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12
meAnnée — N° 9 Edition d'Hiver 8 Décembre 1913
JOURNAL ILLUSTRE
D E S
OIS M
ET LISTE DES ÉTRANGERS
ORGANE DE L'INDUSTRIE HOTELIERE VALAISANNE
SUBVENTIONNÉ PAR L'ETAT DU VALAIS — PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU CONSEIL D'ÉTAT
REDACTION :
Albert DURUZ, 5ion
our une année : Suisse 3 fr. W e r 4 Fr.
L e n u m é r o : 2 5 C e n t i m e s
ADMINISTRATION :
H. 50MA, Boulevard du Midi, 5ion
Le service du „Journal des Stations du Valais" ainsi que la „Liste des Etrangers" est fait G R A T U I T E M E N T à un nombre considérable d'Hôtels des Stations des Alpes, et des grandes localités, aux Bureaux de Renseignements, Agences de Voyages et
Syndicats d'Initiatives de la Suisse, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, etc.
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LES SPORTS D'HIVER (Cl. Patrie Suisse)
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78 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
MORGINS
Les Sports d'Hiver
en Valais
L, EST CURIEUX de constater avec quelle étonnante rapi- dité se sont développés, un peu partout, les sports de^
tous'^nreiTdont le but nV constitue pas seulement une question de divertissement mais surtout un état hy- giénique tendant au développement phy- sique et aussi moral de la race hu- maine.
Comme en toute affaire d'art et de progrès, la Suisse, notre chère petite patrie, n'est pas restée en arrière; en dépit de son exiguité et de ses modestes ressources, elle s'est résolument jetée dans la mêlée, et c'est un légitime hon- neur pour nous de constater qu'elle a réussi, dans tous les domaines, grâce à son courage et à sa volonté, à tenir un rang des plus, marquants.
Dans les sports, elle se classe bon premier pour la lutte et la gymnastique en général, comme pour le tir, comme pour l'alpinisme.
Les sports d'hiver: luge, patinage, ski, devaient naturellement trouver chez nous un élan tout particulier, eu égard à notre situation topographique, à nos montagnes et à nos glaciers.
En Valais, les sports d'hiver ont fait merveille et, comme par enchantement, des stations d'hiver se sont créées &u cœur même de nos stations d'été les plus célèbres, à Champéry, à Morgins, à Montana, à Loèche les-Bains, à Sier-
re même, cette reine de nos stations de plaine.
Nous donnons, dans la chronique des stations, les programmes des fêtes et concours d'hiver de ces différentes stations, qui montreront la place d'é- lite que tient le Valais dans les sports d'hiver.
Aussi jie fauMlj^as s'étonner que ces stations aient pris un si rapide dé- veloppement et une si prodigieuse re- nommée.
Les hôteliers et les Sociétés de déve- loppement n'ont rien négligé pour don- ner à leurs nombreux hôtes de tous pays tout le confort désirable, si bien, qu'en ces hauteurs pures et sereines, au sein de l'amoncellement des neiges,
l'hiver offre tous ses attraits et ses agré- ments, sans que ses rigueurs y soient plus sensibles qu'à la plaine, grâce au chauffage central qu'on a installé par- tout.
Il convient aussi de citer notre vallée sœur, celle de Chamonix, qu'un syndi- cat d'initiative a pris soin de mettre au rang des premiers pays sportifs du monde; les concours et fêtes d'hiver de Chamonix sont déjà célèbres; les fêtes de Noël et du Jour de l'An y voient affluer l'élite des clubistes du monde entier, qui se partagent les merveilleu- ses stations de Chamonix, d'Argentiè- re, des Bossons, de Montroc, du Pla- net, des Praz, de Servoz, etc, qui ne forment, entre elles, qu'un immense champ d'opérations, où le ski, la luge et le patinage se disputent la palme, dans des match grandioses et impres- sionnants.
A .signaler une innovation de cet hi- ver, l'express de sports d'hiver Paris- Chamonix, qui circulera du samedi, 13
décembre, départ de Paris, au lundi, 16 février 1914, inclusivement.
Avec un peu de froid et de soleil, la saison qui va s'ouvrir promet d'être brillante. A. D.
PAYSANNES DE CHAMPÉRY EN SKIS (Cl. Jullien Frères)
JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 79
Souvenirs de Gletsch
(A M. Joseph Seiler)- URANT les jours de brumes
incessantes et de pluie, j'aime à me reporter au
temps ensoleillé vécu à Gletsch, au pied du gla- cier du Rhône.
De Brigue, la route est longue, on peut il est vrai la faire en poste, mais il y a un charme aussi à pénétrer à pied et par petites étapes une vallée incon- nue. En dépit de la poussière, de la chaleur et de la fatigue, l'intérêt reste continu et la ballade en vaut la peine, car elle nous conduira dans cette lan- gue étroite du territoire valaisan, sor- te de cul-de-sac fermé par le glacier du Rhône, les cols de la Furka et du Grirn- sel.
Le dernier village dans la montagne est Oberwald. De cet endroit la route monte en de brusques lacets et le Rhô- ne, devenu torrent impétueux, cascade dans des gorges. Les monts se ressè- rent, l'air devient vif, et subitement à un dernier contour de la route, on aper- çoit le vaste cirque de Gletsch et la
« chute » du glacier du Rhône. C'est la station postale pour Meiringen et An- dermatt avec relais obligatoire com- me dans le bon vieux temps. Voici la forge, des chevaux attendent attachés à la porte et le maréchal-f errant bat le fer rouge sur l'enclume. Puis, ce sont les grandes écuries, et, face à la monta- gne, les bâtiments des hôtels.
Gletsch est un coin d'un caractère très spécial. C'est aride, sauvage et in- time à la fois, on peut y ressentir l'op- pression des montagnes très proches, mais très vite, on s'échappe dans les hauteurs où l'horizon est vaste
Autrefois, le glacier devait remplir tout le petit val, on le voit à l'ancienne moraine, aux pierres dont esi jonché le sol et l'on va parmi ces vestiges jusqu' à la chute même des .séracs. C'est for- midable, écrasant que cet amoncelle- ment de blocs de glace, striés de brisu- res vertes. Ils s'échafaudent et se dres sent sur le ciel, cahotique muraille re- liant les cimes voisines. En bas, parmi les pierres, le Rhône aux flots gris et houleux s'échappe, mais il ne joue pas grand rôle dans l'impressionnant pay- sage, tant le glacier est fascinant.
Au déclin du jour, les silhouettes s'accentuent, des couleurs unies se con-
centrent dans la forme des choses, les différents caractères s'individualisent dans leurs vies propres, l'homme se sent très petit, minime, et dans son âme il est écrasé par la force des éléments . . . Les lumières de l'hôtel brillent, il fait bon y aller, trouver là-bas le « home » et vraiment on le trouve, car M. Joseph
Seiler a su faire de son hôtel une mai- son confortable et « gemütlich », ce qui est rare.
Dans le hall d'entrée, un feu brûle dans la cheminée, et le dogue de la maison — un grand danois tacheté noir et blanc — se chauffe immobile, les pattes allongées. — Aux boiseries, une très intéressante collection d'estampes nous montre le val de Gletsch vu à tra- vers le temps et par des yeux très dif- férents, ce qui n'est pas sans charme . . . Une cloche sonne, voici la poste et les
Charmante impression, qui vous pour- suit dans le sommeil!
Des bruits de grelots, des claque- ments de fouet. Il fait jour, c'est le ré- veil. Les voitures sont prêtes à partir et les voyageurs attendent, qui pour le Grimsel, qui pour la Furka. Cette voie a le privilège des dernières grandes ca- lèches à six chevaux, c'est la classique voiture postale, peinte en jaune, comme on peut la voir — déjà — au musée de Zurich. Elle ira encore un an, deux ans peut-être, puis le chemin de fer ter miné, elle entrera définitivement dans les souvenirs d'un autre âge.
En voiture!!.., On ferme les portiè- res, le postillon claque son grand fouet, et les chevaux noirs de trotter enlevant la lourde machine.
GRIMSEL GLETSCH
arrivées du soir, du va et-vient, des groupes se forment, les mains avec plaisir se tendent vers la flamme, on sent le bien-être de tous ces individus que le hasard pour un instant a réunis en ce même lieu.
La salle à manger qui est vaste, don- ne la même impression agréable, car, à côté de la table d'hôte, toujours banale, voici de petites tables intimes. Des ro- ses se penchent dans un vase à long
col, un abat-jour discret atténue la lu- mière, «les garçons» passent, agiles, silencieux, c'est le côté confort, très, ré- pandu c'est vrai, mais le côté « homely » si rare, et déjà ressenti; dès l'entrée, on le remarque dans la recherche d'un goût sûr qui a présidé à l'ameublement de la salle, et l'on est étonné de trou-
ver ici de beaux bahuts sculptés,., très authentiques, et des tableaux de ce gen-
re hollandais, représentant victuailles, fleurs et oiseaux .comme le XVIIe siècle l'avait mis en honneur.
Fin Juin, dans la plaine, c'est déjà- la chaleur, « l'insupportable été », mais dans la montagne, au contraire, c'est l'éveil de la vie. Les neiges fondent, l'eau en mille ruisselets féconde les prairies et les fleurs partout éclosent...
A Gletsch ce fut ainsi, et j'ai senti, ô combien, le charme du printemps alpes- tre! Que de fleurs, que de beauté, et quelle intensité dans les gammes colo- rées Couleurs des roches: rouges, grises, jaunes, le ciel d'automne, les neiges étincelantes, champs de rhodo- dendrons — rouge vif dans la verdure
— jaune pâle des anémones souffrées, pensées violettes et myosotis, boules d'or des trolles, et beaucoup d'autres encore, fleurs toutes charmantes embellissant la solitude. A cela, ajoutez les bruits caractéristiques de l'alpe, celui du tor- rent très sourd ou l'avalanche, le bour- donnement de l'abeille des mou- tons lointains bêlent, pas très haut, dans les pierriers une marmotte effrayée a sifflé, et l'écho répète son cri
80 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
Ce ne sont là que des impressions, des souvenirs, très incapables, je le sens, de traduire la beauté ressentie, là-bas, à Gletsch, un des endroits les plus cap- tivants du Valais. F. G.
singulièrement douces et compensatri- ces.
Puis, c'est le temps des bals éblouis- sants et vertigineux, sur le parquet ciré ou sur la glace, danses folles en patins, où se révèlent toute la grâce du corps, toute sa vigueur, toute sa beauté.
Glissez, mortels, glissez, Pareils à des ondines, Volez, courez, dansez, Sur l'onde c r i s t a l l i n e . . . .
Sous l'étincellement d'une lune ar- gentine, les lustres suspendus aux bran- ches du chemin brillent d'un étrange éclat, dans l'air vif d'une nuit féerique.
Partout ce n'est que pendeloques de gi-
L E S S É R A C S DU G L A C I E R DU R H O N E
Plaisirs d'Hiver
IVE L ' H I V E R !
Vous direz que voici un singulier cri d'allégresse.
Et l'onglée, et les engelu- res, et les nez rouges, et les yeux pleurant de froid, et les pieds barbottant dans la neige fondue, et les rhumes, et les journées couleur de suie, les longues séries de journées toutes courtes, sans le moindre rayon de so- leil ! Ma foi ! vous me rappelez trop vivement ce que je voulais oublier, et pourtant, je crie encore: Vive l'hiver!
Oui, Phiver a bien des charmes pour qui sait les goûter.
Les journées 'y sont courtes, dites- vous, mais les nuits y sont longues, et les veillées, au coin du feu, dans le demi-rêve d'un demi-sommeil, y sont
vre, franges de neige, corniches de gla- ce, draperies d'hermine, formant un ca- dre d'une richesse inouie au « ring » où la jeunesse enthousiasmée prend ses joyeux ébats.
Dans les salles ouatées et tièdement parfumées, l'orchestre emporte dans un monde de rêve la jeunesse adorable; et les tailles souples de dix-huit printemps se cambrent aux bras des beaux cava- liers en tenue de gala, l'œil noyé de ten- dresse, les lèvres en feu, le cœur bat- tant, tandis que les robes envolées, dans le froufrou provocant des dentelles, les nuques d'or ou de jais, qu'irisent les perles opalines, les chairs nacrées, les jolis yeux doux grisent d'enchantement les cerveaux extasiés.
Le ciel de décembre n'est pas tou- jours maussade, en Valais, il est sou- vent radieux. Il rit parfois d'une belle gaîté d'argent clair. Le soleil ne chauf-
fe pas, mais il lance sur le givre des haies des millions de cristaux, de flé- chettes endiamantées, comme sur la gelée blanche des prairies, sur les ar- bres poudrés à frimas, sur la glace fas- cinatrice des étangs bleus.
Emitouflez-vous de chaudes couver- tures et allez patiner.
Charmant sport! Si acréable qu'on se prend presque à regretter que la dou- ceur relative de certains hivers ne per- mette de le pratiquer qu'un temps bien court chaque année.
La Hollande! Voilà la terre classi- que du patinage. On dit que c'est là qu'il fut inventé. Les enfants y savent patiner avant de savoir marcher, les mères y patinent en donnant le sein à leurs nourrissons. De la Hollande, le patinage fut importé en Angleterre au milieu du XVIIe siècle, et, aujourd'hui, ce sont, je crois, Messieurs les Anglais qui tiennent le record.
Ce sont les pays froids du Nord qui, naturellement, cultivent le patinage avec le plus de passion. Les patineurs écossais ront renommés pour leur lé- gèreté quasi-aérienne.
En Norvège, le patinage fait partie de l'éducation militaire, comme le ski en Suisse, et ailleurs '
Le ski a donné lieu à des courses in>
croyables de vitesse, si bien qu'on est arrivé, dans les vastes pays de plaines, à accomplir juqu'à 400 kilomètres en un jour.
Le patin, de son côté, a montré toute sa valeur dans des championnats fa- meux, en Russie, en Danemark, en Hol- lande, au Canada, où de vertigineuses allures ont été atteintes.
Citons, par exemple, le patineur John- son qui, à Montréal, en février 1894, fit 16 kilomètres en 31 minutes 11 se- condes, et le patineur Joé Donughue, qui, sur les rives de l'Hudson, couvrait le mille anglais, c'est-à dire 1609 mè- tres, avec vent arrière, il est vrai, en 2 minutes, 12 secondes 3/5.
Les traîneaux firent fureur au XVIIIe
siècle; c'étaient de beaux traîneaux rouges, avec des dorures, charmants vé- hicules, aux courbes divinement gra- cieuses, avec des proues figurant des cygnes au col onduleux. Watteau et Boucher ont représenté de mutines mar- quises souriant d'aise en de tels équi- pages.
Le patin a vu de beaux jours sous Napoléon III, le Petit, qui raffolait de ce sport, et qui, pendant l'hiver de
1860-61 donna de magnifiques fêtes
JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS 81
nocturnes sur le lac de Longchamp.
Puis, il y a les « montagnes russes » ou tobogan. Le tobogan est une planche bien rembourrée, montée sur deux pa- tins longs et assez bas.
L'on s'assied dessus, ou bien encore on s'y couche à plat-ventre, puis l'on se laisse dévaler en cette posture, du haut d'une langue pente. L'amateur de ce sport, couché sur son appareil, le dirige avec les pieds qui traînent en arrière sur la neige, et qui sont ordinairement pourvus de crochets pouvant s'enfoncer plus ou moins dans la couche glacée.
Les enfants, eux, ont les hommes de neige, les forteresses qu'on bombarde à coups de petits boulets blancs, ils ont la luge enfantine, le petit traîneau à sonnettes argentines, ils ont Noël, le sabot dans la cheminée
Oui, l'hiver a ses plaisirs. Mais en s'écriant: Vive l'hiver!... songe-t-on bien à ceux pour qui cette rude saison est dure, à ceux qui n'ont pas de bois pour se chauffer, pas d'épais vêtements pour se couvrir, qui n'ont pas, pour cal- mer leur faim, les plats fumants des ta- bles fortunées!
C'est pourquoi, au-dessus de tous les plaisirs de la froide saison, mettons ce- lui de la divine charïfêT"
PAUL, GSELL.
L'Hiver à Morgins
R
J „ ES SPÉCIALISTES de glace j p P sont arrivés le 15 novem- P^É bre pour procéder au ni-*£• 1 vellement des places de patinage et de Curling, actuellement dix mille mètres carrés, et au piquetage des pistes.
Les maîtres d'état sont à l'ouvrage depuis le 1er décembre, pour donner au Grand Hôtel les retouches d'usage et préparer son ouverture pour le 15 dé- cembre.
Pour le 29 décembre, plus un seul lit n'est disponible soit au Grand-Hôtel, soit dans les dépendances.
Une grande semaine sportive est or- ganisée pour le 29 Janvier 1914 où l'on
aura le rare spectacle de patineurs comme M. et Mrs. Syers, connus du monde entier, et de sauteurs de ski com- me Burgener.
A part cette grande attraction toute
spéciale, aura lieu la série habituelle de coucours de skis, de patins et de luges, les soirées dansantes, les fêtes vénitien- nes.
Grâce à l'exposition toute spéciale de Morgins, les promoteurs de la saison d'hiver à Morgins, MM. Metzenthin, le sympathique directeur de la société des Hôtels de Morgins, et Sir Henry Lunn, l'infatigable organisateur des sports d'hiver en Suisse, savent, par leurs expériences des dernières années, qu'ils n'ont pas à craindre qu'un hiver doux puisse faire manquer la neige ou le gel dans cette station privilégiée sous ce rapport.
Nous félicitons bien chaleureusement cette jeune station d'hiver du succès mé- rité que ses efforts lui ont valus.
A. D.
Les Sports d'Hiver et l'Industrie Hôtelière
( P B T \ CREATION, le développe-
¥k>~Ê - L , ment et la pratique, par m / ' I K N U a I 1 0 m b r e croissait de fi- Jh^éM^k2 dèles enthousiastes des B ^ ^ ^ ^ a sports d'hiver a amené
une révolution économique dans l'in- dustrie hôtelière. Les stations de mon- tagne ne connaissaient jadis que la sai- son d'été, dont la durée, parfois fort courte, dépendait des caprices du temps,
et qu'une série de journées maussades ou pluvieuses gâtait irrémédiablement.
Les frais généraux courant toute l'an- née et n'étant point récupérés, la situa- tion devenait très vite critique. Les
sports d'hiver ont changé tout cela Grâce à la luge, véhicule rudimentaire, connu depuis un temps immémorial de nos populations, mis à la mode et de- venu le «bob» foudroyant; grâce au patin, dont l'usage s'est généralisé de- puis une trentaine d'années, et surtout au ski, importation norvégienne de da te récente et vite acclimatée, sans par- ler des jeux d'origine anglaise, le hoc- key sur glace, le curling, le skiöring, et autres, la montagne est devenue hospi- talière, les hauteurs, accueillantes; les pentes des champs de course où s'orga- nisent des joutes, où se courent des prix, où se décernent des coupes et des couronnes, où accourent de toutes les parties du globe et surtout de la Gran- de Bretagne, des amateurs en troupe.
Dans les Alpes, dans le Jura, sur le
haut plateau, se sont multipliées les
« stations d'hiver », dont les noms sont dans toutes les bouches, du fond de l'Engadine aux confins de la vallée du Rhône.
On a construit des funiculaires ou organisé des trains d'équipage pour re.
monter ou remorquer lugeurs et skieurs.
C'est une vogue inouïe. (Patrie Suisse).
Le nid de verdure que forme, en été, au pied de la Dent de Jaman, le déli- cieux vallon des Avants fut l'un des premiers, grâce à deux hommes d ini- tiative, les frères Dufour, à introduire les sports d'hiver.
Puis viennent les célèbres stations d'été du Valais: Morgins, Champéry, Montana, Loèche les-Bains, qui firent des merveilles pour arriver à donner aux sports hygiéniques par excellence
MONTANA (Effet de neige)
82 JOURNAL ILLUSTRE DES STATIONS DU VALAIS
tout le développement qu'ils méritent.
Maintenant, la question qui se pose est celle-ci : les sports d'hiver seront-ils durables ou ne sont-ils qu'un fort cou- rant de snobisme qu'un autre courant plus fort renversera? Nous pensons, pour notre part, que les sports d;hiver auront la vie au moins aussi longue que les sports d'été. Nous inclinons même à croire que les premiers surpasseront les derniers, parce que la luge, le pa- tin et le ski sont plus accessibles à tout le monde que l'ascension, et que les concours sensationnels auxquels don- nent lieu les sports d'hiver seront pour longtemps de greatt-attr action du tou- riste.
chera pas le touriste de s'arrêter en route pour grimper vers l'Eggishorn et
Rieder-Alp ou gagner la vallée de Binn.
Quand le tronçon Gletsch-Dissentis sera ouvert, ce qui suivra de près, la ligne Brigue Dissentis sera assurément l'une des plus fréquentées des Alpes, et la vallée de Conches verra ses belles stations prendre un nouvel essor.
BINN (Cl. Molly)
On peut donc espérer que l'industrie hôtelière trouvera, dans le nouvel ap- port des saisons d'hiver une compensa- tion aux aléas de la saison d'été
A. D.
Chemin de fer de la Souste à Loèche-les-Bains
>4<5
Chemin de fer Brigue-Dissentis
ES TEAVAUx avancent rapi- dement et tout fait prévoir
que le tronçon Brigue- Gletsch sera ouvert, au printemps prochain. C'est un événement qui fera date dans les annales de l'industrie hôtelière du. Va- lais, car la .vieille route postale de Con ches, avec ses anciennes diligences, aura vécu; adieu les relais de Mcerel et de Fiesch, les longues frottées sur la route poudreuse, aux croisements difficiles. — On ira de Brigue à Oletsch en deux heures au lieu de six, ce qui n'empê-
NCOEE une voie ferrée qui se prépare et qui, en moins d'une heure, transportera le voyageur de la gare des C. F. F. à la célèbre sta- tion thermale.
Les travaux marchent activement et l'on pense que la ligne sera inaugurée en 1914.
Il serait superflu de dire que cette nouvelle ligne apportera à Loèche les-
Bains un développement considérable La distance de ces sources renom- mées d'une station de chemin de fer fut trop longtemps un obstacle à leur pros- périté, et il était temps que cet obstacle fût vaincu.
<4&=-
Chronique des Stations
Un Funiculaire à Saas-Fée
De M. J. M., au „Journal de Genève":
« Le Conseil d'Etat du canton du Valais
» donne un préavils favorable à la demande
» de concession pour un chemin de fer funicu-
» laire de Saas-Grund à Saas-Fee. »
Cette nouvelle, que nous avons publiée mardi matin, aura passé presque inaperçue aux yeux de ceux qui ne connaissent pas la charmante vallée de Saas. Mais quelle dou- loureuse émotion pour ceux qui ont eu le privilège de suivre, à l'ombre des mélèzes, de Stalden à Grund, le chemin qui domine le torrent, puis de gravir, de Grund à Fee, sur l'un des versants de la va'.f.ée, le pittoresque chemin des chapelles!
Le sentier serpente parmi les arbres. Déjà l'air des glaciers descend des montagnes, mais le cirque éblouissant des hautes cimes n'est pas encore visible. Parmi les buissons d eglantines sont blotties de petites chapelles.
Saas-Grund, au fond de la vallée, disparaît derrière les mélèzes. Là-haut, voici Notre- Dame-des-Marches avec son portique aux ele- gantes colonnades. Et soudain surgissent, do- minant tout le paysage, de leur masse impo- sante et lumineuse, TAIphubel et l'Allalin, dont les neiges étincellent au soleil, encadrés à gauche par de noir Mittaghorn, à droite par les pointes élancées et hardies des ATi- schabel le Nadelhorn, l'orgueilleux Dom, la Südlenzspitze, qui, d'un seul élan, semble vou-
loir monter jusqu'au ciel. w.„„ ,.K.,.„^,, , ,,„
Et de l'autre côté de la vallée, dominant Saas-Grund, c'est le Weissmiess avec ses grandes pentes de neige et le Portiengrat avec son arête rocheuse.
« Saas-Grund—Saas-Fee, en voiture, s'il vous plaît! » En ligne droite, au travers de la forêt de mélèzes, montera le funiculaire!
Non! la vallée de Saas doit être préservée.
Saas, le joyau du Vallais, l'un des seuls sanc- tuaires des Alpes que n'ait pas déparés une voie ferrée, doit être conservé intact! Saas est le lieu de rendez-vous des vrais amants de la montagne; ils sont assez nombreux pour remplir les hôtels. Saas prospàre sans chemin de fer, sans crémaillère, sans gare, sans funiculaire. Les touristes à Baedeckers ont déjà envahi et irrémédiablement gâté tant de beaux sites en Suisse, qu'il est permis aux vrais amateurs de la montagne de demander que Saas au moins leur soit réservé!
Déjà, à l'étranger, comme en Suisse, des voix se sont fait entendre en faveur de la protection des beautés naturelles du pays.
Une conférence internationale vient de siéger à Berne. De beaux discours ont été prononcés,
'les paroles de sagesse patriotique ont été échangées.-.. Puissent-elles être entendues! Il est temps que le peuple suisse sorte de sa '.orpeur et lutte énergiquement contre les nou- velles « industrialisations » des Alpes!
Saas doit être sauvé!
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La Saison à Sierre
Sierre, comme toujours, est le rendez-vous de nombreux fidèles attirés par son climat exceptionnel d'arrière-saison et d'hiver. C'est
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bien l'endroit idéal pour ceux qui redoutent le brouillard et les froids humides qui sont totalement inconnus dans cet endroit privilé- gié. Les hôtes y sont nombreux et la saison s'annonce bien; il faut dire aussi que tous s'ingénient à rendre l'endroit aussi p'aisant que possible et l'on ne compte plus mainte- nant sur le climat seul ou sur les nombreu- ses promenades pour retenir le visiteur. On y crée des distractions de toutes sortes et pour toutes les saisons; déjà un coquet stand de tir aux pigeons artificiels s'érige au centre d'une belle prairie en pleine station; des ar- rangements spéciaux ont été conclus pour les amateurs de pêche qui trouveront outre le Rhône de merveilleux canaux bien poisson- neux; tennis, croquet, billards, bibliothèque riche et variée, etc., etc.; on travaille à des pistes de curling et les mesures sont déjà arrêtées pour s'assurer d'une place de pati- nage de premier o r d r e . . . . et voici mainte- nant la création d'un petit jeu de Golf de neuf trous sans prétention, mais qui certainement
sera très goûté des amateurs qui pourront s'y exercer pendant la plus grande partie de l'hi- ver; la course étant aménagée dans les en- droits les plus abrités.
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Club Alpin
La section des Diablerets du Club alpin suisse vient de célébrer le cinquantième an- niversaire de sa fondation par une séance so- lennelle, suivie d'un banquet et d'une course au Châlet-à-Gobet. 1 J" •"- ">'-"<• ' ' *""
Fondée en 1863, par le célèbre physicien Louis Dufour, le Dr Jean de la Harpe, le Dr Ferdinand Cérésole, le géologue Eugène Re- nevier, le musicien G-A. Kcella. et par d'au- tres amis de la montagne, cette section qui
ne comptait au début que dix membres en a aujourd'hui sept cent vingt-cinq. Elle a créé et entretient quatre cabanes: celles d'Orny, qui date de 1876, des Mountets sur Zinal (1880), la cabane Rambert, au Muveran (1895) et la « Julien Dupuis » sur le glacier du Trient (1896).
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Concours International de Ski dans le Val Ferret
Le Ski-Club de Martigny a fixé son qua- trième concours international de ski au 10.
17 et 18 janvier prochain.
Nous en publierons le programme détaillé en temps utile.
XXX
Programme of Amusements at Champéry
Winter Season 1913-14 DECEMBER 1913 15 Monday. Concert.
16 Tuesday. Ball.
G L A C I E R D E S A A S - F É E
17 Wednesday. Drawing roomgymkhana 18 Thurday. Concert.
20 Saturday. Ball.
22 Monday. Ice festival on skating rink- 23 Tuesday. Ball.
24 Wednesday. Concert.
25 Thursday. Christmas tree, t, 26 Ffidayt^"rtwfi^rb"8ni*''g"y1itkTâTrar~
27 Saturday. Ball.
28 Sunday. Concert.
29 Monday- Ice festival on skating rink with the Champéry band using instruments and costumes of 1730-
30 Tuesday. Dance.
31 Wednesday. Ball at midnight. Torch- light procession.
Dates of Sporting Matches will be issued from time to time according to the state of the weather. The Sporting Matches will con- sist of: I. Toboggan races. II. Ski-ing (1) Long distance (2) Speed (3) Jumping. III.
Bobsleigh races. IV- Skating (1) figure rka- tink (2) waltzing. V. Curling Matches A permanent orchestra gives 3 concerts a day
Ball each Tuesday and Saturday
XXX
Programme des Concours et Fêtes des Sports d'Hiver à Chamonix
Jeudi, 11 Décembre
Match de Hockey sur Glace entre le Hockey Club de Chamonix et le Mont-Blanc Ath- letic Club.
Exercices de Sauts en Ski aux Tremplins du Mont-Blanc.
o o o o o o
Dimanche, 14 Décembre
Excursion collective en Traîneaux à Argen- tière. — Tailing. — Ski-Kœring.
o o o o o o Jeudi, 18 Décembre
Exercices de sauts en ski, aux tremplins des ..Crasses. .Rallye-^a^t.^eai-akL^.»ôïSfln'sé
par le Mont-Blanc Athletic Club.
o o o o o o Dimanche, 21 Décembre Concours de patinage (Juniors),
o o o o o o Mercredi, 24 Décembre Grande Fête de nuit sur la Patinoire,
o o o o o o Jeudi, 25 Décembre
Excursion ' collective en traîneaux à Argen- tière et à Montroc.
Course de ski et concours de sauts à Mont- roc.
o o o o o o Dimanche, 28 Décembre
Courses de luges (Dames, Messieurs et En- fants) rservées à la Colonie étrangère,
o o o o o o
Jeudi, 1er Janvier 1914 Exercices de sauts en ski.
o o o o o Dimanche, 4 Janvier
Courses de fond en ski de la .Compagnie des Sapeurs-Pompiers.
Concours de sauts en ski aux tremplins du Mont-Blanc. \
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84
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DU MONT-BLANC ATHLETIC CLUB Feie de nuit sur la Patinoire.
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Les Sociétés de Développement au Mont-Soleil
Saint-Imier, novembre 1913- A. — L'assemblée de délégués de l'Union des sociétés suisses de développement a eu lieu les 8 et 9 novembre à St-Imier.
Le samedi soir, les stations d'hiver te- naient une séance particulière au Mont-So- leil. Au Orand-Hôtel, l'Orchestre de St-Imier agrémentait de ses meilleurs airs la soirée familière organisée en l'honneur des hôtes de la montagne jurassienne.
Le dimanche, la séance administrative est ouverte à 9 heures et demie. M. le colonel Pfyffer, de Lucerne, préside en l'absence de M. Ducloux, président de l'Union, empêché par une indisposition. Les tractanda sont ra- pidement liquidés, grâce à la bonne direction
des débats et à la clarté des propositions du bureau. Le budget provisoire pour 1914 est adopté. Il prévoit 22,000 francs aux recettes et autant aux dépenses. Il est décidé de ne plus distribuer les guides et .autres publica- tions d'une certaine valeur que contre paie- ment d'une taxe minime ou finance de con- trôle afin d'éviter le gaspillage- M- Behr- mann, directeur du bureau des renseigne- ments de Berne, présente un rapport très cir- constancié et intéressant sur la section de l'exposition nationale de Berne de 1914 con- sacré à l'industrie des étrangers et organisée par l'association « Hospes » dont l'Union fait partie. Un bureau de renseignements modè- le y sera installé. L'assemblée vote ensuite des subsides en faveur de collections de diaposi- tifs, représentant les sites les plus beaux de 4a Suisse et envoyés à l'étranger à titre de réclame, de concert avec les C. F. F. et l'U- nion des hôteliers suisses.
M. Trembley, chef de l'agence des C. F. F.
à New-York, présente à l'assemblée un ex- posé fort ingénieux de la façon dont la pro- pagande doit être faite dans l'Amérique du Nord en faveur de l'industrie du tourisme. Il est chaleureusement applaudi.
Suivent ensuite des communications du comité central sur l'Office suisse du touris- me, qui a des chances de voir bientôt le jour, grâce à l'appui à peu près assuré des autori- tés fédérales. Le droit de timbre sur les affi-
LAC DE MERJELEN
ches fait également l'objet d'une brève dis- cussion. La plupart des cantons ont consenti à exempter du droit de timbre les affiches artistiques des sociétés de développement. Le canton de Vaud n'est pas du nombre.
Une entente est sur le point d'intervenir entre les différents pays pour régler la parti- cipation aux expositions internationales de tourisme, certaines ayant été organisées dans un simple but de spéculation. Enfin le pré- sident expose brièvement l'état de la question de l'automobilisme en Suisse. Le Conseil fé- déral présentera un nouveau projet législatif dans le courant de l'année prochaine.
XXX
„Pour la Jeunesse"
L'amour des enfants est l'un des plus beaux sentiments qui soient innés au cœur de l'hon>
me. Non seulement les siens propres mais tous les autres enfants lui sont sacrés, et plus encore ceux qui réclament sa protection et ses soins.
Et lesquels en ont plus grand besoin que les enfants atteints de tuberculose? Qui ne connaît ces petits aux corps douloureux et souvent atrophiés, qui n'a rencontré les visa- ges pâlis et creusés de ceux qui toussent en
faisant leur travail journalier? Nombreux sont les jeunes gens atteints dès l'enfance et jusqu'à la vingt-cinquième année, par la ter- rible maladie qui les terrassera si l'on n'in- tervient à temps. Qui ne voudrait les aider à guérir?
On les aidera et tous, enfants et adultes pourront y contribuer facilement en achetant quelques timbres ou cartes « Pour la jeunes- se ». Les timbres sont en vente dans tous les bureaux de poste; ils coûtent 10 centimes et
ont une valeur postale de 5 centimes pour le service interne. La moitié de leur prix pourra donc êire destinée aux malades.
Chaque enfant aura bien une grand'mère, un grand-père, une tante, un oncle ou quelque parrain auxquels il pourra demander quel- ques timbres, ou en vendre. Et vous, ies grands, qui savez quelque chose des souffran- ces humaines, ayez à coeur les pauvres pe- tits, ne craignez pas la peine et demande;
pour eux le secours de vos amis et connais- sances.
Tant d'entre vous mettent leur amoui-pro- pre à battre un record sportif. Eh bien, pour
une fois proposez-vous le plus beau de;, re- cords, celui de l'amour du prochain. Celui d'entre vous qui aura du premier décembre au premier janvier acheté ou fait vendre le plus de cartes et timbres « Pour la jeunesse », celui-là aura mérité mieux qu'une petite cou- ronne de laurier: La reconnaissance d'enfants malades.
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Police des Etrangers
Notre système de police, identique à peu près dans tous les cantons, de « garder » les passeports et actes d'origine jusqu'au départ de « son » ou de « ses » porteurs, et de les envoyer même au chef-lieu du canton où ils sont déposés, est défectueux. Notre mobilité moderne, le besoin de voyages à l'étranger, la perspective d'être coffré par suite d'une confusion qu'on évite en exhibant ses papiers, ont rendu notre bonne vieille méthode into- lérable. Nous ne devons pas être seul à pos- séder «deux» actes d'origine; l'un déposé aux archives de son lieu de résidence, l'autre qui sert aux voyages à l'étranger. Nos can- tons devraient se décider à « examiner » les papiers des étrangers désireux de s'établir, à en « noter la durée » (car la Suisse est seule à délivrer des actes d'origine avec durée illi- mitée) et à les « rendre », quitte à obliger le porteur à les faire renouveler à l'échéance- Autrement nous aurons toujours des réclama- tions assez justifiées, de la part de la popula- tion étrangère. Et qu'une fois pour toules on ne traite plus d'étranger le « Confédéré » en se bornant à lui demander son acte de nais- sance.
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Champéry est situé dans le Val d'Illiez, au pied de l'imposant massif de la Dent du Midi; son climat tempéré, le nombre infini des excursions dont il est le point de départ, la richesse de sa flore, en font un des séjours préférés des familles, des touristes et des convalescents.
Champéry est un beau village où l'on trouve tous les perfectionnements et toutes les facilités désirables, télégraphe et téléphone, lumière et chauffage électriques, sources abondantes sous haute pression, système du tout à l'égout, établissements de bains, salons de coiffure, beaux magasins. Un docteur et un pharmacien y sont en résidence et les malades ont, en outre, à leur disposition, une source d'eau minérale sulfureuse, alcaline et lithinée d'une grande efficacité. Pendant toute la saison, de nombreuses distractions sont réservées aux séjournants, tels que concerts, bals, fêtes alpestres, feux d'artifice, jeux de lawn-tennis et croquet, pêche, etc. Beaucoup de conva- lescents font avec succès des cures de lait et de raisin ; les familles trouvent, en outre, à Champéry, le grand avantage de pouvoir pren- dre des leçons de français, allemand et anglais, données par des professeurs résidant à la station ; les étrangers peuvent également suivre les cultes catholique, protestant évangélique et anglican.
La Société d'embellissement et d'utilité publique fait chaque année de grands frais pour rendre le séjour de Champéry de plus en plus agréable aux nombreux touristes qui le fréquentent pendant la saison.
Le Val d'Illiez a une flore superbe qui renferme des espèces très rares ; elle est en plein épanouissement dès le mois de juin et transforme toute la région en un merveilleux parterre fleuri ; en automne, les belles forêts présentent l'agréable spectacle de leurs solitudes empourprées.
Grâce à sa position abritée et à son chemin de fer ouvert toute l'année, Champéry constitue à la fois une station estivale et hivernale
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LAC CHAMPEX
Srand JCôtel des Jllpes
Hôtel du Lac
Confort moderne — Chauffage central — Lumière électrique Grand parc naturel — Tennis — Chapelle catholique
F . M E I L L A N D , p r o p .
-
FIONNAY Val. de Bagnes
Altitude 1500 m.
Station climatérique de 1
erordre
Centre de nombreuses excursions et grandes ascensions
Hôtel du Grand Combin, Hôtel des Alpes
Recommandés aux touristes et familles Prospectus et renseignements sur demande
• H l i l t l I U I J I l M I III II 111(1 III lit
VINS DU VALAIS
Clos du Mont et J3rule-^er
bôle Fendant Johannisberg
ETGilliard & O
Propriétaires - SION Vins en fûts et en bouteilles
N o m b r e u s e s r é c o m p e n s e s M é d a i l l e s : O r , A r g e n t e t V e r m e i l
D i p l ô m e d ' h o n n e u r
Fournisseurs de la Compagnie internationale des Vagons-lits, PARIS et de la Compagnie suisse des Vagons-Restaurants, BERNE
Grand Hôtel d'Orny (Lac Champex)
Au bord du Lac. Parc naturel, sapins et mélèzes. Beau panorama sur le massif du Grand-Combin et la vallée du Grand-Saint-Bernard. Con- fort moderne. Bains. Billard. Véranda vitrée. Télégraphe. Téléphone.
Lumière électrique. Voitures pour toutes les directions R A U S I S - M O R A N D , p r o p r i é t a i r e .
Café-Restaurant de la Poste, Sion
(Près de la Poste). Chambres confortables avec lumière électrique.
Restauration à toute heure sur belle terrasse ombragée. Restaurant de 1er ordre recommandé aux étrangers et aux automobiles. Dîner à la carte et à prix fixe, cuisine française. R. QUENNOZ, chef d e c u i s i n e .
Hôtel-Restaurant du Cerf
Rue des Remparts S I O N Rue des Remparts
Restauration à toute heure. — Cuisine soignée Prix modérés
A L P H O N S E G A I L L A R D chef d e c u i s i n e
HOTEL DU SOLEIL - SION
R E S T A U R A N T L o u i s W i r t h n e r P E N S I O N Restauration à toute heure. — Spécialité de Fendant de Sion
Chambres confortables. - Cuisine soignée. - Prix modérés. - Téléphone
Caisse Hpotfiécaire et d'Epargne
DU CANTON DU VALAIS
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