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LAYALLEE MI R H Ô NE

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Academic year: 2022

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L A Y A L L E E M I R H Ô N E

JOURNAL ILLUSTRE PES STATIONS DU

SUISSE

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LOECHE-LES-BAINS Eaux thermales de 1 er ordre

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K L E I N D I E N S T t. E C H M I D , OION*

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PUR DES ALPES

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l lm e Année — N° 10 Edition d'Hiver 19 Décembre 1912

JOURNAL ILLUSTRE

D E S

ET LISTE DES ÉTRANGERS

ORGANE DE L'INDUSTRIE HOTELIERE VALAISANNE

SUBVENTIONNÉ PAR L'ETAT DU VALAIS — PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU CONSEIL D'ÉTAT

REDACTION :

Albert DURUZ, 5ion

ur 3 Fr. firmer 4 fr.

L e n u m é r o : 2 5 C e n t i m e s

ADMINISTRATION :

\\. 50MA, Boulevard du Midi, 5ion

Le service du „Journal des Stations du Valais" est fait G R A T U I T E M E N T à un nombre considérable d'Hôtels des Stations des Alpes, et des grandes localités, aux Bureaux de Renseignements, Agences de Voyages et Syndicats d'Initiatives

de la Suisse, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, etc.

(Cliché Patrie Suisse) MONTANA, EN FACE, LE VAL D'ANNIVIERS (Phot. Jullien Frères)

Saison d'Hiver

E bonhomme Frimas est arrivé.

La neige a fait son apparition à la grande joie des amants de la nature morte. La neige est le rêve du skieur, du coureur de pistes, à luge ou à traîneau.

L'an dernier la pénurie de neige fut une grosse déception dans certaines contrées, car, en dehors de ses bienfaits en agri- culture, la neige est la condition sine qua non d'une bonne saison hivernale, à la montagne.

Les sports d'hiver ont pris, à cette heure, dans notre vie au grand air, une place prépondérante; il est incontestable

qu'il y a plus de skieurs que d'ascen- sionnistes et que le nombre des Iugeurs et patineurs est légion.

Il n'est un secret pour personne d'ail- leurs, que rien ne développe et ne forti- fie la machine humaine autant que le sport d'hiver, eu égard à l'intensité des exercices physiques et à la pureté de l'air, à cette saison où une notable partie

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des microbes est terrassée par le froid.

Les sports d'hiver ne sont pas donc de banals divertissements sur la neige ou sur la glace, une création snobitique, une toquade, une marotte, un engoûment, certes non! c'est beaucoup mieux que cela : les sports d'hiver sont une véritable thérapeutique, une école d'hygiène de première valeur.

Il n'y a qu'à considérer, au passage, ces géants solidement charpentés, aux faces superbement colorées, aux yeux chauds et expressifs, qui en caravanes armées de skis, grimpent vers les hau- teurs, pour vous convaincre que ces hommes forts, de corps et d'esprit, pré- sentent un type remarquable d'une race

que d'autres stations, comme Evolène, St-Luc, les Mayens-de-Sion, etc., se pré- parent à suivre l'exemple de leurs grandes voisines.

La neige est là, elle tombe en abon- dance, les montagnes en ont une épaisse couche, la saison est ouverte, elle sera active et grandiose; heureux mortels venez, tout est prêt pour vous recevoir.

Soyez les bienvenus!

A. DURUZ.

VALLÉE DE MORGINS (Cliché Patrie Suisse)

nouvelle. Ce sont les fruits de la vie sportive, des sports d'hiver particulière- ment.

Le Valais s'honore d'être un des centres principaux de cette nouvelle école de régénération physique; il y était tout spécialement désigné par sa nature al- pestre et par le développement de son industrie hôtelière.

De grandes stations existent chez nous, depuis quelques années déjà, ouvertes aux sports d'hiver et dotées d'instal- lations absolument merveilleuses, qui doivent donner aux sportistes les plus exigeants, la plus entière satisfaction.

Champéry, Morgins, Montana, Loèche- les-Bains, ont porté leur réputation jus- qu'au delà des mers ; les fêtes et con- cours d'hiver y attirent chaque année une affluence toujours croissante, si bien

Morgins-les-B ains

La saison d'hiver. — Programme des fêtes:

8me Championnat international de Cur- ling. — Reconstruction du Grand Hô- tel des Bains.

On. a dit, de l'autre côté de la Man- che, que Morgins avait été une « décou- verte ». De ce côté, on dira plutôt que c'est une résurrection. Vous qui passerez par ce village, vous ne le trouverez plus comme un cadavre glacé étendu sous lé raide manteau de l'hiver : sous la neige qui papillonne, c'est un organisme vivant et actif; et le vallon n'a rien perdu du charme naïf et intime qu'aiment tous ceux qui y ont passé sous les rayons d'un so- leil d'été.

Lorsqu'en Décembre 1911, le «cada- vre » commença de s'agiter comme pour chasser l'incube de la mort, d'aucuns sou- rirent . . . Mais, on se souvient de ce que fut l'hiver passé : grâce à l'altitude de Morgins, les sports n'y chômèrent pas, et la foule accourut... Et comme le suc- cès est bon avocat, les sourires ont c e s s é . . .

Avec l'ardeur, la confiance et l'entrain qui appellent la réussite et la détermi- nent, Morgins entreprend sa seconde é t a p e . . .

Elle ne manquera ni d'intérêt, ni de variété.

Comme l'an passé, bals, comédies, gym- kanas, fêtes sur la glace, feront s'écou- ler rapides les longues soirées d'hiver.

Comme l'an passé, Morgins sera les délices des skieurs. Dès les premiers jours de Novembre, on voit s'allonger sur les pentes de Bellevue ces intermi- nables sillons parallèles au bout desquels, là-bas, derrière un pli de terrain, dispa- rut aux regard, avec un petit nuage de neige soulevée, quelque rapide skieur . . . Tel le sillage laissé par une étoile filante, par une claire nuit de Septembre. — Alors, comment n'auraient-ils pas, au cœur de l'hiver, la neige à foison ? — Les anciens montreront les belles cour- ses aux nouveaux venus, et ensemble, ils partiront à la recherche de nouvelles, car, pour être « découvert », Morgins n'en reste pas moins, pour les skieurs, impar- faitement exploré... Et n'est-ce pas char- mant de s'en aller au hasard, parmi les déserts de neige, et de courir la chance de rentrer bêtement, sans avoir rien vu, harrassé de fatigue, mais aussi celle de surprendre quelque chamois, ou, comme dans les contes, un lièvre blanc ; de dé- couvrir quelque paysage vierge ; de se frayer un chemin par un passage encore inconnu par où l'on conduira ses amis, et ceux-ci, à leur tour, les leurs ; enfin de tomber sur une pente délicieuse où l'on pourra s'enivrer de vitesse en ren- trant au logis ? ! . . .

De même que les 2 pistes glacées pour les luges et les bobs, la patinoire est en préparation. Sur les 20 000 m2 achetés pour elle, 8000 sont déjà en exploitation, et ce sport, moins en faveur que le ski, l'an passé, prendra, cet hiver, l'impor- tance qu'il mérite, du fait de la présence à Morgins de 7 « Juges » ou experts pa- tineurs autorisés par les « clubs » anglais à faire subir aux candidats les 3 « tests » bu épreuves d'admission à chacun des

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JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS b7 trois grades entre lesquels se répartissent

les patineurs de ces clubs.

Toutefois, la grande attraction, le «clou»

de cet hiver sera le 8me championnat in- ternational de Curling (International Cur- ling Bonspiel) qui sera battu à Morgins la seconde semaine de Février. Ce jeu, qui rappelle le billard, mais sur la glace, et avec des pierres sphéroïdales de 20 à 30 kilos pour billes ! — ce jeu, où le modeste et prosaïque balais de ménage s'étonne de se voir appelé à jouer un rôle essentiel ; — ce jeu, aux puissantes clameurs, qui mystifie et abasourdit les profanes ; — ce jeu doit le gros de son intérêt au tempérament et à la na- tionalité des joueurs : les phlegmatiques Anglais s'y trouvent noyés parmi les gais Canadiens, les Irlandais enthousiastes, les bruyants Ecossais, qui lui communi- quent leur entrain personnel, à ce jeu qui est « leur » jeu ; pour ce tournoi, ils sont venus exprès de loin ; il sont les champions de l'honneur de leur pays ; ils savent que chez eux tous les jour- naux parlent de la chose, et qu'appar- tenir à l'équipe victorieuse, c'est une réelle célébrité . . . Alors ! . . . Tenez-vous bien, fées ou lutins des alentours, quatre nations ont les yeux fixés sur vous!...

En faisant ses derniers préparatifs, Morgins attend vers le 15 Décembre, le premier flot d'étrangers.

Depuis l'an passé des pensions se sont aménagées pour recevoir la clien- tèle des environs. Le Grand Hôtel des Bains et l'Hôtel Victoria restent le ren- dez-vous des clubs anglais. Spécialement select est le club universitaire domicilié au Grand Hôtel des Bains : aussi bien, ses propriétaires, encouragés par la sai- son d'hiver 1911-12, se sont-ils décidés à procéder à une rénovation fondamen- tale de leur maison. Des aménagements plus modernes, les anciens appartements réfectionnés, les nouveaux irréprochables, les locaux publics rajeunis, une salle de fêtes très soignée, le nouveau hall et sa verandah, donneront à l'intérieur une con- sidérable augmentation de confort. Et de l'extérieur, les connaisseurs apprécieront l'originale silhouette de la nouvelle cons- truction : loin de chercher à copier l'em- phase des grands Palaces, coquettement elle se coiffe de ses toits bleus, et pré- sente ses larges balcons aux balustres de bois. Son style ne veut être que l'élé- gante amplification de celui des légers et gracieux chalets qui l'entourent.

Dès Octobre affluaient les demandes, et

nombreuses sont maintenant les inscrip- tions pour l'hiver. Nous en sommes heu- reux, et souhaitons qu'une brillante sai- son viennent récompenser les efforts de ceux qui travaillent à rendre à l'une de nos plus anciennes stations sa vogue et

sa prospérité d'autrefois. X.

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L'Hiver à Chamonix

H

MME

OUR donner une idée de l'im- portance des sports d'hiver à Chamonix, il nous suffira de donner un aperçu du pro- gramme des concours et fêtes de la saison hivernale 1912—1913.

Ces fêtes sont données sous le patronage du Tou- ring-Club de France, du Club-Alpin français, de la Compagnie des Chemins de fer Paris-Lyon-Méditer- ranée, du Club des pati- neurs de Paris et de l'U- nion des Sociétés françai- ses de sports athlétiques.

Ces réjouissances spor- tives sont en outre ap- puyées par la Municipalité de Chamonix, le Syndicat d'initiative de toute la val- lée, le Syndicat des Hôte- liers, la Société d'embel-

lissement, le Club des sports alpins, le Bobsleigh-Club de France, la Section de Chamonix du Club-Alpin français, le Hockey-Club, et le Mont-Blanc Athletic Club.

Enfin, il faut savoir que cette vaste organisation possède trois présidents d'honneur : MM. Fernand David, Ministre français du Commerce, député de la Haute-Savoie, A. Ballif, président du Tou- ring-Club de France et Sauvage, prési- dent du Club-Alpin français.

Le mois de décembre et les fêtes de Noël sont spécialement consacrés au ski, au patinage, au hockey, au curling, au bobsleigh, à la luge, au tobogan, aux exercices de sauts en ski, aux excur- sions collectives en traîneaux, au clair de lune (s'il y en a), à Argentières, le Planet, au Servoz, etc., au tailing et au Ski-kjœring (ski attelé d'un cheval ferré à glace).

Pour les fêtes du Nouvel-An, il est

prévu des courses de luges, pour dames, messieurs et enfants, réservées à la co- lonie étrangère.

Les grands concours internationaux auront lieu en janvier : Luge, patinage, ski et hockey.

Le dimanche, 19 janvier, se disputera le championnat de France de bobsleighs avec grand cortège et fête de nuit sur la patinoire.

Les pistes de luges et la patinoire pourront être utilisées à partir du 15 décembre.

C'est aussi en janvier que seront dis- putées les coupes du président de la République et du ministre du commerce, offertes aux lauréats du ski et du bobs- leigh.

Les concours se poursuivent en février, avec des courses aux gorges de la Diosaz,

L E T A I L I N G A C H A M O N I X ( P h o t o w n i m a n n )

à Argentières, au Planet, etc.

Comme on le voit, les fêtes sportives de Chamonix sont un événement dans le monde touristique, elles attireront au pied du prestigieux Mont-Blanc l'élite des clubistes de France et des pays voisins.

Le P. L. M. a créé à cette occasion, un horaire spécial de trains et un express de nuit Paris-Dijon-Aix-Ies-Bains-Cha- monix, en 12 heures.

Le développement extraordinaire de Chamonix et de sa vallée comme place de tourisme est dû non seulement à ses avantages naturels exceptionnels, mais à la parfaite organisation qui y préside, au dévouement et à l'effort soutenu de ses syndicats et sociétés de développe- ment.

A. D.

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S P O R T S D'HIVER

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L y a décidément des gens qui sont mécontents de tout dans la vie! Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, j'al- lais voir un ami en séjour dans l'une de nos plus pittoresques sta- tions hivernales du Valais (j'allais la nommer, mais je m'arrête à temps; n'en- censons pourtant pas trop nos excellents hôteliers!) quand, dans le hall confor- table et bien chauffé de l'hôtel, deux grands diables d'Anglais et une petite miss font irruption. Le trio vêtu en sport, était couvert de neige et de glace, et chacun venait de déchausser ses skis.

Impossible de reconnaître un visage sous ces bonnets rabattus ni qui que ce soit

coce qui prenait tous les étangs et per- mettait aux fervent de patiner déjà!...

J'avoue que j'étais un peu ahuri de ces arguments-là, moi qui m'attendais à une joie exubérante!...

— Sapristi ! leur dis-je, vous êtes diffici- les à contenter!... Comment, l'hiver com- mence un bon mois plus tôt que d'habi- tude, partout on luge, on skie, on patine, on fait du traîneau et du hockey, du sky-jöring et du curling, et vous n'êtes pas satisfaits !... Il me semble qu'on le serait à moins, à beaucoup moins, ajoutai- je dans mon orgueil froissé de monta- gnard et de confédéré.

Car, écoutez bien, lecteurs, la réponse que l'on me fit. Prenez-là, comme vous voudrez, Moi, je l'ai prise, c'est à dire, non, je ne l'ai pas comprise. Etait-ce ironie ou plaisanterie? bêtise ou réflexion

LE S K I - K J ΠR I N G A C H A M O N I X (Photo 0. Tairraz)

dans cette tenue quasi réglementaire de la saison des frimas. Cependant, les passe- montagnes se relèvent, les cols des swea- ters se baissent, les gros gants sont tirés, et... surprise générale!...

— AllohL. How are you?...

— Comment! vous ici?...

Et patati et patata...

Ne voilà-t-il pas que je retrouvais trois charmantes connaissances faites l'été pas- sé... au sommet de l'Aiguille du Chardon- net, amitié qui s'était cimentée par une intime soirée à la cabane de Saleinaz, une nuit de neige et de vent!... Après tout, le monde est si petit!...

Pour en revenir au point de départ de ma chronique, ces amis étaient mé- contents... de la saison des sports d'hiver qui commençait si tôt. Parfaitement, mé- contents de cette neige venue plus vite que d'habitude, mécontents du gel pré-

en l'air? ou voulait-on simplement se mo- quer de moi? Bref, l'un de ces mécon- tents me dit d'un ton grinchu :

— Evidemment, ce que vous dites est juste..., mais, si l'hiver commence tôt il finira tôt, et alors, c'est un mois, un bon mois, tout le mois de mars qui est perdu pour nous!...

Oh ! ces gens éternellement mécontents, jamais satisfaits de l'heure présente, qui ne savent point jouir du moment fugitif et qui ne vivent qu'en pensant à ce qui pourrait être, qui ne voient que le côté mortel de la vie, sans se rendre compte de la belle, la vivante, la splendide réalité!

Pour moi, j'enfilai mes skis et tout en glissant silencieusement, dans une forêt ployant sous le faix de la neige, je me disais : « Morbleu ! faut-il être niais! »

* * *

Un sport, entre tous les sports d'hiver, a pris une extension vraiment extra- ordinaire; je veux parler du ski, qui nous vient des pays Scandinaves. Il n'est pas, à notre époque, une seule contrée où la neige venue, on ne pratique pas le ski.

Et pourtant, le ski, à son origine, n'a jamais été un instrument de sport, ni considéré comme tel. C'est nous qui en avons fait un moyen de plaisir, c'est nous qui l'avons acheminé de son rôle utilitaire à son rôle purement sportif. L'évolution de cette question-là est vraiment intéres- sante et mériterait une étude approfon- die. Traçons en rapidement les grands traits. Franchir en vitesse une distance donnée ou sauter des vingtaines de mètres, n'est pas le but du skieur. Bien loin de là, son emploi à son début n'a été que, répétons-le, utilitaire et social.

Tout vrai Scandinave possède dans sa

« garde-robe » une robuste paire de skis.

Là-bas, on chausse ses skis comme nous, nous mettons nos caoutchoucs. A trois ans et demi, quatre ans, les enfantelets se hasardent sur les lattes de frêne, à cinq ans, il savent skier. Et c'est tout un essaim d'écoliers et d'écolières penchés sur leurs petits skis,- -qui...traverse -La, plaine blanche et s'avance vers la mai- son d'école. Le facteur a ses skis, le garde champêtre a ses skis, c'est sur ses skis que le paysan arrive au bourg pour vendre ses légumes, c'est sur ses skis que l'ouvrier s'en vient à la fabrique.

Quant à son emploi dans l'armée il a été de tout temps indispensable et essen- tiel; des régiments entiers d'infanterie évoluent sur skis ; je me suis laissé dire que des compagnies de mitrailleuses ti- rent derrière elles leurs pièces montées sur un trépied à base de skis. Ainsi pratiqué, le ski joue son vrai rôle. Puis peu à peu, il se développe, s'étend, pénè- tre nos pays et du coup, obtient l'hon- neur de passer au premier rang dans nos sports d'hiver, c'est le préféré, c'est le favori.

Ce serait injuste pourtant, de ne pas parler ici du développement qu'a subi néan- moins le ski en Suisse, en France, en Italie et en Autriche, au point de vue économi- que et social. Dans notre pays, il y a qua- tre ans, la direction générale des Postes, apris l'initiative de faciliter aux facteurs de certaines contrées montagneuses leur besogne quotidienne, rendue périlleuse en hiver, en leur allouant une indemnité pour l'achat de skis ou de raquettes. Le

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JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 89 maximum de cette allocation est de vingt-

cinq francs. Y ont droit les seuls em- ployés à poste fixe dont le service de distribution est de cinq heures au moins, dans les localités situées à huit cents mètres et plus, au-dessus du niveau de la mer, et où la quantité de neige et les conditions topographiques de la contrée paraissent rendre désirable l'emploi de skis ou de raquettes. Nous croyons savoir que le gouvernement français s'est inspiré du geste des Postes suisses pour doter de skis les facteurs de la Savoie, du Dau- phiné et autres contrées montagneuses.

Dans notre armée, enfin, à l'instar des troupes alpines françaises et italiennes, l'emploi du ski devient de plus en plus en vogue. La réserve de nos arsenaux regorge de milliers de paires de skis et les cours de skis pour officiers et sous-officiers se multiplient chaque hiver.

Et la troupe? La troupe jusqu'à main- tenant on l'oublie. Et c'est là une lacune aussi terrible qu'incompréhensible de la part des grands chefs. Espérons qu'avec nos nouvelles troupes de montagne on songera à organiser des écoles militaires en hiver et que nous aurons des alpins skieurs pouvant rivaliser avec les alpins des pays frontières,'qui eux, sont skieurs émérites et entraînés depuis de longues années. Quelle valeur militaire représen- tera donc un de nos bataillons d'alpins traversant en hiver un col, dont les seuls officiers seront munis de skis ? Rien, absolument rien, néant. Et supposez main- tenant, ce bataillon sans ski, battant en retraite et poursuivi par un bataillon en- nemi chaussé de skis. Le résultat, vous pouvez l'imaginer vous-même.

Nous avons tenu à exposer une fois, cette question du ski prise dans son rôle militaire. Elle est intéressante et vaut d'ê- tre connue du public au même titre que que celle du sport, plus même, car elle tend à devenir l'un des importants orga- nes de la vitalité de notre patrie.

*

* *

Et maintenant, puisque je suis carré- ment sorti de mon sujet « Sports d'hi- ver », je n'y rentrerai pas. Mais avant de poser la plume, je constate que dans la littérature française moderne, la mon- tagne et le ski commencent à entrer en jeu. Or, il serait faux de croire que cet élément soit complètement nouveau. En effet, Balzac dans sa Seraphita parle déjà de skieurs. Cet ouvrage date de 1833 et je doute fort qu'un autre écrivain l'ait devancé dans ce sens.

« Ils firent siffler sur la neige — écrit Balzac — de longues planches attachées à leurs pieds et parvinrent sur la pre- mière plinthe que le hasard avait nette- ment dessiné sur le flanc de cet abîme.

La personne que Minna nommait Sera- phitiist s'appuya sur son talon droit pour relever la planche longue d'environ une toise, étroite comme un pied d'enfant, et qui était attachée à son brodequin par deux courroies en cuir de chien marin.

Cette planche, épaisse de deux doigts était doublée en peau de renne dont le poil en se hérissant sur la neige, arrêta soudain Seraphitiist; il ramena son pied gauche dont le patin n'avait pas moins de deux toises de longueur, tourna len- tement sur lui-même, vint saisir sa peu- reuse compagne, l'enleva malgré les longs patins qui armaient ses

pieds, et l'assit sur un quartier de roche après en avoir chassé la neige avec sa pelisse. »

J'ai cru bien faire en notant ces quelques li- gnes. Elles intéresseront à l'heure où le ski est devenu si populaire. Qui se serait douté que le grand, l'immortel Balzac était un précurseur de l'introduction du ski dans la littérature d'imagina- tion d'aujourd'hui ?

* * *

Durant que j'écris ces feuillets, il neige. Tout est blanc et tout est si- lence... Graissez vos skis, sortez vos luges, dérouil- lez vos patins. Et mieux

qu'aucun chroniqueur ne vous les fera jamais comprendre, faites tous les sports d'hiver ; ébattez-vous, ébaudissez-vous...

V. D'ERANS.

Chronique Sentimentale

Cœurs et Souliers

Ils sont lamentables, les souliers qui prennent l'eau sous les brumes autom- nales, et qui pataugent, imbibés et suin- tants, avec des semelles qui reniflent la poussière des ruisseaux, suivant une ex- pression aussi pittoresque que peu clas- sique et qui hument de leurs empeignes au retroussis dédaigneux les fanges li- quides et clapotantes. Et ils s'en vont, philosophes détrempés, traînés par des orteils implacables, vers de diluviennes destinées, qu'ils subissent sans les com- prendre. Non qu'ils en soient tous au même degré d'avachissement et de per- foration ; les uns gonflent des cuirs qui

KlPPEL (LŒTSCHENTHAL) (Cl. J. Monod)

semblent avoir encore l'orgueil d'une virginité ineffleurée, souffrant en silence d'une fissure invisible par où, immonde, entre le bouillon gras des pavés de bois;

d'autres subissent l'assaut du flot de la voirie par mille brèches, fines gerçures perfides et multiples, semblables aux ri- des cruelles qui craquèlent quelque beau visage de leur réseau vengeur ; d'autres encore sont devenus spongieux et boi- vent, goulus et à perdre haleine, sans ouvrir aucun hiatus révélateur, toutes les larmes pleurées par le ciel morne sur la terre désolée. D'autres, enfin, n'ont plus gardé aucune retenue, pas la moindre élémentaire pudeur et tendent cynique- ment des lèvres de gargouilles, formida- blement dilatées et gloutonnes, au devant

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des glouglous, avec l'avidité des soifs inextinguibles et inapaisées.

Et tous sont affaissés, délavés, pen- chés sur des talons éculés et chancelants, gouaffants et dégorgeants. A peine, deci, delà, claquante et nette, quelque fine bottine, nimbée du fanfreluchage d'un jupon de dentelle, ou quelque botte aris- tocratique passe, dans le triomphe d'une imperméabilité que semble même respec- ter la boue gluante.

* *

Tel sont les cœurs qui peu à peu se

AIGUILLE DE LA ZA

sont humectés, eux aussi, des hontes de la vie et se sont gonflés comme des éponges que la moindre pression fait dégorger doucement, les cœurs qu'ont imbibés les ternes douleurs, perpétuelle- ment renouvelées, semblables aux pluies aveuglantes des novembre glacés, ou ceux qui se sont noyés à jamais, dans les tem- pêtes des coups d'angoisses, qui ouvrent des voies d'eaux troubles ou ont été submergés lentement, sous les gouttes distillées, tombant une à une, des con- trariétés sans cesse renaissantes, comme les stalactites humides des voûtes caver- neuses de la vie.

Et ce sont, dans les poitrines lasses,

comme dans la rue inondée, des asphyxies lentes et implacables, des déchéances défaillantes et inconnues, avec le déses- poir morne des naufrages confus et déses- pérés, au sein des nuits d'une obscurité tombale, que l'étoile d'un espoir n'éclaire même plus.

Jules MONOD.

Variations chromatiques

par Edouard TAVAN {dernière strophe) Du blanc, tout est blanc.

L'horizon est blanc, Un grand tapis blanc!

Sous l'averse blanche Au loin, chaque branche Vers le sol se penche.

0 fraîcheur du blanc Sur l'âme brûlante, Dans le chemin blanc, Descends, calme et lente!

Du blanc, tout est blanc!

Extrait du volume Aux vents de la vie d'Henri Warnery.

Le SRi en Suisse

OUS empruntons, à l'excellent ouvrage de MM. AlbertJunod, inspecteur fédéral de l'En- seignement commercial à Ber- ne et Ed. Wasserfaller, direc- teur des Ecoles primaires de la Chaux- de-Fond, les renseignements suivants sur le ski en Suisse *).

« La Suisse est, sans conteste, le pays

« privilégié des skieurs. Le domaine qui

«leur est réservé comprend tout le Jura,

« de même que la plus grande partie des

« Alpes et du Plateau, aussi est-il impos- ') Neuchàtel, Attinger frère.

« sible de donner des indications com-

« plètes sur les régions propices à l'exer-

« cice du ski.

« En thèse générale, le skieur s'établira

« de préférence à une altitude assez élevée

«pour dominer la mer de brouillard qui

« couvre assez fréquemment en hiver le

« Plateau Suisse, tandis que sur les hau-

« teurs le soleil règne en maître.

« Ceux qui ne connaissent pas la haute

« montagne en hiver et n'ont pas eu ie

« privilège d'admirer les croupes arron-

« dies du Jura ou la fine dentelure des

« pics alpins émergeant des nuages, n'ont

«pas éprouvé une des plus pures émo-

«tions,que puisse ressentir l'homme au

« spectacle de la nature dans tout son

« éclat. »

Les principaux centres d'excursions et les stations d'hiver se prêtant le mieux à l'exercice du ski dans le Valais, sont : Morgins (1340 m.); Champéry (1050m.), où l'on accède par un chemin de fer électrique; les collines et montagnes de la région offrent de nombreux buts d'ex- cursions aux skieurs.

Salvan (925 m.), avec les Marécottes (1000 m.), Finhaut (1237 m.), Trient (1293 m.) et le Col de la Forclaz (1525 m.), reliés à Martigny par chemin de fer et par route postale.

Champex (1470 m.), Praz-de-Fort (1150 m.) dans le Val de Ferret.

Le Citable (836 m.), dans la vallée de Bagnes.

Montana-Vermala (1520-1700 m.), dans une situation admirable et ensoleillée.

Lens (1150 m.), hôtel Bellalui, avec de superbes pistes naturelles et vue magni- fique.

Loèche-les-Bains (1411 m.), grands hô- tels, confort moderne, route postale en attendant l'ouverture du chemin de fer en construction.

Kippel (Lœtschenthal, 1376 m.).

Zermatt (1620 m.), chemin de fer fermé en hiver.

Le Valais est donc une petite Norvège pour le ski, qui s'y est rapidement ac- climaté et développé.

Chaque année des exercices de ski ont lieu dans nos montagnes par des officiers et sous-offieiers de toutes armes.

On peut augurer que dans quelques années ce nouveau moyen de locomotion hivernale aura tout à fait passé dans nos mœurs et ne sera plus seulement le pri- vilège des sportistes. L. R.

(11)

JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 91

FRISQUKT

Histoire d'hiver

OUS étions une troupe de jeu- nes gens de 20 à 25 ans. Un seul d'entre nous n'avait que 17 ans; bien en forme, mais encore fluet. Il était si en- thousiaste et si courageux que nous l'a- vions accepté, exceptionnellement, dans notre club des « grimpeurs d'hiver ». 11 s'appelait Frisquet. Ce nom lui venait de ce que, à travers la neige et les frimas, ce bon petit ami répétait souvent en bat- tant de la semelle : « Diantre, il fait fris- quet ! » — Frisquet était un joli surnom qui désignait bien cet adolescent aux traits fins, éveillés, violacés par le vent âpre de l'alpe.

Quelque chose dominait, dans cette bonne nature d'enfant précoce : l'amour- propre.

Les sots (il y en a tant) appelaient cela de l'orgueil, de la présomption, de la fanfaronnade, alors que ce n'était vrai- ment que de l'amour-propre, sentiment très louable, quand il porte au bien, comme c'était le cas chez Frisquet.

Cet amou^propre, poussait notre jeune camarade à vouloir se charger du sac de provisions, se déclarant d'une force ex- traordinaire pour son âge.

Y avait-il une corvée pénible ou diffi- cile, Frisquet se présentait sur le front et déclarait vouloir s'en charger sans la moindre difficulté.

Nous riions alors tous de bon cœur devant ce juvénile enthousiasme prêt à tous les héroi'smes.

Notre attitude le vexait un peu : son joli visage s'empourprait alors jusqu'aux yeux et nous montrant son petit bras potelé de femme, il s'écriait, en protes- tant : « Là, mes amis, il y a du biceps » puis, posant un doigt sur son front d'al- bâtre pur : « et là, de la volonté ! »

Le fait est que Frisquet grimpait comme une chèvre, portait son sac sans défail- lance et montrait une endurance qu'on n'aurait pas attendue d'un enfant de son âge.

Quand l'heure du « boulot » était ar- rivée, il voulait toujours être servi le

dernier, refusait avec fierté les petites gâteries qu'on lui réservait et qui bles- saient sa dignité d'homme frugal, dédai- gneux des cajoleries — qni n'étaient plus, disait-il, de son âge. Il ne buvait jamais de vin, mais se contentait de boire, dans le creux de sa main, l'eau des

fontaines ou des bisses.

Tant de précieuses qualités chez un garçon de 17 ans l'a- vaient fait chérir de toute la troupe où Frisquet rendait les services les plus signalés.

Un jour, sur les pentes nei- geuses de l'alpe de Méribé, au vallon des Dix, le bâton de l'un des skieurs avait glissé comme une goutelette de mer- cure sur du verre.

Avant qu'on ait eu le temps de l'en empêcher, Frisquet s'é- tait précipité à la recherche du bâton qu'on apercevait planté, à 50 mètres plus bas.

Ce fut un éclair, puis un saut vertigineux, un peu de pous- sière de neige, puis plus rien.

Tous, nous nous regardâ- mes, pleins d'une profonde angoisse.

En avançant un peu, nous aperçûmes bientôt un renfle- ment du terrain qui nous avait caché un véritable abîme.

Des rocs déchiquetés et pres- que perpendiculaires héris- saient devant nous leurs poin-

tes acérées, mouchetées de neige. Au- dessous, la pente rompue un instant par cette muraille de roc, reprenait son in- clinaison molle, ourlée de neige.

Frisquet avait dû s'affaler sur cette barrière et disparaître dans un couloir ou une anfractuosité.

Les plus exercés descendirent prudem- ment, et, sans accroc, arrivèrent au pied des rochers.

La neige était bouleversée et teintée de sang. Les skis de Frisquet en sortaient, brisés par le choc; on fouilla la neige et bientôt on ramenait à la surface le corps inerte de notre pauvre petit ami dont le front portait une horrible bles- sure, mettant le crâne à nu ; il était mort.

Nous ramenâmes, liés sur nos skis, le corps de notre infortuné camarade ; nous le couvrîmes de nos pèlerines et, la tête basse et les yeux noyés de larmes, dans le lugubre silence d'un cortège funèbre, songeant aux parents du pauvre Fris-

CASCADE DE REVEREULAZ (CI, 0. Taponier)

quet, nous rentrâmes à la maison, tan- dis que sur les rocs de Méribé, des vols de corbeaux hurlaient une complainte.

FlLAX.

ET APÉRITIF

BxllKII Premières Récompenses

à toutes les Expositions (82 médailles)

VIOLET Frères, Thuir (France)

Exiger la bouteille d'orig'ne

(12)

ü I

Luge et Ski

Pistes Valaisannes

L n'y a pas que les stations organisées qui possèdent des pistes pour luge et ski. Nom- bre de régions en Valais, se prêtent merveilleusement à ce nouveau genre de sport.

Dans le Bas-Valais, il convient de ci- ter Miex, au-dessus de Vouvry, les pen- tes du Grammont, au-dessus de Tannay, celles du vallon de Vernaz, au-dessus de Vouvry, celle de Revereulaz, qui attirent chaque année des foules d'amateurs, des contrées voisines de Vaud et de la Sa- voie.

Toutes ces régions sont semées de jo- lis villages, avec hôtelleries et pensions, où le sportiste trouve tout ce qu'il peut désirer de mieux, à la montagne.

Ces avantages naturels font qu'avec le temps le Valais deviendra un centre per- manent du sportisme d'été et d'hiver et que, de ce fait, une nouvelle race naîtra, sur notre sol, qui s'y attachera, y de- meurera et formera une nouvelle bran- che du peuple du Valais.

G. ROY.

Chronique Sportive

6rsières-Val Ferret

Nous sommes heureux d'annoncer au monde sportif que l'Hôtel de la Gare et Terminus à Orsières vient d'être repris par M. Kluser, l'avisé et actif propriétaire de l'Hôtel Kluser & Poste à Martigny.

Cette maison confortable, à la gare d'Or- sières, à l'entrée du Val Ferret, va être

complètement transformée et aménagée pour les sports d'hiver à partir du 1er

janvier 1913. Elle sera le point de départ obligé de toutes les courses de ski qui vont être organisées dans cette belle vallée, à commencer par celle figurant au programme de l'infatigable Ski-Club de Martigny qui, chaque année, amène dans cette contrée une foule d'amateurs de sport et qui aura lieu les 17, 18 et 19 janvier 1913.

Le Val Ferret, auquel on accède de Martigny par le chemin de fer électrique Martigny-Orsières, est renommé pour ses belles et superbes pentes, si favorables au sain exercice du ski. Cette vallée se montre l'hiver sous des décors grandioses et réalise l'idéal des skieurs.

Excursions en Suisse

Martigny-Orsières-Bourg St-Picrre-Grand St-Bernatd.

Parcours : aller et retour 120 km.

Prix du chemin de fer Martigny-Or- sières et retour, Fr. 4.80.

Prix des postes fédérales Orsières- Grand St-Bernard et retour, Fr. 11.70.

Prix total approximatif pour les deux journées, tout compris, Fr. 35.—.

Les dates de ces excursions seront publiées ultérieurement.

Programme des Fêtes de Champéry

Saison d'Hiver 1912-1913

Indoor amusements will take place in the Salle des Fêtes of the Grand Hôtel Dent du Midi.

DECEMBER 1912.

Monday 16 Concert.

Tuesday 17 Ball.

Wednesday 18 Drawing-room gymkhana.

Thursday 19 Concert.

Saturday 21 Ball.

Monday 23 Ice festival on skating rink.

Tuesday 24 Ball.

Wednesday 25 Christmas tree.

Thursday 26 Lotto with prizes.

Friday 27 Drawing-room gymkhana.

Saturday 28 Ball.

Sunday 29 Concert.

Monday 30 Ice festival on skating rink, with the Champéry band using instruments and cos- tumes of 1730.

Tuesday 31 Ball at midnight. TORCHLICHT procession.

Dates of sporting Matches will be issued from time to time according to the state of the weather.

The Sporting Matches will consist of: I. To- boggan races. II. Ski-ing (1) Long distance.

(2) Speed. (3) Jumping. III. Bobsleigh races.

IV. Skating : figure skating, waltzing. V. Cur- ling matches.

A permanent orchestra gives three concerts a day. — Ball each Tuesday and Saturday.

1er N i res

Grand St-Bernard - Aoste - Val Ferret - Courmayeur

— Champex —

J'ai l'honneur d'aviser le publie ainsi que mes amis et connaissances qu'à partir du 1er janvier 1913, je reprendrai

I'Hôtel-Buffet de la Gare s Terminus

à Orsières

Par de nombreuses améliorations, ainsi que l'installation du chauffage central, un service irré- prochable et une cuisine soignée, j'ose espérer que chacun voudra bien m'honorer de sa confiance.

R. KLUSER N. B. — J'informe aussi mon ancienne et fidèle clientèle que, comme par le passé, je continuerai l'exploitation de mon Hôtel Kluser & Poste, à Martigny.

Renseignements généraux : pages 18, 19 et 20

Sole agents for Great Britain, T. FOSTER^&, C° 72, Borough High Street, LONDON, S. E.

(13)

Bouveret — Motiers-Travers — St-Maurice — Vouvry — Zermatt

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CHAMPERY est situé dans le Val d'Illiez, au pied de l'imposant massif de la Dent du Midi ; son climat tempéré, le nombre infini des excur- sions dont il est le point de départ, la richesse de sa flore, en font un des séjours préférés des familles, des touristes et des convalescents.

CHAMPERY est un beau village où l'on trouve tous les perfectionnements et toutes les facilités désirables, télégraphe et téléphone, lumière et chauffage électriques, sources abondantes sous haute pression, système du tout à l'égoût, établissements de bains, salons de coiffure, beaux maga- sins. Un docteur et un pharmacien y sont en résidence et les malades ont en outre, a. leur disposition, une source d'eau minérale sulfureuse, alcaline et lithinée d'une grande eilicacité. Pendant toute la saison, de nombreuses distractions sont réservées aux séjournants, tels que concerts, bals, fêtes alpestres, feux d'artifice, jeux de lawn-tennis et croquet, pèche, etc. Beaucoup de convalescents font avec succès des cures de lait et de raisin ; les familles trouvent, en outre, ;ï Champéry, le grand avantage de pouvoir prendre des leçons de français, allemand et anglais, données par des profes- seurs résidant à la station; les étrangers peuvent également suivre les cultes catholique, protestant évangélique et anglican.

. La Sociê'é d'embellissement et d'utili'é publique fait chaque année de grands frais pour rendre le séjour de Champéry de plus en plus agréable aux nombreux touristes qui le fréquentent pendant la saison.

Le Val d'Illiez a une ilore superbe qui renferme des espèces très rares ; elle est en plein épanouissement dès le mois de Juin et transforme toute la région en un merveilleux parterre fleuri ; en automne, les belles forêts présentent l'agréable spectacle de leurs solitudes empourprées.

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HOTELS : Srand 2Côtet du Grient

Propriétaire : M. Alfred Gay-Crosier.

Même Maison: Hôte f-Pension des Orangers a (Cannes.

111111 i i i t i i 11111 u t r i 1111 m i n 11111 M U

3Côtel du Slacier du Jrient

Propriétaire : M. G. Gay-Crosier, GLACIER DU TRIENT

H0TEL-PEN5I0N DE Lfl TETE-NOIRE

1200 m. T R I E N T ( V a l a i s ) 12C0 m.

— Valentin C R E T T O N , propriétaire — Position indépendante à la lisière des helles forêts

Vue splendide sur la vallée et montagne de Finhaut Terrasse ombragée — Restauration en plein air- — Téléphone

Ligne électrique Martigny-Chamonix. 1/2 heure de la Station Chàtelard-Trient <$ ^ <W <® f *®

R o u t e ouverte a partir d e cette année a u x automobiles voulant passer d e Chamonix, Chàtelard, Tête-Noire, Trient à Martigny.

HOTEL DU GRAND SAINT-BERNARD, MartijjnQ

de la Gare VALAIS En face Restauration à toute heure. — Bonnes chambres confortables. — Prix modérés. — Entièrement restauré. — Voitures à l'hôtel pour Chamonix, le Grand-Saint-Bernard, etc. Louis BESSE, propr.

Chemin sur Martigny

Altitude 800 m. — Nouvellement construit avec tout le confort moderne - A l h, Va de la gare de Martigny — Situation exceptionnelle. — Vue splendide. — Excellente eau de source. — Bonne cuisine française.

B o n s lits — Prix t r è s m o d é r é s .

Voitures à la gare de Martigny sur demande. — Poste et téléphone.

H e n r i MEUNIER, propriétaire.

HOTEL DES ALPES 0 R Ä S

Départ des diligences pour le Grand-St-Bernard. — Chambres confor- tables. — Restauration à toute heure. — Prix modérés. — A 5 minutes de la gare. — Poste, télégraphe et téléphone à l'Hôtel.

O A V É - G A I L L A E D , p r o p .

Hôtel Kl u s e r et Poste-Martigny-vnie

Auto-Garage. ( D e u t s c h e r H o f ) Auto-Garage.

Hôtel bien recommandé, situé en face de la gare du chemin de fer élec- trique Martigny-Ville et Chamonix, et près de la Halte du Martigny-Or- sières, Grand St-Bernard. — Omnibus à la gare. — Adr. télég. Posthôtel.

Prop., R. KLÜSER, membre du Club alpin suisse. Section Monte-Rosa.

Hôtel National

( " V a l a i s )

A côté de la Station Martigny-Chamonix. — Chambres depuis fr. 2.60.

— Bonne cuisine. — Lumière électrique. — Chauffage central. — Omni- bus à la gare. — Maison spécialement recommandée aux touristes.

R . - T h . B A U M A N N , n o u v . p r o p r i é t a i r e .

MARTIGNY (Valais)

HOTEL DE LA GARE ET TERMINUS

Vis-à-vis des gares Martigny-Chamonix, Martigny-Orsières et Simplon C. F. F. Provisions pour touristes. Diner-carton. Voituretle-buffet sur le

quai à tous les trains

E. GrlSSER-WILLrl, propriétaire.

COL-DES-PLANCHES s. Martigny (Valais)

fiôtel du mont Uelan

Altitude 1440 mètres.

Station climatérique de premier ordre. Position exceptionnelle domi- nant la vallée du Bhône, les vallées de Bagnes et du Grand-St-Bernard.

Voiture à tous les trains en gare de Martigny sur demande. Etablissement neuf bâti au centre d'un parc de mélèzes. Forêt de sapins à proximité.

Source de montagne alimentant l'hôtel. Cure de lait. Tennis. Chalet indé- pendant. Confort moderne. Chauffage central. Poste, téléphone, télégraphe à l'hôtel. Bains. Billard. Z. TORNfÏY, prop.

BOURG-ST-PIERRE oe» m.)

Hotel du Déjeuner de Napoléon

Etape du Grand-Saint-Bernard, à 3 h. l/2 de l'Hospice, à l'entrée du Val- sorey (nouv. cabane du Club alpin). Pension. Arrêt des diligences postales.

L'hôtel est renommé pour l'arrêt qu'y fit Napoléon 1er à son passage du Grand-Saint-Bernard en 1800. On peut y visiter les meubles et usten- siles dont il fit usage. — Poste et télégraphe dans la maison.

Tenu par M

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V

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MORET

KLEINDIENST & S C H M I O , S l O N . D

Références

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Situé dans le parc na- turel qui est le joyau de cette station, il est cité à juste titre comme l'un des plus beaux de l'Europe.. Long de cinq kilo- mètres, large d'un

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