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LAYALLEE MI R H Ô NE

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Academic year: 2022

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L A Y A L L E E M I R H Ô N E

JOURNAL ILLUSTRE PES STATIONS DU

SUISSE

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LOECHE-LES-BAINS Eaux thermales de 1 er ordre

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Loèche-les-Bains

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d ' é p i d é m i e , d ' i n c e n d i e , e t c . Pour tous RKidiKMils ultérieurs, s'adresser à la Direction de la

SOCIÉTÉ

DES HOTELS El BAINS, a Loèrtie-les-Dains, Valais.

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l lm e Année — N° 9 Edition d'Hiver 9 Novembre 1912

JOURNAL ILLUSTRE

D E S

W Y

ET LISTE DES ÉTRANGERS

ORGANE DE L'INDUSTRIE HOTELIERE VAL AIS ANNE

SUBVENTIONNÉ PAR L'ETAT DU VALAIS — PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU CONSEIL D'ÉTAT

REDACTION :

Albert DURUZ, 5ion

ur 3 Fr. Etranger 4 Fr.

L e n u m é r o : 2 5 C e n t i m e s

ADMINISTRATION :

H- 50MA, Boulevard du Midi, 5ion

Le service du „Journal des Stations du Valais" est fait G R A T U I T E M E N T à un nombre considérable d'Hôtels des Stations des Alpes, et des grandes localités, aux Bureaux de Renseignements, Agences de Voyages et Syndicats d'Initiatives

de la Suisse, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, etc.

L'Art des Escalades

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N ne badine pas avec la mon- tagne! La lugubre liste de ses victimes en est l'irréfu- table preuve. Mais comment faire comprendre à un tou- riste novice que l'ascension d'un pic exige autant de connaissances pratiques, de sang-froid, d'endurance physique et mo- rale, qu'un nageur, par exemple, se riant des vagues, du courant et de la profon- deur! La chose n'est pas possible, et nous n'y voyons guère de remède, sinon celui innové par la Section genevoise du Club Alpin Suisse qui consiste à donner à des jeunes gens, des cours d'alpinisme, de véritables cours sur la topographie, les glaciers, la manœuvre du piolet, de la corde, des crampons, etc., en un mot, une initiation aux choses pratiques de la grimpée. Les autres clubs alpins de- vraient décider cette sorte d'éducation pour ceux que la haute montagne attire.

Mais, objecterez-vous, les pionniers de l'alpinisme, les Whymper, les Tyndall, les Mummery, les Javelle, se sont pas- sés de cours d'alpinisme pour conquérir le Cervin et le Grépon! Effectivement;

mais dans ce temps-là, on pouvait comp- ter sur le bout des doigts les ascensions accomplies chaque été, alors qu'à notre époque, c'est à des milliers et des mil- liers que leur nombre s'est élevé. Le meilleur statisticien n'en pourrait fixer l'exacte enumeration.

J'ai parlé plus haut de force morale, et j'y reviens. La force morale, en effet, tout paradoxal que cela peut paraître, joue un très grand rôle dans la nature

£LJII!LUNE ASCENSION A SAAS-FEE

de l'alpinisme, plus important peut-être que la force physique de l'individu. Mum- mery, le célèbre grimpeur anglais — qui disparut mystérieusement dans les nei- ges du Caucase — disait que pour rien au monde il ne tenterait une ascension difficile dans la compagnie de solides gaillards, craignant le danger. Il avait raison. L'homme, dans les conditions ex- ceptionnelles créées là-haut, doit savoir résister, doit oser, et pour peu que l'un de ses compagnons d'escalade perde la tête ou laissant libre cours à son imagi-

tion soit hanté de crainte et d'eflroi, le reste de la caravane est vite démoralisé.

Et cette démoralisation est peut-être le commencement d'un mortel accident.

Nous touchons ici à l'un des beaux cô- tés de la montagne, en dehors de la question d'art qu'elle évoque — le côté ethnique. Là-haut, l'homme placé dans un milieu où les forces primordiales de la nature sont sans cesse en contact, où les éléments se réunissent dans toute leur violence puissante, l'homme — di- sons-nous — acquerra une connaissance approfondie de son propre caractère; il saura jouir dans la victoire chèrement acquise sur la cime rebelle et se rési- gner devant les obstacles qui lui barrent la route, ou bien, son intelligence mise à l'épreuve, contenue par sa volonté, saura triompher des difficultés. C'est une image de la vie, et dans Ja lutte quoti- dienne pour l'existence, celui qui aura compris les leçons de la montagne, triomphera par sa ténacité, où un autre échouera.

Le déterminisme par le milieu, des théories de Taine trouve dans ce do- maine, une application aussi curieuse qu'imprévue. Si l'on jette un rapide coup d'ceil sur l'histoire de l'alpinisme, de ses débuts à nos jours, nous voyons, en effet, que les Anglais, race énergique, obstinée, froide et volontaire, ont pres- que tous conquis les montagnes les plus élevées et périlleuses des Alpes; les Fran- çais, moins énergiques et plus doux, ont découvert des chemins nouveaux, cons- tituant de vrais tours de force où l'on

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retrouve le caractéristique de la race au- dacieuse, aimant le danger et méprisant la mort, les Allemands, sont en très fai- ble minorité, et leurs exploits, dans cette histoire de l'alpinisme révèlent la lenteur de l'esprit germain, une inconscience du danger de la mort, qui ramène ces ex- ploits à la simple valeur d'exercice phy- sique.

La nature des accidents en 1911, c'est- à-dire la manière dont moururent les vic- times, dit M. 'F. Montandon, leur statis- ticien, consiste dans 89 cas sur 110, en une chute sur des rochers. Les autres cas sont les suivants: chutes dans des crevasses: 7; tués par des pierres rou- lantes: 5; étouffés dans la neige: 4;

morts d'épuisement, de froid: 2; dispa- rus: 2; foudroyé: 1. Dans sept de ces accidents, on a pu prouver la rupture de la corde, et sur les 110 cas, 16 acci- dents proviennent de causes inévitables, c'est-à-dire, accidents objectifs provoqués par la montagne, sans imprudence de la part des alpinistes, par exemple: rup- ture d'un pont de neige, brouillard, tem- pête, chutes de pierres, avalanches. Et l'on arrive à cette douloureuse constata- tion que le 77 % auraient pu être évi- tées, en 1911 ( 7 9 % en 1710).,

N'y aurait-il pas un moyen efficace pour préserver contre eux-mêmes les touristes étourdis ? La question ne paraît pas avoir de solide conclusion. Un journal suisse allemand, le Züricher Post émettait l'idée d'interdire les sommets réputés dan- reux, mais cette manière n'est qu'une pure utopie; car, non seulement on ne peut ni ne saurait interdire l'accès d'une montagne, mais la statistique nous ap- prend qu'une bonne partie des sinistrés ont péri au cours d'ascensions sinon anodines, du moins sans danger appa- rent. La Gazette de Lausanne, avec plus de bon sens écrivait « qu'il n'y a pas

« d'autre arme que de sérieuses mises

« en garde et qu'une publicité intelli-

« gente destinée à renseigner le public

« touriste sur les conditions à remplir

« par qui s'attaque à la montagne. Car

« la chose est surabondamment établie

« et il faut appeler les choses par leur

« nom : la grande majorité des accidents

« est imputable à l'imbécillité de certains

« touristes. »

Répétons-le, on ne badine pas avec la montagne! V. D'ERANS.

SOIRS D'AUTOMNE

r ^ P j j y " 'AUTOMNE, dans notre cher J S ^ S J é Valais, nous offre généreuse- K V ^ T I m e n* Que'0!1165 beaux jours F o / f e ï ï *o u s e r nPr e'nts de grâce fra- p&».,.,F »<- | gile et inattendue, auxquels il convient de souhaiter la bienvenue.

Beaucoup pensent que lorsque l'équi- noxe d'automne a fait son apparition, nos sites alpestres et hôteliers vont de- venir des déserts et l'âpre solitude rem- placer l'active circulation d'antan.

Erreur, erreur profonde! Il est possible que nos hôtes rentrent dans leurs foyers, mais combien d'autres, épris de poésie, de calme et de paix recherchent des vais et nos monts en cette fin de saison. On le voit encore une fois dans la vallée

VACHE AU PÂTURAGE

du Rhône où la nature semble avoir con- centré tous ses dons et toutes ses beautés.

Qu'en disent ceux qui, à l'heure ac- tuelle, dans un modeste chalet, aux Gran- ges près Salvan goûtent les douceurs de la saison automnale.

Jamais autant que cette année, je n'ai joui pareillement du charme qui émane de ces journées d'octobre, à l'heure même où les soirs que précèdent les crépus- cules brefs viennent brutalement écourter.

Les couchants sont admirables et l'on ne saurait se lasser de contempler l'écran doré sur lequel se détachent les sommi- tés calmes de nos Alpes, mauves d'abord, et qui, en se fonçant peu à peu, pren- nent des teintes violettes, somptueuses, pour bleuir et s'étendre pareilles à un invraisemblable saphir sombre. Ce pen- dant que les tons de l'écran lumineux passent de l'ocre pâle à l'orangé, enva- hissant le ciel qui rosit et verdit pour re- trouver au zénith sa couleur bleue initiale.

Et là-bas, dans la plaine, le Rhône doucement coule, coule sans bruit, mar- quant son passage d'un long ruban d'ar- gent qui, à l'est comme à l'ouest, se perd dans la vallée.

Toc! Voilà une étoile qui éclot au- dessus de la Dent de Mordes, fleur de rêve dans le jardin incommensurable de l'Infini. Toc! au sommet d'un grand aca- cia, dans l'enchevêtrement des branches déjà moins feuillues, une autre étoile jaillit à l'horizon. Toc! toc! toc! On di- rait que d'un coup sec, la coupole cé- leste se trouve bientôt entièrement fleu- rie de constellations.

Combien de fois, installé sur le rusti- que balcon du chalet valaisan, lorsque le jour s'affaise dans le charme qui dé- faille, ne nous est-il pas arrivé de suivre des yeux la prodigieuse illumination, admirant sans restriction la puissance du prestigieux magicien capable de faire jouer le commutateur qui fait s'éclairer les mille et une ampoules du lustre si- déral.

Je me suis évertué parfois à compter les étoiles; déjà, il y en avait six, bien- tôt douze, puis vingt... De partout elles jaillissent: du Muveran, de la Dent du Midi, du Catogne; et toc! toc! pendant que l'on regarde à gauche, d'autres se montrent à droite, d'autres encore et tou- jours, innombrables. Et le firmament de- vient semblable à un dais de vélin som- bre où la Providence, après avoir tracé en signes inconnus l'histoire de l'huma- nité, aurait répandu sur son écriture de la poudre de diamant. Devant cet incom- parable phénomène, l'on en vient à se demander s'il est d'autres cieux plus beaux que le ciel valaisan, si ailleurs, les étoiles brillent d'un éclat aussi pur, ou si, au contraire, notre pays alpestre n'a pas concentré en lui et au-dessus de lui toutes les beautés qui captivent.

Puis, involontairement, le regard plonge dans la plaine ; là-bas, aussi, mille feux s'allument sous l'égide de fée électricité;

les points, brillent les uns après les au- tres; on dirait que la terre veut répon- dre au ciel et égaler, selon ses forces, le beau firmament. Dans toute la plaine, peu à peu, les agglomérations se dessi- nent, les lumières deviennent plus denses, et le long de la vallée, c'est une vraie ceinture lumineuse qui pose ses diamants un peu partout.

Ah ! oui, elles sont incomparablement belles les soirées d'automne dans nos sites valaisans. Que chacun en fasse son pro- fit et détruise la légende des automnes gris, des soirées froides et embrumées, pour chercher, au contraire dans les beautés naturelles, les jouissances qu'on ne trouve pas ailleurs.

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JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 79 Là-haut, dans la pension, en quittant

notre balcon, nous entendons une voix fraîche et gentille qui, s'aidant du piano, lance aux échos les vers de Lamartine:

Viens-tu dévoiler l'avenir, Au cœur fatigué qui t'implore?

Rayon divin, es-tu l'aurore, Du jour qui ne doit pas finir?

Il faut interroger le ciel valaisan, par une belle soirée d'automne, pour trouver la réponse à la troublante question du poète. Auguste MÉRINAT.

De Sierre à Montana en Funiculaire

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E jour-là, le temps était beau, fait assez rare, en ce maus- sade été de 1912 dont on se souviendra longtemps, avec rancœur.

La ligne de Sierre-Montana-Vermala, pareille à une immense échelle dressée contre le flanc de la colline, me faisait songer avec une réelle émotion à celle que Jacob vit en songe, entre le ciel et la terre, par où les anges montaient et

"'descendaient' en chantant des louanges.

Et mon imagination battant la cam- pagne, je me disais: ce funiculaire figure assez bien l'échelle, Montana-Vermala est bien aussi un petit paradis; quant aux anges, qui chantent les gloires de cet Eden, ce sont tous les touristes qui vont à Montana, toutes proportions gardées et réserves faites.

Un de ces anges, déchus, a dédié à la célèbre station climatérique le qua- train suivant:

SIERRE

Sur ton joli funiculaire Et lire Ion laire

Joyeux, je monte à Montana Et lire Ion la.

J'ajouterai:

J'y vais oublier mes misères Et lire Ion laire

Dans tes bosquets, ô Vermala, Et lire Ion la.

Ah! cette montée, cette envolée en fu- niculaire, quel enchantement !

On a l'illusion de l'aéroplane, mais avec combien plus de sécurité!

La vue s'y déroule lentement, féeri- que, immense, d'une inexprimable beauté, dont l'orbite se délecte et se grise, tan- dis que le cœur murmure, doucement, un pieux hosanna.

Cinquante minutes à peine et me voilà délicieusement déposé, frais et dispos, sur le merveilleux plateau de Montana d'où je plonge dans la vallée qui me

paraît l'enfer, puisque je suis en paradis.

Je descends au Palace, qui me rappelle vaguement l'hôtel de la Petite-Scheidegg ; puis un lunch au Parc, puis une bou- teille de champagne au Forest de Ver- mala, avant de dire adieu au funiculaire, que j'ai quitté à regret. Et le piolet au poing et la corde en sautoir, ma peau de lion de Kabylie enroulée sur mon sac et ma gourde pleine en bonde, me voilà parti pour le glacier du Wildstru- bel et pour l'Oberland, où je dois re- trouver mon vieil ami Costelcade, de Tarascon, zou !

Au revoir, mon funiculaire Et lire Ion laire

Au revoir, mon cher Montana, Et lire Ion la !

TARTARIN.

— * —

Le SRI

dans la Haute Montagne

MONTANA

L est établi par d'éminents professionnels que toutes les montagnes de la Suisse se prêtent à l'exercice si mo- derne du ski.

Les pentes uniformes du Jura de même que les préalpes ne réclament des skieurs aucune technique spéciale.

Toutefois la prudence est toujours né- cessaire, surtout quand la topographie des lieux n'est pas très familière. Car il est évident que le danger guette l'auda- cieux partout, dans les ravins, les routes

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à pic, les hautes clôtures, les terrains fangeux, etc.

Dans la haute montagne, la connais- sance des lieux dans leurs moindres dé- tails est de rigueur, à côté d'une expé- rience absolue de la technique du ski.

Le ski est au tourisme d'hiver ce que la corde est au tourisme d'été. Les ascen- sions en ski, en dehors de la varappe, sont aussi faciles et aussi rapides qu'à pied, mais c'est dans la descente, sur les belles pentes de neige, à travers les gla- ciers crevassés, que le ski proclame toute sa valeur et tout son charme.

Il n'est pas de guide qui, maintenant, ne soit doublé d'un fervent skieur, et même nos populations alpines commen- cent-elles à en user dans le commerce ordinaire de la vie. . .

Les armes du skieur sont les crampons pour la glace et le rocher où le ski doit être abandonné, le piolet et le sac de provisions.

Les grands dangers et les plus com- muns sont, pour les novices surtout, le brouillard et les avalanches. L'accès de la haute montagne n'est donc, en raison de ces dangers, accessible qu'aux alpi- nistes expérimentés.

En Valais, nous avons des stations idéales de « skisme » : Champéry, Mor- gins, Montana, Loèche-les-Bains, où, à côté de pistes de premier ordre, on trouve la station hôtelière, avec tout son con- fort, son chauffage central qui, en hiver, et à ces hautes altitudes, rend de si pré- cieux services.

Ces stations sont déjà réputées et très courues, les skieurs y organisent chaque apnée des fêtes sur la glace et des con-

ours, alternant avec ceux de la luge et du patin.

Au point de vue hygiénique, nous ne pensons pas qu'il soit de meilleur exer- cice ni meilleure saison pour relever les santés affaiblies, refaire le sang, retrem- per les muscles et fortifier la machine entière. A. VÉRON.

La Vendange en Valais

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'EST toujours un tableau pit- toresque et digne d'attention que celui de la vendange en Valais.

A cette époque de l'année où la nature est si belle, sous sa dra- perie de brocarl polychrome, la vie rurale transportée dans les pampres a quelque chose de particulièrement saisissant.

A Sion, centre du vignoble, tout le monde est en branle, depuis le voiturier qui transporte les bossettes de la vigne à la gare et vice-versa aux grandes da- mes de la haute société, qui ne dédai- gnent pas de donner leurs ordres et quelquefois de suivre le convoi des

Bonum vinum lœtificat cor hominum, réu- nit toujours une énorme majorité d'adhé- rents.

Mais, il en est de la vendange comme de tout, il y a décadence évidente dans la forme.

Naguère encore, le jour de la vendange était pour tout propriétaire de vignes, petit ou grand, un jour de liesse. On y sacrifiait les plus beaux jambons et les plus beaux fromages, les vieux vins em- prisonnés dans leurs fioles cachetées y figuraient avec orgueil, la gaîté était gé- nérale, les « huchées » remplissaient le vignoble, c'était une sorte de fête popu- laire.

Aujourd'hui, la chose se fait plus sim- plement ; l'utilitarisme a défloré l'arbre de la tradition, la chèreté de la vie a tout nivelé, la gaîté s'est changée en une mélancolie symptomatique, la lutte pour la vie a tout rapetissé, et c'est grand dommage.

Sion, octobre 1912.

SOLANDIEU.

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Martigny- Orsières

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EN VENDANGE

vendangeurs, vers les coteaux où règne Bacchus.

La vendange en Valais est une page en gros relief dans la vie monotone de tous les jours.

Quand la récolte est abondante, l'in- tensité de vie dans les régions viticoles est extraordinaire.

On sent que le vigneron et tous les propriétaires du plus petit au plus grand, attendaient avec anxiété et impatience le moment de la récolte la plus rémunéra- trice, celle qui devra boucler le bilan de l'année courante.

Et cela donne à cette période de quel- ques semaines, une animation insolite, une sorte de fièvre endémique, douce ou violente suivant le rendement et les fluc- tuations du cours.

Malgré les théories scientifiques pour ou contre l'usage du vin, la priorité reste aux consommateurs, et l'adage biblique :

ES nombreux touristes qui, l'été passé, ont joui des avantages du joli chemin de fer qui relie l'industrieuse cité des Véragres aux triples vallées d'Entremont, de Bagnes et de Ferret, ont dû rendre aux créateurs de cette ligne de vifs et sincères hommages.

Nous ne sommes pas en principe pour les « rails partout », nous avons pour la montagne un culte profond, enthousiaste, et toute atteinte à sa beauté, à son ori- ginalité, constitue à nos yeux un crime de lèse-nature.

Mais le chemin de fer Martigny-Orsiè- res est un railway de plaine, son but est de conduire rapidement et sans fatigue l'alpiniste au cœur des Alpes, lui laissant toute sa vigueur pour la rude attaque des colosses de pierre et de glace aux- quels il va jeter son défi.

Et, à ce titre, le Martigny-Orsières a toute sa raison d'être, c'est un facteur puissant de notre organisation touristique valaisanne.

Quelques données techniques nous pa- raissent devoir intéresser certainement tous ceux que l'alpinisme ne laisse pas indifférents, non plus que les moyens

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JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 81 employés par l'art et la science pour lui

prêter leur concours.

La ligne M.-O. a une longueur de 19,3 km. en plateforme indépendante et à voie normale, avec rails de 36 kg. posés sur traverses en chêne injecté.

Le rayon minimum des courbes est de 180 mètres.

La rampe maximum est de 35 %o- Les principaux travaux d'art qu'on y a exécutés se trouvent dans la gorge de la Dranse, à Martigny-Croix et à Bover- nier, où la ligne passe sur trois ponts, quatre viaducs adossés à la montagne, trois tunnels, et, aux environs de Sem- brancher, trois ponts, deux viaducs et quatre tunnels.

La traction est électrique, par courant monophasé de 8000 volts et 15 périodes.

La ligne de contact est composée d'un fil de cuivre de 8 mm. de diamètre, a suspension simple en pleine voie et ca- ténaire dans les stations.

Le poids des automotrices à voyageurs est de 45 tonnes, elles sont équipées de 4 moteurs Brown-Boveri de 80 chevaux.

Les voitures ont un frein à main et un frein à air comprimé (double Westing- house).

La vitesse de la marche en palier est de 40 km. à l'heure et de 30 km. en rampe de 35 %o-

Les travaux de cette intéressante ligne ont été commencés le 1er août 1907 et l'ouverture à l'exploitation a eu lieu le 1er septembre 1910.

Inutile de dire que le Martigny-Orsiè-

res, qui verra dans un temps plus ou moins rapproché ses rails se prolonger vers l'Italie par le val de Ferret, est appelée à un brillant avenir. A. D.

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Conte de la Montagne

A mon ami E. Dunant.

La Fleur coupée

'EST un petit hôtel dans la montagne, une charmante maison hospitalière dont les

A a fenêtres ouvrent sur du ciel :>".';•• V ^ et de la fraîcheur ; elle est moitié pierre, moitié bois, pierre dure et brillante, bois doré comme une relique.

Le porche est surplombant et il jette sur le flanc de l'édifice une grande ombre délicieuse; il est comme une grande aile sombre qui abrite la maison et ceux qui l'habitent. Tout .autour, c'est l'azur trempé de lumière, le grand large de l'horizon, l'infini, la splendeur et le mystère. Le petit village, avec son église à fin clo-

LA DRANSE A ORSIÈRES

MARTIQNY, PLACE CENTRALE

cher et sa procession de chalets brunis, ont l'air de s'être éloignés discrètement;

on dirait une fine gravure burinée sur le cadre vert des sapins, comme une estampe un peu effacée par le lointain bleuté.

Dans la jolie maison tranquille et in- time, une gentille fée rose et blonde, qui la remplit de joie et de jeunesse, la fille du vieux papa et de la vieille maman Clenoz. C'est la plus gracieuse fille de la vallée, une fleur de chair épanouie, aux yeux rieurs, à la bouche jaseuse, un rayon sur une rose et la joie de tous.

Elle est la reine du petit domaine, elle aide les parents, un peu alourdis par le poids incessant des ans, commande, gour- mande, monte, descend, va, vient, entre, sort, est partout, encore ailleurs, sait mettre à la pâte ses jolies mains fines, avec une grâce, une adresse, une légèreté, un désir de bien faire, qui font l'admi- ration de tous. Tout le monde l'aime, comme on aime le jour clair ; elle est si bonne, si vive, si affectueuse pour tous.

Pour les chemineaux aux barbes de pous- sière et aux pieds las, elle a toujours un pot de soupe, un verre de vin et le geste qui désarme l'envie ; un morceau de sucre et un baquet d'eau fraîche pour les pauvres chevaux qui halètent après la montée de la côte ; de beaux saluts coquets pour les hôtes et de lumineux sourires pour les amoureux, qui sont aussi nombreux que les papillons autour d'une rose. Et quelle fille pour les vieux parents! Elle les choie, les dorlotte, les embrasse, les caresse, a mille petites pré- venances, des chatteries, un tas de pe- tites choses touchantes, de délicates at- tentions qui font parfois pleurer les vieux.

Elle a même refusé, pour rester avec eux, d'épouser le gros Louis, le fils du notaire, la coqueluche de toutes les filles de la vallée.

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Et le petit hôtel ne désemplit pas et les vieux Clenoz font fortune bien gen- timent, tout en regardant la petite fée rieuse faire ruisseler l'or tintinabulant sous ses doigts fuselés. On a même dû bâtir une dépendance — une indépen- dance, comme dit le père Clenoz, pour les bonnes familles qui ont de ça. — Et il frotte en riant son pouce contre son index.

Un jour, arriva, une lourde voiture noire et soigneusement close! Et de la

dée, cruelle, comme le craquement d'une étoffe qui se déchire, comme le vol d'un essaim de guêpes venimeuses, secouait le pauvre corps diaphane et mettait un peu de rose aux lèvres livides. Oh! cette toux! ce râle, plutôt! comme on la con- nut vite, dans la jolie maison! comme elle sonna dans le silence de la nuit, comme elle domina le tumulte du jour!

C'était lugubre, lancinant, cela semblait déchirer toutes les poitrines, être comme l'égouttement d'une vie qui s'en allait.

SK^SiSSf^P

voiture sortit, au bras d'un homme grave, une créature diaphane, pâle comme ces lys de la montagne qu'on appelle para- disies, avec, dans les orbites bleuâtres, des yeux de fièvre qui semblaient vou- loir dévorer le visage de cire de leur flamme ardente. L'homme grave était un médecin et la pâle malade une riche Américaine, miss Lea Stafford. Très ma- lade, le médecin, à bout de ressources et de sanatoria, lui avait ordonné, comme dernier remède, le grand air et la mon- tagne. On loua, très cher,- le premier étage et l'Américaine s'installa. C'était plutôt une effigie qu'un être vivant, une de ces nuées blanches que la brise éche- vèle au sommet des mélèzes, quelque chose de chancelant, d'éphémère, qui semblait ne^pas tenir au sol. Une petite toux sèche, métallique, cassante, sacca-

L E V A L F E R R E T

Madeleine s'était prise d'affection pour miss Lea; elle ne la quittait plus, lui consacrait toutes ses heures; cette beauté de fleur et de grâce, saine et vivace, avait pris en pitié la pauvre malade aux yeux immenses. Parfois elles sortaient en- semble, miss Lea pendue, affaissée au bras de Madeleine; !a petite main osseuse et ivoirine comme celle d'une idole hin- doue, baguée de pierreries précieuses, semblait faire une tache livide sur la chair blonde de la belle fille de la montagne.

Peu à peu la toux se fit entendre moins souvent, claqua moins fort, sem- bla s'envoler dans la brise des hauteurs, les yeux immenses perdirent de leur feu, devinrent moins brûlants, les joues pâ- les eurent une légère floraison rose et le corps apâli se dressa peu à peu, jour par jour. Le miracle s'était accompli; miss

Lea cessa de mourir ; l'air pur et vif, l'haleine forte des forêts, les . senteurs saines des champs avaient guéri la fille usée des cités et les soins de Madeleine avaient fait le reste. Et bientôt miss Lea partit, seule, par la montagne, la pique à la main, et elle revenait, le soir, mas- quée de hâle, la tête haute ; elle qui mangeait à peine, dévorait les menus copieux, et, ô pudeur, ne craignait pas de les arroser d'une bouteille parfumée de Dôle capiteuse.

Et quelle reconnais- sance pour sa jolie garde-malade ; elle la comblait de cadeaux;

il arrivaittous les jours des colis de formes diverses; c'étaient tan- tôt des fleurs rares, des bonbons exquis, tantôt une montre en or avec des perles sur la boîte, une magni- fique bague avec un rubis, une jaquette de fourrure; elle ne savait qu'inventer pour re- mercier la gentille pe- tite fée à laquelle elle devait la vie. Le père Clenoz reçut même, par contre-coup, une superbe pipe en écu- me — qui valait bien, disait-il, dans les quin- ze à vingt comme un sou!

Puis elle partit, complètement rétablie, forte, robuste presque; elle était montée dans une lourde voiture close et funè- bre, elle voulut redescendre à pied, la sacoche au côté, par les petites venelles fleuries, un peu escarpées, qui coupaient la route et s'égayaient dans le silence majestueux de la forêt.

Elle écrivait souvent de pays lointains et toujours disait son affection pour la gentille Madeleine, le souvenir qu'elle gardait du petit hôtel, et la joie qu'elle aurait de revoir un jour l'oasis alpestre où elle avait désaltéré ses lèvres à la source de la santé.

La vie coula. Un jour, dans l'hôtel, on entendit de nouveau la toux, la toux sèche, cassante, saccadée, cruelle. Tout le monde écouta ! L'Américaine serait- elle revenue? Qu'est-ce que cela voulait dire? La toux sonna encore! Tous pâ-

(11)

JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 83 lirent! Hélas, c'était la pauvre Madeleine

qui toussait ainsi, la même chose que l'étrangère, avec des yeux de fièvre et ses jolies joues comme soudain poudre- derizées ! « Cela ne sera rien, dit-elle, un rhume ! » Avec un peu de soin, cela passera! Hélas, la toux ne s'en alla pas;

elle devint plus sèche encore, plus pro- fonde! Le père Clenoz attela la Grise et au galop alla chercher lui-même le doc- teur. Celui-ci secoua la tête! Il ne pou- vait encore se prononcer et il questionna.

On lui parla de l'Américaine malade, puis guérie, que Madeleine n'avait pas quittée, avait soignée pendant plusieurs mois. Alors, il devint plus grave, avec des yeux inquiets et scrutateurs. Et il écrivit une ordonnance, puis s'en alla, après avoir prononcé des mots inconnus:

« tuberculose, contamination ».

Hélas, rien n'y fit, la toux sonna dans la maison désolée et la pauvrette s'éma- cia peu à peu, lentement, comme une rose qui se fane, son teint prit des tons de vieil ivoire et son corps, harmonieux et souple, se courba, avec la cassure des épaules des vieilles dévotes qui prient dans les églises. L'Américaine avait guéri, mais elle avait laissé le germe fatal de

TOURBILLON (Cl. Pasche)

sa maladie et tous ses millions ne pou- vaient sauver la malheureuse qui s'en allait comme une lumière soufflée par le vent de la mort.

Prévenue, miss Lea accourut; à son tour, elle s'installa près de la malade, lui rendit les soins qu'elle en avait reçus, dépensa son or et ses forces sans compter. Rien ne put cal- mer la toux rauque et lancinante.

Et, un beau jour de Mai, dans la campagne en fleurs, un char cahotant conduisit au cimetière de la ville, le pauvre corps char- mant de Madeleine, avec ses pe- tites mains croisées pour l'éternel repos.

Jules MONOD.

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Tourbillon

N ne connaît pas l'époque de la première construction du château de Tourbillon. Il fut rebâti en 1294 par l'évêque Boniface de Challand; ses suc- cesseurs y établirent leur habitation. Le château fut consumé par le dernier incen- die de 1788 avec des archives précieuses et la collection des portraits de tous les évêques de Sion soigneusement conser- vée dans une des salles du manoir. Il n'en reste plus que les murailles exté- rieures.

On reconnaît encore la chapelle épis- copale aux fresques qui en ornent les voûtes et les parois. Une peinture repré- sente saint Charlemagne conférant à saint Théodule les droits souverains sur le Valais.

De Tourbillon, la vue embrasse toute la plaine depuis Loèche à Martigny. Les Alpes l'entourent, semblables aux mu- railles d'un immense Colisée. Le Bietsch- horn est le joyau de cette -couronne gi- gantesque. Il domine la vallée du Rhône, de la Viège à la Drance. La chaîne sep- tentrionale se déroule à nos regards et

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Voici, au-dessus de Savièse, la Cretta- bessa. Plus loin, la pointe de Flore, vers l'occident, le Haut-de-Cry et la Dent de Fully. Les Alpes pennines s'échelonnent à leur tour du sud-ouest au nord-est : le Buet, les montagnes de Salvan, la Dent de Nendaz, le mont des Mayens, verdoyante colline, abritant sous ses sa- pins les habitations rustiques où les Sé- dunois vont passer l'été; la Sasseneire, la Maya et enfin le mont Nuoble. — Au-delà de la ville se détache de la chaîne, comme une avant-garde de ro- chers: le plus é'evé, Montd'orge, porte une pittoresque couronne de ruines. A l'arrière-plan, au milieu des brumes qui qui s'élèvent du vallon de la Morge, ap- paraissent sur la crête d'une longue col- line les derniers pans de murs du châ- teau de la Soie. Dans la vallée supérieure, on distingue les ruines du château de Granges, la Chartreuse de Géronde, au- dessus d'une haute falaise, près de Sierre, et à l'extrême horizon l'ancien château de l'évêque à Loèche.

A l'extrémité d'une longue arête de rochers qui part des flancs de la colline de Tourbillon, est le château de la Ma- jorie, ainsi nommé parce que les majors

de Sion y avaient leur résidence. Acheté par l'évêque Tavelli, souvent brûlé et re- bâti, il servit d'habitation à ses succes- seurs de 1732 à 1778, époque où il fut dévasté par les flammes. Une coupure au roc, qu'on franchissait jadis au moyen d'un pont-levis, le sépare d'un édifice carré appelé la Tour des Chiens, sans doute parce qu'on y enfermait la meute.

Une tradition prétend qu'en 1308, le comte de Savoie y fit exécuter secrètement une vingtaine de patriotes. — Pour empêcher l'écroulement de la Majorie, on l'a re- couverte et convertie en caserne.

En face de la Majorie, au-dessous de

Valère, est l'église du collège qui ne date que de 1806; on y remarque deux super- bes tableaux du peintre Delia Rossa, primitivement destinés à l'église des Jé- suites à St-Pétersbourg.

La partie de la ville qui s'étend dans la plaine sur les deux rives de la Sionne, contient divers monuments remarquables.

Hôtel-de-Ville

L'Hôtel-de-Ville, au centre de la rue du Grand-Pont, fut construit en 1660.

Ses portes sculptées et leurs serrures et marteaux ont une grande valeur artisti- tique. Son horloge, due à un St-Gallois nommé Marc Spaett, est une œuvre re- marquable de mécanique.

Des inscriptions romaines et une pierre miliaire décorent le vestibule. La célèbre inscription de l'an 377, sur laquelle fi- gure le monogramme du Christ, avec l'alpha et l'oméga, est le plus ancien monument authentique, relatif à l'exer- cice du christianisme en Valais. Elle cons- tate que sous le règne de Gratien, et sous le quatrième consulat de Merobaudès, conséquemment l'an 377, le préteur des Alpes pennines, Ponce Asclépiodote, re- bâtit les églises de Sion probablement détruites 75 ans auparavant, lors de la persécution sous Maximien.

Cathédrale

La Cathédrale remonte au XI""' siècle, mais ne fut achevée que par le cardinal Schinner. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne église de Notre-Dame du Glci- rier, dont l'antique clocher subsiste en- core. Elle a la forme d'une croix; le chœur tourné à l'Orient, comme tous les anciens temples de la ville, s'incline à gauche, en souvenir de l'affaissement de la tête du Sauveur au moment de son agonie. Les autels et les vitraux sont récents. Sous les orgues, à droite, est le tombeau de l'archevêque André de Gualdo, administrateur du diocèse de Sion. L'é- glise fut souvent incendiée et pillée.

Le clocher est l'un des plus anciens édifices de la ville. Son style est de l'é- poque carolingienne. L'étage supérieur et la pyramide sont construits en briques et le reste est revêtu en pierre. La ga- lerie crénelée couronnant le clocher en fait une véritable tour de défense et rap- pelle la position de la capitale du Va- lais, si souvent exposée à la rapacité des Sarrasins qui, en 960, furent posses- seurs du passage du Grand-St-Bernard.

Le portail est décoré d'anciennes pein- tures : on voit au centre la Ste-Vierge et l'enfant Jésus; à droite et à gauche sont des évêques et des personnages age- nouillés.

Le trésor de la cathédrale de Sion ren- ferme un grand nombre d'objets précieux pour l'histoire de l'art; on y admire d'an- ciens ornements sacerdotaux couverts d'or et de broderies, plusieurs châsses d'argent, un évangéliaire relié en vermeil, orné d'émaux et de pierreries, ainsi que plusieurs autres pièces, dont la plus an- cienne est probalement une boîte conte- nant des reliques de la bienheureuse Vierge Marie, et donnée par le saint évêque Althée, qui occupait le siège de Sion à la fin du VIH'"e siècle.

Eglise de St-Théodule

L'église de St-Théodule est à côté de la précédente. Elle a été rebâtie par le car- dinal Schinner sur l'emplacement où s'é- levait au VIII"10 siècle le sanctuaire con- sacré au même patron du pays. Sous la voussure des portes sont des sculptures relatives à la légende de la cloche trans- portée de Rome à Sion par le diable. On voyait au commencement du siècle der- nier, debout dans les niches qui entou- rent extérieurement le chœur de massi- ves statues de Saints que les Français ont complètement détruites (1799). Le car- dinal Schinner a déposé dans cette église les cendre de son oncle Nicolas Schinner, comme lui évêque de Sion. R.

Renseignements généraux : pages 18, 19 et 20

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