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Physique G´en´erale

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Physique G´ en´ erale

Corrig´e de la 10`eme s´erie d’exercices 23 octobre 2012

Variation de la fonction d’´ etat entropie Machine thermique

1. Variation d’entropie

Volume T2

i T1

A

B

C

D

Pression

isotherm e

La courbe ABCD est une isotherme T2 du gaz parfait et on op`ere les transformations de mani`ere r´eversible.

Point principal : L’entropie ´etant une fonction d’´etat, sa variation est nulle dans tout processus o`u on retourne `a l’´etat initial.

a) Consid´erons le processus i→A→D →i. Dans ce processus, ∆SiADi = 0. Nous pouvons par ailleurs d´ecomposer la variation d’entropie en :

∆SiADi = ∆SiA + ∆SAD + ∆SDi = 0 ⇒ ∆SiD = −∆SDi = ∆SiA + ∆SAD Calculons ∆SAD : puisque la transformationA →Dse fait sur une isotherme de mani`ere r´eversible et nous pouvons utiliser le Th. de Clausius :

∆SAD = Z D

A

δQ T = 1

T2

Z D

A

δQ = QAD T2

1

(2)

Point important : pour calculer QAD, nous nous aidons du premier principe de la ther- modynamique. Comme nous avons un processus isotherme sur un gaz parfait, la varia- tion d’´energie interne est nulle (l’´energie interne d’un gaz parfait ne d´epend que de sa temp´erature !) , par cons´equent :

∆Uisotherme = 0 ⇒ QAD = −WAD = NKT2 lnVD

VA > 0 Donc :

∆SiD = ∆SiA + ∆SAD

| {z }

>0

⇒ ∆SiD > ∆SiA

b) Nous venons de voir que QAD = NKT2 lnVD

VA > 0 . Il en est de mˆeme de QAB

et de QAC :

QAB = NKT2 lnVB

VA < QAC = NKT2 lnVC

VA < QAD Par cons´equent :

∆SiA < ∆SiB = ∆SiA+ ∆SAB < ∆SiC = ∆SiA+ ∆SAC < ∆SiD = ∆SiA+ ∆SAD

puisque : ∆SAB = QAB

T2

, ∆SAC = QAC

T2

, ∆SAD = QAD

T2

et que nous avons les in´egalit´es

QAB < QAC < QAD

Des quatre processus propos´es, c’est la transformation i→D qui entraˆıne la plus forte variation d’entropie.

2. Machines thermiques

a) Nous recherchons la quantit´eminimalede chaleur soutir´ee `a une source chaude par une machine `a vapeur. Le rendement de cette derni`ere doit donc ˆetre maximale, c.`a.d.

´egale `a celle de Carnot pour que cela puisse se faire. Avec les donn´ees `a disposition : source chaude `a T1 = 140 + 273 = 413 K et source froide `a T1 = 30 + 273 = 303 K, le rendement de Carnot est de

ηmax = −W Q1

= 1 − T2

T1

= 26,63 %

Pour fournir 1000 Joules de travail m´ecanique, on doit fournir `a la machine au minimum Q1 = W

η = 3754 Joules .

2

(3)

b) Nous devons `a la fois v´erifier si, sur le cycle, nous avons bien

∆U = 0 = Q + W ⇒ Q = Q1 + Q2 = −W

Avant toute autre consid´eration, v´erifier le premier principe est primordial : c’est seule- ment le bilan des ´echanges d’´energie !

L’inventeur affirme ensuite que sa machine marche entre 2 sources de chaleur, l’une `a T1 = 400 K, l’autre `a T2 = 300 K. Il convient d`es lors de v´erifier que le rendement effectivement obtenuη est bien inf´erieur ou ´egal au rendement d’une machine de Carnot fonctionnant entre ces deux sources, ηCarnot = 1 − T2

T1

= 0,25

Machine Q1 Q2 Q W Remarque 1 Remarque 2

Joule Joule Joule Joule

A 200 −175 25 −40 1erprinc. non respect´e η < ηCarnot B 500 −200 300 −400 1erprinc. non respect´e 2eme` princ. non respcet´e C 600 −200 400 −400 1erprinc. respect´e 2eme` princ. non respcet´e D 100 −90 10 −10 1erprinc. respect´e η < ηCarnot Seule la machine D a des caract´eristiques qui ne sont pas en contradiction avec le premier et le deuxi`eme principe de la thermodynamique.

3. Un cycle : recherche de son rendement

A B

C

P0, V0 D 2 P0

P0

V0 2 V0

P

V

P, V

a) Le travail fourni par le gaz dans ce cycle moteur (le cycle est parcouru sur le diagramme P-V dans le sens horaire) est ´egal `a la surface du rectangle ABCDA :

W = −∆P ×∆V = −1,01×105 · 0,0225 = −2272,50 J b) Le gaz, en A, est `a la temp´erature T0 = P0V0

R = 273,47 K.

Sur la branche AB, nous avons une compression isochore (V = constant) d’un gaz parfait monoatomique CV0 = 32R = 12,47 J/mol.K . Au point B, la temp´erature du gaz aura doubl´e, puisque la pression a doubl´e et que le volume est demeur´e constant ; donc :

∆TAB = T0 = 273,47 K. La quantit´e de chaleur ´echang´ee est de QAB = NmoleCV0 ∆T = 12,47·273,47 = 3410,17 J

3

(4)

Sur la branche BC, nous avons une d´etente isobare (`a pression constante) d’un gaz parfait monoatomique : CP0 = = CV0 + R = 52R. En C, le gaz a encore doubl´e sa temp´erature par rapport au point B puisque, sur la branche BC, la pression demeure constante et le volume a doubl´e ; donc TC = 2TB = 4TA et ∆TBC = 546,93 K.

QBC = NmoleCP0 ∆T = Nmole(CV0 + R) ∆T = 20,775·546,93 = 11362,77 J La chaleur absorb´ee par le gaz est donc :

QABC = QAB + QBC = 3410,17 + 11362,77 = 14772,94 J

c) Le rendement de ce cycle est ´egal au rapport du travail fourni par le gaz sur la quantit´e de chaleur qu’il a absorb´e :

η = − W

QABC = 2272,50

14772,94 = 0,154

Remarque : Une machine de Carnot, fonctionnant entre un r´eservoir chaud dont la temp´erature serait TC = 4TA et un r´eservoir froid `a la temp´erature TA, aurait un rendement de ηCarnot = 1 − TA

TC

= 0,75 .

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