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Animer un quartier populaire: le rôle du centre d’animation de Saint-Michel d’animation de Saint-Michel

Conclusion : la culture pour quel développement ?

II.5. Action culturelle de proximité ou la culture en périphérie périphérie

II.5.2. Animer un quartier populaire: le rôle du centre d’animation de Saint-Michel d’animation de Saint-Michel

Sollicités dans la mise en œuvre de la politique de cohésion sociale de la ville, les centres d’animation de Bordeaux s’apparentent selon Augustin et Montané (2004) à des « systèmes intermédiaires d’action et de développement culturel jouant sur le double registre de la régulation et de la valorisation sociale ».

L’émergence et l’évolution de l’association des centres d’animation de quartier de Bordeaux est, en effet,indissociable du processus de municipalisation de l’animation socioculturelle, instauré durant la mandature de Jacques Chaban-Delmas (Richelle, 2008). Dès 1953, le maire annonce son intention de créer une Maison de la jeunesse et de la culture. Celle-ci verra le jour, dix ans plus tard, sur le cours Barbey. D’autres foyers de jeunes suivront dans les différents quartiers de la ville. L‘association se structure et se professionnalise peu à peu, dans le cadre d’une convention avec la mairie qui prend en charge les salaires et charges de l’ensemble (Richelle, 2008 : 214). La municipalisation de l’association, explique Jean-Luc Richelle, s’observe également dans la forte emprise exercée par les élus sur ses instances dirigeantes, conseil d’administration et bureau. D’une association paramunicipale fonctionnant grâce un financement quasi exclusif de la ville et dans des locaux lui appartenant, les centres d’animation se sont autonomisés pour relever aujourd’hui de la « catégorie des associations parapubliques » (ibid : 231). Les élus ont ainsi renoncé à la gestion directe et le maire, depuis 199 , n’en n’est plus le président ; en outre, l’association bénéficie d’un financement multipartenarial associant notamment la Caisse d’allocations familiales, l’État et le Conseil général. Toutefois, la mairie reste le principal financeur et contribue à hauteur de 68 % du budget global. Comme le précise Jean-Luc Richelle, la distanciation avec la ville n’est pas non plus souhaitée par les dirigeants « n’y ayant aucun intérêt » (ibid : 231). L’association est considérée par la ville comme une « composante de l’action municipale » et, à ce titre, constitue un levier essentiel de ses

politiques publiques d’animation et de proximité. Les objectifs et priorités de l’association sont donc définis par convention avec la ville et en adéquation avec ses propres objectifs.

La convention triennale, pour la période 2011-2013, stipule trois objectifs principaux :

L’animation globale de proximité qui engage les centres à contribuer à la dynamisation de la vie des quartiers, à l’intérieur desquels les centres

d’animation jouent un rôle d’accueil, de service et d’animation en faveur de la population, dans un esprit de partage, d’ouverture, de pluralisme et de neutralité ;

la participation à la mise en œuvre des politiques spécifiques de la ville. Dans le cadre du Projet social, du Plan Local d’Insertion par l’Emploi et de la Politique de la ville, l’Association doit mettre en place diverses actions qui comprennent l’éducation, le lien intergénérationnel, le soutien parental, l’économie sociale et familiale, la découverte d’activités et de lieux culturels et sportifs, la prévention de la délinquance, la promotion d’une démocratie de la participation,

l’intégration sociale et professionnelle, etc. Elle contribue également à la

politique municipale en faveur de la jeunesse au travers de « parcours citoyens » visant l’autonomie et la prise d’initiative et de responsabilité ;

l’appui à la réalisation d’événements et d’animations à destination du grand public initiées par la ville de Bordeaux. L’association s’implique notamment dans la préparation et la réalisation de Cap association, du Carnaval des deux rives, des fêtes du fleuve et du vin, d’Evento, des grands pique-niques. Elle a également développé des « pôles d’excellence » dans ces établissements dont un pôle dédié à la danse à Bastide-Benauge et un pôle dévolu aux arts du cirque situé dans le centre de Bastide-Queyries. Dans une certaine mesure, ces pôles redimensionnent la portée de l’action de l’association à l’échelle de la ville et non plus seulement à celle du quartier (Richelle, 2008 : 216). Par ailleurs, la ville tout en appuyant la qualification de ces nouveaux espaces culturels, a initié une délocalisation de ses propres institutions, le Conservatoire de musique a ainsi ouvert une antenne dans le centre d’animation du Grand Parc, contredisant quelques peu l’analyse selon laquelle Bordeaux refusait de développer une action culturelle à partir des équipements socio-culturels et dont la politique

d’animation restait, pour cette raison, en deçà des politiques développées à Marseille ou à Lille (Taliano-des Garets, 2007).

L’élu à la culture affirme alors s’appuyer sur les centres d’animation et le tissu associatif en lien avec les institutions culturelles, pour mettre en place un ensemble de programmes visant « au vivre-ensemble et au respect mutuel » dans les quartiers de la ville.

Le quartier est pour Bordeaux synonyme d’identité et vecteur d’attractivité dans le projet de renouvellement urbain. Chaque territoire de la ville fait l’objet d’une réflexion urbanistique approfondie qui vise à définir un référentiel culturel et identitaire spécifique à chacun tout en participant, dans une vision holistique, de la promotion d’une « métropole désirable », symbole de diversité et du vivre-ensemble.

Cependant, le quartier renvoie à une entité floue difficile à appréhender. Structure de la territorialité « à la mesure du pas du marcheur » (Chamboredon et al. 2001), le quartier constitue l’entité sociale géographique qui a le plus de sens pour les individus (Guay, 2002). Même s’il n’échappe pas totalement au processus de légitimation et d’objectivation opéré par l’autorité publique (Blondiaux, 1999), il reste une structure idéelle, objet de représentations et d’investissement affectif, qui ne se concrétise que par le sentiment d’appartenance qu’il induit (Chalas, 1995). Le quartier intervient également dans la configuration des relations sociales, en cela qu’il constitue un espace de sociabilité essentiel et qu’il médiatise les rapports du dedans et du dehors, rendant ainsi l’altérité plus acceptable (Di Méo, 1986). À l‘inverse, il peut induire, sinon l’exclusion, du moins le rejet ou la mise à distance de l’autre (Jaillet, 2007).

Le quartier représente donc un mode d’inscription spatiale nécessaire à la construction des identités sociales (Vidal et al., 2005), comme en atteste le rapport qu’entretiennent les habitants de Saint-Michel avec le leur. Celui-ci est perçu comme un espace géographique porteur de sens et d’identité, un « village urbain » qui constitue une entité distincte du reste de la ville les protégeant de ses excès (Goudichaud 2006 ; Villechaise-Dupont, 2000).

Saint-Michel est un quartier populaire, situé dans le centre ancien de Bordeaux, à proximité des quais, dont l’histoire est liée aux activités portuaires de la ville. Son développement puis son déclin se confondent avec l’évolution du commerce maritime. La fin de la prospérité bordelaise accélère le processus de paupérisation du quartier qui voit son cadre bâti fortement se dégrader au cours du temps. Attirées par les logements bon marché, des populations immigrées pauvres sont venues s’y installer, d’abord les espagnols et les portugais dans les années 1960, puis les maghrébins dans la décennie suivante, suivis des turcs. La population étrangère représente aujourd’hui autour de 20% de la population totale du quartier. L’insalubrité généralisée, la précarité des conditions de vie et des problèmes de délinquance poussent les autorités à entreprendre une première réhabilitation à partir de 1984, qui engendre des résultats mitigés : l’amélioration de l’habitat est avérée mais s’est en contrepartie accompagnée d’une hausse des loyers (Villechaise-Dupont, 2000). Si les habitants déplorent depuis une perte de l’identité populaire, le quartier semble avoir gardé son caractère cosmopolite, il y est encore possible d’ « occuper et organiser les lieux sur un mode communautaire » (Villechaise-Dupont, 2000 : 239), dans un rapport très extériorisé à l’espace. Sa place dressée de la fameuse flèche, constitue un point névralgique du quartier, un « incontournable point de passage et de rencontre » (ibid : 231) ainsi qu’un espace de

sociabilité qui favorise la constitution d’un « imaginaire commun », indispensable à l’émergence d’un sentiment d’appartenance (Chalas, 1995). Le sentiment d’attachement des habitants au quartier résulte alors autant d’un rapport spécifique à l’espace qui témoigne d’une forte appropriation de l’espace public, que de l’ambiance du lieu et de sa mémoire qui fondent l’ancrage affectif et renforcent le sentiment de distinction. En dépit d’une réputation persistante quoique galvaudée de quartier « chaud », St-Michel est devenu aujourd’hui un quartier attractif, surtout pour des populations assez aisées qui contribuent à valoriser et à pérenniser cette image idéelle et idéale d’un quartier populaire et cosmopolite où il fait bon vivre (Villechaise-Dupont, 2000). La présence visible et acceptée des immigrés atteste de la fonction intégratrice du quartier. St-Michel constitue un espace ressource qui parvient à concilier dans une certaine mesure entre-soi ethnique et ouverture des communautés (ibid). Toutefois, l’interculturalité revendiquée résulte plus d’un discours idéalisé, véhiculé par des classes sociales intermédiaires et supérieures (Goudichaud, 2006), que du fait d’un véritable brassage des cultures observable sur le terrain concret des pratiques. Certes, le quartier Saint-Michel, par le régime de visibilité qu’il confère aux habitants de toutes origines dans l’espace public, endosse une fonction médiatrice potentiellement génératrice de relations interpersonnelles. Mais la situation de coprésence ne saurait suffire à instaurer le dialogue interculturel attendu. Pour le directeur du centre d’animation, le quartier « n’est pas vivant en lui même ». En dépit d’une composante identitaire forte, il ne saurait générer de lui-même le lien social parce que « les gens sont dans la rue mais ils restent entre eux », ajoute-t-il. La coprésence ne présume pas, en effet, de l’existence d’échanges et de relations entre les individus. Il incombe alors aux associations de tisser le lien entre les habitants et d’assurer la cohésion sociale du quartier.

Par ailleurs, les associations concourent à propager le mythe du village, son image de tolérance et de convivialité, et contribuent à le matérialiser aussi (Villechaise-Dupont, 2000). Les corps intermédiaires participent de la construction d’une culture spécifique au quartier par l’organisation des nombreuses manifestations et animations qui ponctuent la vie de celui-ci. Le festival des arts de la parole, Chahuts, fait partie de ces événements qui fabriquent et propagent, à l’intérieur de St-Michel et surtout hors de ses frontières, l’image d’un quartier dynamique, convivial et volubile où l‘expression de chacun, en tout temps et en tout lieu, est aussi réelle qu’encouragée.

L’association des arts de la parole est née à l’initiative de personnels du centre d’animation de Saint-Michel et de partenaires associatifs, à l’origine, pour promouvoir

le conte comme vecteur de relations interculturelles. Bien qu’aujourd’hui indépendante du centre d’animation, l’association lui est étroitement liée ; elle partage ses locaux avec le centre alors que le directeur de celui-ci siège au conseil d’administration de l’association, aux côtés des membres associatifs fondateurs.

Ancré dans un quartier de la géographie prioritaire, le projet est identifié lors de son émergence comme une action relevant prioritairement de la politique de la ville. Les crédits dont dispose l’association émargent donc du Développement social et urbain. Au-delà d’une orientation territorialisée, la direction des affaires sociales a fini par s’y associer pleinement dans le cadre du projet social de Bordeaux. Il aura fallu quelques années de réflexion de plus, pour que la direction des affaires culturelles reconnaisse la qualité artistique du projet et s’engage financièrement à le soutenir. Cette nouvelle approche tient plus au rayonnement et au succès public du festival qu’à un changement paradigmatique dans l’action culturelle de la ville. Toutefois, cette reconnaissance profite à l’association des arts de la parole qui se définit comme un opérateur porteur d’un projet à la fois artistique, culturel et de développement social. À cet effet, elle concilie un accompagnement et un soutien à la création relative à la discipline des arts de la parole avec un engagement auprès des publics tout au long de l’année. Ainsi, elle inscrit son action sur un territoire, bien que non restreint au quartier St-Michel, qui lui permet de développer des liens privilégiés avec le réseau associatif et les populations. Outre les activités participatives directement liées au déroulement du festival, notamment le bénévolat ou l’accueil d’artistes et de spectacle chez l’habitant, l’association propose dans sa démarche auprès des personnes, un éventail d’actions variées : résidences d’artistes qui donnent lieu à des rencontres avec les publics, actions d'éducation et de sensibilisation artistiques qui se déclinent sous forme d’ateliers de pratiques ou encore de participation à l’élaboration de projets artistiques, et parcours culturels qui incluent accompagnement au spectacle et accompagnement au choix des spectacles.

Le directeur du centre d’animation précise que le projet culturel évolue aujourd’hui vers un ancrage territorial et une dimension relationnelle plus marqués avec le quartier et ses habitants, dans l’optique de faire de Chahuts le support de relations sociales denses. Ainsi, l’équipe artistique souhaite diminuer la part dévolue à la diffusion de spectacles et donner plus de place aux projets élaborés entre artistes et habitants. Dans cette optique, des artistes ont été sollicités pour s’installer dans le quartier sur une durée indéfinie, afin d’initier des collaborations inédites. Leur présence intervient volontairement dans la période de transformation urbaine que s’apprête à traverser le quartier.

Alors que Saint-Michel a déjà connu de profondes mutations sociales et spatiales, de nouveaux bouleversements urbanistiques s’annoncent qui menacent son intégrité identitaire. Le quartier s’inscrit, en effet, dans le Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD), rebaptisé Bordeaux [Re]Centres et inauguré le 10 juin 2010 en la présence officielle du secrétaire d’État chargé du logement. L’opération vise, comme pour la première vague de requalification urbaine dans les années 19 0, à améliorer l’habitat, à réhabiliter l’espace public et à dynamiser l’économie locale. Et, de la même façon qu’ils l’avaient fait lors de la première période, les habitants de Saint-Michel dénoncent aujourd’hui le risque de gentrification, la confiscation de la chose urbaine par les experts ainsi que le manque de concertation autour des futurs aménagements. Si le maire-adjoint affirme avoir consulté plus que de coutume la population, la participation semble avoir été recherchée avant tout « pour obtenir l'adhésion de l'opinion publique sur un projet déjà entrepris » (Richelle, 2008 : 213). Selon le directeur du centre d’animation, un sentiment prévaut celui de n’être consulté que pour donner son avis sur « la couleur des papiers peints et des carrelages », il positionne alors le centre comme un espace d’expression de cette critique mais « dans certaines limites ». Limites qui semblent renvoyer moins à la bienséance et aux règles du dialogue commun qu’à la marge de manœuvre forcément étroite du centre d’animation. Prestataire de service public, l’association des centres d’animation peut-elle être « le support d’une citoyenneté en acte » (Rivet, 2007) ? C’est du moins le pari que fait le centre d’animation de Saint-Michel qui s’efforce de créer un espace de participation sociale et d’assurer la médiation entre les populations et la collectivité. Afin de « faire remonter » les préoccupations habitantes et « ne pas être mis de côté dans la réflexion », le directeur affirme avoir insisté pour inscrire le programme de requalification urbaine à l’ordre des débats du comité de liaison inter-partenaires (CLIP). En cela, le centre d’animation remplit le rôle d’accompagnement et de soutien à la démocratie participative qui lui est assigné dans le cadre de la convention d’objectifs avec la municipalité.

Au-delà d’une fonction de veille, l’originalité de la démarche du centre d’animation repose sur une volonté de proposer et de renouveler les formes de la participation sociale. À cet effet, le directeur du centre d’animation a mis au point un outil participatif original. Envisagé comme un moyen de faciliter la prise de parole, le « JE » de cartes qu’il a inventé, repose sur des règles simples et ludiques. Un groupe de personnes se réunit pour échanger sur une thématique, choisie ou imposée. Chaque personne est invitée à piocher une carte dans deux piles distinctes. Le premier type de cartes renvoie

à ce que l’on a à dire et peut prendre la forme d’un souhait, d’un regret, d’une attente ou d’une remarque. Le second tas de cartes désigne la personne à qui l’on s’adresse : élu, ami, famille, voisin, commerçant, etc. Dans un premier temps, chaque participant s’exprime sans être interrompu ni questionné par les autres. Puis, lorsque le tour de parole se termine, toute personne a la possibilité de revenir sur ce qui a été dit précédemment. Le débat s’engage alors entre les participants. Le responsable affirme avoir expérimenté le jeu à plusieurs reprises et s’enthousiasme de son succès : « à chaque fois ça marche ». Selon lui, même les gens les plus réservés finissent par intervenir dans le débat. La municipalité n’a pas manqué d’y voir un moyen de susciter la participation habitante au sein de ses propres espaces de concertation. Sans toutefois en avoir saisi le principe de base qui consiste, comme le précise le responsable du centre d’animation, à « être à l’écoute de l’autre » et non à produire de la parole dans une visée utilitaire voire utilitariste de l’action collective.

Dans cette même perspective, le festival des arts de la parole joue un rôle de chambre d’écho de l’expression citoyenne et imagine des formes participatives inédites qui puissent lui permettre d’entrer en résonance avec les préoccupations des habitants. L’art est alors convoqué pour interroger la transformation urbaine et ses effets sur la vie citadine. Artistes et habitants doivent définir ensemble les termes d’un travail commun initié à partir d’actes et d’expressions posés par les habitants dans l’espace public. Des actes qui selon le directeur sont posés « pour dire l’espace change mais on est toujours là », comme en atteste une famille du quartier lorsqu’elle décide d’organiser un pique-nique sur les gravats de la place publique en travaux.

Il s’agit alors pour les responsables de l’association d’opérer une écoute sensible du quartier afin de capter les moments et les paroles significatifs d’une intention, qu’elle soit à caractère politique ou privé, collective ou individuelle. L’équipe artistique s’est placée dans une posture de disponibilité spatio-temporelle, vigilante à enregistrer les gestes et les paroles pour en extraire la charge symbolique qui viendra alimenter l’objet artistique. L’art placé au centre de la « polis » requalifie alors la parole citoyenne, trop souvent pervertie par les mécanismes de la consultation publique. La poétisation de la traditionnelle mission d’accompagnement des habitants par le centre d’animation n’obère pas de la portée critique de leur contribution. Celle-ci s’exprime non pas à travers le filtre des spécialistes de l’urbanisme, souvent enclins à l’adapter à leurs projets plutôt que l’inverse, mais à travers le prisme de l’art qui vient alors la magnifier, au double sens de valoriser et d’augmenter. Ainsi, la posture nécessairement neutre de

l’animation n’est pas nécessairement à visée neutralisante et peut contribuer à diversifier les procédures participatives et à favoriser l’expression citoyenne.

II.5.3. Le mandat de proximité des arrondissements de

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