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ETUDE COMPARATIVE DE L’IONOGRAMME SANGUIN SUR TUBE SEC ET TUBE A HEPARINATE DE LITHIUM AU LABORATOIRE DU CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE ZONE DE SURU-LERE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

i LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

Option:

ANALYSES BIOMEDICALES

THEME :

PRESENTE ET SOUTENU PAR : Nadège Mahoussi HEDJI

Sous la direction de :

Année académique 2015-2016

9

ème

Promotion

ETUDE COMPARATIVE DE L’IONOGRAMME SANGUIN SUR TUBE SEC ET TUBE A HEPARINATE DE LITHIUM AU LABORATOIRE DU CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE ZONE DE SURU-LERE

Superviseur

Dr. Julien SEGBO

Maitre-Assistant des Universités CAMES Enseignant de Biologie Moléculaire et

Biochimie à l’EPAC/UAC

Tuteur

M. Eric HOUNSOUNOU

Ingénieur des travaux en Analyses Biomédicales Responsable du laboratoire

Devant le Jury :

Président : Pr. Frédéric LOKO Membre 1 : Dr. Julien SEGBO Membre 2 : Pr. Casimir D. AKPOVI

(2)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI II

REPUBLIQUE DU BENIN

*******

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*******

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*******

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*******

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

DIRECTEUR : Professeur Mohamed M. SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément AHOUANNOU

CHEF DU DEPARTEMENT DE GBH : Docteur Pascal S. ATCHADE

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI III

L’ionogramme sanguin est une analyse médicale réalisée sur un prélèvement de sang qui consiste à mesurer le taux d'électrolytes. Examen biologique très courant, il sert à dépister un déséquilibre hydroélectrolytique qui peut avoir des conséquences sur le métabolisme et à surveiller les apports hydriques par perfusion. L’objectif général fixé pour ce travail est de comparer les valeurs de l’ionogramme sanguin réalisé sur tube sec et sur tube à héparinate de lithium.

Une étude descriptive et comparative a été réalisée pendant la période du 22 aout au 30 septembre 2016 dans le laboratoire du Centre Hospitalier et Universitaire de Zone de Suru- Léré à Cotonou. La méthode de potentiométrie directe utilisant une électrode spécifique aux ions a permis de mesurer la concentration des ions potassium, chlorure et sodium chez 100 sujets.

Au terme de notre travail, nous notons une forte corrélation positive entre la kaliémie sérique et la kaliémie plasmatique, une faible corrélation positive entre la natrémie sérique et la natrémie plasmatique et une corrélation positive modérée entre la chlorémie sérique et la chlorémie plasmatique. Il ressort de ces résultats qu’il existe une différence statistiquement significative entre la kaliémie sérique et la kaliémie plasmatique, par contre il n’y a pas une différence significative entre la natrémie sérique et la natrémie plasmatique d’une part, et entre la chlorémie sérique et la chlorémie plasmatique d’autre part. Nous concluons que le dosage fait sur tubes sans anticoagulant surestime la valeur de la kaliémie sérique par rapport à celle plasmatique, alors qu’il n’influence pas significativement les valeurs de la natrémie et de la chlorémie.

Mots clés : ionogramme, tube, sérique, plasmatique

RESUME

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI IV

Serum electrolytes is a medical analysis performed on a blood sample that is to be measured levels of electrolytes. Biological examination very common, it serves to detect an electrolyte imbalance that can affect the metabolism and monitor the fluid intake by infusion.

The overall objective for this work is to compare the values of the chemistry panel performed on dry tube and lithium heparin tube.

A descriptive and comparative study was conducted during the period from 22 August to 30 September 2016 in the laboratory of the University Hospital of Suru-Lere area.

The method of potentiometry using ion selective electrode was used to measure the concentration of potassium ions, chlorides and sodium in 100 subjects.

At the end of our work, we note a strong positive correlation between serum potassium and plasma potassium levels, a weak positive correlation between serum and serum sodium and plasma that a moderate positive correlation between serum and serum chloride the plasma.

From these results a statistically significant difference between serum potassium levels and the plasma through against no significant difference between serum and serum sodium than plasma, and serum chloride between serum and plasma that.

We conclude that the determination made on tubes without anticoagulant overestimates the value of serum potassium levels compared to plasma, while it does not significantly influence the value of serum sodium and the serum chloride.

Keys words : electrolytes , tube, serum, plasma

ABSTRACT

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI V

NOM et Prénoms Matières enseignées

01 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale

02 ADOMOU Alain Physique

03 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

04 AGOUA Jean Informatique

05 AHOYO Théodora Angèle Microbiologie/ Santé Publique et Hygiène Hospitalière

06 AKAKPO B. Huguette Education Physique et Sportive

07 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

08 AKPOVI Casimir Biologie Cellulaire / Physiologie Humaine / Biochimie Métabolique

09 ALITONOU Alain Guy Chimie Générale / Chimie Organique

10 ANAGO Eugénie Biochimie Structurale / Biochimie Clinique / Biologie Moléculaire

11 ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive

12 ATCHADE Pascal Parasitologie / Mycologie

13 AVLESSI Félicien Chimie Générale / Chimie Organique

14 BANKOLE Honoré Bactériologie / Virologie

15 DARBOUX Raphaël Histologie Appliquée

16 DESSOUASSI Noel Biophysique

17 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

18 DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de Communication

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE

GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI VI

19 DOUGNON T. Victorien Microbiologie / Méthodologie de la Recherche

20 HOUNNON Hyppolite Mathématiques

21 HOUNSSOSSOU Hubert Biostatistique et Epidémiologie

22 LALLY Armel Législation et Droit du Travail

23 LOKO Frédéric Biochimie Clinique

24 LOKOSSOU Gatien Immunologie / Immunologie-Pathologie

25 LOZES Evelyne Immunologie / Immuno-Pathologie / Equipements Biomédicaux

26 MASSOULOKONON Vincent

Histologie Générale

27 OGOUDIKPE Nicarette Informatique médicale

28 SECLONDE Hospice Transfusion Sanguine

29 SEGBO. Julien Biochimie / Biologie Moléculaire

30 SENOU Maximin Histologie Appliquée

31 TOPANOU Adolphe Hématologie / Hémostase et Pharmacologie

32 SOEDE Casimir Anglais

33 YOVO K. S. Paulin Pharmacologie / Toxicologie

34 TOHOYESSOU Zoé Soins Infirmiers

(7)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI VII

Papa, Maman, je vous dédie ce travail !

DEDICACE

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI VIII

A DIEU Eternel Tout Puissant Maître du savoir !

Nous croyons en votre miséricorde. Vous seul connaissez où et quand vos enfants auront le passeport de leur vie. Père Eternel par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, nous vous offrons ce travail pour glorifier votre Saint Nom. Votre grâce nous suffit et nous rend confiant. Que votre volonté soit faîte. Amen !

A mes parents, Pélagie & Antoine HEDJI !

Ceci est une occasion de témoigner ma profonde gratitude pour vos conseils, efforts et sacrifices pour mon épanouissement. Que l’Eternel Dieu vous accorde une longue vie et une santé de baobab, qu’il vous comble de bénédictions. Recevez à travers ce travail toute ma gratitude.

Aux Enseignants du Département de Génie de la Biologie Humaine ; aux autorités de l’EPAC

Vous nous avez donné une formation soutenue, riche en savoir‐faire et de savoir‐être.

Que ce travail soit pour moi, une motivation pour suivre vos traces.

Au Dr Julien SEGBO !

Cher professeur, vous avez accepté de superviser mon travail et depuis, vous n’avez cessé de sacrifier votre précieux temps pour m’aider. Merci, pour votre contribution à l’amélioration de la qualité scientifique de ce travail. Que le Seigneur Dieu Tout-Puissant vous le rende au centuple.

A mon tuteur M. Eric HOUSOUNOU

La rigueur et le dynamisme que vous m’aviez inculqués, ont aiguisé en moi, le sens de la responsabilité et du travail bien fait, puisse Dieu vous accorder santé et paix.

Au personnel du laboratoire, en particulier M. Roméric DEGUENON

Puisse ce travail être pour vous le fruit des efforts ensemble consentis et une source de fierté.

A Justin LANDALIDJI, Robinson DEGBEGNI, Géraldo MARTELOT

Pour vos conseils, votre assistance permanente et votre contribution dans le cadre de ce travail. Recevez ici ma profonde reconnaissance.

REMERCIEMENTS

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI IX

Recevez toute ma gratitude pour l’hospitalité et le soutien dont j’ai bénéficié auprès de vous au cours de la réalisation de ce travail. Le Seigneur vous le rendra.

A tous mes frères et sœurs ! Puisse Dieu nous unir davantage et fasse de nous des élites.

A mes camarades de promotion ! Je m’en voudrais de ne pas vous témoigner ma profonde gratitude.

A son Excellence Monsieur le Président du Jury

Nous sommes honorés que vous ayez accepté de présider le jury de soutenance de ce rapport. Permettez-nous d’exprimer notre grande considération à votre endroit.

Nous tiendrons compte de vos remarques pour améliorer la qualité de ce travail.

Respectueux hommages !

Aux Honorables Membres du Jury

Pour avoir accepté de siéger dans ce jury et d’apprécier ce rapport à sa juste valeur, nos hommages à vous. Nous serons ravis de vos critiques qui certainement contribueront à parfaire la présentation de ce travail.

Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de notre sincère considération.

HOMMAGES

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI X

Na+ : Ion sodium

K+ : Ion potassium

Mg2+ : Ion magnésium

Cl- : Ion chlorure

HCO3-

: Ion hydrogénocarbonate HPO42-

: Ion hydrogénophosphate SO42-

: Ion sulfure

ATP : Adénosine TriPhosphate

Na/K ATPase : Pompe sodium/potassium Adénosine TriPhosphate dépendant

ADH : Hormone AntiDiurétique

EDTA : Ethylène Diamine Tétra Acétique ISE : Ions Spécifiques aux Electrodes

H+ : Ion hydronium

Ddp : Différence de potentiel

TPM : Tours par minute

PV/VIH : Personne Vivant avec le Virus d’Immunodéficience Humaine

LISTE DES SIGLES ET

ABREVIATIONS

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI XI

TABLEAUX

Tableau I : Protocole de dosage des ions

Tableau II : Intervalles de confiance et valeurs cibles des contrôles utilisées dans le dosage des paramètres

Tableau III : Statistiques descriptives de l’ionogramme dans le sérum et le plasma hépariné correspondant

FIGURES

Figure 1 : Schéma d’une électrode pH en verre avec une électrode de référence séparée Figure 2 : Répartition de la kaliémie sérique et plasmatique selon les normes

Figure 3 : Répartition de la natrémie sérique et plasmatique selon les normes Figure 4 : Répartition de la chlorémie sérique et plasmatique selon les normes

Figure 5 : Régression linéaire de la kaliémie sur plasma hépariné en fonction de la kaliémie

sur sérum Figure 6 : Régression linéaire de la natrémie sur plasma hépariné en fonction de la natrémie

sur sérum Figure 7 : Régression linéaire de la chlorémie sur plasma hépariné en fonction de la

chlorémie sur sérum

LISTE DES TABLEAUX ET

FIGURES

(12)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI XII

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE DEUXIEME PARTIE : CADRE, MATERIEL ET METHODES TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSIONS CONCLUSION

RECOMMANDATIONS BIBLIOGRAPHIE

SOMMAIRE

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1 L’ionogramme est un examen qui renseigne sur la concentration en électrolytes d’un liquide organique. Ces électrolytes sont des sels, acides ou bases capables de se dissocier en solution pour former des ions à savoir Na+ ; K+ ; Mg2+ ; Cl- ; HCO3-

; HPO42-

; SO42-

; acides organiques et protéines. C’est l’une des analyses de biologie médicale entrant dans le cadre de l’urgence. C’est un examen biologique très courant et très utile pour dépister les troubles ioniques qui surviennent dans les maladies rénales, hormonales, iatrogènes, les troubles de l’hydratation, les troubles gastro-intestinaux tels les diarrhées et les vomissements, les malnutritions et dans toute perturbation de l’équilibre acido-basique de l’organisme.

Cependant la faisabilité de cette analyse demande un certain nombre de conditions pour obtenir de résultats fiables. En effet, le dosage des ions se fait normalement sur tube contenant l’héparinate de lithium. Cet anticoagulant permet d’obtenir le plasma et ce en vue de conserver les paramètres à doser. Les échantillons recueillis sur tube sec doivent rapidement être centrifugés pour prévenir la libération de certains paramètres pendant le processus de coagulation. Mais il est très fréquent de constater que la plupart des laboratoires de biologies médicales préfèrent utiliser le tube sec pour des raisons d’indisponibilité du matériel adéquat. Cet état de chose pourrait bien avoir un impact sur les résultats obtenus ce qui serait préjudiciable pour le diagnostic biologique.

Dans notre pays, l’utilisation du tube sec pour cet examen est plus qu’une habitude. Il est donc nécessaire de mesurer les électrolytes dans des tubes secs et dans des tubes avec héparinate de lithium dans le but de comparer les résultats pour une meilleure prise en charge des personnes ayant un déséquilibre hydroélectrique. C’est dans cet optique que nous avons choisi le thème intitulé :

« Etude comparative de l’ionogramme sanguin sur tube sec et tube à héparinate de lithium au laboratoire du Centre Hospitalier et Universitaire de Zone de Suru-Léré » pour notre étude.

Nous formulons donc l’hypothèse que les valeurs de l’ionogramme sur tube sec sont égales aux valeurs sur tube à héparinate de lithium.

INTRODUCTION

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 2

L’objectif général de la présente étude est de comparer les valeurs de l’ionogramme sanguin réalisé sur tube sec et tube à héparinate de lithium.

Plus spécifiquement, il s’est agi de :

Déterminer l’ionogramme sur tube sec d’une part et sur tube héparinate de lithium d’autre part ;

Comparer les valeurs de l’ionogramme réalisé sur tube sec par rapport à celle réalisée sur tube à héparinate de lithium ;

Déterminer l’impact de l’utilisation du tube sec sur les valeurs de l’ionogramme La rédaction de ce document suivra le plan ci-après : la synthèse bibliographique, le matériel de travail et la méthodologie utilisée ensuite les résultats obtenus, suivis des commentaires. Nous achèverons par une conclusion et quelques recommandations.

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 3

1.1. IONOGRAMME SANGUIN 1.1.1. Définition

L'ionogramme est une analyse médicale qui consiste à mesurer le taux d'électrolytes dans un liquide biologique en particulier le sang, elle est également réalisable sur les urines et le liquide céphalo-rachidien. Les électrolytes sont les ions sodium, potassium, chlorures et le calcium, le magnésium, les bicarbonates et certaines protéines. Un ionogramme peut cibler un ou plusieurs ions. L'ionogramme sanguin classique étudie la natrémie, concentration en ion sodium, la kaliémie, concentration en ion potassium, la chlorémie pour l’ion chlorure.

Les ions et les éléments figurés sont répartis de façon très différente entre trois compartiments de l’organisme à savoir le milieu vasculaire, l’interstitium et le milieu intracellulaire.

1.1.2. Ion Potassium

L’ion potassium (K+) est le principal cation du milieu intracellulaire. Il est indispensable à de nombreux processus physiologiques, en particulier à l’établissement des potentiels membranaires et donc à l’excitabilité des cellules. Dans l’organisme le potassium est réparti de la manière suivante : 90% intracellulaire, 7 à 8% stockés dans les os et 2 à 3%

dans le milieu extracellulaire. La grande majorité du potassium est donc située dans le compartiment intracellulaire.

Ce déséquilibre, indispensable à la survie cellulaire est le fait de la pompe à sodium/potassium se trouvant dans la membrane de toutes les cellules. Le maintien de la concentration plasmatique est essentiel sur le plan métabolique. Toute augmentation ou diminution brutale met la vie du sujet en danger par arrêt ou fibrillation cardiaque.

PREMIERE PARTIE :

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 4

L’intervalle de valeurs usuelles de la kaliémie chez les Hommes est 3.5-5,5 mEq/l.

Les hypokaliémies s’accompagnent de troubles de la repolarisation cardiaque, de paralysie de la grêle, des fuites digestives (vomissements, diarrhées) et fuites rénales.

Une hyperkaliémie peut se rencontrer chez les personnes prenant des suppléments en potassium, ou prenant des médicaments du type antihypertenseurs ou anti-inflammatoires.

Comme signe, nous avons une surcharge intraveineuse en K+, insuffisance rénale, une insuffisance surrénale, une augmentation du catabolisme protéique telle que les brûlures, les hémorragies digestives.

1.1.3. Ion Sodium

L’ion Sodium (Na+) est le cation le plus abondant dans les liquides corporels. Sa localisation est essentiellement extracellulaire (140 mEq/l dans le plasma pour seulement 10 à 15 mEq/l dans les cellules). Son abondance dans les liquides extracellulaires et la quasi- imperméabilité des membranes cellulaires à cet ion lui confèrent un fort pouvoir osmotique (principal cation contributeur de l’osmolarité plasmatique). Le sodium plasmatique est directement échangeable avec les autres compartiments de l’organisme, par simple diffusion dans les espaces extracellulaires et par mécanisme actif dans les liquides de sécrétion et les cellules.

Tout déplacement de sodium d’un compartiment à un autre est obligatoirement accompagné d’un déplacement d’eau. Au niveau intestinal, il est rapidement absorbé par simple diffusion ou par diffusion facilitée avec le glucose. Le sodium est éliminé dans la sueur, les matières fécales, les sécrétions muqueuses, séreuses et surtout dans les urines. La régulation du sodium est essentiellement rénale. Elle est le fait des échanges au niveau de l’anse de Henlé et de l’action de l’aldostérone sur le tube contourné distal du rein. Ses perturbations indiquent souvent une anomalie initiale du métabolisme hydrique. Valeurs de référence : 135 à 145 mEq/l

Le taux de sodium peut connaitre une diminution, appelée une hyponatrémie, lors des conséquences d'un déficit d'apport de sodium avec des pertes digestives et rénales ou lors des conséquences d'une hyperhydratation, d'une insuffisance cardiaque, rénale, ou hépatique et des œdèmes.

1.1.4. Ion Chlorure

Principaux anions des liquides extracellulaires (plasma, liquide interstitiel), les ions chlorures sont des éléments chimiques nécessaires au bon fonctionnement des organes vitaux.

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 5

ions chlorures (Cl-) suivent essentiellement les variations des ions sodiums car ils sont en général réabsorbés ou excrétés avec eux. Sauf dans de rares exceptions il n’existe pas de dissociation sodium/chlore. Valeurs de référence : 80 à 108 mEq/l.

Le taux de chlore peut connaitre une diminution lors des conséquences d'un déficit d'apport en sodium : pertes digestives et rénales, d'une augmentation de la quantité d'eau ou d'une transpiration excessive. L’hypochlorémie peut donc accompagner une hyponatrémie.

Les manifestations sont entre autres des vomissements abondants riches en acide chlorhydrique, insuffisance rénale avec acidose métabolique.

Le taux de chlore peut connaitre une augmentation lors d'une déshydratation excessive par sudation, pertes digestives, d'une surcharge en sodium, d'une hypoparathyroïdie ou d'un cancer médullaire de la thyroïde. Une hyperchlorémie peut être également accompagnée d’une hypernatrémie et s’observer dans les cas d’acidose métabolique, des pertes digestives de bicarbonates, des néphropathies tubulaires.

1.1.5. Intérêt de la détermination de l’ionogramme sanguin

Un ionogramme sanguin sert à surveiller l'équilibre hydro-électrolytique qui est assuré par les reins, la peau, les systèmes respiratoire et digestif. La mesure de l'ionogramme sanguin se fait le plus souvent dans le cadre d'un bilan de contrôle ou face à toute pathologie inexpliquée. Examen biologique très courant, il sert à dépister un déséquilibre hydro électrolytique qui peut avoir des conséquences sur le métabolisme et à surveiller les apports hydriques par perfusion.

1.2. DOSAGE DES IONS 1.2.1. Tubes de prélèvements

Il existe deux tubes de bilan biochimique utilisés pour faire un ionogramme sanguin. Il s’agit du tube contenant l’héparinate de lithium et du tube sec. L’héparinate de lithium est un anticoagulant puissant, une antithrombine qui empêche la transformation du fibrinogène en fibrine. Il est essentiel pour l’ionogramme et la réserve alcaline. Il permet également la réalisation de la majorité des analyses de chimie ou d’immuno-analyses. Toutefois à certaines sérologies, il y a des dosages hormonaux ou bilans d’auto-immunité qui ne sont pas toujours réalisables sur ce tube. Le tube sec est un tube sans anticoagulant à bouchon rouge ou parfois jaune. Le sang prélevé dans ce tube se coagule quelques minutes après prélèvement et la

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 6

centrifugation de ce sang permet d’obtenir le sérum. Les résultats des dosages obtenus sur ce tube sont sériques.

Le tube à héparinate de lithium est un tube à bouchon vert qui contient un anticoagulant, l’héparinate de lithium qui, tout en inhibant les enzymes de la coagulation du sang, permet de conserver le plasma. En effet, elle agit principalement en se liant à un inhibiteur physiologique d’activité lente : antithrombine III (Hoke et al, 1976). L’héparine empêche la génération de la thrombine qui est une enzyme provoquant la coagulation du sang par transformation du fibrinogène en fibrine. L’héparinate de lithium est un anticoagulant exempt de potassium, de sodium et de chlore donc ne contient aucun des éléments à doser pour l’ionogramme sanguin ; d’où son choix. Il urge de retourner légèrement et successivement le tube pour que l’échantillon sanguin soit bien mélangé avec l’anticoagulant.

Dans ce tube les résultats sont plasmatiques. Cependant tous les anticoagulants contenant du potassium doivent être prohibés, en particulier l’EDTA.

1.2.2. Quelques méthodes de dosage 1.2.2.1. Spectrophotométrie

cuve contenant la solution à étudier. L’intensité de la lumière monochromatique émise Un spectrophotomètre mesure l’absorbance d’une solution à une longueur d’onde donnée.

Dans la pratique, l’appareil réalise une mesure de l’intensité de la lumière après son passage au travers d’une (I0) est connue. A partir de la mesure de l’intensité de la lumière transmise (I), l’appareil donne l’absorbance (A) selon la formule suivante :

La loi de Beer-Lambert nous apprend que l’absorbance est proportionnelle à la concentration d’une solution. Une mesure de l’absorbance peut donc permettre de remonter à la concentration d’un analyte dans une solution. Elle peut du même coup permettre de suivre la cinétique d’une réaction chimique donnée.

1.2.2.2. Photométrie de flamme par émission

Les phénomènes d’émission de radiations par des substances excitées sont extrêmement variés par la nature des excitations et du domaine de longueur d’onde considérée. La photométrie de flamme est une technique d’analyse qui se base sur l’émission.

A = log (I0/I)

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 7

leurs intensités lesquelles sont proportionnelles aux nombres d’atomes excités donc à la concentration totale de l’élément présent dans la flamme. La flamme est connue comme étant un moyen d’excitation peu puissant. Ceci entrainera deux conséquences importantes :

- le spectre obtenu sera peu fourni en raies

- les éléments à bas potentiel d’excitation seront les seules à être excités : Alcalins, Alcalino-terreux et parfois l’aluminium. Les plus importants sont les alcalins (Galez, 2011).

Le photomètre de flamme est constitué d’un brûleur, un monochromateur, d’une cellule photoélectrique, d'un amplificateur et d’un afficheur. Le brûleur fournit une flamme dans laquelle on pulvérise la solution à analyser. Le monochromateur permet de sélectionner la longueur d’onde caractéristique de l’élément à doser ; il est composé de filtres. Le récepteur photoélectrique : Il est composé d’une cellule photoélectrique qui transforme le flux lumineux en intensité électrique. La lecture est obtenue sous forme digitale. Pour une même température de flamme, l'intensité de la radiation émise est proportionnelle à la concentration de l'élément à doser si celle-ci est faible.

1.2.2.3. Potentiométrie utilisant une électrode spécifique aux ions La potentiométrie est couramment utilisée pour effectuer des mesures sélectives de la concentration d’analytes, pour déceler les points de fin de titrage ou pour déterminer la valeur de diverses constantes d’équilibre. La différence de potentielle créée par la présence des ions dans la solution peut être mesurée :

- soit directement sur l’échantillon pur (potentiométrie directe) - soit après dilution de l’échantillon (potentiométrie indirecte)

La potentiométrie est une technique d’analyse aux applications multiples, permettant des déterminations rapides et faciles. Les mesures potentiométriques se réalisent à l’aide d’une électrode indicatrice et d’une électrode dite de référence. L’électrode indicatrice fournit une tension en fonction de la composition de l’échantillon. L’électrode de référence a comme tâche de fournir une tension indépendante de cette composition. La tension mesurée U est la somme des tensions individuelles fournies par l’électrode indicatrice et l’électrode de référence.

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 8

La mesure de la tension est effectuée pratiquement sans courant à l’aide d’un voltmètre avec une entrée à haute impédance (pH-mètre).

Electrode Electrode de référence

Indicatrice

Figure 1 : Schéma d’une électrode pH en verre avec une électrode de référence séparée (Hairaud, 2013)

Les tensions individuelles U2, U3 et U4 sont données par le type d’électrode utilisé.

Elles sont donc constantes pour un couple d’électrodes précis. La tension de diffusion au diaphragme U5 peut être maintenue plus ou moins constante et faible par des mesures adéquates, de telle manière que la tension mesurée entre les deux électrodes ne dépende que de la tension U1, la tension entre l’électrode indicatrice et la solution à mesurer. Cette tension est déterminée par l’activité de l’ion à mesurer.

Les électrodes ioniques spécifiques sont utilisées dans la pratique pour :

- indiquer des titrages. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de s’occuper, ni de la force ionique de la solution à mesurer ni du calibrage.

- des mesures avec addition de standard. Une première mesure de la tension est effectuée dans l’échantillon. Ensuite, on ajoute une quantité connue de l’ion à mesurer (le standard). La variation de la tension permet de calculer la concentration de l’ion à mesurer dans l’échantillon.

- des mesures directes et calculs de la concentration selon une courbe d’étalonnage (Hairaud, 2013).

U1 : Tension superficielle de l’électrode indicatrice contre la solution à mesurer

U2 : Tension superficielle du tampon intérieur contre la membrane de verre

U3 : Tension superficielle de l’électrode de référence intérieure contre le tampon intérieur U4 : Tension superficielle de l’électrode de référence

U5 : Tension de diffusion au diaphragme

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 9

2.1. CADRES DE TRAVAIL

2.1.1. Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi est un établissement d’enseignement supérieur et professionnel rattachée à l’université d’Abomey-Calavi. Il est dirigé par le Pr Mohamed M.

SOUMANOU et son adjoint le Pr Clément AHOUANNOU. Les formations sont organisées en deux cycles et réparties entre deux principaux secteurs d’études à savoir : le secteur industriel et le secteur biologique.

La durée de la formation est de cinq ans pour le cycle ingénieur et trois ans pour la licence professionnelle. Nous avons travaillé dans le secteur biologique plus précisément dans le département de Génie de la Biologie Humaine dirigé par le Dr. Pascal S. ATCHADE.

2.1.2. Laboratoire du Centre Hospitalier Universitaire de Zone de Suru-Léré Le Centre Hospitalier Universitaire de Zone (CHUZ) de Suru-Léré est situé dans le deuxième Arrondissement de Cotonou, précisément à Akpakpa au quartier Kowégbo, derrière le Centre des Impôts, non loin de l’Eglise Catholique Saint Martin. Le CHUZ de Suru-Léré dispose d’organes consultatifs qui assistent la Direction dans sa gestion quotidienne. Nous avons :

- le Comité de Direction;

- la Commission Médicale Consultative;

- la Commission d’hygiène et de sécurité.

DEUXIEME PARTIE :

CADRES, MATERIEL ET

METHODES DE TRAVAIL

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Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 10

Dans le cadre de son fonctionnement, le CHUZ de Suru-Léré dispose d’un certain nombre de services Médico-Techniques à savoir la médecine interne, la chirurgie avec une unité d’anesthésie- réanimation et deux (02) blocs opératoires, la pédiatrie avec une unité de néonatologie, la maternité (gynéco- obstétrique), l’ophtalmologie, la radiologie, la kinésithérapie, la stomatologie, le service d’Oto-Rhino-Laryngologie, le Centre de Traitement Ambulatoire (CTA),la Morgue, les Urgences, la pharmacie, l’unité de vaccination, le service de laboratoire et le Centre intégré de Prise En Charge des PV/VIH et la dermatologie comme spécialité.

Le laboratoire situé dans l’enceinte de l’hôpital, en face du Service de Radiologie, à environ cinquante (50) mètres de l’entrée principale, est pluridisciplinaire et est essentiellement constitué de : un hall d’attente, une salle de prélèvement, une salle de garde, un secrétariat et cinq sections d’activités. Nous avons la sérologie, la bactériologie, l’hématologie-parasitologie, l’immunologie et la biochimie dans laquelle les examens suivants sont réalisés : la glycémie à jeun, les triglycérides, l’ionogramme sanguin (Na+, Cl-, K+), la magnésémie, la protidémie, le cholestérol total, l’HDL-cholestérol, l’LDL-cholestérol, l’amylasémie, les transaminases, la créatininémie, l’urémie, la calcémie, la Phosphatase Alcaline (PAL), le gamma Glutamyl Transférase (GT), la CPK (Créatinine Phosphokinase).

Le personnel est constitué de 17 bio technologistes et 03 aides-soignantes répartis en équipes de garde et de permanence. Nos manipulations se sont déroulées dans la section biochimie.

2.2. MATERIEL DE TRAVAIL

Le matériel est constitué de : Matériel biologique :

- Echantillons de sang prélevés chez des patients Equipements :

- Centrifugeuse de paillasse à tubes - Analyseur d’ions Caretium XI-921F

(23)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 11

- Matériel de prélèvement : gants, aiguille, corps vacutainer, alcool 90°, coton hydrophile, garrot, sparadrap, boite de sécurité.

- Micropipettes, Cônes, Compresses, Eau de javel, Tubes recyclés, Marqueur.

Réactif de dosage de l’ionogramme : Pack de réactif composé de :

REACTIF STANDARD A 650 ml

 Potassium ………..4.00mEq/l

 Sodium ………..140.0mEq/l

 Chlore ………100.0mEq/l

 Calcium ………...1.00mEq/l REACTIF STANDARD B 350 ml

 Potassium ………. 8.00mEq/l

 Sodium ……….110.0mEq/l

 Chlore ………...70.0mEq/l

 Calcium ……….2.00mEq/l

2.3. METHODES DE TRAVAIL

2.3.1. Période et type d’étude

Il s’agit d’une étude prospective qui s’est étendu du 22 août au 30 septembre 2016. La natrémie, la kaliémie et la chlorémie ont été déterminées sur des échantillons prélevés aussi bien dans des tubes secs que dans des tubes à héparinate de lithium.

2.3.2. Technique d’analyse

Il s’agit de la méthode à adopter pour analyser. Elle regroupe toutes les conditions à mettre en œuvre depuis l’échantillonnage jusqu’à la réalisation des différents examens de l’étude. Elle se fera en trois phases :

- phase pré analytique ;

(24)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 12

- phase analytique ; - phase post analytique.

2.3.2.1. Phase pré-analytique

La phase pré analytique regroupe toutes les conditions à mettre en œuvre avant le dosage. Après l’accueil, les patients ont été prélevés entre 8h et 11h sur tube sec et sur tube à héparinate de lithium. Pour cela, il faut :

- porter une blouse blanche et propre - se laver les mains à l’eau et au savon - porter les gants

- nettoyer le lieu de travail

- disposer les tubes sous vide sur un portoir en les identifiant par le nom et le prénom du patient et l’enregistré dans le cahier de paillasse

- réaliser le prélèvement sanguin

- faire le nettoyage externe de l’automate et le mettre en marche.

Le prélèvement se réalise habituellement au pli du coude. Pour faire saillir la veine, demander au patient de serrer le poing

- placer le garrot au niveau de l’avant-bras du patient ;

- déterminer le point de pénétration de l’aiguille par palpation de la veine.

Toujours désinfecter après palpation ; - désinfecter la zone cutanée ;

- décoincer le protège inférieur de l’aiguille puis l’enlever et placer le corps vacutainer s’il s’agit des tubes sous vide ;

- décoincer le protège supérieur de l’aiguille ; - piquer la veine et adapter les tubes dans l’ordre ;

- lorsque les tubes sous vide sont remplis, desserrer le garrot puis retirer l’aiguille de la veine ;

- homogénéiser le prélèvement par retournement successif jusqu’à dissolution complète de l’anticoagulant (sur tubes à héparinate de lithium) ; - mettre un pansement au patient puis le libérer ;

(25)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 13

Pour chaque série de dosage effectuée, un sérum contrôle commercialisé (Exatrol) dont les valeurs sont comprises dans l’intervalle de confiance de chaque paramètre a été inséré afin de valider les résultats obtenus. Toutes les valeurs sont exprimées en mEq/l.

2.3.2.2. Phase analytique

Les sérums sont décantés aussitôt après la centrifugation pour respecter le délai de conservation.

- Principe

Potentiométrie directe utilisant une électrode spécifique aux ions (ISE) :

La différence de potentiel (ddp) créée par la présence des ions dans la solution est mesurée directement sur l’échantillon pur.

Le système de mesure se comporte comme une pile. L'électrode de référence donne un potentiel stable. L’électrode de mesure est une électrode à membrane sélective dont le potentiel va changer en fonction de l’activité de l’ion à doser. La mesure se fait comparativement à une solution étalon. Cette méthode de mesure est appelée comparaison standard du fait qu’elle utilise deux solutions standards qui servent de calibrateur.

Le résultat est obtenu des potentiels de l’échantillon et des deux solutions standards.

- Mode opératoire

Le nettoyage des électrodes est fait chaque semaine avec les solutions Na conditionner, Weckly proteins

Tableau I : Protocole de dosage des ions Contrôle

Dosage sur tube sec Dosage sur tube hépariné Contrôle 500 µl

Sérum 500 µl

Plasma 500 µl

(26)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 14

Passer l’échantillon à la sonde de l’analyseur d’ions pour la lecture des concentrations en ion sodium, ion potassium et ion chlorure.

Valeurs normales : K+ : 3,5 à 5,5 mEq/l Na+ : 135 à 145 mEq/l Cl- : 98 à 108 mEq/l 2.3.2.3. Phase post-analytique

Consignation des résultats, rangement du matériel et nettoyage des paillasses. Les résultats d’examens seront traités et analysés grâce à une méthode statistique et interprétative des données.

2.3.2.4. Analyse statistique des données

Les logiciels Excel 2013 et « R » ont été utilisés pour analyser les résultats obtenus après les manipulations. Pour vérifier l’indépendance entre les valeurs obtenues pour les deux types de prélèvement, il a été réalisé un test d’égalité de la moyenne de Student. Le test d’égalité de la moyenne de Student repose sur deux hypothèses : l’hypothèse nulle, Ho qui stipule que les variables sont indépendantes et l’hypothèse alternative H1 selon laquelle les variables ne sont pas indépendantes. Le seuil de validation des résultats obtenus est la p-value une probabilité fixée à 0,05

Le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson a été calculé afin de vérifier la relation entre les valeurs obtenues pour les deux types de prélèvement.

Le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson est un indice statistique qui exprime l'intensité et le sens (positif ou négatif) de la relation linéaire entre deux variables quantitatives.

(27)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 15

3.1. DETERMINATION DE L’IONOGRAMME SANGUIN

Tableau II : Intervalles de confiance et valeurs cibles des contrôles utilisées dans le dosage des paramètres

Paramètres Intervalle de confiance Valeurs cibles

K+ 3,5 – 5,5 4,29

Na+ 137 – 143 140

Cl- 93 – 112 103

3.1.1. Description de l’ionogramme sanguin sur tube sec et sur tube hépariné pour 100 spécimens

Tableau III : Statistiques descriptives de l’ionogramme dans le sérum et le plasma hépariné correspondant

K+ Sérum

K+ Plasma hépariné

Na+ Sérum

Na+ Plasma hépariné

Cl- Sérum

Cl- plasma hépariné

Minimum 2,57 2,21 114 115 83 84

Médiane 3,95 3,7 135 134,5 107 105

Moyenne 3,94 3,69 134,2 133,8 107 106

Maximum 5,16 4,51 144 141 121 123

Variance 0,18 0,19 20,13 18,92 21,09 28,19

Ecart- type

0,43 0,43 4,49 4,35 4,59 5,31

TROISIEME PARTIE :

RESULTATS ET DISCUSSION

(28)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 16

Les figures ci-dessous montrent la répartition des paramètres selon les normes

Figure 2 : Répartition de la kaliémie sérique et plasmatique selon les normes

Figure 3 : Répartition de la natrémie sérique et plasmatique selon les normes

Figure 4 : Répartition de la chlorémie sérique et plasmatique selon les normes 3.1.2. Comparaison de l’ionogramme sanguin sur tube sec et tube à

héparinate de lithium pour 100 spécimens

3.1.2.1. Comparaison entre les deux séries de la kaliémie Une correspondance générale assez médiocre des valeurs mesurées avec : - une différence moyenne de 0,25 mEq/l

- un intervalle de confiance de 95%

(29)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 17

rejetée. Les deux variables ne sont pas indépendantes. Il y a une différence statistiquement significative entre la kaliémie sérique et la kaliémie plasmatique.

- une corrélation r=0,87

Figure 5 : Régression linéaire de la kaliémie sur plasma hépariné en fonction de la kaliémie sur sérum y = 0,87x + 0,2

0.8 < r < 0.9 Il y a une forte corrélation positive entre la kaliémie sérique et la kaliémie plasmatique, ce qui implique une relation élevée entre les deux variables La comparaison entre la kaliémie sérique et la kaliémie plasmatique est donc possible.

Pour la kaliémie, toutes les valeurs obtenues à l’aide du tube sec diffèrent de celles obtenues à l’aide du tube hépariné. La majorité des échantillons, a une kaliémie sérique supérieure à celle plasmatique. Cette différence statistique est donc due à une surestimation de la kaliémie sérique.

3.1.2.2. Comparaison entre les deux séries de la natrémie La comparaison entre les deux séries de mesure montre :

- une différence moyenne de 0,4 mEq/l - un intervalle de confiance de 95%

- un degré de liberté de 98

- La p-value est égale à 0,4304. Cette valeur est supérieure à 0,05. L’hypothèse Ho est acceptée. Les deux variables sont donc indépendantes. Il n’y a pas une de différence significative entre la natrémie sérique et la natrémie plasmatique.

-

(30)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 18

- une corrélation r=0,56 -

Figure 6 : Régression linéaire de la natrémie sur plasma hépariné en fonction de la natrémie sur sérum y = 0,56x + 61,61

0.5 < r < 0.7 Il y a une faible corrélation positive entre la natrémie sérique et celle plasmatique. La natrémie sérique et la natrémie plasmatique sont comparables. Il n’y a pas de différence significative entre la natrémie sérique et la natrémie plasmatique.

3.1.2.3. Comparaison entre les deux séries de la chlorémie La comparaison entre les deux séries de mesure montre :

- une différence moyenne de 1 mEq/l - un intervalle de confiance de 95%

- un degré de liberté de 98

- La p-value est égale à 0,01619. Cette valeur est inférieure à 0,05. Donc, la chlorémie sérique est différente de la chlorémie plasmatique.

- une corrélation r=0,76

Figure 7 : Régression linéaire de la chlorémie sur plasma hépariné en fonction de la chlorémie sur sérum y = 0,76x + 7,65

0.7 < r < 0.8 Il y a une corrélation modérée positive entre la chlorémie sérique et celle plasmatique. La chlorémie sérique et la chlorémie plasmatique sont comparables. Il y a une légère différence entre la chlorémie sérique et la chlorémie plasmatique.

(31)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 19

Les analyses statistiques précédentes montrent que le dosage fait sur tubes sans anticoagulant surestime les valeurs de la kaliémie sérique par rapport à celle plasmatique, alors qu’il n’influence pas significativement les valeurs de la natrémie et da la chlorémie.

3.2. DISCUSSIONS

Nous avons au travers de notre étude fait une comparaison de l’ionogramme sur tube sec et sur tube à héparinate de lithium. Pour ce faire, 100 patients admis au laboratoire de l’hôpital de zone de Suru-Léré ont été prélevés.

Les résultats ont montré une variation statistiquement significative entre la kaliémie sérique et la kaliémie plasmatique. Il existe une surestimation de la kaliémie sur tube sans anticoagulant par rapport à la kaliémie sur tube à héparinate de lithium. Ces résultats corroborent à ceux de Adjou et Kouchika (Adjou et Kouchika 2015).

En effet la surestimation des résultats de la kaliémie sérique peut s’expliquer par diverses raisons dont le processus de coagulation et les conditions de la phase pré analytique. En premier lieu le sérum est obtenu après coagulation du sang, au cours de laquelle les plaquettes libèrent du potassium : il en résulte une augmentation du potassium, effet qui est évité au niveau du tube à héparinate de lithium. Il existerait donc une marge d’erreur et cette dernière serait considérable chez les individus souffrant d’une thrombocytose. Une fausse hyperkaliémie peut donc être diagnostiquée chez un tel individu et ainsi mal orienter le clinicien. En second lieu, la gestion de la phase pré analytique est d’une grande importance dans la fiabilité des résultats de la kaliémie. En effet, l’hémolyse pourrait être une importante cause d’hyperkaliémie car la concentration intra érythrocytaire du potassium est très élevée.

En cas d’hémolyse, même légère, la valeur de la kaliémie est surestimée.

Par ailleurs, nous ne notons pas de variation statistiquement significative entre les résultats obtenus sur plasma hépariné et sur sérum pour la natrémie et la chlorémie. Cette remarque pourrait s’expliquer par le fait que la localisation de ces ions sodium et ions chlorures est essentiellement extracellulaire. De plus la concentration intracellulaire de ces ions est faible ce qui n’influence pas la natrémie et la chlorémie ni au cours de la couagulation, ni lors d’une éventuelle hémolyse. (Calatayud et al., 2006).

(32)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 20

Au laboratoire, les techniques de décollage du sang avant centrifugation, la difficulté du prélèvement veineux et la stase veineuse, le transport du tube dans de mauvaises conditions (les températures extrêmes en dessous de 4°C ou au-dessus de 37°C) peuvent engendrer des hémolyses de degrés différents, modifiant ainsi la kaliémie avant le dosage (Bioxa, 2016). Le dosage sur tube sans anticoagulant surestime la kaliémie.

(33)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 21

Nos résultats ont montré que le dosage fait sur tubes sans anticoagulant n’influence ni la natrémie ni la chlorémie mais surestime la valeur de la kaliémie. Au vue de ces résultats l’utilisation du tube à héparinate de lithium est mieux adaptée pour le dosage des ions en ce sens qu’il prévient la libération de potassium. La gestion de la phase pré analytique est aussi d’une grande importance dans la fiabilité des résultats.

CONCLUSION

(34)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 22

A l’issu de ces travaux, un certain nombre de suggestions méritent d’être formulées : - A l’endroit des autorités de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, nous sollicitons

une amélioration des conditions de formation, et que les clauses du système LMD soient bien clarifiées.

- A l’endroit du laboratoire, il est souhaitable de :

 déterminer l’ionogramme sanguin sur des prélèvements effectués sur tubes à héparinate de lithium ;

 réaliser immédiatement les dosages après les prélèvements sur tube sec

 décanter immédiatement les sérums après centrifugation

 effectuer les prélèvements sans utilisation de garrot pour la réalisation de l’ionogramme sanguin.

RECOMMANDATIONS

(35)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 23

1. Adjou E. et Kouchika H.2015, Détermination de l’ionogramme sanguin sur tubes secs et tubes héparinés : vérification de la formule de correction de la surestimation de la kaliémie sérique, rapport de stage de fin de formation de fin de formation en licence à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, Bénin, 47p

2. Andre le Treut ,2009-2010, Électrolytes et Ionogramme,

http://facmed.univrennes1.fr/wkf//stock/RENNES20091015035216letreutElectrolytes etionogramme.pdf consulté le 15 Août 2016.

3. Calatayud O, 2006, Détermination des électrolytes dans des échantillons de sérum et de plasma, et stabilité dans des tubes ouverts pendant 2 heures à température ambiante, Espagne, http://www.jle.com/e-docs/00/04/17/1C/vers_alt/VersionPDF.pdf consulté le 15 septembre 2016

4. Galez P, 2011, Techniques spectroscopiques d’analyse/Spectrophotométrie de masse, http://www.emse.fr/fr/transfert/spin/formation/ressources/sam96/fichierspdf/general.p df consulté le 13 septembre 2016

5. Gourdin J.2004 Comparaison de mesure du potassium dans le sang total et le plasma hépariné de cheveaux, bovins et ovins à l’aide du système Reflovet Plus, mémoire de fin de formation, Toulouse, 47p

6. Hoke S.R., et Trent J.L., 1976, Clinical chemistry, Non-effect of Heparin on serum electrolytevalues, http://www.clinchem.org/content/22/9/1540.2.full.pdf consulté le17 septembre 2016 à 15h

7. Hordé, 2014, ionogramme sanguin, journal des femmes santé. 6 (8) : 1-5

8. Oddoze C. et al, 2012, Stability studyof 81 analytes in human whole blood in serum and in plasma, Clinical Biochemistry, 2(45), 464-469.

REFERENCES

1

(36)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 24

Résultats de l’ionogramme obtenus sur tube sec et tube à héparinate de lithium

N° d'ordre Age (ans)

Sérum Plasma hépariné

K+ Na+ Cl- K+ Na+ Cl-

Contrôle 4,25 141 105

1 27 3,59 135 107 3,25 133 109

2 34 4,59 136 111 4,31 137 109

3 32 3,39 130 101 2,98 130 101

4 52 3,86 138 109 3,7 138 109

5 53 4,28 132 107 3,73 129 110

6 57 3,91 132 110 3,75 135 107

7 21 4,3 137 107 4,12 134 109

8 37 4,3 137 109 4,2 137 109

9 40 4,12 138 108 3,85 137 108

10 45 3,13 114 83 2,28 115 84

Contrôle 4,33 139 104

11 57 4,43 139 110 4,48 139 110

12 30 4,38 137 104 4,2 138 102

13 45 4,11 134 106 4,06 135 105

14 48 3,58 135 103 3,06 136 101

15 34 4,58 134 109 4,18 134 107

16 26 4,01 133 108 3,64 135 103

17 42 3,85 137 101 3,65 137 101

18 34 4,3 137 107 3,61 139 103

19 32 3,95 137 107 3,57 137 105

20 40 3,91 138 106 3,72 137 104

ANNEXE

(37)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 25

Contrôle 5,04 140 104

23 59 4 134 109 3,58 137 104

24 22 4,11 135 113 4,19 137 107

25 27 4 133 111 3,64 133 109

26 52 4,26 131 109 4,35 137 102

27 19 3,96 134 110 3,95 136 106

28 23 3,92 134 106 3,81 135 104

29 24 5,16 141 104 4 137 106

30 32 4,12 135 111 3,98 139 103

31 80 5 138 105 4,44 136 103

32 47 4,27 138 107 4,13 139 103

Contrôle 5,50 142 102

33 52 3,07 135 105 3,19 136 103

34 53 4,3 134 108 4,03 133 105

35 59 4,34 131 115 4,02 124 123

Contrôle 5,04 139 107

36 29 3,57 130 108 3,28 127 108

37 20 3,82 120 121 3,56 119 122

38 22 4,18 144 99 3,7 133 101

39 24 4,21 135 108 4,1 134 109

40 26 3,83 135 109 3,3 120 122

41 25 3,95 134 110 3,6 126 117

42 53 3,91 121 103 4,46 139 104

Contrôle 4,17 137 101

43 27 3,75 132 105 3,48 128 107

44 28 3,56 131 109 3,13 127 111

45 29 3,98 135 106 3,48 128 114

46 45 3,8 138 108 3,41 132 114

(38)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 26

47 52 3,33 137 110 3,01 133 109

48 18 4,77 136 105 4,01 130 109

49 62 3,55 133 113 3,05 128 115

50 35 4,12 134 104 3,61 127 105

51 41 4,25 136 109 3,8 134 108

52 23 3,94 131 113 4,06 131 113

53 22 4,2 134 116 4,05 134 117

54 28 3,92 135 110 3,71 134 104

55 30 4,28 133 106 4 134 102

56 32 3,55 128 109 3,19 134 102

57 26 3,67 136 104 3,31 130 113

Contrôle 4,26 140 105

58 60 3,33 133 106 3,13 135 105

59 29 3,66 135 104 3,53 134 105

60 33 3,82 133 107 3,61 132 105

61 44 3,73 135 109 3,59 134 107

62 19 4,08 129 109 3,88 128 109

63 27 3,33 132 108 3,03 132 104

64 42 3,84 133 109 3,69 133 104

65 24 3,41 130 105 3,22 131 103

66 61 4,28 133 105 4,13 133 103

67 45 4,23 135 117 4,16 137 113

68 43 2,57 135 100 2,21 133 101

69 55 3,63 136 114 3,31 135 110

70 32 3,8 135 108 3,63 134 108

71 30 3,77 134 108 3,75 134 104

72 42 4,58 134 111 4,24 136 106

73 27 4,34 133 108 4,03 134 107

74 40 4,49 133 119 4,35 135 115

75 35 4,21 129 110 3,95 131 101

(39)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 27

77 25 3,77 132 104 3,83 135 101

78 16 3,97 133 103 3,87 132 100

79 32 3,84 136 104 3,5 135 101

80 33 3,8 136 105 3,42 137 104

81 53 4,55 139 106 4,26 137 106

82 27 4,06 137 109 3,74 136 105

83 27 3,41 114 107 3,29 134 105

84 52 3,29 132 98 3,12 132 98

85 34 3,82 138 105 3,62 138 104

86 31 2,87 131 101 3,11 131 101

87 21 3,97 134 103 3,69 133 102

88 20 3,4 136 104 3,09 136 104

89 21 4,13 134 105 3,91 136 103

90 28 3,66 135 107 3,54 136 103

Contrôle 4,26 138 103

91 35 3,9 135 103 3,82 135 103

92 37 4,56 137 104 3,89 137 103

93 25 4,1 140 106 3,85 139 105

94 46 3,9 139 104 3,67 138 106

95 35 3,78 140 108 3,51 140 108

96 29 3,44 138 104 3,21 137 106

97 63 4,2 140 110 3,85 141 108

98 43 4,04 137 105 3,76 137 104

99 20 3,4 136 104 3,09 136 104

100 21 4,13 134 105 3,91 136 103

(40)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 28

RESUME ... iii

ABSTRACT ... iv

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH) ... v

DEDICACE ... vii

REMERCIEMENTS ... viii

HOMMAGES ... ix

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... x

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES ... xi

SOMMAIRE ... xii

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : ... 3

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ... 3

1.1. IONOGRAMME SANGUIN ... 3

1.1.1. Définition... 3

1.1.2. Ion Potassium ... 3

1.1.3. Ion Sodium ... 4

1.1.5. Intérêt de la détermination de l’ionogramme sanguin ... 5

1.2. DOSAGE DES IONS ... 5

1.2.1. Tubes de prélèvements ... 5

1.2.2. Quelques méthodes de dosage ... 6

1.2.2.1. Spectrophotométrie ... 6

1.2.2.2. Photométrie de flamme par émission ... 6

1.2.2.3. Potentiométrie utilisant une électrode spécifique aux ions ... 7

DEUXIEME PARTIE : ... 9

CADRES, MATERIEL ET METHODES DE TRAVAIL ... 9

2.1. CADRES DE TRAVAIL ... 9

2.1.1. Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) ... 9

2.1.2. Laboratoire du Centre Hospitalier Universitaire de Zone de Suru-Léré ... 9

TABLE DES MATIERES

(41)

Réalisé par Nadège Mahoussi HEDJI 29

2.3.1. Période et type d’étude ... 11

2.3.2. Technique d’analyse ... 11

2.3.2.1. Phase pré-analytique ... 12

2.3.2.2. Phase analytique ... 13

2.3.2.3. Phase post-analytique ... 14

2.3.2.4. Analyse statistique des données ... 14

TROISIEME PARTIE : ... 15

RESULTATS ET DISCUSSION ... 15

3.1. DETERMINATION DE L’IONOGRAMME SANGUIN ... 15

3.1.1. Description de l’ionogramme sanguin sur tube sec et sur tube hépariné pour 100 spécimens ... 15

3.1.2. Comparaison de l’ionogramme sanguin sur tube sec et tube à héparinate de lithium pour 100 spécimens ... 16

3.1.2.1. Comparaison entre les deux séries de la kaliémie ... 16

3.1.2.2. Comparaison entre les deux séries de la natrémie ... 17

3.1.2.3. Comparaison entre les deux séries de la chlorémie ... 18

3.2. DISCUSSIONS ... 19

CONCLUSION ... 21

RECOMMANDATIONS ... 22

REFERENCES ... 23

1 ... 23

ANNEXE ... 24

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