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La Chaux-de-Fonds, Mercredi 27 Juillet 1927. Bureaux : rue de la Serre, 58. Quarante-deuxième Année — H° 58.

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La Chaux-de-Fonds, Mercredi 27 Juillet 1927. Bureaux : rue de la Serre, 58. Quarante-deuxième Année — H° 58.

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ORGRNE DE M CHHMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHAMBRES DE COMMERCE, DES BUREAUX. DE CONTROLE, DES ASSOCIATIONS PHTRONHLE5 ET DE L'INFORMATION HORLOQÈRE SUISSE i •<• ~ ~ ~ ~ ...

PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI « LA CHAUX-DE-FONDS f „ , on * f** N ~ N ° EA ,

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» 13.— : Les Consulats suisses à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l ANNONCES: PUBLICITES, S. H. suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert,

La ChauK-dè-Fonds. — Succursales «t agences en Suisse et à l'étranger. It, , , ,\f* ' " " " " " f , s,c, , ? ' , ' ' " * ,f l ? ? '1? "

de places 20 e t . la ligne, é t r a n g è r e s 35 c e n t i m e s la ligne.

Exportation et importation d'horlogerie, pendant le premier semestre 1927

H.

Dans un article précédent, nous avons examiné la marche générale de notre exportation. Nous pas- serons maintenant rapidement en revue nos princi- paux marchés étrangers, afin de nous rendre compte quelle est, dans ses grandes lignes, leur situation respective.

Comme on pouvait s'y attendre, les Etats-Unis ont conservé le premier rang; nous y avons exporté 1,668,000 pièces, valant 2 3 millions de francs, en 1927, contre 1,386,000 pièces valant fr. 21 millions en 1926, ce qui représente une augmentation de 282 mille pièces et fr. 2 millions. C'est dire que les postes principaux sont en augmentation; les mouve- ments, par exemple, ont passé de 1,063,000 pièces en 1926 à 1,084,000 p . en 1927; les montres métal de 273,000 à 513,000 p . et les autres montres (position 936 e) de 29,000 à 54,000 p .

L a progression a été constante, au cours des 6 premiers mois, sauf peut-être en mai, qui accuse un petit recul sur avril, mais elle a repris de plus belle en juin. O n peut toutefois se demander si ce bel essor ne risque pas d'être compromis par les mesures envisagées par l'administration douanière américaine, à l'instigation de certaines fabriques des U . S. A., dans le but de mettre un frein à l'im- portation des montres-automobiles, etc., qui a pris un certain développement ces derniers temps.

Concernant l'Allemagne, nous avons aussi une augmentation appréciable à enregistrer, 578,000 p.

valant 10 millions de fr. en 1927 contre 272,000 p . valant fr. 5 millions en 1926, soit une avance de 306,000 p . et fr. 5 millions. Il faut, sans doute, voir dans ce résultat, qui n'est cependant encore comparable en aucune façon à ceux d'avant- guerre, un premier effet du traité de commerce et du redressement économique de ce pays. L'exportation a été progressant de janvier à avril, inclusivement, puis elle a fait une chute verticale en mai, pour re- monter de façon infime en juin.

Il y a des augmentations sur toute la ligne, ainsi:

Mouvements 55,000 p. en 1926 et 129,000 p. en 1927; montres métal 127,000 et 256,000 p . ; mon- tres argent 66,000 et 127,000 p . ; montres or 16,000 et 52,000 p . ; chronographes 4,000 et 7,000 p . ; mon- tres autres 4,000 et 7,000 p.

Il est cependant fâcheux que la situation soit rendue intenable, sur le marche allemand, par les procédés de certains rnercantis, qui font un tort con- sidérable au commerce horloger sérieux et, par ri- cochet, à nos exportateurs. Nous aurons l'occa- sion de revenir de façon plus approfondie sur cette question dans un prochain article.

Notre exportation enregistre également en Grande- Bretagne une augmentation réjouissante: 1,301,000 pièces valant 8,700,000 fr. en 1927, contre respec- tivement 543,000 p. valant 6.6 millions fr., ce qui représente une avance de 758,000 p., soit plus du double et fr. 2,1 millions.

Toutes les positions ont participé à cette reprise importante:

Mouvements 46,000 p. en 1926 et 77,000 en 1927;

montres métal 703,000 et 911,000; montres argent 9S.000 et 179,000; montres or 75,000 et 95mille;

chronographes, 4,000 et 8,000; autres montres 17 mille et 33,000 p.

Notre exportation a progressé régulièrement de janvier à avril, pour redescendre ensuite en mai et en juin. Il y a lieu, toutefois, d'espérer que le deu- xième semestre ne démentira p a s le premier et que les affaires reprendront leur marche progressive à mesure qu'on s'approchera de la fin de l'année.

L e Japon, sous l'effet, sans doute, des mesures protectionnistes, mais surtout d une situation éco- nomique plutôt troublée, nous a moins acheté que l'année passée; 500,000 p . valant 7,300,000 fr. en 1927 contre 718,000 p . valant fr. 10,4 millions en 1926, soit une diminution de 218,000 p . et fr. 3,1 millions.

P a r l'effet du tarif douanier, l'exportation des montres complètes est à peu près inexistante; le seul poste à mentionner dans cette catégorie, est celui des montres métal qui, de 54,000 p . en 1926 a reculé à 22,000 p . en 1927. L e s mouvements finis ont aussi enregistré une forte reculade, passant de 652,0000 p . en 1926 à 475,000 p . en 1927.

Notre exportation en Italie a été de 178,000 p . valant 4,8 millions de francs en 1927, contre 211 mille p . valant 5,2 millions de fr. en 1926, ce qui représente une diminution de 33,000 pièces et fr.

1,4 millions.

Voici comment la situation se présente pour les différents genres d'articles:

Mouvements 2,000 p. en 1927, et 1,000 en 1926;

montres métal 96,000 et 114,000 p . ; montres argent 37,000 et 43,000 p.; montres or 39,000 et 39mille p.; chronographes et autres montres 4,000 et 14,000p.

L a situation de notre exportation en Espagne e s t la même que l'année passée, au point de vue du nombre de pièces, qui est de 204,000, valant 4 millions 400,000 fr. en 1927, contre fr. 3 millions en 1926, soit une augmentation de 1,4 millions de fr.

Les mouvements entrent dans ce chiffre pour 155,000 p. (139,000 en 1926), les montres métal pour 37,000 contre 51,000; les montres argent pour 7,000 (même chiffre en 1926); les montres or pour 4,000 (5,000 en 1926).

Pour les Indes britanniques, c'est une diminution de 161,000 pièces que nous avons à enregistrer, notre exportation ayant été de 321,000 p. en 1927 contre 482,000 p . en 1926.

En voici le détail:

Montres métal 284,000 p. (434,000 en 1926);

montres argent 17,000 (28,000); montres or 19,000 (18.000).

L'exportation a progressé de façon constante de janvier à mai, pour retomber en juin au niveau atteint en février.

Pour ce qui concerne la Chine, notre exportation a été de 194,000 p., valant 2,5 millions de fr.

en 1927 contre 380,000 p. valant fr. 4 millions en 1926, soit une diminution de 186,000 p. et de.

1,5 millions de francs.

Nous y avons exporté les quantités suivantes:

Mouvements 14,000 p. (210,000); montres métal 130.000 (277,000); montres argent 17,000 (52 mille);

montres or 33,000 (63,000).

Un indice d'amélioration est à signaler dans le fait que l'exportation a progressé assez régulièrement d'un mois à l'autre, depuis janvier.

Comme il fallait s'y attendre, la France accuse, proportionnellement, un assez fort recul; exportation Ï 9 2 7 : 140,000 p . valant 2,4 millions de fr. contre, en 1926, 191,000 p., valant fr. 3,7 millions; dimi- nution de 51,000 p . et fr. 1,3 millions.

Pour le détail, la statistique nous fournit les chiffres suivants:

Mouvements 23,000 p. (40,000) ; montres métal 39,000 (40,000) ; . montres argent 7,000 (13 mille) ; montres or 5,000 (13,000) ; chronographes et autres montres 66,000 (85,000).

D'un mois à l'autre il y a plutôt eu amélioration, depuis janvier jusqu'en mai, mais il y a eu flé- chissement en juin.

Avec le Canada, nous avons de nouveau un pays dont l'importation d'horlogerie suisse a augmenté;

313,000 p . valant 2,3 millions de fr. contre 288,000 p. valant fr. 2,6 millions. L'avance est donc: de 25,000 p . et de fr. 300,000.

Il y a eu recul sur les mouvements, qui ont passé de 127,000 en 1926 à 119,000 p . en 1927; les montres métal sont, par contre, en - augmentation par 189,000 p. en 1927 contre 156,000 p. en 1926.

Sur les autres articles, la statistique ne mentionne que des quantités négligeables.

Vient ensuite l'Argentine, avec 205,000 p . valant 2.2 millions de fr. contre 263,000 p . valant fri 3.3 millions en 1926; la diminution est donc de 58,000 p. et de fr. 1,1 millions.

Montres métal 191,000 p. (229,000) ; montres ar- gent 13,000 (22,000); montres or 6,000 (10 mille).

A part un fléchissement en mai, l'exportation a progressé constamment d'un mois à l'autre, de jan- vier à juin.

Autriche. L'exportation à destination de ce pays a été de 84,000 p., valant 1,7 millions de fr. contre 88,000 p. valant fr. 1,7 millions en 1926, diminution de 4,000 p .

Mouvements 9,000 p. (6,000) ; montres métal 34 mille (38,000); montres argent 24,000 (29,000);

montres or 14,000 (13,000); chronographes et au- tres montres 3,000 (2,000).

L'exportation a nettement la tendance d'augmenter d'un mois à l'autre, de janvier à mai, mais il y a eu un fléchissement en juin.

Nous continuerons cette étude des différents marchés dans un prochain article.

Caisse nationale suisse d'assurai ce en cas d'accidents, Lucerne

i.

Le rapport annuel de cette institution vient de paraître; étant donne l'intérêt qu'il présente pour les industriels horlogers, nous en donnons, comme de coutume, un résumé succint:

Le nombre des entreprises déclarées soumises à

(2)

558 L A F É D É R A T I O N H O R L O G É R E SUISSE

l'assurarice-obligatoire, au 31 décembre 1926, était de 37,878, contre 37,244 au 31 décembre 1925.

Le tarif des primes pour l'assurance obligatoire des accidents professionnels a été soumis à une revision générale: Le nombre des classes de risques a passé de 282 à 245, ce qui représente une diminution de 37 classes. Compare au premier tarif de primes, qui 'comptait 377 classes, celui de l'année 1927 présente

donc une diminution do 132 classes.

Dans 114 classes, du nouveau tarif, les taux de primes ont été réduits pour la plupart des degrés de risques; dans 104 classes, ils sont restés inva- riables; ils ont dû être majorés dans 27 classes.

Environ 31,000 entreprises ou parties d'entreprises ont bénéficié d'une réduction des taux de primes;

pour 4,000 entreprises ou parties d'entreprises, en chiffre rond, le taux de primes a dû être élevé; il est resté le même pour 9,000 entreprises ou parties d'entreprises.

Au point de vue financier, cette révision de tarif se traduira par une diminution des primes encais- sées qui dépassera deux millions de francs.

Les modifications du tarif des primes pour l'as- surance obligatoire des accidents non-professionnels, allègent les charges de presque tous les assurés.

Au cours de l'exercice écoulé, les inspecteurs tech- niques du service de prévention des accidents ont fait 105S visites d'entreprises dont 85 à la suite d'acci- dents, sans compter celles faites par les inspecteurs fédéraux des fabriques, l'Inspectorat des courants forts de l'Association suisse des électriciens, l'Ins- pectorat des chaudières de la Société suisse des propriétaires de chaudières à vapeur, l'Inspectorat de la Société suisse de l'Acétylène et l'Inspectorat technique des usines à ga/. suisses.

Le service a donné 2669 instructions pour la prévention d'accidents.

Il a iété annoncé à la Caisse nationale 121,386 acci- dents (92,256 professionnels et 29,130 non-profes- sionnels) pour la période allant jusqu'au 31 mars 1927, représentant une augmentation de 555 acci- dents; pour 100 accidents professionnels, on compte

31.58 accidents non-professionnels (la proportion était l'année -dernière de 30.9).

Dans les chiffres ci-dessus, ne sont pas compris les accidents « bagatelles » au nombre d'environ 37 mille, accidents, non suivis d'incapacité de travail ou n'ayant entraîné qu'un chômage de l à 2 jours.

Des 121,386 accidents de 1926 annoncés, 552 ont été suivis de mort (315 professionnels et 237 non- professionnels). 11 a été attribué des rentes de survi- vants pour 452 cas.

Pendant le cours de l'exercice, il a été constitué 1879 rentes d'invalidité pour des accidents de 1926 et 1985 pour des sinistres des années précédentes. En 1926, il a donc été alloué en tout 3864 rentes d'in- validité.

Depuis l'ouverture de la Caisse nationale (1er avril 1918) jusqu'au 3L décembre 1926, il a été constitué des rentes de survivants dans 3839 cas de décès et des rentes d'invalidité dans 25,436 cas de lésions corporelles. A fin 1926, il courait encore 3046 rentes de survivants (comprenant 7260 bénéficiaires) et 15,288 rentes d'invalidité.

La dépense mensuelle pour le service des rentes en cours atteignait en décembre 1926 la somme de fr. 917,456.70 dont 338,228.10 pour les rentes de survivants et fr. 579,288,60 pour les rentes d'invali- dité. Pour toute l'année 1926, il a été déboursé sous la rubrique rentes (y compris les rachats, versements d'indemnité en capital, etc), une somme totale de fr. 10,480,778.05. Depuis l'ouverture de la Caisse nationale, cette dépense s'est élevée à fr. 50 mil- lions 897,246.—.

Le Fonds de secours a été mis à contribution dans 38 cas dans lesquels, pour un motif quelconque, il n'était dû, légalement, aucune prestation d'assurance, mais où de prompts secours se recommandaient impérieusement en raison de l'état de grande néces- sité des intéressés; des dons volontaires du montant de fr. 26,000 ont été accordés de ce chef.

Depuis la création du Fonds de secours (juillet 1919) jusqu'à fin 1926, il a été alloué des subven- pour un montant de fr. 194,837.85.

Il a été introduit, en 1926, devant les tribunaux cantonaux d'assurance 435 procès en réclamation de prestations d'assurance (393 en 1925).

13 recours au Tribunal fédéral des assurances ont été exercés par la Caisse nationale (18 en 1925) et 46 par la. partie adverse (35 l'année précédente).

En ce qui concerne les rapports de la Caisse na- tionale avec la Confédération, on se souvient que la Commission du Conseil national pour la révision de l'art. 51 de la loi sur l'assurance (subside de la Confédération aux frais d'administration de la Cais- se nationale) a invité le Conseil d'administration, par l'intermédiaire du Département fédéral de l'Eco- nomie publique, à se prononcer sur l'influence qu'ex- erçait la suppression projetée du subside fédéral sur

les finances et sur les primes de la Caisse nationale.

On lui demandait entre autres s'il ne serait pas possible de ralentie quelque peu la formation des réserves, sans courir par là le risque de compromettre la tâche de la Caisse''nationale, s'il apparaît comme absolument exclu, dans le cas d'un léger ralentisse- ment dans la formation des réserves, d'envisager la suppression du subside de la Confédération et en même temps une réduction des primes et si, dans le but de réaliser de nouvelles économies sans com- promettre la tâche de la Caisse nationale, il y a encore à côté de l'article 51 d'autres dispositions de la loi fédérale sur l'assurance-accidents qui de- vraient être révisées.

Le Conseil d'administration, tout en se déclarant opposé à la suppression ou à la réduction du sub- side de la Confédération a répondu qu'en ce qui concerne les réserves, il a souligné que celles qui existent actuellement ne sont nullement le fruit d'une politique visant à accumuler des réserves au moyen des primes perçues, mais que leur existence. est due exclusivement à la circonstance que les résultats des premiers exercices ont été plus favorables qu'on ne s'y attendait. D'autre part, grâce à ces réserves, la Caisse arrive déjà depuis quelque temps à balancer ses comptes avec des primes qui, à elles seules, ne seraient plus tout à fait suffisantes et pourra même encore réduire ces primes pour un grand nombre de classes de risques (ce qui a effectivement eu lieu entre temps) en d'autres termes, qu'on a déjà com- mencé à entamer peu à peu' les réserves, à l'effet de décharger les payeurs de primes.

Quant à la seconde question, le Conseil d'adminis- tration a déclaré que toute réduction du subside fédéral occasionnerait un surcroît de dépenses à la charge des payeurs de primes. En effet, soit que ces conséquences se traduisent par une élévation des primes, soit qu'elles se manifestent en ce sens que les primes ne puissent pas être réduites ou ne puissent pas l'être aussi rapidement et dans une proportion aussi forte que la situation financière actuelle et future le permettrait en soi, le fait sub- siste et ce que la Confédération fournira en moins de- vra se retrouver ailleurs, à la charge d'autres intéres- sés. La question de savoir si en cas de suppression du subside fédéral, les primes devront être directement élevées ou non, est donc sans pertinence. Peut-on imposer à ceux qui payent les primes de combler encore le trou qui serait laissé par la suppression ou par la réduction dri subside fédéral? Voilà comme la question doit être posée.

Au sujet de la troisième question, le Conseil a été affirmatif en signalant que certaines modifications de la loi permettraient de réaliser des économies sans que, pour autant, on touche en quoi que ce soit aux prestations d'assurance.

La Commission du Conseil national n'a pas déli- béré à nouveau sur la question durant le cours de l'exercice 1926.

La direction a créé, d'entente avec le Conseil d'ad- ministration, un Fonds de bienfaisance où seront versées les sommes perçues par la Caisse nationale à titre de réparation, de même que les dons éventuels;

de généreux bienfaiteurs, et d'où l'on pourra puiser ensuite des subsides modestes en faveur d'œuvres de bienfaisance.

Informations

Avis.

Les créanciers de

Erich Straszewski, Berlin,

sont invités à s'annoncer auprès de notre Institution.

L'Information Horlogère Suisse

La Chaux-de-Fonds Rue Leopold Robert 42.

Renseignements consulaires.

M. O. Byland, Consul de Suisse à Oalatz (Rou- manie) se trouve dès le 19 juillet et jusqu'au 16 août, à l'Hôtel Terminus, Schills, Orisons, où les intéressés peuvent obtenir tous renseignements concer- nant la circonscription consulaire en question.

Commerce extérieur

Etats-Unis d'Amérique.

M o n t r e s a u t o m o b i l e s , p e n d u l e t t e s , e t c . En complément à notre communication du 23 courant, au sujet de la nouvelle tarification, par les douanes des Etats-Unis, des montres-automobiles, de bureaux, etc., nous donnons en résumé le texte de la décision prise à ce sujet. Rappelons, au préalable, que le Département des finances (Treasury Depart-

ment) qui estimait en 1922 que les mouvements de montres de ce genre devaient être rangés dans la position 367 du tarif douanier, revint sur cette inter- prétation, ensuite des réclamations des fabriques d'horlogerie des Etats-Unis et les fît rentrer der- nièrement dans le paragraphe 368. Ce. revirement était basé sur le fait que les montres en question ont un dispositif de remontage et de mise à l'heure autre que celui des montres poche, destinées à être portées sur la personne. En outre, la plupart de ces mouvements sont des mouvements 8 8 jours, et ces dernires ne sont employés qu'ex- ceptionnellement dans des montres de poche, qui alors sont désignés comme montres 8 jours.

En conséquence, doivent être seuls classés comme mouvements de montres de poche, les mouvements construits en tous points pour être portés dans les vêtements ou être fixés à la personne. Tous les au- tres doivent être classés dans la position 368, c'est- à-dire aux mouvements d'horloges (clocks move- ments).

Le Département de l'Economie Publique a reçu de la Légation de Suisse à Washington le télé- gramme suivant:

« Démarches concernant montres-boudoirs sans résultat. Décision déjà imprimée, prévoit application trente jours après publication. »

Portugal.

(Extraits du rapport du Consulat général de Suisse à Lisbonne) :

Généralités. La situation générale durant ce tri- mestre n'a pas changé; on continue toujours à enten- dre les mêmes plaintes sur le marasme des affaires;

le retour à des conditions normales ne voit pas encore revenir son heure. La crise tant industrielle que commerciale continue à conserver son aspect aigu.

Recouvrement de créances. De nouveau il me faut revenir sur cette pénible question de débiteurs; ce poste a eu ce trimestre encore à intervenir dans plusieurs litiges et n'a obtenu qu'avec beaucoup de peine et de ténacité quelques résultats. Les expor- tateurs suisses ne doivent pas oublier que la situa- tion financière n'est pas favorable en ce moment. La plus grande prudence pour les livraisons de mar- chandises est à l'ordre du jour et surtout que les commandes ne soient jamais surfaites.

Pour une première affaire, les voyageurs ou les représentants de maisons suisses doivent absolument s'entourer de renseignements très précis.

La crise qui sévit sur le commerce en général, la pénurie des disponibilités des banques, l'extrême difficulté de l'escompte et comme conséquence, de graves complications de caisse dans les meilljeures maisons sont connues; ces complications sont particu- lièrement sérieuses lorsque, comme c'est souvent le cas ici, la maison est en relations d'affaires avec l'Afrique portugaise; car, par suite de la situation monétaire des colonies, les transferts de fonds dans la Métropole sont presque complètement arrêtés de- puis près de deux ans. Aussi voit-on de vieilles mai- sons très sérieuses de Lisbonne obligées de suspendre leurs payements, alors qu'elles ont à recouvrer en Afrique des centaines de miliers d'escudos.

Chronique des métaux et diamants

La baisse du platine.

En 1912, la production mondiale du platine attei- gnait 9,750 kilos (en Russie seule 5,519 kil.) et son prix, à Londres, 220 shillings par once. En 1920, elle n'est plus que de 1,750 kilos (en Russie 343 kil.) et le prix s'élève, à Londres, à 720 sh.

Or, avec l'accroissement de la production qui s'ob- serve depuis 1920, on pouvait bien s'attendre à une baisse des prix de ce métal précieux. Lente et con- tinue, dès la fin de 1921, elle s'accentue en 1926, pour se précipiter brusquement pendant le deuxième trimestre de 1927. De 503 en 1925, le cours moyen pratiqué à Londres tombe à 455 en 1926, à 290 fin juin 1927, à 277 une semaine après.

A Paris, le prix moyen pratique pendant le tri- mestre avril-juin 1927 est de 65,277 francs le kilo, le 5 juin, il tombe à 51,000 fr.

Ce n'est pas par le fléchissement des demandes, par une diminution rapide et sensible de ,1a consommation que s'explique cette chute. En effet, la restriction de !a consommation de l'Europe, où on substitue de plus en plus au platine des produits de remplacement, par exemple dans l'industrie chimique, est compensée et au delà par les besoins de l'Amérique, notamment pour la joaillerie qui jadis n'absorbait qu'un huitième de la production totale. En réalité, la consommation actuelle dépasse de moitié celle d'avant-guerre.

Quant à la production effective depuis 1925, les

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j h a a B h a a f t ^ h i M ^ a ^ r t

L A F E D E R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE 559

statistiques exactes font défaut. Elle représente, très probablement, 7 5 % de celle de 1913, et ses pro- giès sont assez marqués, sans justifier, toutefois, une baisse catastrophique. Par des efforts soutenus,, la Russie qui détenait, jadis un quasi monopole relève sa production, tombée à '213 kilos en 1921, à 22,885 kilos en 1926. La Colombie extrait 467 kilos en 1913, 1,928 kilos en 1925. Le Canada, les Etats- Unis, l'Australie réalisent des progrès sérieux dans le même domaine.

Mais c'est avant tout l'offre en « puissance », la dé- couverte de nouveaux gisements importants, notam- ment au Transvaal, à Lydtenburg, gisements d'exploi- tation facile (de même qu'en Russie, aux Indes néer- landaises, etc., etc.), qui détermine le fléchissement des prix du métal. En même temps pèse sur le mar- ché de ce métal, la menace de l'emploi de plus en plus étendu, cette fois, dans l'industrie des Etats- Unis, d'un nouveau produit de remplacement, le

« palorium », possédant toutes les qualités requises du platine et coûtant beaucoup moins cher.

D'autre part, l'accroissement de la demande en Amérique fut compensé par les fortes quantités de platine jetées récemment sur le marché par Moscou, éternellement en quête de changes « appréciés ». La liquidation de 1'« Arcos » aggrave également la si- tuation, car elle paraît renvoyer aux calendes la con- vention internationale des producteurs de platine qui avait été projetée et dont la conclusion paraissait déjà fort problématique par suite de l'abstention du Transvaal.

Légations et Consulats

Suisse.

Autriche. La Légation d'Autriche fait part de la démission de M. le Dr. Wilhelm Vischer-Iselîn, de ses fonctions de consul honoraire d'Autriche à Bâle.

Jusqu'au moment de la nomination de son succes- seur, la gérance intérimaire au consulat est confiée à M. Léo Manzl, attaché à ce poste comme fonction- naire de carrière.

Mexique. Le Conseil fédéral a accordé l'exequatur à M. Basilio Bulnes, nommé consul de carrière du Mexique, à Zurich, en remplacement de M. Octavio Barreda, démissionnaire.

Italie. Le siège du vice-consulat d'Italie à Davos est transféré à Coire et le Conseil fédéral a accordé

l'exequatur à M. Oiorgio Benzoni, nommé , vice- consul de carrière d'Italie à Coire.

Il a été érigé une agence consulaire à Davos, avec juridiction pour cette localité; M. Dr Qiacomo Piluso a été nommé agent consulaire honoraire d'Italie à Davos.

Etranger.

Belgique. Le Conseil fédéral a accepté, avec remer- ciements pour k s services rendus, la démission solli- citée par M. Jean-B. Christoffel, de ses fonctions de consul honoraire de Suisse à Anvers; en lieu et place du démissionnaire est nommé M. Robert Miney, de Genève, directeur de la maison William Portner et C.ie.

Grande-Bretagne. Suivant une communication de la Légation de Suisse à Londres, les gouvernements britannique et australien ont accordé l'exequatur à M. Henry Schaub, de Bâle, nommé consul honoraire de Suisse à Brisbane.

Italie. Le Gouvernement italien a accordé l'exequa- tur à M. Pierre Lansel, de Sent, Grisons, nommé consul honoraire de Suisse à Livourne.

Tchécoslovaquie. h\. Hans Albrecht de Segesser, de Lucerne, à été nommé par arrêté du Conseil fédéral du 13 juillet, envoyé extraordinaire et ministre

plénipotentiaire de Suisse en Tchécoslovaquie.

Afrique orientale anglaise. Il a été érigé un consulat honoraire de Suisse à Tanga, avec juridiction con- sulaire pour Tanganiyca, Uganda, Nyassaland et les

Iles de Zanzibar, Pemba et Seychelles. M. Hugo Tanner, de Hérisau, a été nommé consul honoraire.

Registre du commerce

Enregistrement:

19 VI 1,27. — M. und H. Gunzinger; Compagnie des Montres Weisco (M. and H. Ounzinger, Weisco Watch Co.), soc. n. coll. (Melchior et Hugo G., de Rosières), fabrication et commerce d'horlogerie, Rosières.

Radiation:

19/VII/27. — Frau Flury-Roth, pivotages d'échap- pements, Rosières.

Faillites.

Clôture de faillite.

16/VII/27. — Hans Spahr, horlogerie, Granges.

Brevets d'invention

Enregistrements:

Cl. 71 d, No. 1223S7. 14 décembre 1926, 20 h. — Raquette de pièce d'horlogerie, et procédé pour façonner et fixer la ou les goupilles de raquette.

— Société horlogère de Reconvilier, Reconvilier Watch Co., Reconvilier (Suisse). Mandataire: W.

Koelliker, Bienne.

Cl. 71 d, No. 122388. 22 décembre 1926, 18 y4 h.

— Raquetterie de mouvement de montre. — A.

Schild S. A., Grenchen (Suisse). Mandataire: W.

Koelliker, Bienne.

Ci. 71 d, No. 122389. 23 décembre 1926, 16 % h.

— Raquetterie de montre. — Adolphe Erismann- Schinz, Neuveville (Suisse). Mandataire: W. Koel- liker, Bienne.

Cl. 71 f, No. 122390. 3 décembre 1926, 18 y» h. — Montre. — Fabriques Movado, 117-119, Rue du Parc, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire:

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CI. 71k, No. 122391. 22 octobre 1926, 17 h. — Montre. — Paul Ditisheim, 82, Rue du Ranelagh, Paris 16e (France). — Mandataires: Bovard et Cie, Berne.

Cl. 72c, No. 122392. 15 décembre 1926, 1 8 % h. — Remontoir électrique pour mouvement d'horlogerie.

Jean Qeisslinger, 6, Rue Sophie Mairet, La Chaux- de-Fonds (Suisse). Mandataire: A. Bugnion, Ge- nève.,

Cl. 79 k, No. 122400. 15 novembre 1926, 17 h. — Machine-outil. — Robert Annen, 29, Rue des Alpes, Bienne (Suisse). Mandataires: Bovard et Cie, Berne.

Ci. 79 k, No. 122401. 27 novembre 1926, 14 h. — Machine à décolleter. — Hermann Konrad, indus- triel, La Condémine, Moutier (Suisse). Mandataires:

Bovard et Cie, Berne.

Cl. 101 d, No. 122424; 15 octobre 1926, 17 h. — Machine rotative réversible. — Robert Annen, 29, Rue des Alpes, Bienne (Suisse). Mandataires:

Bovard et Cie, Berne.

Radiations:

Cl. 69, No. 113769. — Dispositif de fixation de la boîte clé résonance au pavillon d'un gramophone, phonographe ou autre appareil à enregistrer ou à reproduire les sons.

Cl. 71 c, No. 99076. — Cadran de montre à chiffres rapportés et son procédé de fabrication.

Cl. 71 f, No. 117394. - Boîte de montre.

Cl. 72 c, No. 117191. — Mouvement d'horlogerie à remontage électrique.

Cl. 79 k, No. 82629. — Filière.

Cl. 79 k, No. 93624. — Machine à rectifier.

Cl. 85 a, No. 118273. — Procédé de fabrication de pierres de bijouterie et pierre fabriquée par ce procédé.

Cl. 111b, No. 116673. — Dispositif d'actionnement d'un dispositif, commandant un circuit électrique par un mouvement d'horlogerie.

Dessins et JVlodèles

Prolongation :

No. 33861. 15 juillet 1922, 17 h. — (Ile période, 1927-1932). — 1 modèle. — Calibre de montre> — A. Scliild A.-G., Granges (Soleure, Suisse). Manda- taire: W. Koelliker, Bienne; enregistrement du 21 juin 1927. • . ' ' No. 28018. 20

6). — Ponts No. 33634. 25

à poser les sements, etc.

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No. 33648. 29 No. 33682. 20

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Radiations:

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Bibliographie

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No. 40894. 27 juin 1927, 12 h. — Cacheté. — 1 modèle. — Instrument de mesure à l'usage médical.

— Jean Weil et Co., Compagnie des montres Casy.

sucers. de Nathan Weil, La Chaux-de-Fonds (Suis- se).

No. 40896. 27 juin 1927, 20 ' h . — Cacheté. — 1 modèle. — Machine à décolleter. ' — André Gros iean, Reconvilier (Suisse). Mandataire: W.

Koelliker, Bienne.

No. 40912. 29 juin 1927, 17 h. Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de montres. — H. Williamson /Jmited, Büren Watch Co., Büren s'A (Suisse).

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