L A Y A L L E E M I R H Ô N E
JOURNAL ILLUSTRE PES STATIONS DU
SUISSE
&f^\^ttfB^a^aBBraaa5a^ättaa&ia^iiatt5att5S^^iSä^^ai5^^5SS&Sa!ai^!*2^SZii^iSil^lt^fa
X X X K X
s I
I
X 1 1 X X X
X X
»
X X X Of 1 1 I
X Of PC Ï 1 Ï 1
a il
a a a a a a
à a a a a
a
a
LOECHE-LES-BÄINS Eaux thermales de 1 er ordre
Climat d'altitude 1411 m.
HUITaHOTELS
et .,-••• ':',-;.-
Cinq Etablissements
de Bains Prix de Pension
de 6 à 18 fr. par jour
Saison du 15 A\ai au 3 0 Septembre et du 15 d é c e m b r e au 15 A\ars pour sports d'hiver.
ymifê..
• « % VN
. * & • - , '
Loèche-les-Bains
POSTE Télégraphe
Téléphone
Pharmacie Trois médecins
Eglise catholique Chapelle protestante
Services français et anglais
On parvient à Loèche-les-Bains de la station de Loèche-Souste en trois heures, par une belle et excellente route.
Voitures postales, deux courses par jour dans chaque sens. Voitures particulières à tous les trains.
Les sources thermales de Loèche sont les seules de leur espèce en Europe qui surgissent à une pareille altitude et ce fait est un des facteurs inestimables qui contribuent pour une large part aux résultats merveilleux de la cure de Loèche.
Maladies traitées à Loèche-les-Bains : Rhumatisme sous toutes ses formes, Goutte, Maladies des femmes, Neuras- thénie, Insomnie, etc. — Ressources thérapeutiques : Vingt sources d'eau chaude, avec une température de 40 à 51 de- grés centigrades. Bains de vapeur. Bains d'acide carbonique. Bains électriques. Fango. Douches. Douches-massages, système d'Aix-les-Bains, donnés par un personnel expérimenté d'Aix-les-Bains.
Promenades et excursions variées. Forêts à proximité des hôtels. Ascensions importantes dans la région immédiate.
Guides pour ascensions. Voitures, chevaux et mulets à disposition pour promenades et excursions. Casino..Orchestre italien, deux concerts par jour. Bals, soirées. Salon de lecture avec journaux étrangers. Deux lawn-tennis, jeux de quilles et de croquets. Cafés-Billards. Installations hydrauliques d'après les derniers perfectionnements excluant les dangers, tous risques d ' é p i d é m i e , d ' i n c e n d i e , e t c . U tOUS RKtllNIlIltS lltMliri, l'item ï \î MitM ÜB \i SOGIÉTÉ DES HOTELS El BAINS, à LOECtlMeS-läÜS, MW.
GRAND HOTEL DU PARC
Montana
s. Sierre
LIGNE DU SIMPLON
A côté d'une vaste forêt :: appartenant à l'hôtel ::
ALTITUDE : 1511 METRES
CHALET St-Charles
à 250 mètres de l'Hôtel Chauffable Bains
Lumière électrique Recommandé pour familles et enfants
Principale Station de Sports
Reliée par un chemin de fer funiculaire à la station de Sierre, sur la lijne du Simplon
Vue très étendue sur toute la chaîne des Alpes du Weissborn au Mont-Blanc
Les poitrinaires ne sont pas admis
Confort moderne. Chauffage central. Lumière électrique Bains et Douches
Excellente eau de source dans chaque établissement Chapelle catholique Chapelle anglaise
L. ANTILLE, propriétaire.
De Sierre 3 heures de voiture.
Adresse télégraphique : Parkhôtel Aontana-Vermala
1 I 1 X 1 1 1 1 1
*
1 X X X a a x
K L E I N D I E N S T & S O H M I D . S l O N .
^ j n i i I Il I I I M I I i i i i i l H H I I I I I H I I I i l l H H I i l i l IMIIIHHIflllllMI MIIIIIM MUMM IHM IIIIIHimilMMIII|IM|H|HMIIH!HI III IfMMMMf 'Hilf II nrî I HIIIIHHIII IIIIMIIIIIMIII i I I I M M M I I M I I I I | | | | | | | | | | [
l -ËL
CHOCOLAT AU LAIT
PUR DES ALPES
CHOCOLAT
FONDANT
• -
Suchard
j ^ i i i i i i i t i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i t i i i i i i i t i i i t i i t i i i i i i i i t i i i i i i t t M i i i t i M i i i i i t i i t i i i i u i i i i i i i i i i i i i i i i i M i i i i i i i i i i i i i i M i i i i i t i i i i i i i i i i i i i 111111111111111111111111111111 H I H I M I H I i m u n i m i i i i m i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n u i i i i m i i i m i l i m i l i l i l i i ' l p l
l lm e Année N° 7 Edition d'Eté 9 Septembre 1912
JOURNAL ILLUSTRE
D E S
m Y
ET LISTE DES ÉTRANGERS
ORGANE DE L'INDUSTRIE HÔTELIÈRE VALAISANNE
SUBVENTIONNÉ PAR L'ETAT DU VALAIS — PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU CONSEIL D'ÉTAT
REDACTION :
Albert DURUZ, 5ion
Abonnement pour une année:Suisse 3 fr. Etranger 4 Fr.
L e n u m é r o : 2 5 C e n t i m e s
ADMINISTRATION :
H- 50MA, Boulevard du Midi, $ion
Le service du „Journal des Stations du Valais" est fait G R A T U I T E M E N T à un nombre considérable d'Hôtels des Stations des Alpes, et des grandes localités, aux Bureaux de Renseignements, Agences de Voyages et Syndicats d'Initiatives
de la Suisse, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, etc.
Du Valais à CRamonix
ARTOUT, dans la vallée du Rhône, les hautes routes fer- rées éventrent les montagnes de leurs lacets d'acier luisant et avec des cris stridents les locomotives, monstres modernes qui ont remplacé les Griffons légendaires, irruent des profondeurs ténébreuses des tunnels.
« Les montagnes ne sont plus une bar- rière entre les hommes », comme disait Voltaire.
Bientôt il n'y aura plus une vallée de la Bretagne de la Suisse qui ne possè-
LlGNE DU M A R T I G N Y - C H A T E L A R D
dera son chemin de fer ; le premier qui va s'ouvrir est celui de la Furka, qui, par la voie superbe du Glacier du Rhône, réunira la coquette En- gadine, ceinturée de lacs bleus, au Valais diadème de glaciers d'azur. Nous avons pénétré, il y a quelques jours, dans les ténèbres suintantes du tunnel de la Furka. A travers l'ombre fumante, on voyait des silhou- ettes d'hommes acharnés au travail mystérieux, mutilant avec persévérance le flanc
profond de la montagne et des coups de mines sonnaient lugubrement. Une chose extraordinaire s'accomplissait ; par ce trou noir, le Rhône et le Rhin allaient communiquer et leurs deux versants se réunir.
Peu après le chemin de fer de la Furka, celui des Alpes Bernoises va précipiter, du Nord blond au Midi brûlant, par la baie béante du Simplon, ses locomotives géantes, emportées, comme un ouragan de fer, dans les tunnels hélicoïdaux du Lötschenthal. Des multitudes passeront, poussées à l'extase de l'Alpe ou empor- tées vers la ruée des affaires, et les échos perdus répercuteront des fracas métalli- ques, qui effrayeront les derniers aigles du Bietschhorn.
L'une des plus extraordinaires et des plus impressionnantes de toutes ces voies est, sans contredit, celle qui relie la val- lée du Rhône à celle du Mont Blanc, le Martigny-Cliâtelard. Le touriste, emporté
iäEa*r
. • • • . . • < -•>
GRANGES-SALVAN
comme dans un rêve, par les beaux wa- gons élégants, éprouve toutes les émo- tions de la montagne, sans bouger de sa place. Par la grande portière vitrée, il voit, stupéfait, les mystères sonores des longs tunnels, les torrents agiter de soyeux panaches dans des gorges in- sondables, de beaux viaducs, semblables à de blanches dentelles, frissonner, com- me les cordes d'une harpe, au dessus des gouffres vibrants du grondement des cascades, les pâturages veloutés où fleu- rissent les douces filles de la montagne où paissent les beaux troupeaux aux yeux calmes. Il pénètre dans les forêts immenses des Alpes, où la solitude sa- crée a dressé son temple et quand il est arrivé, après l'apothéose inouïe du massif du Mont Blanc qui apparaît, doré d'ai- guilles de bronze, niellé de glaciers, il a tant vu de choses, tant éprouvé de sen- sations qu'il lui faut le recul du passé pour lui permettre de revivre, dans toute
62 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
leur plénitude et leur magnificence, les souvenirs si nombreux de ce beau voyage alpestre, dispersés dans sa mémoire com- me les perles précieuses d'un riche collier.
Jules MONOD.
lacs de Neuchâtel, Morat et Bienne, par- faitement visible à l'œil nu ; le Bouveret et St-Gingolph apparaissent si près que, d'un bond, l'on sauterait sur leurs toits grisâtres. Au nord-est, les Alpes fribour- geoises ; à l'est, les chaînes des Alpes bernoises et valaisannes se déroulent aux regards émerveillés. Quelle multitude de monts, ressemblant à des clochers de cathédrales. Bien loin, entre le Grand et le Petit-Muveran s'estompe une fine ai- guille s'élançant vers les ciëux : c'est l'in-
LE LAC TANAY (Cl. F. Fumex)
Le Lac Tanay
'EST un délicieux coin du Va- lais que Tanay, avec son lac ravissant aux eaux bleu-ver- dâtres, dans lesquelles se mi- rent les sapins et les som- mets d'alentour. Tanay compte une tren- taine de chalets, il y a un charmant hô- tel et deux cafés-restaurants qui ont fort à faire à héberger les nombreux touris- tes ; c'est de là que se font les ascen- sions des Cornettes, du Gardy, des Ju- melles, du fier Grammont et de la Su- che, tous points de vue remarquables et d'un accès facile, sauf le Gardy et une des Jumelles. On peut faire l'ascension du Grammont (2210 m.) en une heure et demie de Tanay ; on y jouit d'une vue admirable. A vos pieds le bleu Lé- man sourit avec ses barques à voiles ressemblant à de gigantesques mouettes;
puis le canton de Vaud, avec son Jorat, son plateau, ses cités, vignobles, forêts et riches vergers. Et là-bas, le Jura, les
comparable Cervin. Au sud-est, le Grand Combin, le Velan, le puissant Mont-Blanc avec leurs neiges étincelantes ; enfin au sud les Alpes du Dauphiné charment par leurs milliers de pics.
Tanay, avec son lac, ses prés aux chardons bleus, fut autrefois donné par S. Sigismond à l'Abbaye de St-Maurice (VIe siècle), puis passa à la famille du Fays, laquelle, vers la fin du XVIII0 siè- cle, vendit les prés parcelle par parcelle.
Elles furent rapidement enlevées, Vouvry étant assez souvent inondé par le Rhône, et n'ayant ainsi que d'assez maigres four- rages, les habitants tenaient d'avoir un lopin de pré montagnard produisant un foin excellent et parfumé.
Sion a ses Mayens, Sierre son Mon- tana et Vouvry son Tanay. Mais ce qui constitue le charme de ce dernier endroit, c'est le lac, le beau lac de Tanay.
Ce lac est une surprise ; on le décou- vre comme une émeraude dans un roc informe et d'aspect sombre.
A travers les sentes gazonnées, on trouve le petit vallon, agreste berceau de verdure, au fond duquel croupit une
eau calme et paisible, dont les flancs sont parsemés de roches en forme de dolmens gaulois sur lesquels croissent balancés par les vents de l'Alpe, le thym rose, la grande violette, quelques orchis et parfois quelques rhododendrons. La sente se faufile entre quelques sapins, puis tout à coup, arrivé sur le dos d'une ondulation de terrain qui l'enserre, on aperçoit le lac.
On s'arrête ; l'impression qu'on ressent est délicieuse ; les yeux sont charmés ; l'âme est saisie et voudrait se recueillir avant d'admirer et de savourer. Puis le lac nous attire ; on y descend par une pente douce. Peut-être que les cœurs sensibles, qui aiment le vrai dans la na- ture, déploreront les constructions qui l'avoisinent ; ces ouvrages des hommes, là où la nature a bien seule travaillé donnent un peu de dépit ; on veut jouir d'un site alpestre dans toute sa pureté et on y trouve des traces de civilisation.
Pour échapper à ce dépit, on s'enfonce un peu dans un bois de sapin et quand on ne voit plus ces constructions, on s'assied sur une touffe d'airelles, à côté des genévriers et des roseliers, et l'on contemple. Le lac à nos pieds, baigne une rive gazonnée, des sapins se pen- chent sur l'onde, s'y mirent et y ployent leurs grandes branches qui se balancent mollement au gré des vaguelettes. Plus loin, la berge devient rocailleuse, l'eau joue et tourne autour des cailloux qui en émergent, on l'entend mugir faible- ment dans les anfractuosités. En face de soi, un roc abrupt se dresse strié par des mousses jaunes et vertes et par les traces noires des suintements d'eau ; un écho puissant et railleur s'y cache et des arbrisseaux tortus le couronnent.
Puis le regard tombe sur le lac; son émeraude sombre captive. Des brises souf- flant, tantôt du nord, tantôt du sud ou de l'ouest, plissent la nappe d'eau en mettant des nuances fugitives sur le vert de l'onde ; les rayons du soleil miroitent sur les vaguelettes et parfois ces miroi- tements traversent le lac avec la brise.
Les sapins des collines et des rives trem- blent avec les nuages blancs et les rocs sombres. Quelquefois une barque — et c'est le seul lien de civilisation qui ca- dre bien avec la sauvage rusticité du lieu — une barque glisse légère sur la nappe verte, se balance sur les vagues ou vient se reposer à l'ombre des sapins, dans les baies tranquilles.
Et tous ces mouvements, toutes ces
JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 63
vibrations font le lac vivant et de ce coin de Tanay un paradis ; les vagues susur- rent et clapotent en venant mourir sur la grève, des bruits sourds sortent des antres des rocs ; l'âme de la nature parle par ce grand œil vert qui s'ouvre sous le ciel et les soupirs des branches se mêlent aux voix du lac, se confondent»
se renforcent, s'affaiblissent en une har- monie sauvage, mais sublime, que l'âme écoute muette, recueillie, inconsciente elle aspire avec une douce frénésie cette chanson des monts et des bois, elle s'em- plit de suaves émotions qu'elle comprend à peine et qu'elle ne peut exprimer.
Et quelle vie, quelle animation pen- dant la belle saison dans ce Tanay trop méconnu. Autrefois, c'était le Palaquoët, agréable montagne du vallon de Vernaz, qui attirait nos grand'mères. Maintenant elle est complètement délaissée. Mais allez à Tanay ; c'est bien différent. Aux fêtes d'août, Vouvry paraît désert, tandis que là-haut vous verrez étrangers et in- digènes s'y coudoyer et assister pieuse- ment aux offices divins, célébrés dans la gracieuse chapelle de Notre-Dame des Neiges et érigée par la famille Parchet, au milieu des sapins, près de l'hôtel.
Allez aussi à Tanay le lendemain de l'Assomption. C'est la « débanie » des prés. Selon un vieil usage, nul ne peut faucher ses prés avant la fête, et les prés de Tanay sont vastes, et tant pis pour le retardataire, car trois jours après, si ce n'est pas fauché, les prés sont impi- toyablement foulés au passage des luges
f ' '
• s
Si
-»Y -
m * * •
•--••• - ' - "r
•••':" sjfc&^V-'-"*-]''"?
|W Mr" r^Â
Ét'ftsEi
—a.
A . . , .. .
KJS&- &&•'$&" ' àîL-+ÊÊÊËi
r
/. - / : Ä i.» A MBL EaA-^Sïï^lS
Sei» - ' » * * W U ^ J . ^ « p v Ç ^ TpHj
'lÉP^ **
& ^ É M I llW-'.i.riar-).
ORSIÈRES (Cl. Jullicn Frères)
chargées de foin odorant. Quelle four- milière de faucheurs et faneuses. Vous n'entendez que le « zin-zin » des faux, mêlés aux marteaux retentissants sur l'enclume et aux jodlées des travailleurs.
Rien de plus saisissant et de plus char- mant. C'est un spectacle qu'il vaut la peine de voir en admirant le lac si pur et si gracieux.
Auguste MÉRINAT.
# s = *
BOURG-ST-PIERRE
Entremont, Bagnes, Ferret
'ENTREMONT (inier montes) dé- bouche à Martigny. C'est une de nos grandes vallées, aussi intéressante par sa topogra- phie que par son histoire.
Elle donne naissance, sur son parcours d'environ 50 km., à de nombreuses ra- mifications. Au sortir de Martigny, c'est le col de la Forclaz, route du Trient,
du col de Balme et de Chamonix ; plus loin, vers les admirables gorges du Durnand, c'est le gracieux val de Champex, si profondément solitaire, grandiose chemin sous bois, avec ses haltes reposantes, fraîches et parfu- mées, comme Chanton-Lombard, La Poyaz, Mariotty.
A Sembrancher, s'ouvre la riante vallée de Bagnes, à Orsières celle non moins attrayante de Ferret, dont nous parlerons tout à l'heure.
Revenons au point de départ, pas- sons Bovernier, posté en vieille senti- nelle toujours vigilante, sur les rives escarpées de la Dranse, Sembrancher, ancien bourg de Savoie qui a con- servé de son passé quelques reliques architecturales, noircies et délabrées.
Et voici Orsières, où le train de la Cic M.-O. nous a devancé.
Orsières est le chef-lieu de l'Entre- mont. C'est un gros village, mollement
64 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
assis au pied de verdoyantes prairies en pente douce, son vieux clocher est une merveille de l'art antique, qui servit au Xmc siècle de tour de défense contre les incursions des Sarrasins.
Orsières est surtout une station de montagne, un centre d'excursions, un point de départ pour courses et ascen- sions. Ses usines électriques ne change- ront rien à sa destinée essentiellement alpestre, et son chemin de fer ne peut que donner une vigoureuse extension à son industrie hôtelière.
C'est ici que débouche le pittoresque
Bourg-St-Pierre est à la sortie de la Dranse de Valsorey, qu'on traverse sur un pont hardi, jeté sur les gorges du même nom, et non loin desquelles s'é- lève le beau jardin alpin Linnaea, créé par le célèbre naturaliste genevois Cor- revon.
La nature a changé d'aspect, elle de- vient d'une austérité un peu attristante;
il faut dire adieu aux prairies et, en ar- rivant à la cantine de Proz, ce dernier refuge avant l'hospice, l'œil ne voit plus que des rocs nus, de rares sapins rabou- gris, un gazon ras et flétri, c'est le voi-
D É F I L É D E M A R E N G O ROUTE DU GRAND-SAINT-BERNARD
val de Ferret auquel nous reviendrons, et le chemin du lac de Champex, qui verra passer un jour un funiculaire.
Nous voilà sur le chemin de Liddes : la pyramide crêtée du Mont-Velan appa- raît, superbe, au fond de la vallée ; nous sommes à l'altitude de 1350 m. et à mi- chemin du Grand St-Bernard, à la limite des zones des pâturages et des bois.
A trois cents mètres plus haut, nous atteignons Bourg-St-Pierre, qu'illustre le souvenir du plus grand conquérant de l'antiquité et du plus grand général des temps modernes : Charlemagne et Napo- léon. Le premier y a laissé un pont en ruines, le second, un fauteuil sur lequel il déjeuna, en 1800, avant le terrible Marengo.
sinage du col, le fameux défilé de Ma- rengo et le vallon des Morts ; nous ar- rivons au St-Bernard, la maison hospita- lière universelle, un phare sauveur dans la tempête.
Vous connaissez tous ces religieux dé- voués, ces chiens célèbres, cette fière statue de St-Bernard dominant le Mont- Joux, d'où il chassa les infidèles et les
pillards, en 980. Tout cela est classique et grandiose. Le St-Bernard est un pha- lanstère mondial, tout le monde y reçoit la même douce et généreuse hospitalité.
Le col du St-Bernard conduit à Aoste en 6 heures, par St-Rémy et Etroubles.
Un autre col, celui de Fenêtre (2699 m.) mène au val de Ferret.
C'est celui que nous prenons pour re-
gagner Orsières, Sembrancher et la vallée de Bagnes.
Ce passage est comme la lorgnette d'un des plus beaux passages des Alpes : le Mont-Blanc, le Grand-Paradis, la Gri- vola, le Dolent, masses formidables qui séparent le Valais de la Haute-Italie. Un col, celui du Grand-Ferret (2533 m.), con- duit à Courmayeur. Le glacier de la Neu- vaz domine le paysage de sa masse aveu- glante. Le val s'infléchit doucement vers l'Entremont, longe les massifs d'Orny et d'Argentières et le glacier de Saleinaz, qui vient expirer aux portes de Praz-de-
Fort, à 1146 m., un des joyaux de nos stations alpestres, au sein de la verdure et des bois.
La route d'Orsières au Châ- ble est poudreuse et sans ombrage, mais la vallée tout entière respire une telle fraî- cheur, apportée par la Dranse de Bagnes et l'haleine glaciale du glacier d'Otemma, que le soleil n'y pénètre que tamisé, avec des rayons doux et at- tiédis.
Châble est sur la rive gau- che, gros bourg seigneurial avec une ancienne église et un ancien castel abbatial. Les souvenirs moyenâgeux y dis-
1 paraissent rapidement sous.le souffle de l'esprit bagnard, remuant et progressiste. La nature y est d'une rusticité avenante et pittoresque. Les promenades à Villette, Cotterg et Fontenelle y sont charman- tes; Verbier, Bruson, Sarrayer, St-Christophe, le lac du Vatze- ret, le Six-BIanc (2450 m.), sont de délicieux buts d'excursion, sans ex- cepter le Mont-Brûlé (2575 m.).
Par Prarayer, Verségère et Champsec, on traverse la Dranse et arrive à Lour- tier (1000 m.), oasis de paix et de re- pos, blottie au pied du Bec de Corbas- sière et du célèbre Pleureur.
A une heure de là, dans un site d'une impressionnante beauté, Fionnay, à 1500 m. d'altitude, station alpestre très fré- quentée des amateurs de courses en haute montagne, à la Ruinette, au Mont- Blanc de Seilon, au Grand-Combin, au Tournelon-Blanc, etc., etc. C'est une étape de la grande route interglaciaire Chamo- nix-Zermatt, par Chanrion et le col d'Hé- rens.
On va de Fionnay à Mauvoisin en .1 Va
JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 65
Avril et de la Tour de Bous- sine.
Les principaux cols de la contrée sont ceux des Eta- blons, du Châble à Saxon, des Maisons-Blanches, de Fionnay à Bourg-St-Pierre, des Otannes, de Fionnay à Panossière, du Mont-Rouge à Seilon et Pas-de-Chèvres sur Arolla, de Serpentine, de Chermontane et de Vui- bez sur Arolla, de Crète- Sèche et de Fenêtre sur la Valpelline, enfin de Sona- don sur le Valsorey.
Comme on le voit, la val- lée de Bagnes est un des grands centres d'excursions des Alpes valaisannes, une des places-fortes du touris- me suisse.
A. DURUZ.
En Vacances à Marécottes
NAPOLÉON AU GRAND-SAINT-BERNARD
par des gorges sau- vages, où la Dranse a des hurlements de damnée.
Puis on atteint la station du Oiétroz, cé- lèbre par son fameux glacier, hérissé de sé- racs, et source d'inou- bliables catastrophes.
Par la gorge de Tor- rembey et les alpages de Chermontane, on atteint finalement la cabane de Chanrion (2460 m.) au cœur des glaciers de Breney et d'Otemma.
C'est de ce point extrême de la vallée, qu'on fait les grandes ascensions du Mont- Rouge, de la Ruinette, du Mont-Blanc de Sei- lon, de la Serpentine, de la Pointe d'Otemma, du Bec d'Epicoun, du Mont-Gelé, du Mont-
'ÉTAIT en mai dernier. Les premières effluves du prin- temps se faisaient sentir de toutes parts. Le soleil était doux et gai ; les lilas em- baumaient; les oiseaux gazouillaient dans les nids ; et, tandis que la brise me ca- ressait délicieusement, je me rendais tout guilleret à mon bureau en songeant :
« Qu'il fera bon cet été à la campagne!...»
Et, mis en belle humeur par cette pre- mière annonce des vacances, je me laissai entraîner à tirer des plans, à former des projets, en un mot, à jeter les jalons pré- liminaires de ma prochaine villégiature.
La direction en était toute trouvée. La Suisse ! Tel est l'Eden merveilleux où chaque année nous passons en famille les jolis mois de la saison estivale, et d'où nous rapportons une ample provi- sion de santé, de force et de souvenirs inoubliables des plus beaux tableaux de la nature !...
C'est ainsi que nous avons parcouru l'Oberland aux imposants massifs cou- ronnés de neiges éternelles; Lucerne et son admirable lac, si grandiose et si ca- pricieux dans son tracé ; le Léman, dont les rives ne sont qu'une suite de villas
L E V A L F E R R E T
66 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
enchanteresses ; le Jura, auquel de som- bres forêts de sapins, coupées de prairies d'un vert que l'on ne trouve nulle part ailleurs, donnent un cachet si particulier;
et quantité d'autres coins encore que nous avons"admirés tour à tour!...
Mais cetteannée nous étions décidés à explorer une !partie de la Suisse, in- connue jusqu'alors pour nous, et qui néanmoins nous'attirait par ce qu'elle a d'antique et d'un peu'mystérieux, le Va- lais.
f J'écrivis donc à Lausanne, à l'agence Vallotton, pour avoir l'adresse des loca- tions de la contrée ; et, d'après les ren- seignements qui me furent communiqués, je crus avoir trouvé pour ma famille et moi l'idéal rêvé dans un charmant petit village alpestre de la vallée du Trient, les Marécottes.
Notre première impression d'arrivée fut celle d'un véritable enchantement ! Nous étions en plein Valais, à proximité de ces belles Alpes tant chantées et si majestueuses, dans un cadre imposant et idyllique à la fois, où tout semble vous inviter au repos, à la quiétude et au bon- heur...
Depuis Vemayaz, où la ligne est reliée à celle du Simplon, la voie électrique du
D A N S LE V A L F E R R E T
Martigny-Chamonix, chef-d'œuvre du gé- nie moderne, s'élève par une pente ra- pide au-dessus de la vallée du Rhône, que l'on domine bientôt à pic, tandis que sur la gauche se découvrent peu à peu les cimes neigeuses du massif des Com- bins.
Après avoir franchi la gare de Salvan, gros village admirablement groupé autour de son très vieux clocher, on arrive en quelques minutes à la station des Maré- cottes.
Nous étions au terme de notre voyage,
FIONNAY (VALLÉE DE BAGNES)
et l'admirable décor que nous avions sous les yeux dépassait de beaucoup la faible idée que nous en avait faite notre imagination !.
Figurez-vous un groupe de chalets bi- zarres, brunis par les ans, alternant avec des granges plus vieilles et plus brunes encore, curieusement posées sur d'énor- mes champignons de pierre ; de distance en distance, de coquets hôtels aux tein- tes plus claires ; et tout cet ensemble collé aux rochers escarpés dont il semble faire partie; et vous aurez une idée des
Marécottes.
Tout autour sont des sommets couron- nés d'imposantes fo- rêts de sapins et de mélèzes : le Luisin, qui abrite les gras et fertiles pâturages d'Emaney ; les pitto- resques Dents de Mordes se décou- pant en pointes ai- guës sur l'azur du ciel et dominant à pic la vallée du Rhône;
l'Arpille enfin, face aux Marécottes, ro- cheuse, escarpée et trouvant encore mo- yen de donner asile dans ses clairières, à de nombreux trou- peaux de vaches, dont on entend les clochettes par temps serein...
Que de vieux sou- venirs semblent flot- ter autour de vous dans cette vallée du
JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 67
Trient ! Chaque village, chaque source, chaque bouquet d'arbres, chaque pierre, dirais-je même, doit avoir sa légende, particulièrement empreinte de naïveté et de mélancolie... C'est que tout ici con- serve la saveur antique, depuis le décor que l'on sent appartenir encore aux im- posantes masses soulevées par les révo- lutions du globe, jusqu'aux habitants de cette farouche vallée, qui ont su garder la tournure d'esprit, les mœurs simples et pures, le costume même de leurs loin- tains ancêtres... D'ailleurs, ces souvenirs et légendes ont été recueillis dans trois ouvrages intéressants et très documentés de l'un des enfants du pays (M. L* Co- quoz, inst.) ; la connaissance de tous ces renseignements pleins de couleur locale, ne fait qu'ajouter à l'attrait qui se dé- gage de tout ce passé conservé si pur et si intact !
Aussi que de charmes pour le citadin, toujours si las et quelquefois blasé, qui vient en passant se reposer au milieu d'eux ! Impossible pour lui de trouver meilleur endroit de villégiature pour un séjour un peu prolongé!... L'air, d'une pureté parfaite, due à l'altitude, à la pro- ximité des forêts, et, sans doute aussi, à l'absence des poussières soulevées par le passage des voitures et des automo- biles, puisqu'ici elles n'ont pas accès ; l'air, dis-je, lui rendra en peu de temps vigueur, santé, énergie et gaîté !
L'eau y est excellente aussi ; plusieurs fois ana- lysée par des chimistes de haute valeur, elle pos- sède des propriétés di- gestives de tout premier ordre, qui bientôt la feront rechercher à l'égal de celle d'Evian ou des autres sta- tions réputées.
Enfin, pour les habitués de promenades variées, d'excursions faciles ou compliquées, d'ascensions plus ou moins pénibles, de panoramas grandioses, ou de simples coups d'œil champêtres, rien peut of- frir plus de ressources que cette pittoresque et admi- rable vallée du Trient !
Aussi, trop heureux de mon choix, dont je me loue chaque jour, je ne puis que recommander à tous les points de vue, une aussi belle villégia- ture, dont je garderai le meilleur des souvenirs, et qui me reverra souvent
encore, je l'espère, lui redemander le calme, le repos et la santé qu'elle pro- digue si largement !
OOERGÈS, touriste français.
CASCADE DU GIÉTROZ (Cl. J. Monod)
Dans le Bas-Valais
-
'•v * ^ J ? ' ' 4 K
, . ^ j Ü J i i Ü ^ « i * i ^ ^ B > i"!s-' •-•*- '•• ' •- •••-><&-'-Vi- ,'. i ' *«&
LES MARÉCOTTES
'ENTRÉE en Valais, par le som- bre défilé de St-Maurice, est un coup de théâtre pour le touriste qui vient pour la pre- mière fois, visiter nos vallées et nos monts.
Après les riants coteaux de Lavaux, les rives opulentes de Vevey-Clarens- Montreux-Territet, après ce lac si pres- tigieux que chantèrent tant de bardes et de poètes, la forteresse de roc qui en- cercle St-Maurice comme une perle dans sa griffe, apparaît au voyageur comme la vision dantesque de quelque décor cyclopéen.
St-Maurice, la noble cité de saint Si- gismond, de Charlemagne et des martyrs thébéens, est bien la porte antique et forte qu'il fallait au Vieux Pays des prin- ces-évêques, des ducs de Savoie, des
Le meilleur i tonique
ET APÉRITIF
"Vexcte a.23.rL-a.elle
de
p i y p p 'MM s» M. jn.Jmjn
Premières Récompenses
à toutes les Expositions (82 médailles)
VIOLET Frères, Thuir (France)
Exiger la bouteille d'origine
GS JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS Du VALAIS
Césars allemands, du premier Consul, des valeureux patriotes, des immortels minnesängers.
La petite ville somnole dans les reliefs de son glorieux passé.
Et quels reliefs ! la célèbre et royale Abbaye, où sont entassés dix siècles de gloire antique, d'inappréciables trésors, arrachés aux entrailles d'un sol sacré par un de ces hommes discrètement il- lustres, qui continue, avec un zèle de bénédictin, la longue théorie de ces moi- nes savants qui, dans le silence des cloîtres et des monastères, émerveillaient le monde, j'ai nommé le Rév. chanoine Bourban.
Son œuvre est' belle, intéressante et désintéressée. Nous reviendrons bientôt sur les découvertes et travaux de cet eminent archéologue.
St-Maurice présente d'autres attraits naturels qui méritent certes une halte dans ses murs ; ce sont d'abord la Grotte des Fées, légendaire demeure de la fée Frisette, prisonnière de Turlure, sa rivale.
La prison est belle, elle est féerique, cela va de soi, et ceux qui ont admiré ses couloirs gothiques, ses salles sculp- turales, ses cascades mignonnes, ses vas- ques élégantes et son lac mystérieux dans lequel tombe une grêle perpétuelle de perles blanches, ceux-là ne démentiront pas la réputation féerique de cette admi- rable grotte.
Plus loin, c'est la pittoresque chapelle du Sex, collée dans le roc à pic, mer- veille de hardiesse et de piété; au-dessus, cachée dans la verdure, la paisible station de Vérossaz, où saint Sigismond chercha jadis un refuge à sa douleur ; puis reve- nant à la plaine, c'est Vérolliez, mausolée humble mais glorieux élevé sur le champ des martyrs de la foi.
En face, Lavey-les-Bains, à la frontière vaudoise, station thermale ancienne et toujours réputée.
Nous ne terminerons pas ce rapide
coup d'œil sans saluer, en passant, les forts de Dailly et de Savatan, monuments non suspects de notre fier patriotisme, et la belle gare, avec son excellent buffet et son aimable cordon-bleu.
SOLANDIEU.
V$^
Littérature Alpine
« La Gorde cassée »
Le D' Thürler, d'Estavayer, vient de publier chez Butty & CK, au même lieu, un nouveau drame d'un poignant intérêt pour tout le monde, mais particulière- ment pour les alpinistes.
La Corde cassée, drame en 3 actes, est une évocation de la terrible catastro- phe du 14 juillet 1865 au Cervin, qui coûta la vie au guide Michel Croz et à trois ascensionnistes anglais.
Thürler a transporté les personnages et les lieux.
L'action se passe dans un hameau des hautes-alpes valaisannes ; la catastrophe de la corde cassée ou coupée, a lieu au Riesenhorn, le guide s'appelle Imfang, etc.
La nouvelle oeuvre du médecin-drama- turge est une de ses meilleures. Le su- jet est traité avec une maîtrise vraiment remarquable chez un enfant du Plateau, qui, bien qu'excellent alpiniste, n'a ja- mais habité la montagne, qu'il décrit ce- pendant comme un vrai montagnard.
La pièce sera jouée à Fribourg, à Ge- nève et, peut-être, à Sion, ce que nous espérons, puisqu'en somme la pièce de Thürler est une pièce valaisanne. A. D.
« Près des Névés et des Glaciers » * Tel est le titre du premier volume de notre ami et confrère Charle Gos, de
Clarens, un fervent alpiniste autant qu'un élégant écrivain.
Les lecteurs de la Gazette de Lausanne auront déjà savouré ses croquis militai- res avec l'intuition que ces premiers es- sais dénotaient un chantre futur de nos gloires nationales.
Gos a choisi l'Alpe, une de nos gloi- res les plus pures. Il s'y trouve chez lui, c'est son domaine de prédilection, il l'aime avec toute la force d'une âme fortement trempée, d'un cœur enthou- siaste, e'un esprit subtil et délicat.
Ses impressions alpestres sont une suc- cession de tableaux et de récits emprun- tés à la montagne, aux Alpes valaisan- nes, qui, pour le moment, du moins, ont toutes ses préférences.
Le livre de Charle Gos présente cet attrait particulier qu'il est illustré, à la plume, par son père, le peintre Albert Gos, dont les scènes alpestres ont fait le tour de nos expositions nationales et valu à leur auteur de justes et brillants succès.
Près des Névés et des Glaciers occu- pera une place honorable dans la litté- rature alpine, et la lyre d'un chantre nouveau est un nouvel hommage aux beautés du Vieux-Pays. A. D.
> ? ^
Programme des Fêtes de Champéry
* Paris. — Fischbacher.
Saison d'Eté 1912 Jeudi 5 sept. Bridge Drive.
Vendredi 6 » Concert.
Samedi 7 » Bal.
Mardi 10 » Bal de Tètes.
Samedi 14 » Bal Masqué.
Un orchestre permanent donne trois concerts par jour dans les hôtels Dent du Midi, Croix Fédérale et Champéry.
Bals officiels chaque mardi et samedi a l'hô- tel Dent du Midi, jeudi à l'hôtel Croix Fédérale.
Imp. Kleindienst & Sclimid, Sion
Renseignements généraux : pages 18, 19 et 20
Sole agents for Great Britain, T. FOSTER &, C° 72, Borough High Street, LONDON, S. B.
Bouveret — Motiers-Travers — St-Maurice — Vouvry — Zermatt
Ce Prieuré St=Pierre
H i l l I I U l t i m i I I I I I I I I I M I I I I I I I I I M I I I I I H I I I t l I l l l l l I M M M I I I I I H I I I I I I I t l I I I I I I I I I I I I M I I M I l l l l l l M
gonbation 9îoi)ale be jftobolpfje II be Bourgogne en 936
actuellement caueê et cellier^ t»e ïa STOatfon
piautep % l i e
§onbée en 1829.
Le Bouveret (Valais) Lac Léman
Hôtel Chalet <° * Forêt
S i t u é a u b o r d d u l a c
Séjour de c a m p a g n e idéal — G r a n d p a r c et forêt — G a r a g e Tennis — P ê c h e — C a n o t a g e
D e u x concerts p a r semaine — P r i x de pension 7 à 12 fr. p a r jour O u v e r t d u 15 M a i à fin O c t o b r e
E. WICKENHAGEN, Dir.
Zermatt ßt Riffelalp
Stations climatériques de 1
erordre
1
e rM a i - 2 0 O c t o b r e H O 1 D U O S E I L E R ! A Z E R M A T T
(1620 m.)
Hôtel Mont Cervin
Hôtel Mont Rose
Hôtel Victoria Buffet de la Gare
Au-dessus de Zermatt :
J l O Î G l R l U C l a l P (2227 m.) A moitié chemin du G o r n e r g r a t
Hôtel du L a c Noir (2539
m.) A
U Pied d
Uc
erVin
Orchestre p e r m a n e n t — Places de j e u x — Grands p a r c s et jardins P r o s p e c t u s , brochures et plans des hôtels, gratis sur d e m a n d e .
LE BOUVERET Hôtel de la Tour
A proximité des Bateaux à vapeur et des Chemins de fer C. F. F. et P. L. M.
Deux terrasses et Taverne sur le lac. Forêt à quelques pas de l'Hôtel
BUFFET-RESTAURANT UE LA GARE
Terrasse ombragée (Valais) BOUVERET (Valais) Terrasse ombragée à proximité du débarcadère des bateaux à vapeur, tenu par
Mmc V e u v e B I O L E Y - B R O T J S O Z Salle à manger au 1e r étage - Balcon sur le lac
Déjeuners et dîners à toute heure, à la carte et à prix fixe
Le Bouveret - Central Restaurant
à proximité des bateaux, G. F. F. et P. L."M. — Grande terrasse ombragée Consommations de premier choix. Se recommande :
C h a r l e s P a s c h o u d , fils, p r o p .
VOUVRY (Valais)
JfiSfel-Pension de Vouvry
Restauration — Prix modérés — Voitures à volonté Départ pour le lac de Tannay, le Grammont et les Cornettes de Bise
T é l é p h o n e
OORNTJT n o t . & O A R R A T J X , P r o p r i é t .
Merveille de la Suisse
facile et sans danger à 1 km. de la gare de St-Maurice
et à 4 km. de Bex
Grolle les fées
A 500 mètres dans le rocher. Cascade et lac illuminés au magnésium Exploitation en faveur des orphelins
Bazar et Rafraîchissements
Cartes au Buffet de la Gare et au Château de St-Maurice
- g
KLEINOIENST 1 S C H M I O , S I O N .
Champéry — Morgins — Saxon — St-Maurice — Val ailliez — Vernayaz — Vérossaz
florgins-les-Bains Valais
===== Station climatérique =====
Ravissant séjour d'été et d'automne. — V a s t e s forêts de sapins.
:-: N o m b r e u s e s p r o m e n a d e s :-:
Eaux ferrugineuses et salines
Chauffage central. — Electricité. — G a r a g e . — O r c h e s t r e .
@ > ~ ^ M é d e c i n à l ' H ô t e l ^ - - ^
erand Hôtel des Bains | Hôtel du eßalet
Pension à partir de 7 francs. ; Pension à partir de 5 francs.
Station Troistorrents, r a c c o r d é e p a r chemin de fer électrique a u x stations de la ligne du chemin de fer du Simplon : Aigle-St-Maurice
V A L D I L U E Z , (Valais, Suisse)
HÖTEL-PEN5I0N DE5 NflRei55ES
ALTITUDE 1000 m.
Situation unique en face des Dents du Midi, au-dessus du village, à 3 min.
de la gare et du bureau de poste. Con- struction neuve, confort moderne. Bains.
Douches. Eau de source. Cure d'air et de lait. Chef cuisine. Service soigné.
Lumière électrique. Prix modérés.
Arrangements pour familles, pension- nais. Balcons. Terrasse et jardin. Cen- tre d'excursions et promenades à proxi- mité des forêts de sapins. Séjour de printemps, d'été et d'automne. Station du train électrique Aigle-Monthey-Val d'Illiez-Champéry.
A l f r e d Q E X - F A B B Y , propriétaire.
ST-MAURICE (Valais)
BUFFET DE LA GARE
Arrêt à tous les trains
Dîners à prix fixe et à la carte à toute heure
VINS FINS Uevtaurant itenommé VINS FINS G. HENRIOD.
ST-MAURICE (Valais)
HOTEL DE LA GARE et
CAFE-RESTAURANT
Chambres depuis 2 fr. — Chauffage central — Portier à la gare Restauration à toute heure — Cuisine soignée.
Famille VEUILLE"!-, propriétaire.
S T - M A U R I C E ( V a l a i s )
JCôfel de l'Ceu du Valais
C. C O Q U O Z , propriétaire
Au centre de la ville — Bestauration à toute heure Prix modérés
HOTEL-PENSION de VEROSSAZ
A côté de l'Eglise. Altitude 1000 mètres. Bonnes chambres.
Cuisine soignée. Séjour tranquille. T r è s belle position entre les D e n t s du Midi et de M o r d e s , en face du G r a n d Combin.
P r o m e n a d e s variées. F o r ê t s de sapins. Poste à l'hôtel. Téléphone.'
E r n e s t M O T T I E R , P r o p r i é t a i r e
a-
GHAMPÉRY
BAR - PENSION DU NORD - BAR
Thé, Café, Chocolat — Restauration a toute heure — Cuisine soignée.
Prix de pension depuis fr. 5.—.
ANTONIOLI-MARCLAY.
C H A M P E R Y (Valais, altitude 1050 m.)
PENSION DE LA FORET
foute l'année ouverteBelle situation à ' proximité des forêts d e sapins et des places de s p o r t s d ' é t é et d'hiver — Maison confortablement installée ensuite de récentes améliorations — Confort m o d e r n e — Chauf- fage central — Bains — G r a n d e salle à m a n g e r avec petites tables, etc. — Cuisine soignée — P r i x d e pension, 6 à 7 fr.
Hit mm: RWE OU CHALET - UAL DILLIEZ
Ouverte a Juin à Octobre p r è s C h a m p é r y . (Altit. îooo m.) Unifie j j jjlj à Diloorc Confort moderne, cuisine soignée, rafraîchissements pour pro-
meneurs, jardins. P r i x de pension 5 à 6 fr.
Champéry
Bazar de la Promenade
I î . é i ï i y S e r r a ,
Sculptures suisses Articles de sports Articles de fantaisie Tabacs et cigares
PAPETERIE MERCERIE Cartes postales illustrées Epicerie fine
J o u e t s S V i n s , L i q u e u r s , W h i s k y -— On parle Anglais et Allemand
CHAMPÉRY (Valais)
BUFFET DE LA GARE
Restauration à t o u t e heure — Consommations de choix L o g e m e n t et pension à p r i x réduits.
G r é g o i r e M A R C L A Y , P r o p r i é t a i r e .
Pension Dent du Midi - Val d'IIIiez
1000 m. d'altitude. ( V a l a i s , S u i s s e ) 1000 m. d'altitude.
Pension bien recommandée par sa bonne tenue — Station intermédiaire du chemin de fer Aigle-Monthey-Champéry, correspondant directement avec la ligne du Simplon — Pension ouverte de Mai à Novembre —
On parle Anglais, Allemand, Italien et Français.
Mlle E . V o n A h , p r o p r i é t a i r e .
St-Maurice.
Hôtel du Simplon et Terminus
Ne pas confondre avec l'Hôtel de la gare.
Maison confortable et très r e c o m m a n d é e — Cuisine très soignée
— Vins renommés — S u p e r b e jardin — Restauration en p l e i n air — P r i x m o d é r é s .
Téléphone No 11. :: :: Vente de cartes pour la G r o t t e .
Famille Braillard, prop.
VERNfllflZ- HOTEL DU SIMPLON
En face de la gare des chemins de fer fédéraux — Point de départ du chemin de fer électrique Vernayaz-Châtelard-Charuonix — A 5 minutes de la Cascade de Pisse vache et des célèbres Gorges du Trient — Terrasse ombragée — Cuisine très soignée — Dîner depuis 2 fr. — Chambres de- puis 1 fr. 50 — Réduction pour sociétés — Arrangements pour séjour
prolongé — Bains à l'hôtel.
Englisch spoken. Téléphone No 4 . A a n spricht beutsch.
Fruits du Valais
Gustave Cheval ley
L a :Fri:nta,:n.ière - S-A.IS:02>T
Asperges
GROS
Fraises - Pommes - Poires - Prunes - Tomates, etc.
Expédition rapide - Emballage soigné.
DÉTAIL
KLEINOIENST & S C H M I O . S I O N .
Champéry 3 -El
«&£& • "vm
CHAMPERY ET LES DENTS DU MIDI
Station alpestre d'altitude moyenne ÇJlltitude 1052 mètresj
Station terminus du chemin de fer électrique Monthey-Champéry raccordé à la gare d'Aigle (C. F. F.) par le tramway électrique Aigle-Monthey
H l l l t t r ä l U S Dell" Î O l i r Trajet en une heure. Ligne des plus pittoresques. Réduction 20 % sur les billets de
*• J * simple course et d'aller et retour accordée aux porteurs d'abonnements généraux. Chaque voyageur a droit a u transport gratuit de 10 kg. de bagages. Réduction de 50 % accordée aux Sociétés de 16 personnes.
CHAMPÉRY est situé dans le Val d'IIliez, au pied de l'imposant massif de la Dent du Midi; son climat temp'éré, le nombre infini des excur- sions dont il est le point de départ, la richesse de sa flore, en font un des séjours préférés des familles, des touristes et des convalescents.
CHAMPÉRY est un beau village où l'on trouve tous les perfectionnements et toutes les facilités désirables, télégraphe et téléphone, lumière et chauffage électriques, sources abondantes sous haute pression, système du tout à l'égoût, établissements de bains, salons de coiffure, beaux maga- sins. Un docteur et un pharmacien y sont en résidence et les malades ont en outre, à. leur disposition, une source d'eau minérale sulfureuse, alcaline et lithinée d'une grande efficacité. Pendant toute la saison, de nombreuses distractions sont réservées aux séjournants, tels que concerts, bals, fêtes alpestres, feux d'artifice, jeux de lawn-tennis et croquet, pèche, etc. Beaucoup de convalescents font avec succès des cures de lait et de raisin ; les familles trouvent, en outre, à Champéry, le grand avantage de pouvoir prendre des leçons de français, allemand et anglais, données par des profes- seurs résidant à la station; les étrangers peuvent également suivre les cultes catholique, protestant évangélique et anglican.
La Sociê'ê d'embellissement et d'ulih'é publique fait chaque année de grands frais pour rendre le séjour de Champéry de plus en plus agréable aux nombreux touristes qui le fréquentent pendant la saison.
Le Val d'IIliez a une flore superbe qui renferme des espèces très rares; elle est en plein épanouissement dès le mois de Juin et transforme toute la région en un merveilleux parterre fleuri ; en automne, les belles forets présentent l'agréable spectacle de leurs solitudes empourprées.
Grâce à sa position abritée et à son chemin de fer ouvert toute l'année, Champéry constitue à la fois une station estivale et hivernale
HOTELS ET PENSIONS DE CHAMPÉRY
Grand Hôtel-Pension Dent-du-Midi, M. Th Exhenry, direct.
Hôtel de Champéry, M. A. Défago-Exhenry.
Hôtel-Pension Croix-Fédérale, M. Victor Défago.
Hôtel-Pension Berra, M. Th. Berra-Marclay.
Hôtel des Alpes, M. Em. Marclay.
Hôtel du Valais, M. Delaloye-Avanthay.
Hôtel-Pension des Dents Blanches, M. J. Grenon, propriét.
Pension Beau-Site, M. Damien Grenon.
Pension Beau-Séjour, M. Ed. Défago.
Pension des Chalets, M. Prittwitz.
••
KLCINOIENST I I 8 C H M I D , S I O N . -D' I
4 Le Bioley s. Salvan — Finhaut
m Granges s. Salvan — Martigny — Montreux — Salvan — Trétien
-ES
MONTREUX
Grand Hôtel Monncy
1
erordre — Au bord du lac
Directeur E. Borel.
V A L A I S (Suisse) Altitude 1100 mètres
Granges s. Salvan
à 1 0 m i n . d e la g a r e d e S a l v a n IClMlill Je 181 t\iÛ\W MarlljHy-CHaiilOltilO
Grand HôteNGranges
Nouvellement construit et installé avec tout le confort moderne, dans une situation incomparable, au centre des p r o m e n a d e s et à proximité de la forêt. G r a n d e t e r r a s s e . A p p a r t e m e n t s avec toilette privée. Bains. L u m i è r e électrique. Cuisine t r è s soignée.
P r i x m o d é r é s . A r r a n g e m e n t s p o u r familles et séjour prolongé.
O u v e r t à partir du 1e r juin. P r o s p e c t u s .
J . G A S T A L D O & K R A F T , p r o p r . , m e m b r e s du C. A . S.
TRETIEN (Triquent) s. Salvan (Altitude 1062 m.)
Hôtel-Pension Chalet de la Forêt
Recommandé par le Touring Club de France
Position superbe à 200 mètres du village et de la station du,chemin de fer électrique Martigny-Châtelard-(Chamonix). — Belles places et fo- rêt attenante. - Confort moderne. - Arrangements pour familles et séjours prolongés. — Cuisine soignée. flug. * Alexis Gross, prop.
VINS DU VALAIS
en fûts et en bouteilles Spécialité de bouteilles
Clos de Montibeux et Dôle
Vins à Martigny, Suisse
Touriste - Bazar - Martigny
Articles de voyage. Assortiment complet pour alpinistes. Grand choix de vues, cartes postales et souvenirs du pays. Bois sculptés. Fournitu- res pour photographes. Journaux. Librairie. Papeterie. Parfumerie. Arti- cles de pêche. Tabacs et cigares. Mercerie. Bonneterie. Lingerie. Confec- tion. Ombrelles et parapluies. Miel de montagne, expédition en boîte à partir d'un kilog. Feux d'artifices. Lanternes vénitiennes. Drapeaux.
A. S a u t h i e r - C r o p t , M a r t i g n y .
Salvan - âCotel 33ellevue
Restauration à toute heure. — Cuisine soignée. — Pension depuis 5 fr.
par jour. — Nombreuses excursions. — Arrangements pour familles.
A proximité de la gare du Martigny-Châtelard
E. BO C H A T A Y, p r o p r i é t a i r e .
Le Bioley s. Salvan
Altitude 1000 m.Pension oraux et du Belvédère
A 5 minutes de la gare de Salvan, sur la ligne du Martigny-Châtelard- Chamonix. Belle vue sur les Alpes et la vallée du Trient. A proximité
de magnifiques forêts de sapins.
Nombreuses promenades. Prix modérés.
L. C H E S E A T J X .
GRAND BAZAR DE FINHAUT
F. LUGON, propriétaire
Articles d e s p o r t s . — A s s o r t i m e n t s p o u r alpinistes. — G r a n d choix d e cartes postales illustrées. — T a b a c s et cigares. —
Biscuits anglais. — Conserves. — Bois sculptés.
D é p ô t du Guide de la Vallée du Trient, d A u g . W a g n o n .
Martigny-Ville
JACQUES SPAGNOLI
Spécialités de pâtes, système napolitain. Minoterie à maïs.
FABRIQUE DE MEUBLES
FAVRE Frères, Martigny-Ville
Rue du Rhône, 17
Grands Magasins à I'Jtoenue de la Gare
A m e u b l e m e n t s complets p o u r Hôtels, Restaurants, Villas.
Grand choix d e chambres à coucher, salons, salles à manger, Meubles fantaisie, linoléums, tapis, rideaux, e t c .
Se recommandent, F A V R E F R È R E S .
Demandez
partout un S I D I P I I O N
" V é r i t a b l e„Chartreuse du Valais"
l a xrs.eilleia.re cLes l i c L i i e i i r s
m-
KLEINDtENST I I B C H M I D , S I O N .Bourg-St-Pierre — Chemin s. Martigny — Col des Planches — Martigny — Orsières — Trient m
5
TRIENT (1295 mètres) -m
TRIENT
Station alpestre de séjour et de passage, Trient. Centre d'excur-
sions renommé et de pro- menades en tous genres, dont les principales sont l'flrpille, le Col de Bal- me sur Chamonix, le Col de la Forclaz sur fVartigny le Glacier d'Or- ny, la Croix de Fer, la Pointe Ronde, l'Aiguille du Tour et ses tributaires.
Trient est à égale distance de la vallée du Rhône et de la vallée de Chamonix.
La température est très salubre et maintenue fraî- che tout l'été grâce au
proximité du magnifique Glacier du
voisinage du glacier. Trient a le télégraphe, le téléphone et deux services postaux
S
uotidiens et se trouve à 6 km. de la gare Chàtelard-Trient de la ligne Martigny- hamonix. La plus jolie promenade à faire en partant du Chàtelard. Voitures sur demande à l'arrivée des trains. Hôtels confortables; prix de pension modérésHOTELS:
Srand sfCôiel du Jrient
Propriétaire : M. Alfred Gay-Crosier.
• u n 11111 n t r . 11111 . i i n i r i 11 n i o n ! 1111 m i n 11 iiti 1111 it H U M 1111 m i t
Même Maison: Hôieî-Pension des Orangers à Cannes.
u n i m m i U M l i m n m
cfCotel du Slûcier du Jrient
Propriétaire : M. G. Gay-Crosier, GLACIER DU TRIENT
HOTEL-PENSIO« DE Lfl TÊTE-NOIRE
1200 m. T R I E N T ( V a l a i s ) 12C0 m.
— Valentin C R E T T O N , propriétaire — Position indépendante à la lisière des belles forêts
Vue splendide sur la vallée et montagne de Finhaut Terrasse ombragée — Restauration en plein air — Téléphone
Ligne électrique Martigny-Cliamonix. 1J2 heure de la Station Châtelard-Trient ^ ^ <$ <& ^ "^
R o u t e ouverte a partir de cette année a u x automobiles voulant passer de Chamonix, Chàtelard, Tête-Noire, Trient à Martigny.
HOTEL DU 6RAND SAINT-BERHARD, NartiSny
de la Gare VALAIS En face Restauration à toute heure. — Bonnes chambres confortabFes. — Pri*modérés. — Entièrement restauré. — Voitures à l'hôtel pour Chamonix, le Grand-Saint-Bernard, etc. Louis BESSE, propr.
Chemin sur Martigny
^ P e n s i o n BeÎY«
Altitude 800 m. — Nouvellement construit avec tout le confort moderne
— A 1 h. Va de la gare de Martigny — Situation exceptionnelle. — Vue splendide. — Excellente eau de source. — Bonne cuisine française.
B o n s lits — P r i x t r è s m o d é r é s .
Voitures à la gare de Martigny sur demande. — Poste et téléphone.
H e n r i MEUNIER, propriétaire.
i®-
HOTEL DES ALPES 0R Ä S
Départ des diligences pour le Grand-St-Bernard. — Chambres confor- tables. — Restauration à toute heure. — Prix modérés. — A 5 minutes de la gare. — Poste, télégraphe et téléphone à l'Hôtel.
O A V É - G A I L L A R D , p r o p .
Hôtel Kl user et Poste-Martigny-viiie
Auto-Garage. ( D e u t s c h e r Hof) Auto-Garage.
Hôtel bien recommandé, situé en face de la gare du chemin de fer élec- trique Martigny-Ville et Chamonix, et près de la Halte du Martigny-Or- sières, Grand St-Bernard. — Omnibus à la gare. — Adr. télég. Posthôtel.
Prop., R. KLUSER, membre du Club alpin suisse. Section Monte-Rosa.
Hôtel National
( T 7 " a l a i s )A côté de la Station Martigny-Chamonix. — Chambres depuis fr. 2.50.
— Bonne cuisine. — Lumière électricfue. — Chauffage central. — Omni- bus à la gare. — Maison spécialement recommandée aux touristes.
B . - T h . B A U M A N N , n o u v . p r o p r i é t a i r e .
MARTIGNY (Valais)
HOTEL DE LA GARE ET TERMINUS
Vis-à-vis des gares Martigny-Chamonix, Martigny-Orsières et Simplon C. F. F. Provisions pour touristes. Dîner-carton. Voituretle-buffet sur le
quai à tous les trains
E. GflSSER-WILLrl, propriétaire.
COL-DES-PLANCHES s. Martigny (Valais)
fiôtel du mont Uelan
Altitude 1440 mètres.
Station climatérique de premier ordre. Position exceptionnelle domi- nant la vallée du Bhône, les vallées de Bagnes et du Grand-St-Bernard.
Voiture à tous les trains en gare de Martigny sur demande. Etablissement neuf bâti au centre d'un parc de mélèzes. Forêt de sapins à proximité.
Source de montagne alimentant l'hôtel. Cure de lait. Tennis. Chalet indé- pendant. Confort moderne. Chauffage central. Poste, téléphone, télégraphe à l'hôtel. Bains. Billard. Z. TORNflY, prop.
B O U R G - S T - P I E R R E ('«30 mj
Hôtel du Déjeuner de Napoléon
Etape du Grand-Saint-Bernard, à 3 h. 1/2 de l'Hospice, à l'entrée du Val- sorey (nouv. cabane du Club alpin). Pension. Arrêt des diligences postales.
L'hôtel est renommé pour l'arrêt qu'y fit Napoléon lo r à son passage du Grand-Saint-Bernard en 1800. On peut y visiter les meubles et usten- siles dont il fit usage. — Poste et télégraphe dans la maison.
Tenu par M
meV
eNIORET
KLEINDIENST & S C H M I D . S l O N . U
Champex — Fionnay — Praz-de-Fort
Srand JCôtel des %/llpes
Champex
sur Martigny-Orsières
Confort m o d e r n e . — Chauffage central. — L u m i è r e électrique.
Meilland-Vollet, propriétaire.
FIONNAY
Altitude 15G0 m.VHLAIS
, S t a t i o n c l i m a t é r i q u e d e 1er o r d r e = = = = = Centre de nombreuses excursions et g r a n d e s ascensions.3Côtel Qarron - JCôfel des Jllpes , 3Côtel du Srand Comb in
Prospectus et renseignements sur demande.
Grand- Hôtel d'OMtAY (E>ac Champer)
Au bord du Lac. Parc naturel, sapins et mélèzes. Beau panorama sur le massif du Grand-Combin et la vallée du Grand-Saint-Bernard. Con- fort moderne. Bains. Billard. Véranda vitrée. Télégraphe à l'hôtel. Lu- mière électrique. Voitures pour toutes les directions.
R A U S 1 S - M O R A N D , P r o p r i é t a i r e . P R A Z - D E ' F O R T , V a l a i s (à 6 km. de la Gare d'Orsières) H O T E L D E S A L E I N A Z , Ouvert toute l'année
Sir le jassane de Coorniapr, du Grail-SI-Bemarfl et de la Cabane de Salelnaz, do C. fi. S.
Beau cadre de m i a s m . — Forêts à proslmité. — Air saisine el par. — Accès en voiture- — Pasle et télÉjkm.
Pistes incomparables pour skis et luges. E. L o v e y - T r o i l l e t , prop.
AUTO-GARAGE - SION
O. ROCH % fl. RIBORbY
CAISSE HYPOTHECAIRE ET D'EPARGNE
DU CANTON DU VALAIS
Rue de Lausanne S I O N Rue de Lausanne Capital de dotation Fr. 1,000,000. — Fonds de réserve Fr. 359,050.
A g e n c e d e la B a n q u e N a t i o n a l e S u i s s e . AGENCES : Brigue, Viège, Martigny, Sierre, Monthey, Salvan.
REPRESENTANTS : Münster, Nendaz, Mœrel, Bagnes, Chamoson, Orsières, St-Maurice.
Prêts hypothécaires, 4,5 pour cent avec 1 pour cent de provision initiale.
Escompte : Papier commercial, 1 pour cent au-dessus du taux de la Ban- que Nationale Suisse. Billets de change de 2000 fr. et au-dessus, 5 pour
cent, sans commission. Caisse d'Epargne 3,5 pour cent; comptes-cou- rants créanciers et débiteurs ; cédules hypothécaires à 3,5 pour cent.
4
V o i t u r e s a u t o m o b i l e s P e u g e o t . V e n t e . E c h a n g e . L o c a t i o n . Atelier mécanique pour réparations et transformations.
: Accessoires pour automobiles -
Voitures à disposition pour excursions. P r i x m o d é r é s .
Magasin d'Articles de Cuisine pour Hôtels et R e s t a u r a n t s ::
Emile GUNTENSPERGER, Ferblantier-Appareilleur
Rue de la Dent-Blanche S I O I T Maison fondée en 1890 Spécialité d'instal- lations modernes de chambres d e bains, W.-C., bu- anderies, lavabos.
Sonneries électri- ques, porte-voix, fournitures élec- trotechniques.
T é l é p h o n e
SUÎS«S)
^ ASSURANCES S«J,u.s"
Fondée en 1858
Siège social : LAUSANNE, Rue de la Paix 6
A s s u r a n c e s m i x t e s
Assurances mixtes à demi-prime pendant les cinq premières années.
Assurances placement avec intérêt annuel garanti de 3 V Î % des primes payées.
Contrats d'épargne à terme fixe pour enfants.
Assurances individuelles contre les accidents combinées ou non avec une assurance sur la vie.
Pour tous renseignements, s'adresser au siège social et à H. SOMA, Agent général, à Sion.
Société ioéncralc d'Affichage
Siège social: G E N È V E
Succursales et Agences à : Bàle, Berne, Bienne, Chamonix, Chaux-de-Fonds, Coire, Davos, Evian, Interlaken, Lausanne, Le Locle, Londres, Lucerne, Montreux, Marges, Nice, Paris, Rorschach, St-Gall, Schaffhouse, Sion, Thoune, Vevey, Yverdon, Zurich.
Agents et Correspondants dans toutes les villes de l'étranger.
Concessionnaire exclusive de l'affichage dans toutes les principales villes suisses.
nflidiase sons toutes ses tormesTet dais tous les pays. - Tarils généraux el devis gratis et franco sur demande.
Agent Général pour le Canton du Valais Agence immobilière, Sion
Remises de commerces. — Liquidations. — Expertises et arbitrages. — Tenue et véri- fication de comptabilités commerciales, industrielles et privées. — Placements de fonds en hypothèques, commandites, apports ou employés intéressés. — Régie,^ vente, achat
d'immeubles, propriétés, etc. — Location et vente de pensions, hôtels.
H y p o t h è q u e s
KLEINDIENST Jk S C H M I D , S l O N .
A S S U R A N C E S :
Vie, I n c e n d i e , A c c i d e n t s H y p o t h è q u e s
