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Nos traités de commerce

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Trente-quatrième Année. — N° 24.

P r i x d u n u m é r o : 3 0 centimes

Mercredi 26 Mars 1919 Bureaux: R u e de la S e r r e , 5 8

ABONNEMENTS

Un an SU molt

Soisse . . . . Fr 12.03 Fr. 6.05 Union postale » 24.— > 12.—

Compte da Chèques postaux IV b 426

taïaut le lermd 8t le Samedi à La Baz-h-hm

Abonnement par la poste : J0 cts en pins.

ANNONCES

suisses 30 et, offres et demandes de places 20 et. la Unie, étrangères 35 centimes la ligne

Los annonces ee paient d'avance Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambre» de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels

Les Consulats suisses, à l'étranger reçoivent le journal

Bureau des annonces : PUBLIGITAS, Société anonyme suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds.

Succursales et agences.dans les principales villes suisses. Nombreux correspondants à l'Etranger.

Les Chambres de commerce étrangères . . en Suisse

i

Au moment où des relations commer- diales normales commencent à se réta- blir entre les différents pays, il n'est pas sans intérêt de connaître quelles sont les Chambres de commerce étrangères qui se sont établies en Suisse, soit avant, soit pen- dant la guerre el de donner il leur égard quelques indications qui pourront à l'occa- sion être utiles à nos industriels.

Ces Chambres peuvent se diviser en deux groupes : le premier groupe comprend les pays qui échangent avec la Suisse en première ligne des produits manufacturés ainsi que des matières premières et des denrées alimentaires : il s'agit spécialement des pays qui nous avoisinent, tant au nord qu'à l'ouest et au sud, nous voulons parler de la France, de l'Italie et de l'Allemagne.

Dans le second groupe se classent les pays qui nous ravitaillent essentiellement en matières premières et en denrées alimen- taires et auxquels nous livrons en échange nos produits manufacturés

Il s'agit particulièrement de l'Espagne, de l'Autriche, de la Russie, de la Hollande, de la Grèce, de la Suède, de la Serbie, et des nouveaux Etats tels que l'Ukraine et la Pologne.

Les renseignements concernant les Cham- bres ont été puisés en partie dans les do- cuments publiés par elles et les autres sont dûs à l'obligeance de M. le Dr Geering, secrétaire de la Chambre de commerce de Bàle, qui a bien voulu nous les communi- quer.

France. — La Chambre de commerce Jrançaise, fondée en 1894, a son siège à

Genève. Il s'agit d'une institution privée.

A côté d'elle, il y a Zurich, depuis 1917, une agence de l'Association nationale d'expansion économique, dont le siège principal est à Paris. Le président de l'a- gence est M. Lionel Thibaut, autrefois vice- consul de France, à Zurich.

L'association embrasse tous les groupe- ments importants du commerce et de l'in- dustrie en France. Elle cherche à déve-

lopper les relations entre les commerçants des deux pays.

Enfin, signalons encore la Fédération suisse — Entente, dont le but est de lutter contre la pénétration économique alle- mande et autrichienne en Suisse.

Italie. — La Camera di commercio Ita- liana per la Svizzera a vu le jour à Genève en 1909. Elle compte 900 membres, dont 44 Chambres de commerce-italiennes.

Le-président d'hOTnèwr-est -l'envoyé di- plomatique à Berne.

Il existe depuis 1917 deux filiales' de la Chambre, l'une à Lugano, pour le canton du Tessin, et l'autre à Zurich, pour la Suisse-allemande.

Une loi italienne du 13 octobre 1918, sonmets toutes les Chambres italiennes à l'étranger, alors même qu'elles sont pri- vées, à un contrôle officiel très serré.

Toutes les décisions prises par le Comité directeur doivent être communiquées, dans les 14 jours, au consul du lieu où la Cham- bre a son siège et au Ministère du com- merce à Rome. Les sujets italn ns peuvent seuls être membres de la Chambre.

Allemagne. — La Deutsche Handels- kammer für die Schweiz a été créée en 1912. Elle a son siège à Genève. Elle re- présente officiellement le commerce alle- mand sous la présidence d'honneur du consul général à Genève.

Son but, pendant la guerre a été de prendre position contre toutes les mesures ennemies pouvant nuire à l'activité com- merciale de l'Allemagne en Suisse.

Sont membres de la Chambre, les Chambres de commerce en Allemagne, les associations économiques importantes, les consuls en Suisse, quelques sociétés de navigation ainsi que quelques grandes en- treprises industrielles et financières.

Des groupes locaux ont été institués à Zurich, Lugano, Lausanne et Bâle.

Il est question de transférer le siège prin- cipal de Genève à Zurich.

Belgique. — La Chambre de commerce belge en Suisse, fut fondée à Genève, depuis 1915.

Il existe en outre à Berne, depuis 1918, un Comité belge d'études économiques en

Suisse, qui publie chaque semaine u n e feuille d'offres de service de maisons belges et une autre feuille d'offres de maisons suisses qui est distribuée aux Chambres de commerce et autres intéressés en Belgique.

Espagne. — La Chambre de commerce espagnole en Suisse, a son siège à Genève depuis le 13 septembre 1915. Elle est ins- crite au registre du commerce comme asso- ciation. Les statuts ont été sanctionnés par le'gouvernement espagnol.

Son but est dé favoriser le développe- ment des relations commerciales, entre la Suisse et l'Espagne, de renseigner plus spécialement ses membres sur toutes les questions relatives à l'importation et à l'exportation, aux droits de douanes, aux transports et à la législation commerciale et industrielle des deux pays.

Il faut souhaiter que les relations de- viendront toujours plus actives, l'Espagne nous livrant des produits que nous ne pos-, sédons pas ou qu'en quantités insuffi- santes, vins, fruits, primeurs, viande, huiles, plomb, etc. et la Suisse lui vendant en échange des objets manufacturés que l'Espagne ne fabrique pas.

Nos traités de commerce

On sait que nos traités de commerce avec la France, l'Italie et l'Espagne ont été dénon- cés par lès gouvernements de ces Etats et pren- nent fin à Pexpiration d'une année à partir de la dénonciation. La convention commerciale avec la France expire le 10 septembre 1919.

Les traités avec l'Italie et l'Espagne cessent d'être en vigueur le 20 septembre 1919. Sauf communication contraire, la durée de validité ' des traités sera toutefois prorogée tacitement de trois en trois mois.

Afin d'obtenir toute sa liberté d'action pour lès nouvelles négociations, le Conseil fédéral a de son côté dénoncé les traités de commerce avec l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Serbie.

Le gouvernement serbe a consenti à ce que le traité cessât de sortir ses effets à partir du 20 septembre 1919, sous réserve de renouvel- lement tacit pour trois mois.

Le traité avec l'Allemagne a été dénoncé ; pour l'expiration du délai d'un an, mais il y a lieu d'espérer que le gouvernement allemand, lui aussi, consentira à ce que le traité prenne fin le 20 septembre 1919.

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198 LA F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE Pour ce qui esl de l'Autriche-Hongrie, la

dénonciation du traité était la seule solution possible, étant donné la situation de ce pays.

Toutefois le traité est considéré à Vienne, mal- gré l'abolition de la monarchie, comme étant encore en vigueur, attendu que pour le mo- ment la frontière douanière commune existe encore. Comme auparavant, les droits de douane sont perçus en conformité du traité.

L'Etat et la liberté économique Gomme complément aux articles pu- bliés par là Fédération Horlogère sur les pleins pouvoirs et l'industrie suisse, il est intéressant de reproduire ici un article du Bulletin financier suisse, qui confirme dans leur ensemble les appréciations émises par notre organe quant aux mesures à p r e n d r e par notre pays p e n d a n t la démo- bisisation économique.

L'Etat avant la guerre, avait déjà de lourdes responsabilités, mais elles apparaissent mini- mes maintenant en regard de celles qui l'atten- dent. Pendant plus de quatre ans, l'Etat a peu à peu multiplié ses attributions et étendu sa mainmise et son contrôle sur toutes les ma- nifestations économiques et sociales de la na- tion. Il s'est constitué acheteur et vendeur, com- merçant et industriel, il a taxé, réglementé, contingenté et réquisitionné, il a limité ou en- couragé la production, l'importation et l'expor- tation, en un mot il est devenu un maître tout puissant, presque absolu, assurant son pouvoir par une multitude de services et d'agents char- gés de surveiller l'application de tous ses arrêtés et décrets.

Maintenant que l'état de guerre a cessé, la lutte s'est engagée dans tous les pays entre l'Etat et les partisans de la liberté économique.

Les chambres de commerce, les associations industrielles et agricoles, les groupements pro- fessionnels, les chefs d'entreprises réclament le retour à la vie normale et à l'indépendance.

Ils estiment que c'est le seul moyen efficace d'atténuer la cherté de la vie, d'empêcher la hausse du prix des denrées et leur raréfaction, de permettre la reconstitution rapide des dom- mages causés par la guerre, de faciliter la re- prises des relations commerciales internatio- nales et de rétablir une situation financière déjà très précaire.

Les mesures coêrcitives des pouvoirs pu- blics, les réglementations administratives et bureaucratiques et toutes les autres difficultés créées par l'Etat, paralysent le commerce et l'industrie et entravent la reprise économique ; les tentatives des entrepreneurs, la bonne vo- lonté des producteurs, tous les efforts indivi- duels ou collectifs, se heurtent à l'indifférence, à l'incompétence ou à l'ignorance. La crise des transports et du ravitaillement s'aggrave, le chômage augmente et provoque des troubles sociaux. Et avant même que les frontières soient ouvertes, qu'un trafic international un peu important ait repris, que l'on soit fixé sur les accords économiques et les traités de com- merce qui régleront les rapports entre nations, l'Etat envisage déjà de nouveaux impôts, il menace de frapper encore plus lourdement les capitaux et les revenus. Ces perspectives dé- couragent les meilleures volontés et les éner- gies les mieux trempés, et si l'Etat n'y prend pas garde, la crise économique actuelle pren- dra de plus grandes proportions encore, parce qu'elle amènera l'arrêt des usines par la des- truction des capitaux et l'annihilation des intelligences.

Les pouvoirs publics ont des arguments tout aussi péremptoires en faveur de la thèse étatiste.

Un retour trop rapide aux conditions nor- males aurait des répercussion très graves.

Dans: le domaine financier tout d'abord. En autorisant l'importation libre de matières pre-, mières, de denrées et de produits finis, le change ne tarderait pas à subir le contre-coup ; l'Etat s'endetterait toujours plus vis-à-vis de l'étranger, surtout ne possédant plus, comme autrefois, d'importantes créances, sur d'autres pays et les exportations ne pouvant guère compenser les importations. Il est donc né- cessaire de réglementer l'entrée des mar- chandises. .

Une autre raison qui milite en faveur du contingentement, c'est la nécessité de ravi- tailler les populations et les entreprises indis- pensables à la vie du pays et à la défense natio- nale. 11 faut protéger aussi certaines industries qui pendant la guerre, ont pris une grande ex- tension et occupent un nombre important d'ou- vriers. L'importation libre favoriserait Ja con- currence étrangère, provoquerait la spécula- tion et le gaspillage des capitaux et aboutirait à une répartition aléatoire des denrées et des articles de première nécessité.

De même, l'exportation ne peut être auto- risée que pour les produits dont la sortie ne peut compromettre l'économie du pays.

L'Etat a d'énormes tâches à l'égard de la collectivité. Il doit en tenir compte tout autant que des vœux et des desiderata de certains groupements d'intéressés. C'est à lui qu'in- combent, par suite des dépenses qui en résul- teront, les grands travaux publics, réfection et développement des voies ferrées et naviga- bles, electrification, construction de cités ou- vrières, reconstitution de la marine mar- chande, etc. Ayant pris une part active à la création et à l'extension de certaines indus- tries vitales pour le pays, ainsi en France, en Grande-Bretagne, celles des produits chimi- ques et pharmaceutiques, en Allemagne celle des produits azotés, il ne peut les abandonner.

L'Etat est devenu et restera un très gros Client de l'industrie en général, il aura d'im- portantes commandes qui s'échelonneront sur plusieurs décades peut-être, il est donc en droit en sa qualité de gros actionnaire, de surveiller et de réglementer l'emploi des ca- pitaux, l'achat, la venté de la fabrication des différents produits.

Pendant la guerre, l'Etat est intervenu maintes fois dans les entreprises pour les obliger à moderniser leur outillage, pour standardiser la production, pour assurer aux ouvriers un salaire équitable, 11 a introduit dans les cahiers des charges des clauses impé ratives, il s'est arrogé un droit de contrôle et de surveillance, tant à l'égard des profits qu'à l'égard des pertes. Après bien des tâton- tonnements, il est arrivé à mettre et à main- tenir sur pied une organisation stable. Il ne peut maintenant détruire ce qu'il a créé. Il tiendra compte autant que possible des vœux et des revendications légitimes du commerce et de l'industrie, mais il ne peut aller à r e n - contre des tendances de la majorité des popu- lations qui réclament la remise entre ses mains du plus grand nombre de pouvoirs possible.

Ces deux thèses, liberté économique et éta- tisme, se rencontrent à l'heure actuelle dans tous les pays. Elles sont inconciliables, mais il faudra bien cependant trouver un modus vivendi. L'individualisme a malheureusement fait son temps. La socialisation de tous les services publics, la réglementation jusque dans les moindres détails de la vie publique et privée, les rouages administratifs, s'éten- dant à l'infini de même que la monopolisation;

sont les aspirations de l'heure actuelle. Mais on ne pourra pas créer dès d'abord une orga- nisation aussi formidable et complexe, aupa- ravant il faudra recourir à un régime mixte.

L'Etat, sans le concours des milieux [indus- triels et commerçants et des groupements professionnels est incapable de mener à chef toutes les tâches nouvelles qui l'attendent.

Il lui faut la collaboration de l'individu. Il dirigera la production nationale, lui fournira les capitaux nécessaires, contrôlera et sur- veillera l'emploi des fonds et l'exploitation, mais il devra laisser l'initiative et la compé- tence aux chefs d'entreprises et un intérêt rai- sonnable à ceux qui auront procuré leur argent, leur capacité et teur expérience.

Suppression des listes noires Personne n'ignore que notre délégation éco- nomique à Paris se préoccupe activement de la question tendant à la suppression des listes noires. Jusqu'à présent les représentations énergiques de nos délégués ne paraissent pas avoir obtenu d'autre résultat que l'assurance de la part de l'Entente que celle-ci agirait de la fa- çon la plus loyale dans tout ce qui touche à la question des listes noires; quant au reste, une suppression totale des entraves - que nous subissons actuellement ne pourra être

envisagée que lorsque la guerre aura formel- lement pris fin.

Il ne peut être mis en doute que les autorités compétentes du côté suisse ont fait tout ce qui dépendait d'elles pour obtenir la suppression d'une mesure qui constitue une atteinte à no- tre souveraineté. Au reste, la tutelle économi que sous laquelle nous avons vécu durant les années de guerre semble peu à peu entrer en voie de dissolution.

Les faillites aux Etats-Unis Reflétant la grande activité industrielle et commerciale de la période de guerre, et les bénéfices considérables dûs aux prix extraor- dinaires de toutes marchandises, la « mortalité commerciale» selon l'expression pittoresque du rapport de l'agencé de renseignements R. G. Dan & Co, a subi en 1918 une impor- tante réduction aux Etats-Unis.

Le nombre des faillites ne s'est élevé en effet, au cours de cette année, qu'à 9982, avec un passif total de dollars 163.019.976, alors que les années précédentes donnaient les chiffres suivants :

1917:

1916:

Faillites 13.88b 16.933

Passif total doll. 182.441.371

» 192.213.256 Le maximum du nombre des faillites a été atteint en 1913, avec 22.156 cas; le résultat de 1918 marque une réduction de 5o°/o.

Quant au passif total, il a atteint son point le plus élevé en 1914, avec doll. 357.908.859 ; le chiffre de 1918 marque également un recul de plus de 55 °/°-

Il faut remonter jusqu'à 1899, pour retrou- ver un nombre de faillites inférieur à celui de 1918, et à une décade en arrière, soit à l'année 1909, pour avoir un total de passif moins élevé.

Enfin, cette amélioration marquée de l'an- née 1918, est allée en s'aceen tuant d'un tri- mestre à l'autre, le 4me trimestre n'ayant compté que 1913 faillites.

En ce qui concerne spécialement le com- merce de la bijouterie et de l'horlogerie, les résultats de la statistique sont les suivants :

Faillites Passifs 1918: 178 dollars 1.644.854 1917: 222 » 1.787.026 1916: 293 » 2.790.361 1915: 494 » 5.822.430 1914: 393 « 4.663.309 On constate la degression ; celle-ci s'est maintenue, et même accentuée en janvier 1919, quoique le'' premier mois de l'année soit ordinairement celui qui marque la déconfi- ture du plus grand nombre de commerçants de la branche.

Le Jewelers' Circular-Weekly, d'où nous extrayons les renseignements qui précèdent, en conclut que le commerce de l'horlogerie et de la bijouterie a abordé la présente année dans des conditions financières plus favora- bles que les années précédentes, et qui ten- dront, on peut l'espérer, à s'améliorer encore.

L'industrie de la nacre en Australie Le comité de rapatriement des soldats, au Queensland, qui cherche à procurer des occu- pations industrielles, aux combattants reve- nant de la grande guerre, a décidé de créer une grande fabrique de boutons de nacre, et d'enseigner aux soldats les diverses phases de cette fabrication.

La pêche des huîtres et l'extraction de la nacre est pratiquée dans les mers tropicales du Queensland, de l'Australie occidentale et du territoire du nord de l'Australie. L'huître . perlière se rencontre tout le long de la côte septentrionale du continent australien, sur une étendue dç 2000 milles (3200 kilomètres), et tandis que la valeur totale des perles recueil- lies n'est pas très élevée, cette industrie lance sur le marché des quantités importantes de nacre* et occupe pendant les années normales un personnel considérable.

Les principales pêcheries se trouvent dans les mers du Queensland, et le détroit de Torres est le centre de la production. Des essais de pêche, tentés il y a quelques années dans les mers du territoire septentrional de l'Australie ont été abandonnés en raison du défaut de

(3)

L A F E D E R A T I O N H U U L U U E R E SUISSE 199 transparence des eaux ; mais ces tentatives

seront reprises.

On % pêche essentiellement deux variétés d'huîtres: Maleagrina margaritifera, dans les mers tropicales, dont la nacre est utilisée pour la confection d'objets de dimensions un peu considérables, tels que manches de cou- teaux et de fourchettes à poisson et à dessert et de grands boutons ; Maleagrina imbricaia de dimensions moindres, et dont la nacre est employée principalement pour la fabri- eation'des petits boutons.

La pêche se pratique par des scaphandriers, à une pro fondeur de 4à20jathoms(l jathom = 6 pouces = 183 centimètres). Les bancs côtiers et ceux des eaux profondes sont déjà presque complètement épuisés.

Le total de la nacre exportée d'Australie, en 1917 s'élève à 69.515 quintaux anglais (de kg. 50,8) dont : 33.700 quintaux au Japon, 26.300 aux Etats-Unis et 7758 dans le Royaume- Uni.

Consulats

L'état de Santa-Catharina (Rrésil) est déta- ché de l'arrondissement consulaire de Rio- Grande-do-Sul, et il est créé à Rlumenau un consulat propre pour cet Etat. A été nommé consul suisse à Blumenau, M. Albert-Frédéric Weitnauer, de Bâle, ingénieur à Blumenau.

M. John Cameron, nommé vice-consul de Grande-Bretagne à Bâle, a été reconnu en cette qualité.

L'exquatur est accordée à M. Ernest Luthy, à St-Gall, en qualité d'agent consulaire du gouvernement du Brésil à St-Gall.

Registre du commerce Enregistrements :

22/11/19. — Manufacture de boîtes de montre

; métal et acier, Qourtelary S.A., soc. an., jjtcap. soc. fr. 30.000 nom., fabr. de boîtes

— métal et acier, tous genres, Courtelary.

8/I1I/19. — Scilla A.G., (Scilla S. A.), soc. p.

act., cap. soc. fr. 100.000 nom., reprise de l'actif et passif de la maison Ruefli & Tschuy,

fabr. et commerce de montres. Kastels 737, Granges.

H/III/19. — Société Anonyme, Le Balancier, soc. an. cap. soc. fr. 50.000 au porteur.

Acquisition de fabriques de balanciers en en Suisse et à l'étranger, fabr. et vente de Balanciers, etc. Acquisition de la fabrique de V. Labourey. Bureaux : Bellevue 23, Chaux-de-Fonds.

12/111/19. — Usine Sonias S.A., soc. an. cap.

soc. fr. 1.100.000 nom. fonderie, laminage, tréfilage, usinage et commerce de métaux bruts et manufacturés; fabr. de ressorts.

Sur le Pont. St-Imier

15/111/19. — Ls Estoppey-Addor &fils, soc.

n. coll., (Dame Lina E., et Henri E., fils de Trey, Vaud), atelier de dorage, chemin de Mâche 32, Bienne.

13/111/19.— Georges Droz-Georget (dxiLocle et de La Chaux-de-Fonds), bijouterie, horlo- gerie, orfèvrerie, etc., Grande Rue 7 et 12,

Rolle.

15/111/19. — Daniel Droz, « Horlogerie de St-Pierre » (du Locle). Horlogerie. Rue St- Pierre 8, Lausanne.

17/111/19. — Nicolet frères, soc. n. coll. (Ar- thur et Fernand N., de Tramelan), fabr. de balanciers, Parkweg 3, Bienne.

13/111/19. — Albert Hofstetter, (de Langnau), fabr. de ressorts pr. montres, Rue Gurzelen 15, Bienne.

Modifications :

7/III/19. — La soc. n. coll. « Menthonnex

& C'° » est dissoute, sa raison radiée. Actif et passif sont repris par Robert Maurer, (de Mestre, Italie) fabr. de pièces détachées p. horlogerie, Aubonne.

ll/HI/19. — La soc. n. coll. «Picard & Co, Fabrique Germinal», est dissoute, sa raison radiée. Actif et passif sont repris par Picard

& Co, Fabrique Germinal, soc. comman- dite (Edouard P., de La Chaux-de Fonds, assoc. indéf. respons. Dame-Gerlrude' P.- Ullmann, assoc. command, pr fr. 5000), fabr., achat et vente d'horlogerie. Rue Ja- quet-Droz 43, Chaux-de-Fonds.

14/111/19. — La soc. n. coll. « Stadler &

Bähler» est dissoute sa raison radiée. Actif et passif sont repris par Josef Stadler (de Lehn) fabr. de parties détachées de montres, Feldbrunnen (Soleure).

17/111/19. — La maison «Persitz frères» est dissoute ; actif et passif sont repris par Jacques Persitz. Nach f. con Persitz frères (de Mt Tramelan), commerce d'horlogerie et bijouterie, Place de la gare 2, Zuricli I.

18/111/19. — La soc. n. coll. « Braun & ^ w ä - hlen» fabr. d'horlogerie, Granges, modifie sa raison qui devient Braun & Zwahlen, Uhrenfabrik Kastels — B. & Z. fabrique d'horlogerie Kastei — B. &. Z. Castell Watch.

Radiations:

H/III/19. — Boillat, Arthur, fabr. d'horlo- gerie, etc., Breuleux.

13/111/19. — Elise Jaccard, fabr. de pièces à musique et de machines parlantes, Auber- son rière Ste-Croix.

B r e v e t s d ' I n v e n t i o n

E n r e g i s t r e m e n t « .

Les numéros des brevets dont la publication a été ajour- née et pour lesquels l'ajournement n'est pas encore expiré, sont.marqués d un *

Cl. 38, n» 80983.* 16 août 1918, 8 h. p. — Pied à coulisse. — A. Kohly, manufacture d'ar- ticles en métal, 18 rue de Lancy, Genève- Acacias (Suisse). Mandataire : E. Imer- Schneider, Genève.

Cl. 71 d, 80990. 12 décembre 1918, 5 '/» h. p. — Roue pour échappement à ancre. —

Cl. 71 d, n° 80991.12 décembre 1918, 5 '/> h. p.

— Dispositif pour le réglage de la distance des centres de mobiles dans les mouvements d'horlogerie. —

Cl. 71 g, n° 80994.12 décembre 1918, 5 y* h. p.

' — Bras de râteau pour sonnerie de pen- dule. —

CL 71 g, n» 80995.12 décembre 1918, 5 y» h. p.

— Butoir pour marteau de sonnerie. — Cl. 96 d, n° 81017. 12 décembre 1918, S '/» h. p.

— Organe flexible de transmission de mou- vement et procédé pour sa fabrication. — Fabriques des Montres Zénith successeur de Fabriques des Montres Zénith Georges Façre-Jacot & Cie., Le Locle (Suisse). Man- dataire : A. Ritter, Bâle.

Cl. 71 f, n° 80992.* 3 août 1918, 6 h. p . . — Pièce d'horlogerie de précision. — Paul Ditisheim S. A., 9ter, rue du Parc, La Chaux-de-Fonds (Suisse) Mandataire: W . Koelliker, Bienne.

Cl. 71 f, n° 80993. 17 décembre 1918, 7 h. p. — Boîtes à anses pour montres-bracelets, bous- soles-bracelets etc. — Tardy, Berger & Cie., fabrique de boites de montres, Madretsch (Suisse). Mandataire: W . Koelliker, Bienne.

Cl. 71 h, n» 80996t* 14 août 1918, 12 h. m. — Pendulette réveil. — Ed. Kummer A.-G., Bettlach (Suisse). Mandataire : H. Chapon- nière, Genève.

Cl. 79 b, n° 80997.* 9 août 1918, 6 h. p. — Sou- dure pour l'aluminium. —

Cl. 79 b, n° 80998.° 9 août 1918, 6 h. p. — Sou- dure pour l'aluminium. — Gustave Perrière, ingénieur, Auf der Mauer 13 ; et Siegfried Pfyffer, Bahnhofplatz 2, Zurich (Suisse).

Mandataires: E. Blum & Co. A.-G., Zurich.

Cl. 79 b, n» 80999. 5 septembre 1918, 6 l/t h. p.

— Fer à souder électrique. — René Sage, 8, rue St. Laurent, Lausanne (Suisse). Manda- taire: L. Flesch, Lausanne.

Cl. 79 1, n" 81005. 2 novembre 1918, 11 '/. h. a.

— Embrayage pour presses à emboutir, étam- per, poinçonner etc. — Société Anonyme des ateliers Borel-Profil, Peseux (Neuchâ- tel, Suisse). Mandataires: Mathey-Doret &

Co., Berne. !

Cl. 116 b , 81054." 18 août 1918, 8 h. p. — Fo- rêt en diamant pouvant servir d'alésoir pour dentistes. — Jacques Salom, mécanicien- constructeur, rue de Cornavin, Genève (Suisse). Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève.

C h a n g e m e n t s c o n c e r n a n t l ' e x i s t e n c e d e s b r e v e t s .

Cl. 66 b , n° 75268. 22 avril 1916, 8 h. p. — Compteur d'énergie pour courant électrique

alternatif. — I

Cl. 66 b, n° 75879. 17 septembre 1917, 8 h. p.

— Compteur d'énergie pour courant élec- trique alternatif. — Fabrique des Longines, Francillon & Go. S. A., St-lmier (Suisse).

Transmission du 22 janvier 1919. en faveur de Fabrique d'Appareils Electriques Chas- serai S. A., St-Imier (Suisse). Mandataire:

E. Imer-Schneider, Genève; enregistrement du 10 février 1919.

L i s t e d e s d e s s i n s e t m o d è l e s '.

Dépôts.

N° 30124. 22 février 1919, 67« h. p. —Cacheté. I

— 1 modèle. — Machine à tailler les dents des roues d'horlogerie. — Fritz Häberli, Granges (S »leure, Suisse). Mandataire: W . Koelliker, Bienne.

N" 30125. 22 février 1919, 6'/s h. p. — Ouvert.

— 2 modèles. — Calibre et mécanisme de • remontoir et de mise à l'heure de mouve- ' ment de montre. — F. Peter, Fabrique de montres Optima, Granges, (Soleure, Suisse).

Mandataire : W . Kœlliker, Bienne.

N" 30127. 24 février 1919, 9 h. a. — Ouvert.

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