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MAPES28 – Alg`ebre et G´eom´etrie II, corrig´e du partiel (mars 2008) Exercice 1. 1. G contient id

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Texte intégral

(1)

MAPES28 – Alg`ebre et G´eom´etrie II, corrig´e du partiel (mars 2008)

Exercice 1.

1. GcontientidE donc est non vide. Il est ´evidemment stable par composition. Mais le fait qu’il soit stable par inverses n’est pas ´evident. Par contre on va prouver dans la suite queG = Sim(E) =R×+O(E) (qui, lui, est un sous-groupe). Montrons-le quand mˆeme “directement”.

Soient u ∈ G et v ∈ O(E), il s’agit de prouver que u−1vu appartient `a O(E), c’est-`a-dire, pour x ∈ E arbitraire non nul et k = kxk/ku−1vu(x)k, de prouver que k = 1. Posons y =ku−1vu(x), ainsikyk =kxk donc il existe w ∈O(E) tel que y =w(x). Comme u∈ G, u(x) a mˆeme norme que son image paruwu−1, qui estuw(x) =u(y) =kvu(x) donc (puisque v∈O(E)) a pour normekku(x)k. Ainsi,ku(x)k=kku(x)k, d’o`uk= 1.

2. Soitu=λu0avecλ >0 etu0∈O(E). Pour toutv∈O(E) on auvu−1=u0vu−10 ∈O(E).

3.

a) Puisque x⊥y, il existeF, Gsuppl´ementaires orthogonaux tels que x∈F et y∈G(par exempleF = le s.e.v. engendr´e parxetG=F). La sym´etrie orthogonale par rapport

`

a un telF r´epond `a la question.

b) D’une partsest une sym´etrie, doncs2=id, donc le polynˆomeX2−1 annules, doncsest diagonalisable et ses valeurs propres appartiennent `a {−1,1}, doncF⊕G=E. D’autre part s∈ O(E) donc ∀f ∈F,∀g ∈ G, < f, g >=< s(f), s(g)>=< f,−g >=−< f, g >

donc< f, g >= 0, doncF ⊥G.

c) D’une part u∈ G et s∈O(E) donc (par d´efinition deG) usu−1 ∈O(E). D’autre part (usu−1)2=us2u−1=uu−1=iddoncusu−1 est une sym´etrie. Doncs0 est une sym´etrie orthogonale donc (cf b)F0 et G0 sont suppl´ementaires orthogonaux.

d) ∀z ∈E, s0(u(z)) =u(s(z)). En particulier ∀f ∈ F, s0(u(f)) =u(f) donc u(F)⊂ F0 et

∀g∈G, s0(u(g)) =u(−g) =−u(g) doncu(G)⊂G0.

e) D’apr`es d),u(x)∈F0etu(y)∈G0donc d’apr`es c),u(x)⊥u(y). On a donc prouv´e (pour toutu∈ G) que six⊥y alorsu(x)⊥u(y), i.e. queu∈Sim(E). DoncG ⊂Sim(E).

4. Puisque s0 =usu−1, on as=u−1s0udonc (en rempla¸cantuparu−1 et ´echangeant les rˆoles desets0dans 3.d)u−1(F0)⊂F. La restriction deu, deF dansF0, est donc un isomorphisme (dont l’isomorphisme r´eciproque est la restriction deu−1, deF0dansF). Idem en rempla¸cant F, F0 parG, G0.

Exercice 2.

1. 1 +t= 1 + 2t= 0 n’a pas de solution doncF∩G=∅.

2. Af f(F∪G) est donc de dimension 1 + dim(F) + dim(G) = 1 + 2 + 1 = 4, c’est doncR4. Exercice 3.

1. A+x−−→ AB+y−→

AC=B+x0−−→

BA+y0−−→

BC⇔(x−1 +x0+y0)−−→

AB+ (y−y0)−→

AC = 0⇔y0=y, x0= 1−x−y, donc l’ensemble des solutions est la droite d’´equation 2x+y = 1 dans le premier rep`ere.

2. −−→

AM =β−−→ AB+γ−→

AC, doncM est solution ssi−−→

BM=β−−→ BA+γ−−→

BC, i.e. (puisqueα= 1−β−γ) ssi les coordonn´ees barycentriques deM dans (B, A, C) sont (α, β, γ), i.e. ssi (β, α, γ) = (α, β, γ), i.e. ssi α=β. Ceci ´equivaut `a (α, β, γ) = (1−γ2 ,1−γ2 , γ) i.e. M = (1−γ)I+γC. L’ensemble des solutions est donc l’ensemble des barycentres deI etC, c’est-`a-dire la droite (IC).

(2)

3. senvoieRsurR0 donc pour tout pointM, les coordonn´ees des(M) dansR0 sont celles deM dansR. Ces derni`eres sont donc ´egales aux coordonn´ees deM dansR0 ssis(M) =M. Dans le rep`ere (C,−→

CA,−−→

CB),sest d´efinie parx0=y, y0=x, donc l’ensemble de ses points fixes est la droite affine d’´equationx=y, i.e. la droiteC+R(−→

CA+−−→

CB) =C+R−→

CI= (CI).

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