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Bulletin de l'Institut du Pin [1932, n°31] · BabordNum

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(1)

76

31. (2e Série) l^craissant le 15 de chaque mois. 15 Jaillet 1932 .

Abonnement France. 35 fr.

muBulletin (unan! j Etranger. 50 fr.

Adresser lemontant des Abonnements k l'Institut duPin. G. G. Bordeaux 9237

Le Numéro.

BULLETIN

DE

France... 3f50 Étranger. 5f »

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques ,<

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et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux '

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SOMMAIRE

I. Articles originaux Paç;es A I 55 Notessurles Essencesexotiques ou dépay¬

séesdans le Sud-Ouest et une partie du

Centre de France, par M, Pierre

Buffault(fin).. 145

A I 56 Les Champignons du Pin maritime, par

M. P. Guinier 150

A I 57 L'Utilisation des produits résineux, par MHc M. H. Barraud suivre) 155

E I 31 La Distillation du bois de pin et le bois carburant, par MM. G. Dupont et

J. Allard 160

F 127 L'Industrie de la pâte à papier dans la forêt

landaise 164

MODE DE CLASSIFICATION DE NOS DOCUMENTS

-J

A. Généralités.

B. Récolte et traitement des résines.

C. Essences de térébenthine, terpènes etdérivés.

D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.

/ Articles originaux. IIDocumentation

E. Dérivéschimiquesdubois.

F. Cellulose de bois.

G. Documents divers.

Adresser la Correspondance :

INSTITUT BU FIN, Faculté Ô2S SciSHCCS, 20, Çour$ FastCUf, BORBHliliX

Le Directeur technique reçoit les lundi mercredi de 15 heures à 19 heures.

(2)

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n° 31 (2e Sériel Paraissant le 15 dechaquemois. 16 Juillet 1932

BULLETIN

DE

L'INSTITUT DU PIN

Sous Se contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

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Ai 55

Note sur les Essences

exotiques

ou

dépaysées dans le Sud-Ouest

et une

partie du Centre de la

France.

Par Pierre BUFFAULT Conservateur des Eaux et Forêts (*)

(fin)

Pin rigide (.Pinus rigida Mil.). Un petit groupe de

cette espèce est en forêt domaniale de Born (Bordo- gne), sur le versant d'un coteau à sous-sol de roches porphyroïdes (altitude 350 mètres). La végétation

est médiocre. Agés de 40 ans, ces pins n'ont que 0 m. 70 de tour en moyenne et 14 à 16 mètres de

hauteur totale. Ils ont été éclaircis il y a 5 ans. Des pins sylvestres voisins, de même âge, les dépassent

de beaucoup.

Pin remarquable ou de Monlerey (Pinus insignis Doug'L). Sur bon terrain sablonneux provenant d'al- iuvions, croissance étonnante : 6 à 8 mètres de hau¬

teur à 6 ans (2 et même 3 pousses par an), pro¬

priété Flous, à Feugarolles, Lot-et-Garonne).

Pin de lord Wegmouth (Pinus sirobus L.) Ex¬

cellente végétation, notamment dans la forêt doma¬

niale de Lanmary (Dordogne), sur sol argilo-sili-

ceux à rognons silex. Atteignant 0 m. 90, 1 m. 40

et plus, entre 20 et 40 ans, avec 18 et 20 mètres de hauteur totale, il donne abondamment des semis

(*) Voir Bulletin30

113 3 Pit33 □ S: B 6313St3C3o. Sg BK 3□ BSSREUSQQBBIBBS8-E3BS BBB3BSB3 BiHCBIBBBDQgBMDOBEflBBJOB

naturels parmi le taillis de chêne auquel il est mélangé.

Un petit massif existe dans les bois de Trélissac,

sur même sol que ci-dessus (Dordogne, propriété Magne); les pins se trouvent dans un taillis de châtaigniers. Agés de 11 à 24 ans, ils mesurent en moyenne 0 m. 60 à 1 mètre de tour, avec 10 à 15 mètres de hauteur; quelques gros sujets plus âgés mesurent 1 m. 60 de tour et 25 mètres de hauteur. Nombreux semis naturels.

Cèdre du Liban (Cedrus Libani Barr.) Très belle végétation dans toute la région considérée; mais n'y a encore guère été planté que comme arbre

d'ornement. Il donne d'ailleurs de très beaux ar¬

bres. Ce n'est que tout récemment que l'on a com¬

mencé à l'employer dans quelques reboisements

sur sols calcaires, où il semble devoir très bien réussir.

Sapin de Douglas (Pseudo-Tsuga Douglasii Carr.) Admirable croissance sur sol léger et profond pro¬

venant d'alluvions, malgré la basse altitude (33 mè¬

tres) et quoique le terrain s'assèche facilement en

été; 6 et 8 mètres de hauteur à 6 et 7 ans (Feu¬

garolles, Lot-et-Garonne).

Belle végétation sur terrain schisteux à 330 mè¬

tres d'altitude (forêt de Born, Dordogne) et en forêt

de Marsac (commune de Tursac, Dordogne) où les arbres, plantés en 1897 parmi un taillis de chêne

et de charme mêlé de pins sylvestres, ont de 80 à

120 centimètres de tour et 16 à 20 mètres de hau¬

teur totale en moj'enne.

(4)

146 BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN iP31 - Juillet 1932

Conclusion,

Sur les sols siliceux, les variétés de pin maritime, - le pin sylvestre, le laricio de Corse; sur les sols

calcaires le pin noir d'Autriche, le cèdre, le pin sylvestre même s'il ne s'agit pas de calcaires trop crayeux, sont des essences à employer et qui assu¬

reront un boisement rémunérateur.

Sur les très mauvais calcaires du campanien et

du santonien on obtiendra avec le pin noir et le

cèdre des résultats acceptables; peut-être aussi le pin d'Alep réussira-t-il dans les parties basses et

chaudes de la région considérée.

Sur les sols frais ou à sous-sol frais le pin Wey- mouth, sur les terrains assez profonds, les chênes d'Amérique (le rouge, notamment), et surtout sur

ces divers sols, le Douglas donneront d'excellents

résultats.

IV

LaMOUSSA ET MASSIF CENTRAL (1)

A. Description générale,

La région considérée comprend la partie Nord

du département de la Dordogne (arrondissement de Nontron) et les départements de la Haute-Vienne,

de la Corrèze, du Cantal, de l'Aveyron et de la Haute-Loire.

L'altitude varie de 210 mètres à 1.600 mètres, abstraction faite des sommets qui dépassent géné¬

ralement d'ailleurs la limite altitudinale supérieure

de la végétation forestière. Le rude climat auver¬

gnat règne sur presque toute cette région, plus tempéré dans le Nord de la Dordogne et dans le Sud de l'Aveyron. Il est d'ailleurs très variable sui¬

vant les localités, dépendant du relief du sol et de l'orientation des vallées. La lame d'eau annuelle varie de 800 mm. dans l'Est de l'Aveyronet 840 mm.

sur les monts du Velay, à 929 mm. sur les monts du Vivarais, 1.020 mm, à Rodez, 1.200 mm. à Au- rillac et 1.500 mm. sur les hauts plateaux du Cantal (au Lioran, 2.312 mm.).

(1) V. Buffault : Notes sur les essences forestières et de boise¬

ment de la partie Sud-Ouest du Massif Central, Annales de la Di¬

rection Générale des Eaux et Forêts', fascicule 53, 1923. et Un Arboretum dans l'Aveyron, Bull, de la Soc. deridrologîque de France, mai 1921; L'Arbre et l'Eau, premier Congrès, Limoges.

1907; troisième Congrès, Yulle-Brive, 1909; cinquième Congrès, Saint-Yrieix, 1911; septième Congrès, Ussel, 1913; Congrès de 1925, Ducourtieux et Goût, Limoges; Baron de Belinay. Le reboisement dans la Corrèze, deuxième Congrès de l'Aménagement des monta¬

gnes, Bordeaux, 1909.

Le sol est généralement siliceux, formé de la dé¬

sagrégation des terrains éruptifs et primitifs du

Plateau Central ou des terrains volcaniques (basal¬

tes principalement) du Cantal et de la Haute-Loire.

Il passe aux grès permiens et aux calcaires juras¬

siques dans le Sud de la Corrèze et de l'Aveyron.

B. Enumératlon des espèces, a) Essences dépaysées

Pin de montagne (Pinus uncinata D. C.) A été employé avec succès dans les parties hautes du

Mézenc (altitude moyenne : 1.500 mètres). On y a planté surtout les variétés mugho (P. mnghus Scop.) qui reste buissonnant mais donne des semis

naturels et assure l'état boisé. Précieux dans cette

région pour la haute montagne où le pin cembro

échoue.

Pin laricio de Corse (Pinus laricio poiretiana Endl.) Réussit très bien et forme de beaux peuple¬

ments près de Ventadour, d'Eymoutiers, de Trei- gnac (Corrèze), à Vic-sur-Cère (Cantal), etc... Il a fourni les bois d'échafaudage du viaduc d'Eymou¬

tiers. Larectitude de son fût, la hauteur qu'il atteint

le recommandent tout particulièrement. En Cor¬

rèze, il est le plus souvent planté en mélange avec d'autres pins, le sylvestre surtout. Il réussit très

bien aussi à Bouloc (Aveyron, reboisements Gau- bert), où il est mélangé à d'autres résineux, ainsi

que les laricios des Cévennes et de Calabre. Dans le département du Cantal des sujets âgés de 60 ans ont 2 mètres de tour et 25 mètres de hauteur.

Pin d'Alep (Pinus halepensis Mill.) Paraît s'ac¬

climater dans les régions chaudes des départements

de l'Aveyron (Fayet, 420 mètres d'altitude) et du Lot (Cabessut, près Cahors, 200 mètres).

Mélèze d'Europe (Larix europoea D. C.) Sa rapide

croissance dans la jeunesse lui a valu une véritable vogue auprès des reboiseurs du Massif Central.

Mais aux altitudes basses ou moyennes, il n'a pas tenu dans la suite ce qu'il promettait pendant ses

premières années. Souvent, dès l'âge de 20-30 ans, il a fallu l'exploiter. Aux hautes altitudes il donne généralement, au contraire, de très beaux arbres fournissant un bois sain, comme en témoignent les sujets de cetteessence introduits dans les nombreux

(5)

«nbhbTIN DIU L'iymrtmDD FIN A'° 31 - Juillet 1933 147

reboisements du Cantal il forme avec l'épicéa

et le pin sylvestre de très belles futaies. Un sujet exploité vers 1920 au Lioran cubait 1 mètre cube

310 au quart et a fourni un bois très sain. Les sujets âgés de 60 ans, de 2 m. 60 de circonférence

et de 30 mètres de hauteur, sont fréquents. Tou¬

tefois, dans le Massif Central, le mélèze est d'allu¬

res très variables. Si sur certains points il donne de

très beaux arbres comme dans le Cantal et le Li¬

mousin, ailleurs il échoue et il a fallu l'exploiter

dès l'âge de 25-30 ans, ainsi dans le Vivarais, com¬

me dans la Margeride, le Velay et sur le causse lozérien. En général, il lui faut des sols frais et profonds.

Epicéa commun (Picea excelsa Link.) Très bonne végétation, mais, dans la jeunesse, craint la séche¬

resse et une insolation un peu intense.

EnLimousin, dans le Cantal, l'Aveyron, la Haute- Loire, il forme de très beaux peuplements purs ou

mélangés à d'autres essences. On »e peut rien voir

de plus remarquable comme reboisements en épi¬

céa que ceux de Mézenc, du Meygal et des monts

du Velay, en Haute-Loire. Là l'épicéa forme aujour¬

d'hui de véritables forêts de rapport. Mais il dépé¬

rit d'assez bonne heure et est atteint vers 50 ans

de pourriture rouge au pied (Trametes radiciperda).

Il est aussi attaqué par Agaricus melleus. Bien des peuplements au Meygal doivent être maintenant exploités, au moins partiellement.

Introduit en sous-étage dans plusieurs forêts de

hêtre de l'Aveyron, il y pousse avec vigueur dans

la jeunesse.

C'est en somme pour le Massif Central une excel¬

lente essence de reboisement, mais une essence de transition simplement, qu'on a peut-être trop uti¬

lisée au détriment du sapin, lequel seul peut, avec le hêtre, constituer la forêt définitive, c'est-à-dire reconstituer la forêt naturelle.

b) Essences exotiques

Chêne rouge (Quercus rnbra L.) Pousse vite et droit dans la jeunesse et donne d'assez beaux ar¬

bres dont toutefois le bois n'est pas supérieur à

celui de nos chênes rouvre et pédonculé. Il forme

de beaux perchis et de jolies futaies (Liginiac, Cor¬

rèze; Cérilly, Allier). Mais souvent sa croissance et

son développement .s'arrêtent relativement vite.

En Limousin, il est sensible aux gelées tardives.

Il a l'avantage d'être à peu près indemne d'oï¬

dium.

Libocèdre décurrent (Libocedrus decurrens Torr.) Pousse vigoureusement à la Jonchère (Haute- Vienne) et y donne un bon bois, compact et veiné

de brun au cœur.

Thuya de Lobb (Thuya gigantea Nutt.) « Végéta¬

tion luxuriante » à la Jonchère (Haute-Vienne).

Cyprès de Nutka (Thuyopsiborealis Fisch.) Pous¬

se vigoureusement à la Jonchère (Haute-Vienne).

Cyprès de Lawson (Cupressus Lawsoniana Par¬

lât). Réussit très bien à la Jonchère (Haute-Vienne)

et à Cérilly (Allier).

Cyprès chauve (Taxodium distichun Rich.) A une bonne végétation et atteint de belles dimensions dans toutes les stations fraîches, spécialement au bord des cours d'eau et dans les marais (région d'Argentat, Corrèze notamment).

Pin noir d'Autriche (Pinus laricio austriaca Endl.) Employé avec succès sur les calcaires de la région considérée, mais n'y donne pas les beaux peuplements des régions de Mende et de Chanac (Lozère).

Pin de banks (Pinus banksiana (Lamb.) Intéres¬

sants reboisements près de Lapleau (Corrèze), alti¬

tude 550-600 mètres, et à Soursac (même région)

où le pin de Banks voisine avec le sylvestre, l'épi¬

céa et le mélèze (âge 23 ans), soit pur sur certaines parcelles, soit en mélange sur d'autres. Il pousse

assez bien, assez droit, mais reste nettement infé¬

rieur au sylvestre.

Pin de Sabine (Pinus sabiniana Dougl.) Très bien

acclimaté dans le centre de la France. Très beaux

spécimens au Mey (près Cérilly, Allier), où ils font

un effet très décoratif avec leurs longues aiguilles

et leurs cônes énormes; mais ceux-ci ne paraissent

pas donner de graines fertiles (?).

Pin de Goutter (Pinus Coulteri Don.). Bonne vé¬

gétation en Limousin (la Jonchère, où ii fructifie)

et dans l'Aveyron (La Vergne-Valadou).

Pin lourd (Pinus poneferosa Dougl.). Bonne vé¬

gétation en Limousin (La Jonchère), dans l'Allier (Cérilly), dans l'Aveyron (La Vergne-Valadou).

Pin de Jeffrey (Pinus Jeffreyi Murr.). Bonne vé-

(6)

148 BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN Si - Juillet WS2

gétation en Limousin (la Jonchère) et dans l'Allier

(Cérilly).

Pin rigide (Pinus rigida Mill.). A La Vergne- Va-

ladou (Aveyron), quelques sujets ont une végéta¬

tion satisfaisante.

Pin de lord Weymouth (Pinus: strobus Lin.).

Réussit très bien pendant une première partie de

son existence, pousse rapidement jusque vers 30-

40 ans avec une tige d'une rectitude parfaite; mais

est peu longévif en certaines stations (Limousin, la Jonchère, plateau de Gentioux). Pour M. de Bé-

!inay, il dépérit lorsque le « pivot atteint soit une couche rocheuse, soit une argile imperméable ».

11 est souvent attaqué par le rouge et aussi par la chenille d'une Dioryctria (T'izais, Allier); son bois

est très médiocre, ne tient pas le clou, mais pour¬

rait être employé en papeterie.

Il convient aux terrains humides et même mouil- leux; mais s'accommode aussi de terrains simple¬

ment frais. Il donne des semis naturels. Beaux

perchis à la Saugière près Murât (Cantal).

Pin de Lambert (Pinus lambertiana Dougl.). Vé¬

gétation lente mais régulière à la Jonchère (Haute-, Vienne).

Cèdre du. Liban (Cedrus Libani Barr.). A la pépi¬

nière domaniale d'Arpajon (Cantal, 750 mètres d'altitude) exemplaires superbes (2 m. 50 de cir¬

conférence, hauteur 22 mètres, âge 60 ans).

Au Meygal (Haute-Loire), le cèdre de l'Atlas n'a rien donné.

Mélèze du Japon (Larix leptolepis Murr.). Végé¬

tation vigoureuse dans la jeunesse, croissance plus rapide que celle du mélèze d'Europe dans l'Avey-

ron (La Vergne-Valadou, Bouloc) à la Jonchère, Haute-Vienne (pousses de 1 mètre à 1 m. 20, à la péninière domaniale d'Arpajon, Cantal (5 m. de hauteur, 0 m. 60 de tour, âge 15 ans).

Epicéa d'Orient (Picea oricntalis Carr.). Il existe de cette espèce et d'autres voisines une très inté¬

ressante collection dans le parc de M. Marty, à Caillac, près Arpajon (Cantal). Les arbres sont

âgés de plus de 50 ans et ont de très belles dimen¬

sions.

Epicéa piquant (Picea pungens Engelm.). Réus¬

sit, mais avec une végétation assez lente, au moins dans la jeunesse (La Vergne-Valadou, Aveyrqn;

Cérilly, Allier).

Epicéa de Menziès ou de Sitka (Picea sitchensis Varr. vel Menziesii Carr.). Bien acclimaté à la Jon¬

chère et dans les environs ainsi qu'à Gentioux. Il y pousse « admirablement et très vite ». M. Girar- din anoté en 1906 despousses de 1 m. 20 à 1 m. 30.

Il paraît aimer les terrains frais. On en voit cepen¬

dant quelques beaux exemplaires dans la forêt

communale de Vic-sur-Cère (Cantal), sur sol ro¬

cheux provenant de la désagrégation des basaltes.

II réussit parfaitement aussi sur les bons sols granitiques en Corrèze (chez M. de Bélinay des su¬

jets de 12-15 ans faisaient des pousses annuelles

de 0 m. 50 à 0 m. 70), et dans l'Allier Cérilly,

0 m. 70 de tour et 7 m. de hauteur à 21 ans).

Sapin de Mertens (Esuga Mertensiana Carr.).

Espèce très intéressante. « A la Jonchère, il pro¬

duit un des plus beaux et des plus élégants arbres

que je connaisse », écrit M. Girardin. « J'en ai

planté en 1890 sur un petit monticule pierreux en

mélange avec des Douglas; il s'est établi entre eux ur noble émulation qui les fait végéter d'une fa¬

çon incroyable. Mesurés en fin 1900, c'est-à-dire à l'âge de onze ans ils avaient déjà 15 m. 50. »

Il réussit également à Cérilly (Allier) et à la Vergne-Valadou (Ayeyron).

Sapin de Douglas vert (Pseudo-tsuga Douglasii Carr.). « Arbre chez les autres arbres », à la Jon¬

chère. Un sujet planté en juillet 1886, ayant une hauteur de 1 m. 50, y atteignait au moins 20 mè¬

tres en 1917. Des sujets d'un mètre environ en mars 1906 avaient en novembre de la même an¬

née 2 m. 50 à 2 m. 70, soit 1 m. 60 de pousse en

un an. À 35-40 ans il donne de très beaux et gros arbres.

A Liginiac (Corrèze), dans la propriété de M. de Bélinay, le Douglas a fait preuve des mêmes qua¬

lités de développement rapide, mais il y craint les coups de soleil.

Cet arbre se reproduit de semence en Limousin.

Une partie des sujets de la Jonchère provient de graines récoltées à Bort (Corrèze).

A La Vergne-Valadou (Aveyron, altitude 750 m.), propriété de M. Bacon de Lavergne, le Douglas,

croît aussi avec la même étonnante rapidité et se

reproduit de semence. Un sujet planté en 1909 y avait un mètre de tour et 19 mètres de hauteur en

1920, et tout un peuplement est de même allure. Il

en est de même à Cérilly (Allier, propriétés de la

(7)

tfULL&TLN DE 1/INSTITUT J)L FIN —- 0 31 - Juillet Tu3s 149

famille Bufïault) où des Douglas semés en 1910,

sur bon sol, ont aujourd'hui jusqu'à 1 m. 22 de

tour et 12 mètres de hauteur. Végétation vigou¬

reuse aussi à la pépinière domaniale d'Arpajon (Cantal).

En somme espèce recommandable au premier

chef à partir d'une altitude de 100 mètres environ.

Sapin de Nordmann (Abies Nordmaniana Carr.).

Réussit admirablement à la Jonchère (Haute-Vien¬

ne), y pousse aussi vite et est plus rustique que le pectiné.

Réussit bien aussi dans l'Aveyron (La Vergne- Valadou), en Corrèze (Liginiac), dans le Cantal (parc de Caillac, près Arpajon où des sujets âgés

de 50 ans ont 25 mètres de hauteur), à Cérillv (Al¬

lier).

Sapin de Cépalonie (Abies cepalonica Lond.).

Vient bien à la Jonchère et dans le centre de la France (parc de Caillac, près Arpajon, Cantal).

Sapin pinsapo (Abies pinsapo Boiss.). Vient bien

à la Jonchère, et dans le centre de la France. Mais dans le Cantal (pépinière domaniale d'Arpajon, où

il atteint 2 mètres de circonférence et 15 mètres de hauteur à 60 ans, et dans le parc de Caillac, près Arpajon), il ne paraît pas très longévif et dépérit vers 60 ans.

Sapin de Numidie (Abies Numidica de Larmoy).

Vient hien à la Jonchère et dans le centre de la France.

Sapin noble (Abies nobilis Lindl.). Végétation

active à La Vergne-Valadou (Aveyron) et à la Jon¬

chère, mais « craint l'humidité du sol ».

Espèce également intéressante.

Sapin de VArizona (Abies arizonica Merriam.).

Espèce rare réussissant remarquablement à La Vergne-Valadou (Aveyron).

Sapin concolore (Abies concolor Lindl.) et lasio- carpe (Abies lasiocarpa Lond.). A la Jonchère, ces deux sapins poussent admirablement (Un lasiocar-

pe planté en 1889, mesurait en 1903 13 mètres de hauteur et 1 m. 70 de circonférence à 1 m. 30 du sol). Il en est de même à La Vergne-Valadou (Aveyron); à Liginiac (Corrèze), à Cérilly (Allier),

à. Caillac (près Arpajon, Cantal) où des sujets âgés

de 50 ans ont 25 mètres de hauteur.

C'est une espèce à propager dans le Massif Cen¬

tral.

Sapin élancé (Abies grandis Lindl.). Espèce très

intéressante.

Essayée à la Jonchère, elle y végétait « merveil¬

leusement » et donait en moyenne des pousses d'un mètre vers la vingtième année. Cette belle vé¬

gétation s'est maintenue depuis.

Végétation active aussi à La Vergne-Valadou (Aveyron) et à Caillac (près Arpajon, Cantal) où

des sujets âgés de 50 ans atteignent 20 et 25 mè¬

tres de hauteur.

C) Conclusion

La diversité des conclusions écologiques dans la région considérée y permet l'utilisation avanta¬

geuse de nombreuses espèces dépaysées et exoti¬

ques qui rendront de grands services pour les

reboisements.

Citons plus particulièrement : le pin laricio de Corse, l'épicéa commun, le mélèze d'Europe, le sa¬

pin de Douglas, le pin Weymouth, l'épicéa de Men- ziès, les sapins de Nordmann et concolore.

Ces espèces seront employées pures ou en mé¬

lange suivant les stations, mais plutôt en mélange.

La formule pin sylvestre, épicéa, mélèze d'Europe,

a parfaitement réussi dans le Cantal. Le mélange,

de pin sylvestre et de laricio de Corse a aussi don¬

né de très bons résultats.

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(8)

150 BULLETIN LE L'INSTITUTLU PIN 31 - Juillet L)o2 Ai 56

LES

Champignons du Pin Maritime

Par Ph. GU1NIER

Directeur de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts(*)

Le Pin maritime, dans la région landaise en par¬

ticulier, est exposé aux attaques d'un certain nom¬

bre de champignons dont les uns compromettent

la croissance de l'arbre ou même le tuent, tandis que d'autres, installés dans le bois, l'altèrent et le

rendant plus ou moins impropre aux usages com¬

merciaux le déprécient. Pour la prospérité de la

forêt landaise et le maintien de la bonne qualité du

bois de Pin maritime, on doit se préoccuper des dégâts de ces champignons et y parer dans la me¬

sure du possible.

CHAMPIGNONS ATTAQUANT L'ARBRE

Parmi les maladies cryptogamiques attaquant l'arbre, il convient d'en mentionner spécialement deux, faiblement dommageables en général, la;

Rouille vésiculeuse des aiguilles et la Rouille vési¬

culeuse des rameaux, et une autre, beaucoup plus dangereuse, la Maladie de la séquée.

Rouille vésiculeuse des aiguilles.

La Rouille vésiculeuse des aiguilles du Pin mari¬

time est due à une Urédinée parasitant alternative¬

ment, aux deux stades de son existence, le Pin ma¬

ritime et une plante herbacée. Sur le Pin maritime

s'observe la forme aecidienne, du type Perider-

mium : le nom de rouille vésiculeuse, donné à ce

type, est justifié par l'aspect de l'appareil spori-

fère qui est une vésicule entourée d'une membrane blanche, se déchirant irrégulièrement pour laisser échapper les spores contenues à l'intérieur.

Ces fructifications, à section ovale, irrégulières, blanches, faisant saillie de 3 à. 5 mm, se montrent,

sur les aiguilles au mois de mai. La partie de l'ai¬

guille infestée par le champignon est assez res¬

treinte et se reconnaît à la couleur jaunâtre des

(*) Communication faite au Congrès de la forêt et de ses indus¬

tries à Bordeaux, juin 1932.

tissus; il peut exister les unes près des autres plu¬

sieurs vésicules sur une même aiguille. Après dissé¬

mination des spores, les vésicules disparaissent; il

se fait au point d'implantation une véritable cica¬

trisation, de sorte que l'été venu, peu de traces res¬

tent de la maladie. Mais le mycélium restant vivant

dans les aiguilles,des vésicules reparaissent de nou¬

veau l'année suivante.

Le dommage causé est généralement faible; nor¬

malement les aiguilles continuent à fonctionner et

ne sont que légèrement affaiblies. En cas d'attaque

massive, seulement, les aiguilles se dessèchent pré¬

maturément et l'affaiblissement est dommageable.

La rouille vésiculeuse des aiguilles du Pin mari¬

time est le stade aecidien; la forme teleutosporée

se rattache au genre Colëosporium. L'espèce que l'on observe le plus souvent est le Colëosporium

senecionis qui parasite les Senecio (Seneçons).

La rouille vésiculeuse des aiguilles n'est pas rare dans les forêts landaises. On l'observe toujours sur des branches basses et surtout sur des jeunes su¬

jets. Le plus souvent la maladie passe inaperçue.

Elle n'acquiert quelque importance que sur les jeunes plants, notamment dans les coupes de régé¬

nération des forêts des dunes, dont le sol est sou¬

vent envahi, deux ans après l'exploitation, par le

Senecio viscosus : le rapprochement des deux hôtes

du champignon rend alors son développement plus

facile. On ne peut pratiquement combattre cette

maladie. Il n'ya d'ailleurs pas lieu de s'en inquiéter

outre mesure, même dans le cas elle sévit de manière accentuée, car d'une année à l'autre, sui¬

vant les conditions météorologiquesrégnant au mo¬

ment de la dissémination des spores, son intensité

varie.

Rouille vésiculeuse des rameaux.

Sur les rameaux et les tiges du Pin maritime on observe parfois, au printemps, une rouille vésicu¬

leuse qui, avec des caractères généraux communs à tous les champignons de ce type, se distingue par des vésicules renflées de fortes dimensions, 15 à 20 mm., entourées d'une membrane blanche, fai¬

sant saillie hors des fissures de l'écorce. Le rameau est renflé sur une longueur de 10 à 15 centimètres;

l'écorce y estcrevassée etlaisse suinter de la résine..

Lesvésicules ne durent que peu de temps; elles dis¬

paraissent, mais la déformation du rameau et le&

(9)

hiiLLsny us i/rwnruT do pin 3t - Juillet ma 151

épanchements de résine sont permanents : ce sont

les symptômes apparents de la maladie.

La rouille vésiculeuse des rameaux de Pin mari¬

time est due à un Feridermium correspondant à

une forme téieutosporée du genre Cronartium. Une

certaine incertitude règne sur l'identité du cham¬

pignon et la plante qui hospitalise cette forme. Il

semble que cette espèce soit distincte de celle (Cro¬

nartium asclepiadeum) qui, très voisine par les ca¬

ractères extérieurs et le mode d'attaque, alterne cin¬

tre le Pin sylvestre et le Domptevenin (Vihcetoxi-

cum officinale) : cette dernière plante fait en effet

le plus souvent défaut dans la région landaise.

Le mycélium du champignon vivant dans les cel¬

lules de l'écorce et de l'assise cambiale du rameau, y provoque des réactions qui se traduisent par l'anomalie des tissus formés; de là le renflement, la fissuration anormale de l'écorce et l'épanche-

ment de résine. Il en résulte une gêne dans l'ascen¬

sion de l'eau. Au bout d'un certain temps, sur des

rameaux ou des tiges de faible diamètre, il peut y avoir nécrose d'une partie des tissus et arrêt de

l'alimentation en eau : toute la partie située au- dessus se dessèche et meurt. Avec des tiges plus

grosses la mort des tissus d'un côté n'empêche pas la continuation de la croissance sur le restant de la périphérie : la conséquence de la maladie est

une déformation de la tige.

Le dommage causé est faible s'il ne s'agit que de quelques rameaux tués; il est plus marqué si le champignon s'attaque à la tige des jeunes sujets qui sont soit tués, soit affaiblis, et déformés de manière permanente.

La rouille vésiculeuse des rameaux du Pin mari¬

time ne s'observe d'ailleurs que de manière sporadi-

que et ne peut être considérée comme réellement dangereuse.

MALADSE DE LA SEQUEE

Sous le nom de séquée. on désigne, dans la région landaise, une maladie caractérisée par le dépérisse¬

ment progressif puis la dessication des pins : ces

phénomènes se produisent toujours sur des arbres placés côte à côte, qui sont atteints successivement, la maladie faisant tache d'huile. La maladie de la

séquée est une maladie des racines; attaquées suc¬

cessivement par un champignon qui les tue, elles pourvoient de plus en plus mal à l'approvisionne¬

ment en eau de l'arbre, jusqu'au moment où, la

base du tronc étant à son tour attaquée, toute pos¬

sibilité d'alimentation en eau cesse. Le champignon parasite est souterrain et on explique ainsi que, partant d'un arbre infecté en premier lieu, il pro¬

gresse circulairement, gagnant de proche en proche

les racines des arbres voisins.

Deux champignons différents peuvent se déve¬

lopper ainsi et déterminer la mort des arbres par

séquée : les symptômes généraux qu'ils provoquent

sont les mêmes; mais certaines particularités per¬

mettent de caractériser l'action de chaque espèce.

Ce sont d'une part, une Polyporacée, YUngulina

annosa (ou Fomus annosus), aussi appelé parfois

Trametes radiciperda; d'autre part, une Agarica- cée, VArmillariella mellea. On est assez générale¬

ment convenu de distinguer les maladies, très ana¬

logues, qu'ils déterminent sous les noms respectifs

de Maladie du rond pour le premier et Maladie du pourridié pour le second. L'un et l'autre ont été signalés dans la région landaise, et il semble qu'il

y ait eu parfois confusion entre eux.

L'Ungulina annosa est fréquent dans les forêts

landaises et spécialement dans les dunes. Le mycé¬

lium de ce champignon, envahissant les racines,

tue de proche en proche les cellules vivantes de

l'assise cambiale, de l'écorce et des couches exté¬

rieures du bois. Par réaction, il se produit en cer¬

tains points des épanchements abondants de résine qu'agglutine le sable. Au niveau de l'assise cam¬

biale, entre le bois et l'écorce, le mycélium forme

des feutrages en forme de lames minces, blanches, uniformes, d'aspect soyeux. Partant d'une racine envahie, le mycélium gagne les racines principales

et finalement arrive au collet de l'arbre. Quand la

base du tronc est encerclée, la mort survient assez

brusquement.

Les fructifications du champignon se forment le plus souvent sous la couche d'aiguilles décomposées

couvrant le sol, au contact des racines atteintes;

parfois elles sont appliquées contre la souche, au niveau du sol. C'est ce qui les rend assez difficiles

à voir. Au début ce sont des plaques blanches à

contour irrégulier, à surface ondulée garnie de petits pores blancs. Mais ces réceptacles sporifères poursuivent leur évolution pendant plusieurs an¬

nées, en augmentant d'épaisseur et de largeur. Les partie les plus anciennes durcissentetprennent une teinte brune, tandis que la dernière couche formée

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