunum, sont datés de la période augustéenne (Chardron-Picault, Ducreux et Soum-Michon 1992 ; Chardron 1993 ; Chardron-Picault et Pernot 1997 ; Bet et alii 2004 ; Silvino 2011 ; Alix 2014a ; Labaune 2015b). Ceux-ci sont souvent situés en profondeur et restent, par conséquent, assez rarement touchés par les fouilles, limitées dans leur étendue par le cadre des aménagements en contexte urbain (Labaune et Kasprzyk 2015, p. 214). Les observations récentes permettent cependant de constater que ces premières occupations sont divergentes avec la trame viaire (Labaune et Kasprzyk 2015, p. 214).

La ville antique est ceinturée par un rempart de six kilomètres de long qui enserre une surface de près de 200 hectares (Rebourg 1993a, p. 32 ; Labaune 2011a, p. 42). Des tours et des courtines sont insérées avec régularité dans cette fortifi cation et quatre portes en assurent les ouvertures : la Porte d’Arroux, la Porte Saint-André, la Porte de Rome et la Porte Saint-Andoche. Incomplets ou disparus, les vestiges de ces portes ont des plans très diffi cilement restituables (Balcon-Berry et Joly 2015). Si la Porte d’Arroux semble avoir été pourvue d’une cour intérieure, il paraît peu probable d’observer un système identique pour la Porte Saint-André. La méconnaissance des deux autres portes ne permet évidemment pas d’établir des certitudes quant à leur plan (Barrière 2012). Seules deux portes sont encore visibles actuellement dans la ville d’Autun : la Porte d’Arroux et la Porte Saint-André. Celles-ci sont datées à partir de l’étude stylistique des chapiteaux et des diff érents éléments de leur décor.

Ainsi, en ce qui concerne la Porte d’Arroux, sa datation, une à deux décennies avant le changement d’ère, repose sur la comparaison de son ornementation avec d’autres monuments augustéens ainsi que sur la découverte d’un quinaire en argent daté de 29-28 avant J.-C. dans un massif de fondation (Guillaumet et Rebourg 1987, p. 48 ; Rebourg 1998, p. 170 ; Olivier 2010, p. 282 ; Labaune et Meylan 2011, p. 117 ; Brunet-Gaston 2011). Une nuance est apportée à cette datation en raison du caractère transposable des feuilles d’acanthe et de leur facilité de taille, qui amènent une proposition chronologique moins stricte et une date de construction à rapprocher du changement d’ère (Maligorne 2011, p.257 ; Tardy 2011, p. 321). Pour la Porte Saint-André, les critères stylistiques, reposant sur des pilastres cannelés, ont permis de proposer une datation légèrement plus tardive autour de la période augusto-tibérienne (Brunet-Gaston 2011).

Si l’analyse stylistique de ces portes donne des dates relativement précoces en lien avec la création d’Augustodunum, des indices analytiques et archéologiques laissent à penser que la construction de l’enceinte s’est étendue sur une période relativement longue et s’est achevée bien après l’élévation des portes (Chardron-Picault et Pernot 1999 et Fort 2007 cités dans Labaune et Meylan 2011, p.117).

Les quatre portes se trouvent ainsi au débouché de deux voies d’importance - le cardo et le decumanus - qui structurent l’ensemble de la ville et de son urbanisme selon un plan orthonormé.

Comme toutes les capitales de cité, Autun-Augustodunum est parée de diff érents aménagements qui sont liés aux diverses sphères de la vie en société : les édifi ces publics, les temples, les habitats privés et artisanaux. De plus, les limites de la ville sont marquées par les contextes funéraires (nécropoles) et la présence à la Genetoye, au nord-ouest, d’un quartier péri-urbain structuré autour d’un complexe cultuel. Sans faire le recensement complet de tous les bâtiments mentionnés dans les textes antiques et de toutes les découvertes archéologiques eff ectuées à Autun, nous pouvons illustrer par quelques exemples ces diff érents contextes.

Les aménagements publics et religieux font partie intégrante de la capitale et sont l’expression de la ciuitas éduenne (Kasprzyk 2015). Le forum est bien évidemment la manifestation civique la plus importante dans la capitale, en abritant les institutions politiques, juridiques, administratives, économiques et religieuses romaines. Sa localisation est toutefois incertaine à Autun-Augustodunum et a fait l’objet de nombreuses spéculations. La faiblesse des vestiges archéologiques mis au jour et des éléments architecturaux monumentaux disparates ont amené à la formulation de plusieurs hypothèses de localisation depuis le XIXème siècle (Rebourg 1998, p. 181 ; Kasprzyk 2012). Ils attestent néanmoins avec certitude de l’existence d’un tel aménagement. Le forum est mentionné dans un discours prononcé en 298 après J.-C. au gouverneur de Lyonnaise (Eumène, Discours sur la restauration des écoles d’Autun, V, 9), comme c’est le cas d’autres monuments d’Augustodunum, dont l’analyse développée par A. Hostein lors de la publication de sa thèse (2012) montre que les repères mentionnés permettent de bien localiser les écoles méniennes. Ces écoles, insérées dans l’espace public monumental de la capitale, sont dédiées notamment à l’enseignement de la rhétorique et constituent un exemple rare dans le monde romain d’un édifi ce spécifi que pour ce genre d’activités qui peuvent prendre place dans des lieux moins formels (Hostein 2011). Ce bâtiment semble avoir été récemment mis au jour, à travers une série de sondages archéologiques, avec des structures dont la monumentalité, la parure architecturale, le soin, ainsi que le luxe apportés à la construction sont, sans conteste, plus qu’évidents (Labaune et alii 2013). Dans ce même passage des Panégyriques latins (Eumène, V, 9), deux bâtiments monumentaux sont aussi mentionnés comme à proximité des écoles méniennes, à savoir le temple capitolin, qui est lié au forum, et le temple d’Apollon. À l’intérieur des remparts et à l’est dans la ville, un théâtre, encore visible de nos jours, a partiellement été fouillé et possède tous les éléments architecturaux classiques attendus dans un tel édifi ce. Ses dimensions sont toutefois très importantes, ce qui le place comme l’un des théâtres les plus vastes identifi és en Gaule. Une monnaie découverte dans les maçonneries a permis d’en proposer une datation approximative autour du règne des Flaviens (Rebourg 1993a, p. 72 ; Rebourg 1998, p. 188). Au XIXème siècle, à proximité du théâtre, ont été eff ectuées des observations concernant un bâtiment, qui devait encore être élevé au XVIIème

siècle, et qui ont permis de restituer dans la topographie de la ville un amphithéâtre (Rebourg 1993a, p. 76-77 ; Rebourg 1998, p. 190). Que cela soit pour l’un ou l’autre de ces édifi ces de spectacle, l’absence de fouilles archéologiques récentes ne permet pas d’être certain de leur

moment de construction, même s’ils semblent être prévus dans l’espace urbain dès la fondation d’Autun-Augustodunum (Labaune et Kasprzyk 2015, p. 207).

Des quartiers de la ville semblent spécialisés dans les productions artisanales et sont généralement installés à côté des remparts (Chardron-Picault, Guillaumet et Labaune 2010, p. 110 ; Labaune et Meylan 2011, p. 121). Les productions sont multiples : vaisseliers céramiques, en verre, mais aussi tabletterie, métallurgie, travail de la pierre, etc. Certaines opérations archéologiques ont montré l’importance de ces productions avec la mise au jour d’ateliers associés à un mobilier abondant, comme c’est le cas sur les sites du Lycée militaire et du Faubourg d’Arroux (Chardron-Picault et Pernot 1999 ; Alix 2014a).

L’habitat privé trouve évidemment sa place parmi les structures découvertes dans la ville d’Autun-Augustodunum. Nous l’avons déjà mentionné plus haut à propos des premières installations dans la ville, les indices augustéens restent rares, non en raison de leur absence mais plutôt en lien avec les fouilles limitées par les aménagements. L’analyse des structures montre que les premiers bâtiments sont en terre et bois, alors que la pierre maçonnée au mortier de chaux est usitée depuis plusieurs décennies sur l’oppidum de Bibracte (Labaune et Meylan 2011, p. 122 ; Alix 2014a). Par ailleurs, de véritables domus très luxueuses ont largement été mentionnées dans les structures découvertes, dont certaines possèdent des sols en mosaïque ou en opus sectile réalisés avec un grand soin (e.g. Rebourg 1993a ; Rebourg 1998 ; Labaune 2013a).

En dehors des remparts, plusieurs nécropoles ont été mises au jour (Pierre de Couhard, Pont-l’Évêque, Saint-Pierre-l’Estrier, etc.) et permettent de mieux comprendre la gestion des morts pour cette capitale de cité. Celle fouillée en 2004 sur le site de Pont-l’Évêque fait partie des plus informatives, avec la découverte de 450 tombes (incinérations et inhumations) auxquelles sont associées environ 200 stèles funéraires pour un temps d’utilisation compris entre la période augustéenne et le IIIème siècle après J.-C. (Venault et alii 2009).

Enfi n, notre attention peut aussi se porter sur un quartier péri-urbain localisé au lieu-dit « La Genetoye » qui fait l’objet d’intenses recherches depuis 2013 dans le cadre d’un Programme Collectif de Recherches (Labaune 2013c, 2014, 2015a). Les fouilles ont mises au jour diff érents bâtiments qui appartiennent à des complexes cultuels et de loisirs intimement liés : un théâtre maçonné en pierres, le temple dit « de Janus », encore en élévations, et les diff érents édifi ces associés, des fours de potiers, etc. Ce quartier se structure autour du sanctuaire matérialisé par le fanum. Par conséquent, il n’appartient pas à la ville d’Autun-Augustodunum et n’en est pas une extension. En eff et, il est situé au-delà des remparts et l’orientation de la trame viaire diff ère de celle de la capitale (Rebourg 1998, p. 159). Toutefois, ces bâtiments sont particulièrement intéressants dans le cadre de notre étude en comparaison avec la ville.

Comme beaucoup de villes romaines en Gaule, Autun-Augustodunum a perduré jusqu’à nos jours. Cependant, à la fi n de l’époque gallo-romaine, la capitale s’est profondément modifi ée. En eff et, la partie sud de la ville, qui se développe sur une éminence, accueille à partir des IVème

-Vème siècles après J.-C. un édifi ce religieux lié au christianisme : une cathédrale (Balcon-Berry 2011). Un castrum est édifi é sous la forme d’une enceinte qui prend appui sur les remparts de la fi n du Ier siècle avant J.-C./début Ier siècle après J.-C. et enclot une surface d’une dizaine d’hectares (Balcon-Berry 2011 ; Labaune 2011a). Cette enceinte réduite resserre ainsi la ville d’Autun autour du complexe cathédral à une date qu’il est diffi cile de déterminer à partir des sources documentaires et archéologiques, mais qui semble appartenir à la fi n de l’Antiquité tardive ou au début du haut Moyen Âge (Balcon-Berry 2011 ; Labaune 2011a). Le reste de la ville est laissé à l’abandon et sert de carrière pour la récupération de matériaux de construction. C’est ainsi que des bâtiments, qui ont pourtant appartenu à l’espace public, sont démantelés. C’est le cas, par exemple, des écoles méniennes dont les colonnes en calcaire sont abattues et « scalpées » pour produire de la chaux (Labaune et alii 2013, p. 225-226). Au même endroit, l’abandon de la parcelle est manifeste par les « terres noires » qui se mettent en place en l’absence de gestion des ruines. Un étang s’est formé par rétention et stagnation de l’eau qui s’écoule en raison de la ruine de la ville conduisant à l’accumulation de ces dépôts sédimentaires (Labaune et alii 2013, p. 233 à 236).

Les opérations archéologiques menées sur la commune actuelle d’Autun ont immanquablement amené à aborder la question des matériaux de construction qui sont mis en œuvre sur les diff érents bâtiments sondés. Il est évident, en raison de la multiplicité et de la disparité des intervenants, qu’aucune nomenclature n’existe à l’échelle de la ville pour la description pétrographique des matériaux lithiques et en terre cuite. Pour les terres cuites architecturales, seules quelques études typométriques ont été abordées, très souvent sous forme de données non publiées autrement que dans les rapports de fouilles. Ainsi, nous pouvons nous reporter aux travaux de J. Parrain (e.g. Catteddu 1995) et aux résultats d’une opération archéologique menée par Archeodunum (Clément 2011a). En ce qui concerne les matériaux de construction lithiques, la détermination des lithologies mises en œuvre a bénéfi cié d’un Programme Collectif de Recherche autour de l’économie des roches décoratives d’Augustodunum (Brunet-Gaston et alii 2006). La reprise de plusieurs corpus auxquels nous avons pu accéder au Service Archéologique de la Ville d’Autun et à l’Inrap permet ainsi la mise en place de référentiels et/ou de protocoles d’étude nécessaires pour une homogénéisation des données.

L’analyse de l’ensemble des matériaux de construction mis à notre disposition est un préalable pour défi nir de quelle manière ils sont mis en jeu dans les édifi ces d’une ville dont la fondation après la conquête romaine prend place dans un contexte de romanisation précoce sur le territoire des Éduens. Ce point est très important car il permet la comparaison, avec des normes descriptives communes, d’Augustodunum avec l’oppidum de Bibracte. La dialectique entre ces deux sites prééminents est un point important pour comprendre la pérennité des modes de constructions établis à Bibracte et les changements induits par le transfert de capitale donnant accès à de nouvelles sources d’approvisionnement en ressources naturelles.

À l’instar de ce que nous avons pu voir sur l’oppidum du Mont-Beuvray, la défi nition des ressources exploitées par l’essor de la construction de type romain permet d’évaluer quelle « attraction » une capitale de cité a pu avoir sur son environnement naturel et quelle a été sa gestion de l’espace concerné. Il est ainsi possible de comparer les similarités entre les circuits de diff usion des matériaux de construction pour Bibracte et Augustodunum, notamment au moment où l’occupation des deux villes a pu être contemporaine. Là encore, nous allons chercher à mettre en évidence les facteurs qui ont infl uencé les choix eff ectués dans l’emploi de ces matériaux. Il est important, dans l’optique d’une comparaison complète avec Bibracte, de caractériser si oui ou non ces vecteurs sont identiques à ceux défi nis pour l’oppidum. La mise en évidence de ces diff érents points d’étude est nécessaire pour déterminer si les nouveaux savoir-faire appliqués dans les édifi ces de Bibracte se retrouvent dans la capitale et défi nir dans quelle mesure ils ont pu être modifi és et/ou perfectionnés.

Nous nous sommes donc intéressé aux deux mêmes catégories distinctes de matériaux que pour Bibracte : les terres cuites architecturales et les éléments lithiques. Nous avons suivi le même plan en trois parties logiques à des fi ns utiles de comparaison. La première considère l’ensemble des terres cuites architecturales avec la mise en place du référentiel pétrographique, puis de leur étude par chantier. Ensuite, la pierre suit le même processus d’analyses. Enfi n, l’ensemble des données acquises permet de mettre en avant les modalités d’apparition et diff usion de ces matériaux de construction.

1) Analyses et caractérisations des terres cuites architecturales