L A Y A L L E E M I R H Ô N E
JOURNAL ILLUSTRE PES STATIONS DU
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m eAnnée — N° 6 Edition d'Eté 20 Août 1912
JOURNAL ILLUSTRE
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ET LISTE DES ÉTRANGERS
ORGANE DE L'INDUSTRIE HOTELIERE VALAISANNE
SUBVENTIONNÉ PAR L'ETAT DU VALAIS — PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU CONSEIL D'ÉTAT
REDACTION :
Albert DURUZ, 5ion
ôe : Suisse 3 Fr. Etranüor 4 Fr.
L e n u m é r o : 2 5 C e n t i m e s
ADMINISTRATION :
H- 50MA, Boulevard du Midi, 5ion
Le service du „Journal des Stations du Valais" est fait G R A T U I T E M E N T à un nombre considérable d'Hôtels des Stations des Alpes, et des grandes localités, aux Bureaux de Renseignements, Agences de Voyages et Syndicats d'Initiatives
de la Suisse, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, etc.
ZERMATT ET LE CERVIN (Ct. Wehrli A.-G., à Kilchbcrg, Zurich)
54 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
Z E R M A T T
De Gibraltar en Sibérie Le nom de Zermatt est connu Du Labrador en Mandchourie D'Alger aux îles Honolulu...
ETTE strophe d'une chanson comique chantée dans un café-chantant des Batignolles dit assez la vogue de notre grande station alpestre va- laisanne.
Oui, Zermatt est connu dans le monde entier, et pour cause. Les héros qui l'ont illustré, les Wymper, les Douglas, les Tyndall, les Saussure, les Javelle et tant
1620 m. d'altitude et que l'industrie hô- telière a notablement grandi et transfor- mé. Ses nombreux et superbes hôtels forment un beau quartier moderne, une sorte de petite cité alpestre qui fait avec le vieux village un très vivant con- traste.
La distance qui sépare Zermatt de Viège est de 35 km ; on peut effectuer le parcours à pied en 9 heures, par une route facile ou en 2 heures et demie par un chemin de fer dont la construction hardie fait le plus grand honneur au gé- nie de l'homme.
Viège est une ancienne cité féodale (Vespia Nobilis), que le tourisme a ra- pidement transformée et embellie. Sa si- tuation au point de départ des vallées
VUE D'HÔTELS A ZERMATT (Cl. Wehrli A.-G., à Kilchberg)
d'autres, célèbres ou obscurs, suffiraient à sa gloire. Gloire pure, faite de l'amour du beau, des splendeurs de la nature, du courage, du sang-froid, de l'endurance de l'homme à la conquête de l'inconnu, de l'inaccessible.
Et le grand monument qui proclame aux générations qui se suivent, la gloire des héros disparus, c'est le Cervin. Masse de roc indestructible, fabuleux obélisque qui s'élève au-dessus des glaciers, com- me le Panthéon des grands maîtres de l'alpinisme.
C'est le Cervin qui a fait la gloire de Zermatt, parce que nulle cime n'est plus belle, plus fascinante, plus expressive dans son attitude froide de Sphynx.
Dressé comme un phare monstrueux au milieu d'un océan de glace, il a sa base dans le cristal des ondes mortes et sa cime dans l'azur des cieux.
;~ Zermatt est un gros village situé à
de Saas et de St-Nicolas en fait une sta- tion très fréquentée en été et une étape agréable au voyageur qui débarque des pays lointains (Buffet de la Gare, Hôtels de la Poste et du Mont-Cervin).
En vrai marcheur dépouillé de tarta- rinisme, nous ferons notre voyage pedes- tris transites, en commençant par la rude montée de Stalden, dont les chalets-mus- cade nous sourient à travers les treilles.
Ravissant paysage du Midi, à la frontière de la zone des forêts, Toscane en mi- niature, où somnolent, dans leurs damiers polychromes, les clochers de Tcerbel et de Zeneggen (Stalden, Hôtel de la Gare).
Quelques rochers, une petite forêt, de vertes prairies et dans le fond du pay- sage, la coupole étincelante du clocher de St-Nicolas, à l'ombre duquel reposent les guides Knubel, les.vaincus du Lys- kamm, à l'assaut de 1877 (Hôtel-Pension Anthamatten),
Saluons en passant, le tombeau de ces braves et les séracs du glacier du Weiss- horn, mâchoire béante qui attend sa vic- time.
Voici Randa (1445 m.), pays des mé- lèzes et des avalanches qu'envoie régu- lièrement, au printemps, le grand glacier de Bies, tributaire du Weisshorn ; sur la rive droite se dresse le Dom des Mischa- bel et le glacier de Festi. Par sa situation au centre de grandes ascensions, Randa est un séjour d'été très fréquenté (Hôtels- Pensions du Weisshorn et du Dôme).
Une heure de marche à travers un sol tour à tour riant ou sauvage, nous amène à Taesch, au pied du glacier du Hohlicht, que surmonte, de sa flèche élancée, le Rothorn de Zinal. Sur l'autre versant de la vallée, le Taeschhorn et l'Alphübel ferment l'énorme chaîne des Mischabel.
Le pont de Bühl franchi, l'air se pu- rifie, on sent déjà la fraîche haleine des glaciers, la vallée s'élargit, une prairie souriante nous accueille, dans son ca- dre de belles forêts, un vieux clocher, de vieux chalets, de somptueux hôtels, une formidable pyramide surgit dans le fond de ce prestigieux tableau : c'est le Cervin, c'est Zermatt.
Le vieux Zermatt, longue théorie de chalets brunis, jetés sur le Triftbach, a conservé toute la couleur locale du ha- meau primitif de Praborgne (Pratiborni).
Ce n'est que depuis 1854 que l'indus- trie hôtelière planta ses premiers jalons, soit l'Hôtel du Mont-Rose, vendu à M.
Alexandre Seiler par l'aubergiste Lauber, puis l'Hôtel du Cervin, cédé également à M. Seiler par le Conseiller d'Etat Clé- menz. Puis ce fut le Riffelhaus, le Riffel- alp, le Schwarzsee, etc., qui marquent, par de courtes étapes, le développement ex- traordinaire de la jeune et déjà célèbre station. Le papa Seiler avait eu la veine en poupe, admirablement servi par la nature et les circonstances.
La catastrophe du Cervin (cette an- goissante énigme des annales alpines), qui, en 1865, coûta la vie au guide Mi- chel Croz et à ses compagnons Hudson, Hadow et Douglas, précipités d'une hau- teur de 2,000 m. sur le glacier septentrio- nal, eut un retentissement considérable.
Whymper seul en réchappa, dans des circonstances qu'il a cherché à établir, mais qui, aux yeux du grand nombre, restèrent toujours une cruelle énigme.
Cette obstination du public voila jusqu'à sa mort, d'un crêpe de douleur, le front ridé du célèbre grimpeur.
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Puis ce fut Knyvet Wilson, tué au Riffelhorn, en cueillant des fleurs, de Grotte, happé par le glacier de Findelen, Chester, Lewis, Patterson, les Knubel, dévorés par le Lyskamm, le Dr Gäbet et les Lochmatter, précipités des hauteurs vertigineuses de la Dent-Blanche. Hon- neur aux vaincus !
Le danger attire, la mort appelle la mort, l'alpinisme est une école de sang- froid, on y apprend surtout à regarder la mort en face et à la mépriser. Les grimpeurs affluèrent, puis les curieux, les spectateurs, les amis de l'alpe, les villé- giaturants, toute la masse grandissante et snobitique des touristes de tous pays.
Zermatt était créé, le Cervin était dans toutes les bouches, le chemin de fer s'en mêla et, aujourd'hui, la chansonnette de Paris n'a rien d'hyperbolique, Zermatt est connu dans le monde entier.
La paroisse de Zermatt compte deux églises et sept chapelles catholiques, un temple protestant, une chapelle anglicane, un jardin botanique, un musée alpin, de nombreux magasins et bazars, cafés, baars et autres attractions qui en font, au fort de la saison, une sorte de petite cité-kermesse d'un relief curieux et amu- sant. Les guides bronzés portant la corde en bandoulière, les caravanes d'ascen- sionnistes quittant l'hôtel pour la mon- tagne, les lords, les ladys, les dandys et les tartarins défilant à l'envi dans ce kaléidoscope vivant, tout ce grand et ce petit monde joyeusement cosmopolite, donne au tableau un coloris et une ori- ginalité du plus gracieux pittoresque. Et le soir, quand l'orchestre des hôtels lance dans la nuit silencieuse et farouche les émouvantes mélodies de Guillaume Tell ou de Lohengrin, quand, à travers les
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(Cl. Wehrli A.-G., Kilcliberg) RlFFELALP ET ZERMATT
brumes crépusculaires, l'orgueilleux Cer- vin montre son front impassible et hau- tain, à l'heure mystérieuse où le murmure des glaciers se mêle à la voix caressante et fluide du Triftbach, Zermatt ressemble à quelque cité légendaire, résidence d'un prince-charmant quelconque, dont l'em- pire glaciaire aurait pour limites Z'mutt, Lyskamm et Findelen.
Avant de quitter ces captivants para- ges, parcourons un instant les environs de Zermatt qui sont comme les fleurons de sa couronne.
Ce sont, au hasard de la course, la chapelle de Heueten et le hameau de Ried, Findelen et son majestueux glacier, Riffelalp et ses beaux pâturages, les gor- ges du Gorner, par le Z'muttbach et le hameau de Blatten, le Staffelalp, d'où
l'on admire le Cervin et son glacier, les alpages d'Hohlicht, vrai jardin de Flore, où trônent l'aster et l'edelweiss; les cas- cades du Triftbach, les chalets de Balm.
Dans des sphères plus élevées, c'est le Gornergrat, un des plus beaux points de vue de la région, le Mettelhorn (3410 m.) d'ascension facile, avec un panorama éblouissant : le Dom, le Taeschhorn, l'Al- phiibel, l'Allalin, le Rimpfischhorn, le Strahlhorn, le Mont-Rose, le Lyskamm, Castor et Pollux, le Breithorn, la Dent d'Hérens, la Dent-Blanche, le Gabelhorn, le Rothorn, le Weisshorn, toute la fleur enfin de nos géants alpins ; le Hörnli et la cabane du Cervin, la cabane du Stockje, par Staffel et le glacier de Z'mutt. Dois- je nommer le Cervin ? Ce serait ironique ou ridicule, le Cervin avant tout, c'est
élémentaire, pourvu qu'on ait du nerf, de la tête et du jarret.
Allez-y, essayez, montez, grimpez, suez, soufflez, mais ne tremblez pas et surtout ne faites pas comme ce malheureux snob qui voulut, malgré lui, se payer l'hon- neur du Cervin. Porté à moitié par des guides dévoués, jusqu'au passage de « la glissade », le malheureux déclara ne vou- loir plus ni avancer ni reculer, mais mou- rir là, de sa belle mort, comme Promé- thée sur le Caucase, sous la serre des aigles et des vautours. Ce serait, en somme, la consécration de l'adage : voir Zermatt... et mourir!
A. DURUZ.
(Cl. Wehrli A.-G., Kitchberg, Zurich)
L ' H O T E L D U " L A C N O I R , L E M O N T - R O S E , L E L Y S K A M M E T L E B R E I T H O R N
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56 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
ECHELLES D'ALBINEN PRÈS LOÈCHE
La Vallée des Boeys on ûe la Dala
(Loèche-les-Bains) La Gemini
ES Gaulois et les Romains fu- rent vraisemblablement les premiers habitants de la val- lée des Boeys (Vallis nemo- rum) et ceux qui, les pre- miers, mirent à profit les merveilleuses vertus des eaux thermales (aquse leucinœ) de Loèche-les-Bains.
Au XIV0 siècle ces eaux font partie de la mense épiscopale, sous les Rarogne, puis au XV sous les Silinen et les Schiner.
C'est ce dernier qui fit construire le Bain des Nobles et devint propriétaire des eaux. Le tout passa par héritage aux de Werra.
Une première avalanche détruisit les bains en 1518, tuant 60 personnes. D'au- tres catastrophes emportèrent successi- vent des bâtiments importants.
Mais en 1800 et 1875 de grands tra-
vaux de protection mirent la célèbre station thermale à l'abri de nouvelles sur- prises.
Aujourd'hui, Loèche-les- Bains, devenu une station climatérique et thermale de premier ordre, est adminis- tré par une société qui l'a doté de toutes les amélio- rations susceptibles de la mettre en rivalité avec les meilleures concurrentes.
La vallée de la Dala est paisible et riante, c'est l'aus- tère paysage particulier aux régions alpestres du Haut- Valais.
La Dala, qui vient du glacier du Wildstrubel l'ar- rose dans toute sa longueur, entre les précipices, les prai- ries et les bois, et forme, à son embouchure vers le Rhône, une gorge d'une ter- rifiante beauté.
Une belle route postale relie Loèche-Souste à Loè- che-Ville et à Loèche-les- Bains, en passant par un pont remarquable de har- diesse et le petit village d'Inden, agréable étape à 1187 m. d'altitude, dans un site profondément frais et solitaire.
Les amateurs de grimpée facile, mais non exempte de vertige, pourront, en passant, escalader les curieuses échelles d'Albinen, appuyées et rivées au roc à pic, et qu'utilisent journellement et par tous les temps les braves paysans d'Al- binen qui se rendent à Loèche-les-Bains.
Tout à coup la vallée s'élargit, de
hautes murailles de rochers perpendicu- laires se dressent comme le mur demi- circulaire d'une arène, une petite cité alpestre éclate de blancheur dans l'in- tense verdure des prés, c'est Loèche-les- Bains.
Rien ne saurait rendre l'intime et suave poésie de ces lieux enchanteurs, le soir, au crépuscule, quand le bois de Cythère, frissonne sous le vent frais de la Gemmi, quand la Dala murmure dans son nid de verdure, et que s'élève, au sein de cette ravissante thébaïde, les joyeuses sympho- nies du Kursaal.
Malgré leur antiquité, les eaux de Loèche sont des eaux modernes, parce qu'elles intéressent surtout les maladies de notre époque : l'anémie, le diabète, la neurasthénie, la dyspepsie, etc. Le cal- cium, le magnesium et le sodium y sont les principaux éléments, si précieux dans la thérapeutique moderne.
La Grande-Source accuse une tempé- rature de 51 °, d'autres sources, variant de 39 à 48 °, alimentent plusieurs bains munis de divers appareils perfectionnés qui assurent aux baigneurs le traitement le plus rationnel.
La Société des Bains-de-Loèche, pour arriver à pouvoir rivaliser avec les meil- leures stations, n'a pas reculé devant d'énormes sacrifices.
Aujourd'hui, ces louables efforts sont en partie couronnés de succès.
Le chemin de fer électrique en con- struction, devant relier Loèche-les-Bains à la gare de la Souste, ne manquera pas de donner aux eaux de Loèche un re- gain de renommée, en y développant les sports d'hiver, pour lesquels cette station est superbement aménagée.
Au sortir du village, un sentier mène en une demi-heure au passage de la
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LOÈCHE-LES-BAINS
JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 57
Getnmi, ouvert à la circulation déjà au commencement du XIVe
siècle, par les pâtres et mar- chands du Valais et de l'Ober- land. Un chemin à piétons, très praticable, malgré sa hardiesse étonnante, a été taillé dans le roc vif dans les années 1737 à 1748.
Ce sentier, un des plus pit- toresques de nos Alpes, conduit en quatre heures à Kandersteg, point de départ pour Spiez et Frutigen.
La vue dont on jouit des hau- teurs du col, est d'une indescrip- tible beauté : les Mischabel, le Weisshorn, le Rothorn, le Gabel- horn, le Cervin et toute l'immense chaîne des Alpes valaisannes, sous l'éblouissement de ses glaciers, apparaît vers le midi, dans l'hori- zon vermeil du couchant, comme un rideau de théâtre, brossé par quelque génie échappé des cieux.
Nous ne saurions quitter ces parages enchanteurs sans jeter un dernier regard d'admiration sur le su- perbe Torrenthorn (3000 m.), surnommé à juste titre le Righi valaisan, dont l'as- cension est facilitée par l'hôtel-pension Torrentalp (2440 m.), jolie station clima- térique très fréquentée, et centre de nom- breuses et ravissantes excursions.
On y accède, de Loèche-les-Bains, en 2 V2 heures, par un sentier à mulet aussi pittoresque que facile.
Roger DUCASTEL.
LA STATION TORRENTHORN ET LE WEISSHORN
Croquis Alpestre
OUS avons eu l'heur de déam- buler, il y a quelques jours, avec de bons amis, dans les magnifiques solitudes de l'En- tremont, du Val Ferret et du Lac Champex. Et nous avons passé d'ad- mirations en admirations! Seul, le lac bleu
FRAZ-DE-FORT
de Champex était plus délicieux, que le haut décor du cirque de la Neuvaz et la vision du glacier de Saleinaz, encerclé dans ses hautes moraines tourmentées, seul, pouvait égaler le panorama du Grand-St-Bernard sur le massif du Pa- radis et de la Grivola.
Sur les routes, en pèlerinage vers le temple auguste de l'Alpe, les touristes passaient, innombrables, solitaires ou en bandes, sac au dos, culottés, arme au poing, rhododendrons écarlates au feutre bosselé et rongé de soleil. Que de types différents, que d'études à faire. Töpffer a déjà décrit, dans ses Voyages en Zig- zag, les spécimens humains que hante de plus en plus le microbe envahissant et irrésistible du tourisme.
On peut diviser en deux catégories la gent alpine, ceux qui veulent voir et ceux qui veulent être vus. Celle-ci dimi- nue tous les jours ; légion jadis, elle n'est plus qu'une faible minorité, négli- geable en l'espèce.
La première catégorie se subdivise en deux classes principales : Dans la pre- mière est l'intrépide. Ah ! celui-ci est un passionné, un pur, un archipur, le des- sus du glacier, à tous crins, à crinière.
Il ne s'arrête jamais, ne se fatigue pas, ou plutôt se repose en marchant. Car il marche toujours et lorsqu'il ne marche pas, il grimpe, et quand il ne grimpe pas, il dégringole le long d'une corniche
58 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
ou d'une paroi plus ou moins à pic. On le rencontre partout, et encore . . . plus loin ! Il n'y a pas un roc où il n'ait risqué de se rompre les os, pas un couloir où il n'ait essayé de laisser quelque peu de la peau de ses jambes ou d'une partie aussi postérieure que possible de son actif indi- vidu, pas un glacier à la réverbération duquel il n'ait dénudé ses pommettes.
Et quand il revient, le soir, aussi tard que faire se peut, au logis, où il se pré- cipite avec une fureur concentrée, pour prendre le minimum de repos indispen- sable, il a, sur ses traits, hâlés par le
type très à part et souvent, quand il se fâche, est plus intrépide que Yintrépide lui-même. Mais voilà, il ne se fâche jamais.
Il est fatigué, toujours et partout! Et il va, il va encore, il va longtemps, il ne peut s'arrêter, il faut qu'il aille, mais il s'affaisse, il transpire, il suffoque, il s'abat sur les genoux, puis il repart pour se rabattre plus loin et transpirer de plus belle et cela pendant douze heures. Par- fois, le fatigué semble vouloir rester là, sous l'empire d'un accablement surhu- main ; il n'a plus un souffle, ne fait plus un mouvement, semble une statue du
G L A C I E R D E LA N E U V A Z ( V A L F E R R E T )
souffle frais des hauteurs, comme le nimbe fier et superbe d'un héroïsme aussi sa- tisfait qu'incompris. La toilette de l'in- trépide est sommaire, pour ne pas dire négligée, culotte frippée, veston intran- sigeant, cravate honteuse, chapeau rébar- batif, souliers formidables aux clous qui grincent en mordant les cailloux. Comme son costume, l'intrépide est modeste ; pour lui la galerie est un mythe dont il ne se soucie pas et s'il pose, c'est pour lui-même, pour lui seul, et face à face avec l'infini du ciel, sur la cime inac- cessible pour tout autre que l u i . . . ou son semblable. Il est muet généralement, ou tout au moins d'une taciturnité plus que renfermée. C'est un héros, mieux que cela peut-être, un sensitif égoïste.
La seconde classe est occupée par le fatigué, son antithèse. Le fatigué est un
désespoir, ou un bas-relief du marasme, mais ne vous y fiez pas, soudain il dé- tale et transporte à trois ou quatre kilo- mètres sa chancelante personne. Et il a des interjections lamentables, des onoma- topées intraduisibles, des gémissements de chamois blessé et des torsions de bras, devant lesquelles Laocon resterait perplexe et son serpent effrayé. Le soir, il rentre sur ses genoux, traînant une canne et des pieds qui semblent de plomb;
il se couche comme une masse, s'endort comme une tribu de marmottes et se ré- veille à l'aube, toujours fatigué et pour repartir de plus belle.
L'intrépide et le fatigué dissimulent de vrais amants de la nature ; ils ont, l'un et l'autre la montagne au corps, à défaut du diable qui ne hante que la plaine, la nostalgie de l'Alpe fraîche, de la forêt
aux solennités de cathédrale, le mal du sommet, la soif de l'excelsior, seulement l'un a la gloriole de n'être jamais là, l'au- tre de l'être toujours : Trahit sua quemque voluptas.
Avec la catégorie des touristes qui veu- lent être vus et ceux qui se moquent des splendeurs d'en haut comme un crocodile d'un aéroplane, nous entrons à pleines voiles dans le ridicule et nous frôlons une foule de petits orgueuils mal venus, de grosses vanités trop bien venues, de travers bourgeoisement épanouis, de puf- fismes burlesques et de mesquineries
saugrenues à décourager un psychologue quelque peu épris de son art. Car, c'est lorsqu'elle est sortie dp son cadre et de son milieu et transplantée en la terre vivace des monts que la bêtise humaine au front de taureau pousse ses fleurs les plus éclatantes et exhale les parfums les moins agréables.
Tout le monde a vu ces gros messieurs et ces dames massi- ves, les uns en souliers vernis, avec, à la main, l'alpenstock autour duquel s'enroulent les noms de cimes quelconques, vierges en l'occasion ; les au- tres, avec l'apparence de tou- ristes réels, toque ornée de l'edelweiss, culottes à la tur- que, piolet au fer moins aiguisé que l'appétit et dont la plus haute prouesse consiste, con- sista ou consistera à aller à Valère... à mulet, bien entendu, et qui se promènent avec des gestes vainqueurs et des ports de tête napoléoniens devant les bazars, con- templant les photographies de sommets, dont plus tard, ils se réservent de ra- conter, éternels Tartarins, les périlleuses ascensions, avec preuves... en couleur ou non à l'appui, aux amis, dont ils savourent d'avance les expressions lau- datives et les gestes émerveillés : « Fi- gurez-vous un sentier de chamois ! . . . D'un côté . . . l'abîme immense ... de l'au- tre une paroi verticale . . . nous montions comme nous pouvions, sur les coudes, sur les genoux, nous accrochant avec les ongles!. . . le moindre faux pas, c'était la m o r t . . . oui, la mort, la mort affreuse, sans même que l'on puisse jamais retrou- ver nos cadavres déchiquetés par les arêtes ! . . . Ah ! la montagne ! »
Raconté dans un pays plat, bien plat,
JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 59
autour d'une table où s'accoudent les amis attentifs, cela fait très bien ! On a, soi-même, en s'écoutant causer, le petit frisson froid du vertige qui glace l'é- chine, et l'on arrive à oublier facilement, quand on est tant soit peu méridional, que la seule glace que l'on ait jamais frôlée est celle du chocolat du dessert de l'Hôtel Beau-Site et que la seule chute que l'on ait jamais risquée est celle ten- tée un jour que le parquet de l'Hôtel des Alpes était trop ciré.
Il y a encore des sous-classifications très curieuses de la gent touristique, des types à affoler un statisticien. Notons l'important, qui pontifie sans cesse et va jusqu'à narrer ce qu'on lui a raconté à soi-même et par- fois à ceux-mêmes qui le lui ont raconté ; le nonchalant, pâle sosie du fatigué, le timide qui se cache pour avoir avoir l'air d'avoir fait quelque chose, le turbulent,
PASSAGE DE LA GEMMI
qui bouscule tout le monde pour arriver plus vite... nulle part, le craintif, qui a peur de tout et a le vertige devant l'ascension de l'hôtel, le hautain, qui a du geste et du style : « Moi, vous pouvez m'en croire, je ne fais jamais d'ascension au-dessous de 4000 mètres ! — ce qui, au fond, est vrai! — le goguenard, qui traite le Cervin de pièce montée...!
Pas par lui, en tout cas ! Puis le malade, qui ferait bien le Weisshorn ou le Grand-Combin...
ah . . . mais . . . s'il n'avait un point... et virgule au cœur ou un dépôt d'acide urique dans le genou droit, le mari qui détient ou possède une jolie femme à laquelle le béret et la pipe courte vont bien, le snob, qui vient là parce que tout le monde y vient, autrement..., l'a- mi du touriste qui prépare l'excur- sion, va de droite à gauche, de gau-
che à droite, s'agite, fait le taon du coche, la mou- che de la caravane, part avec elle, en tête, et pro- fite d'un détour pour es- quisser à fond un crochet habile et prémédité et re- venir tranquillement esca- lader une fiole de Fendant, le paresseux, qui ne s'est pas encore défatigué de sa dernière ascension : « Ah ! Monsieur, si vous saviez, marché vingt heures de suite ! » L'égaré, qu'on ne voit jamais, parce qu'il, se perd ou qu'on le perd tou- jours, l'oublieux, qui réap- paraît à l'hôtel, en courant, parce qu'il a laissé sa canne dans sa chambre ou sa gourde sous une chaise, qui les cherche assez longtemps pour qu'il soit trop tard pour repartir et qui se désole, pendant
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six heures le sac au dos, en souliers ar- chi-ferrés, la corde en bandoulière, avec des edelweiss à son chapeau.
Il y en a d'autres encore qui passaient devant nous, trop peut-être, et si nous voulions être plus précis, combien se re- connaîtraient, ce qui serait fâcheux pour eux d'abord, pouf nous ensuite. L'hom- me se fuit lui-même ; on n'aime pas à se rencontrer soi-même au coin d'un bois ! Il faut une ivresse qui nous sorte de nous, une ivresse sainte et douce et à la montagne on la trouve facilement. Il suf- fit pour cela, de gagner quelque solitude de forêt, quelque oasis perdue dans les mélèzes, enchâssées de roses des Alpes, loin du monde, !oin de la vie, loin de tout, où l'on puisse écouter le silence pieux de l'Alpe, regarder, comme nous l'avons fait l'autre jour, les blancheurs chastes des glaciers baisées par le soleil couchant et oublier dans la simplicité sublime des choses, les raffinements trop compliqués des êtres.
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Chronique des Stations
Arolla, 11 août.
L'hôtel du Mont-Collon est rempli, en dépit du temps variable ; parmi les hô- tes notables, on signale le prince Bor- ghèse et sa famille, la comtesse Vitadini, le député Bizzozzero, etc.
La saison suit son cours normal, et, aujourd'hui, le temps est superbe, enfin!
Champéry.
Notre station n'a pas trop à souffrir des intempéries ; tous les hôtels et cha- lets sont complets, il y a des départs, mais des arrivées équivalentes, la saison est aussi bonne qu'on peut le souhaiter.
Les Mayens de Sion.
A la suite de l'incendie de l'hôtel des Mayens, le transfert du bureau de poste de la station est à l'étude. On préavise généralement pour le nouvel emplace- ment le voisinage de la gare projetée, à proximité du restaurant Favre.
A Saas-Fee.
Il y a exactement trente ans que le premier hôtel a été ouvert à Saas-Fee.
En effet, en 1882, les familles Lagger et Stampfer ont ouvert l'Hôtel du Dom avec 60 lits. Depuis lors la station s'est for- tement développée, on compte maintenant à Saas-Fee 700 lits d'étrangers. C'est donc un jubilé qu'on pourrait fêter.
L'occasion se présente avec l'inaugu- ration de la nouvelle cabane Britannia au Hinterallalin. Elle est très bien amé- nagée, il y a place pour environ 40 per- sonnes et la situation est admirable. De cette cabane il sera facile à l'avenir de faire l'ascension de l'AUalinhorn, du Rim- pfischhorn, du Stahlhorn et de l'Eggmer.
Ce sera le point de départ pour l'Adler- pass et l'Allalinpass conduisant à Zer- matt; on pourra aussi arriver d'ici au Weisthor pour se rendre à Macugnana.
La cabane sera sans doute sous peu l'une des plus fréquentées du Valais.
11 est intéressant de noter que mainte- nant Saas-Fee possède des cabanes dans les principales régions des hautes mon- tagnes environnantes. La Mischabelhütte pour les sommités des Mischabel ; le pe- tit hôtel à l'AUmagelleralp pour le Por-
tiengrat el Ferischbergenpass ; le petit hôtel Weissmies, pour le Fletschhorn, le Laquinhorn et le Weissenier, avec les passages sur le Simplon. La Britannia vient remplir une lacune. On parle encore d'une cabane à la Langefluh pour l'AI- phubel, le Taeschhorn, le Feejoch, l'AI- phubeljoch et le Mischabeljoch. C'est la seule qui aurait encore sa raison d'être.
On nous écrit de Zinal, le 21 août 1912:
Monsieur,
Des personnes mal intentionnées fai- sant courir le bruit que les hôtels de Zinal sont déjà fermés nous venons pro- tester énergiquement contre pareille allé- gation.
Quoique ne valant pas sa devancière, la saison 1912 peut être taxée de nor- male; nous nous réjouissons actuellement d'une bonne fréquentation. Le beau temps que nous avons enfin depuis huit jours nous a amené un regain de villégiateurs attirés par les nombreuses promenades et excursions que l'on peut faire depuis Zinal.
Société des Hôtels de Zinal : E. Haldi, direct.
Chronique Alpestre
Le Chemin de fer à l'Aletsch
On reparle du chemin de fer destiné à relier Brigue au chemin de fer de la Jungfrau par le grand et beau glacier de l'Aletsch.
Cette nouvelle voie ferrée serait divi- sée en deux tronçons : le premier, de Brigue au glacier d'Aletsch, serait un chemin de fer à voie étroite. Le second, du glacier d'Aletsch au col de la Jung- frau, serait un funiculaire avec traîneaux, d'une longueur de 18 kilomètres, et pas- serait par le lac de Märjelen et la place de la Concordia.
Ce funiculaire serait mu par la force électrique. A une corde sans fin seraient attachés des traîneaux, pouvant contenir vingt passagers, qui glisseraient sur la glace. La vitesse serait de deux mètres et demi à trois mètres par seconde.
Lorsque, pour la première fois, il a été question de cette entreprise, on a cru à une mauvaise plaisanterie. Mais on en parle, paraît-il, très sérieusement de- puis que la station du col de la Jung- frau a été ouverte à l'exploitation. De son côté, la Société du chemin de fer de la Jungfrau réclame un droit de préfé- rence pour la construction d'une ligne de raccordement entre le col de la Jung- frau et le Valais.
Ligne Brigue-Furka-Disentis
Plusieurs sections de la ligne Brigue- Furka-Disentis sont presque terminées, les viaducs de Nussbaum et de Gren- giols s'achèvent. Le tunnel hélicoïdal de Gletsch est en bonne voie et celui de la Furka, le plus élevé du monde, a envi- ron 120 mètres percés. On prévoit l'a- chèvement de la ligne pour l'année pro- chaine et son ouverture pour la saison de 1814.
Programme des Fêtes de Champéry
Saison d'Eté 1912 Mercredi 21 août, Tableaux vivants.
Samedi 24 » Bal de Tennis.
Lundi 26 » Gymkhana de salon.
Mardi 27 » Cotillon.
Mercredi 28 » Concours de Bridge.
Jeudi 29 » Théâtre. Troupe Pierre Achard, Paris.
Samedi 31 » Bal.
Lundi 2 sept. Paper Chase.
Mardi 3 » Bal.
Un orchestre permanent donne trois concerts par jour dans les hôtels Dent du Midi, Croix Fédérale et Champéry.
Bals officiels chaque mardi et samedi à l'hô- tel Dent du Midi, jeudi à l'hôtel Croix Fédérale.
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Le Val d'Illiez a une flore superbe qui renferme des espèces très rares ; elle est en plein épanouissement dès le mois de Juin et transforme toute la région en un merveilleux parterre fleuri ; en automne, les belles forêts présentent l'agréable spectacle de leurs solitudes empourprées.
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COL-DES-PLANCHES s. Martigny (Valais)
f>ôtel du mont Uelan
Altitude 1440 mètres.
Station climatérique de premier ordre. Position exceptionnelle domi- nant la vallée du Rhône, les vallées de Bagnes et du Grand-St-Bernard.
Voiture à tous les trains en gare de Martigny sur demande. Etablissement neuf bâti au centre d'un^parc de mélèzes. Forôt de sapins à proximité.
Source de montagne alimentant l'hôtel. Cure de lait. Tennis. Chalet indé- pendant. Confort moderne. Chauffage central. Poste, téléphone, télégraphe à l'hôtel. Bains. Billard. Z. TORNflY, prop.
BOURG-ST-PIERRE oe» •« >
Hôtel du Déjeuner de Napoléon
Etape du Grand-Saint-Bernard, à 3 h. \/2 de l'Hospice, à l'entrée du Val- sorey (nouv. cabane du Club alpin). Pension. Arrêt des diligences postales.
L'hôtel est renommé pour l'arrêt qu'y fit Napoléon 1er à son passage du Grand-Saint-Bernard en 1800. On peut y visiter les meubles et usten- siles dont il fit usage. — Poste et télégraphe dans la maison.
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Srand JCôfel des Jllpes
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sur Martigny-Orsières
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Meilland-Vollet, propriétaire.
FIONNAY
Altitude 15C0 m.VALAIS
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