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MINISTERE D’ETAT CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE D’ABOMEY‐CALAVI
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY‐CALAVI
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DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION
POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
Option : Analyses Biomédicales
THEME
Réalisé et Soutenu par : Dona Isaac HESSOU
Superviseur : Jury: Tuteur :
Dr Eugénie ANAGO Président : Dr. YOVO K. Paulin Mr. Dagnon SOSSA Maitre –assistant de Biochimie Superviseur : Dr. ANAGO Eugénie Biotechnologiste EPAC/UAC Examinateur : Dr. SEGBO Julien des hôpitaux
8 ème Promotion de Licence Professionnelle
Année Académique 2014‐2015
COMPARAISON DE LA CREATININEMIE SUR TUBE SEC
ET SUR TUBE HEPARINE AU CHD MONO-COUFFO
REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE D’ETAT CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
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DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE
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Option : Analyses Biomédicales
DIRECTEUR
Professeur Félicien AVLESSI DIRECTEUR ADJOINT Professeur Clément BONOU CHEF DE DEPARTEMENT
Docteur Casimir AKPOVI
LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)
I
-ENSEIGNANTS PERMANENTSN° NOM et Prénoms Matières enseignées 01 AHOYO Théodora Angèle Microbiologie Générale et Médicale
02 AKPOVI Casimir Physiologie cellulaire, Biologie cellulaire, Biochimie clinique
03 ANAGO Eugénie Biochimie métabolique et biologie moléculaire
04 ATCHADE Pascal Parasitologie
05 BANKOLE Honoré Bactériologie Générale et Appliquée 06 DOUGNON Victorien Méthodologie de la recherche
07 LOKO S. Frédéric Biochimie Clinique
08 LOZES Evelyne Immunologie Générale
09 SEGBO A. G. Julien Biochimie clinique et Biologie Moléculaire
10 YOVO K. S. Paulin Physiologie Humaine, Pharmacologie et Toxicologie
N° Nom et Prénoms Matières enseignées 01 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale
02 AKOWANOU Christian Physique
03 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire
04 AGOSSOU Cyrille Législation et Droit du Travail
05 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale
06 ALITONOU Guy Chimie Générale et Organique 07 ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive 08 AVLESSI Félicien Chimie Générale et Organique 09 KOFFI Aristide Anglais
10 DARBOUX Raphael
Histologie Spéciale 11 DESSOUASSI Noël Biophysique
12 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales
13 DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de Communication 14 FOURN Léonard Santé Publique
15 HOUNNON Hyppolite Mathématiques
16 HOUNSOSSOU Hubert Biométrie et Anatomie Générale 17 MASLOKONON Vincent Histologie Générale
18 SENOU Maximin Histologie Spéciale
19 SECLONDE Hospice Immuno-Hématologie et Transfusion Sanguine, Esprit de Leadership
20 TOPANOU Adolphe Hématologie Générale
21 YANDJOU Gabriel Techniques d’Expression et Méthodes de Communication
Nous dédions ce document à Dieu Tout Puissant, en guise de reconnaissance, Lui sans qui tout succès est impossible. Toute notre gratitude à Celui qui détient notre vie, notre santé et qui nous a permis de faire toutes ces années études.
DEDICACE
Mes remerciements vont :
-A l’Eternel Dieu Tout Puissant ! Pour avoir veillé sur moi durant tout mon cursus scolaire et universitaire et sans qui ce travail n’aurait jamais été possible.
-A ma bien-aimée mère, KEVI Cécile ! Merci maman pour avoir toujours été là à mes côtés pour m’orienter par tes sages conseils et prières.
-A mon très cher père, HESSOU Barthélémy, pour ton amour et ton soutien indéfectible ! Reçois ce travail comme le fruit de tes efforts. Reçois toute ma gratitude et tout mon amour.
-A mes frères Ezéchiel, Esaie, Dorcas et Josué ! Merci pour l’amour fraternel qui brule en vous.
-A mes oncles Kouessi, Léon, Marcellin, Nestor, vous tous qui m’avez toujours soutenu de diverses manières depuis le début ! Recevez ici mes sincères remerciements.
-A mon grand frère Jacques HESSOU pour son soutient moral
-A mon ami Roland TOSSOU pour sa fraternité de tout temps à mon endroit et pour avoir contribué à ce travail. Merci frère !
-Au Dr Eugénie ANAGO, merci d’avoir accepté superviser notre travail.
-A tout le personnel du laboratoire du Centre Hospitalier Départemental du Mono-Couffo et en particulier à notre tuteur Monsieur Dagnon SOSSA !
A tous nos enseignants de l’EPAC ! Merci pour nous avoir transmis une partie de votre savoir.
-Que nos amis, camarades de promotion, tout le personnel des autres services du CHD-MC, tous ceux et celles qui nous ont encouragé, soutenu et assisté de quelque manière, en soient aussi bien assurés de notre profonde gratitude
Dona Isaac HESSOU
REMERCIEMENTS
9 A son Excellence le Président du Jury
C’est un grand honneur pour nous, que vous ayez accepté présider notre Jury de soutenance de rapport de stage de fin de formation. Nous tiendrons compte de vos remarques pour améliorer la qualité de ce travail. Veuillez accepter l'expression de notre profonde gratitude
Respectueux Hommages !
9 Aux Honorables membres du Jury
Nous sommes touchés par l’honneur que vous nous faites en acceptant siéger dans notre Jury de soutenance de rapport de stage de fin de formation.
Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de nos sincères considérations.
9 Tous nos hommages au Professeur Frédéric LOKO qui nous a donné le goût de la Biochimie. Merci pour le savoir donné et vos conseils.
HOMMAGES
EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey - Calavi
CHD-MC : Centre Hospitalier Départemental du Mono Couffo mmol/L : millimole par Litre
µmol/L : micromole par Litre µl : microlitre
mg/L : milligramme par Litre
°C : degré Celsius ml : millilitre
SIGLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
Pages
Tableau I: Procédure du dosage de la créatinine par la méthode cinétique ... 22
Tableau II: Résultats de la détermination de la créatinine sérique chez 80 sujets sur leur sérum et leur plasma hépariné ... 35
Tableau III: Répartition des résultats selon le tube sec et le tube hépariné ... 24
Tableau IV : Répartition du dosage de la créatinine des 80 échantillons... 25
Tableau V : Répartition des échantillons ayant une hypercréatininémie ... 25
Tableau VI: Répartition des échantillons ayant une hypocréatininémie ... 26
TableauVII:Répartition des échantillons ayant une créatininémie normale ... 26
Tableau VIII :Description statistique de l’échantillon d’étude ... 39
Tableau IX: Résultats dutest de corrélation de Pearson ... 27
Tableau X: Résultatsdu test de comparaison des moyennes de Student ... 27
LISTE DES FIGURES Pages
Figure n°1:Structure de la créatinine………..14Figure n°2:Les acides aminés précurseurs de la synthèse de la créatine……...14
Figure n°3:Biosynthèse de la créatinine……….15
Figure n°4:Représentation graphique des effectifs des 80 échantillons selon les cas (hyper, hypo et normal)………...24
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
RESUME
Au cours de notre stage de fin de formation au Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo du 18 Mai au 21 Août 2015, nous avons constaté que la détermination de la créatinine sérique se réalisait sur tube sans anticoagulant et qu’en cas de rupture de stock elle se faisait sur tube à héparinate de lithium. C’est dans cette optique que nous avons recherché l’influence de l’héparinate de lithium sur le dosage de la créatinine. Pour cela nous avons dosé simultanément sur sérum et sur plasma hépariné le taux de la créatinine sanguine chez 80 patients par la méthode cinétique en temps fixe puis on a comparé les résultats.
De l’étude statistique globale des 80 échantillons nous n’avons pas noté une variation significative entre les deux séries de dosage ( dosage sur tube sec et sur tube hépariné).Par ailleurs les résultats obtenus pour les deux séries de dosage dans le cas des hypercréatininémies montrent que 81.81% des échantillons ont une créatinine sur sérum supérieur à celle plasmatique et dans le cas des hypocréatininémies , on a 75% des échantillons qui ont une créatinine sur sérum inférieure à celle plasmatique.
Le test de corrélation montre qu’il y a une très forte corrélation entre les deux séries de données ; ce qui est confirmé par le test de Student. On peut donc conclure que les résultats sont comparables et que l’héparine n’a pas d’influence sur les résultats de dosage de la créatinine.
Mots clés : Créatininémie, Héparine, sérum, plasma
RESUME
Pages
INTRODUCTION………12
1. GENERALITES………...14
2. CADRE, MATERIEL ET METHODES………..19
3. RESULTATS ET COMMENTAIRE……….26
CONCLUSION……….34
SUGGESTIONS………...……….35
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………....36
ANNEXE………38
TABLE DES MATIERES………43
SOMMAIRE
La créatinine est un paramètre biochimique couramment demandé dans le but d’explorer la fonction rénale du patient afin de dépister une éventuelle insuffisance rénale. L’insuffisance rénale étant généralement asymptomatique sauf à un stade avancé, il importe d’utiliser un marqueur fiable permettant de la détecter et de la suivre. La créatininémie est le paramètre le plus utilisé pour apprécier la fonction rénale [2].La créatinine est un dérivé du métabolisme de la créatinine du muscle squelettique. Son augmentation sanguine est généralement due à un dysfonctionnement rénal.
En 1994, le groupe « créatinine » de la Commission validation de techniques de la SFBC a montré, après une étude multicentrique, la nécessité d'une amélioration de la qualité du dosage de la créatinine. Elle a recommandé une technique dont le principe repose sur la mesure en cinétique de la réaction de la créatinine avec le picrate en milieu alcalin [7].
Pour réaliser certains examens biochimiques les prélèvements sont effectués sur des tubes contenant des anticoagulants. Des études ont révélé que l’utilisation de l’héparinate de lithium a des influences sur le dosage de l’ionogramme ; aussi le fluorure de sodium a d’influence sur le dosage de l’urée sanguine [13]. Par ailleurs, nous avons constaté au cours de notre stage qu’en cas de rupture de stock de tubes secs, le laboratoire utilise des tubes héparinés pour les dosages biochimiques sauf le dosage de la glycémie. Dans le but de voir si l’utilisation de cet anticoagulant a des influences sur le dosage de la créatinine, nous avons choisi faire une étude comparative de la créatininémie sur tube sec et sur tube hépariné.
INTRODUCTION
Les objectifs visés pour ce travail sont : Objectif général
Evaluer l’influence de l’héparine sur le dosage de la créatinine.
Objectifs spécifiques
9 Prélever tous les patients adressés au laboratoire pour dosage de la créatinine sur tube sec et sur tube hépariné.
9 Doser la créatinine sur des prélèvements effectués sur tube sec et sur tube hépariné par la méthode en temps fixe.
9 Comparer les résultats obtenus des dosages sur les deux types de tube.
Pour atteindre ces objectifs nous avons adopté le plan ci- après : 1ère partie : Généralités
2ème partie : Cadre, Matériel et Méthodes 3ème partie : Résultats et Commentaires
Nous terminerons par la conclusion et les suggestions.
1ère PARTIE :
GENERALITES
1-GENERALITES
1-1-Définition, composition et structure
La créatinine est une substance issue de la dégradation de la créatine au niveau des cellules musculaires. Elle n'est qu'un simple déchet organique, qui doit normalement être évacué par voie urinaire après passage dans le rein. La créatinine est un composé de formule chimique :
HN (C–NH–CO-CH2–NCH3)[6].
Sa formule brute est C4 H7 N3 O. Elle est composée d’environ 42,47% de carbone (C) ; 6,24% d’hydrogène (H) ; 37,15% d’azote (N) ; et 14,14%
d’oxygène (O).
Sa structure se présente comme suit :
Figure 1 : Structure de la créatinine 1-2-Métabolisme de la créatinine
La principale voie de biosynthèse de la créatine chez les mammifères commence par la formation de la guanidinoacétate dans le rein. Trois acides aminés sont précurseurs de la synthèse de la créatine : le glycocolle, l’arginine et la méthionine (sous forme de S-adénosylméthionine).
Figure 2 :Les acides aminés précurseurs de la synthèse de la créatine
adénosyl-homocystéine et la créatine. La créatine est ensuite amenée aux tissus musculaires par voie sanguine. A ce niveau elle subit une phosphorylation avec consommation d’ATP pour donner la créatine phosphate. La créatine phosphate ainsi obtenue subit une cyclisation avec départ du phosphate inorganique (Pi) pour donner la créatinine.Il existe également un apport de créatinine exogène par l’alimentation. Cette créatinine est éliminée principalement dans les urines (Voir figure 3).
La créatine est présente dans les cellules et les tissus à haute demande en énergie. Jusqu’à 94% de la créatine totale se trouvent dans le tissu musculaire.
Des quantités élevées de créatine et de phosphocréatine sont également présentes dans le cœur, les spermatozoïdes ou encore dans les cellules photoréceptrices de la rétine. D’après Le Garreres et coll[8] la production journalière de créatinine est de 65±23 mg/kg et présente une grande variabilité interindividuelle.
Figure 3 : Biosynthèse de la créatinine
1-3-Les méthodes de dosage de la créatinine
Il existe deux principales méthodes de dosage : la méthode chimique (Jaffé) et les méthodes enzymatiques.
La méthode de Jaffé est basée sur la réaction de la créatinine avec l’acide picrique en milieu alcalin. On obtient le picrate de créatinine, un composé de coloration jaune orangée dont la densité optique est lue à 520nm.
La méthode de Jaffé existe en point final et en cinétique ; celle en point final exige la déprotéinisation du sérum ce qui n’est pas le cas au niveau de la méthode cinétique.
La méthode en point final de Jaffé autrefois utilisée a été abandonnée à cause des nombreux interférents au détriment de la méthode cinétique.
Les méthodes enzymatiques : il existe une méthode enzymatique faisant intervenir la créatininase et la lecture se fait à Ultra-violet ; il y a aussi une qui fait intervenir la créatine oxydase dans la réaction de Trinder et la quinonéimine (chromophore) est lue à 520nm ; la méthode par réflectométrie qui est une série de réaction faisant intervenir la peroxydase, qui oxyde un leucodérivé qui se colore, et la vitesse de coloration est mesurée en cinétique par réflectométrie [13].
1-4-Interférences
Diverses substances sont ajoutées en quantité croissante à un pool sérique humain de titre normal ou pathologique. Ces tests montrent que le glucose, l’acide ascorbique, l’hémoglobine et la lipémie n’interfèrent pas aux concentrations testées :
- Glucose jusqu’à 12g/L
-Acide ascorbique jusqu’à 250mg/L -Hémoglobine jusqu’à 250µmol/L -Lipémie jusqu’à 0,320 abs (à 600nml)
Par contre les protéines ont une interférence positive au-delà de 40 g/L et la bilirubine une interférence négative à partir 20µmol/L [1,11].
Le dosage de la créatinine aide le médecin à évaluer le bon fonctionnement du rein. L’interconversion de la phosphocréatine et de la créatine est un trait particulier du métabolisme de la contraction musculaire. La créatinine résulte de la dégradation partielle de la phosphocréatine et de la créatine. C’est une substance dont la production est endogène c’est-à-dire synthétisée par l’organisme. Du fait que la créatinine est un produit endogène libéré dans les liquides corporels à un taux constant et présent dans le plasma à des taux maintenus dans les limites étroites, la mesure de sa clairance est un indicateur du débit de filtration glomérulaire[9].Ainsi, la quantité de créatinine produite chaque jour est fonction de la masse musculaire (et du poids du corps), de l’âge, du sexe, de l’alimentation ou de l’exercice physique, et varie peu d’un jour à l’autre.
Chez l’adulte, la créatininémie reste stable même à un âge très avancé. [5]
La valeur de la créatininémie varie en fonction du sexe :
• Femme : 6-11 mg/L (50–100 µmol), lors de la grossesse, la créatinine plasmatique s’abaisse en deçà de 50 µmol/L soit 6mg/L
• Homme : 7-13 mg/l (65 – 120 µmol)
• Enfant: 3,5 à 7,5 mg/l. (31 – 66µmoles/l).
• Nouveau né / Nourrisson: 2,3 à 5,6 mg/l. (20 – 50µmoles/l).
La créatininémie est légèrement augmentée chez l’homme par rapport à la femme à cause de la masse musculaire plus développée chez le premier.
En pathologie les valeurs pathologiques se rencontrent dans trois types d’affection :
1- Affections neuromusculaires et musculaires : myopathie, polymyosites, atrophies musculaires d’origine endogène.
2- Troubles endocriniens : myxœdème (hypothyroïdie) due à une diminution de la créatinine sanguine et urinaire ; hyperthyroïdie due à une augmentation de la créatinine sanguine et urinaire.
3- Troubles rénaux : insuffisances rénales chroniques ou aigües fonctionnelles ou organiques.[10].
2-Cadre, matériel et méthodes de travail 2-1-Cadre d’étude
Notre étude s’est déroulée au laboratoire polyvalent du Centre Hospitalier Départemental(CHD) Mono/Couffo.
2-1-1-Présentation du Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo
Situé au bord de la voie Cotonou-Azové, près de la place de l’indépendance de Lokossa, le Centre Hospitalier Départemental est localisé à droite de la Direction Départementale de l’Enseignement Maternel et Primaire(DDEMP) et non loin du complexe privé enfants adolescents épanouis.
Il est créé le 04 Avril 1997, et est le fruit de la coopération Sino-béninoise. Ce centre est composé d’une administration et de plusieurs services: la maternité, le service d’hospitalisation, la pédiatrie, le service de médecine générale, l’ophtalmologie, l’ORL(Ortho Rhino Laryngologie), la stomatologie, la banque de sang, le bloc opératoire, le service des urgences, une unité de préparation d’eau de javel, le laboratoire d’imagerie médicale et le laboratoire d’analyses biomédicales ;les deux derniers étant multidisciplinaires et considérés comme des branches paramédicales en vue d’établir un diagnostic sûr et fiable.
2-1-2-Présentation du laboratoire
Le laboratoire du CHD Mono /Couffo est composé de : -un bureau du chef service
-une salle de garde pour biotechnologistes - une salle de prélèvement
2ème PARTIE :
CADRE-MATERIEL ET METHODES
- une toilette
- une section hématologie-parasitologie - une section bactériologique
- une section biochimie-sérologie
Il est ouvert tous les jours 24h/24h. Les examens du jour s’effectuent à partir de 10h et les résultats sont prêts à partir de 16h sauf les résultats des cultures bactériologiques.
Activités
Au laboratoire, l’accueil est le premier contact avec les patients. On y reçoit divers échantillons biologiques (sang, urines ….) ; les malades sont ensuite enregistrés et affectés d’un numéro qui accompagne les échantillons et les bulletins jusqu’à la livraison des résultats.
Salle de prélèvement
L’accueil est une étape obligatoire avant d’accéder au poste de prélèvement .Le poste de prélèvement est équipé de tubes, garrots, aiguilles, coton, alcool, boite de sécurité, poubelles et ne sert qu’à faire des prélèvements sanguins qui se font dans des tubes suivant le type d’analyse à réaliser. Ce choix de tube est donc une étape cruciale pour avoir de bons résultats. A 10h on arrête les prélèvements puis les échantillons sont envoyés dans les différentes sections pour la réalisation des divers examens demandés.
Ainsi on réalise en :
-Section Hématologie-Parasitologie, les examens
Hématologiques tels que : NFS (Numération Formule Sanguine), VS (Vitesse de Sédimentation), TS (Temps de Saignement), TC (Temps de Coagulation), TE (Test d’Emmel) et les examens parasitologiques tels que : GE-DP (Goutte Epaisse + Densité Parasitaire), AKOP (Amibes Kystes Œufs et Parasites), FS-DP (Frottis Sanguin+Densité Parasitaire).
- Section bactériologique : Des examens cytobactériologiques(ECB) de divers liquides biologiques (Urine, Liquide Céphalorachidien, Prélèvement Vaginal, Prélèvement Urétral etc.) peuvent être réalisés simplement ou complétés par l’antibiogramme. Aussi peut-on réaliser le spermogramme simple, spermogramme +ATB, et la coproculture.
- Section biochimie-sérologie où se sont déroulés nos travaux pour le rapport de stage. On y effectue : la glycémie, l’urée, la créatininémie, la calcémie, la magnésémie, l’uricémie, la protidémie, les triglycérides, les transaminases (TGO-TGP), le cholestérol (total et HDL), la bilirubine, l’ionogramme, SDW (sérodiagnostic de Widal et Félix), ASLO (anticorps antistreptolysine o) HIV, TPHA (Treponema Pallidum Hémagglutination Assay), CRP (Protéine C Réactive).
2-2-MATERIEL ET REACTIFS DE TRAVAIL 2-2-1- Matériel
- Matériel biologique . Sérum
. Plasma hépariné -Equipements
. Centrifugeuse
. Spectrophotomètre d’absorption moléculaire KENZA MAX Bio ChemisTry
. Réfrigérateur
- Matériel et consommables . Portoirs
.Tubes à hémolyse
. Micropipettes réglables . Papier hygiénique . Pissette d’eau distillée . Cône, etc.
-Le contrôle
- Le coffret pour le dosage de la créatinine (BIO LABO) 2-3- METHODOLOGIE DE TRAVAIL
2-3-1 Période et type d’étude
Il s’agit d’une étude prospective qui s’est étendue sur une période de 14 semaines allant du 18 Mai au 21Août 2015.
2-3-2-Echantillonnage
Les patients dont le prélèvement a été inclus dans l'étude étaient les sujets adressés au laboratoire CHD Mono/Couffo pour le dosage de la créatinine sanguine, sans distinction de service. Pour chaque patient, deux prélèvements ont été effectués pour cette étude comparative : un sur tube sec et un sur tube hépariné et serviront par la suite à la détermination de la créatinine.
2-3-3-Méthode analytique 2-3-3-1-Principe du dosage
La créatinine forme en présence de l’acide picrique en milieu alcalin du picrate de créatinine dont la cinétique de développement lue à 490nm est proportionnelle à la concentration en créatinine .Cette méthode a été optimisée (spécificité, rapidité, et adaptabilité) par le développement d’une méthode cinétique en deux points connue sous le nom de méthode cinétique en temps fixe [3,4].
2-3-3-2 Composition du réactif -Flacon R1: Réactif alcalin Phosphate disodique 6,4 mmol/L
Hydroxyde de sodium 150 mmol/L -Flacon R2 : Réactif de coloration
Dodécylsulfate de sodium 0,75 mmol/L Acide picrique 4,0 mmol/L
-Flacon R3 : Etalon créatinine20mg/L (177 mmol/L) Ph=4.0
2-3-3-3-Mode opératoire
Prélèvement : Avant le prélèvement il faut s’assurer que le patient n’a exercé aucune activité physique. Il est ensuite installé convenablement dans le fauteuil de prélèvement où il sera prélevé. Le processus consiste à : poser le garrot ; désinfecter la partie à ponctionner ; adapter l’aiguille au corps ; cibler la veine et piquer la veine. Ensuite, on introduit le tube sous le corps vacutenaire en le maintenant contre le bras du patient. Le prélèvement se fait sur un tube sec et un tube hépariné par patient.
Phase pré-analytique
-Les échantillons sont mis dans un portoir puis acheminés au laboratoire.
-A la fin des prélèvements de la journée (à10h), nous attendons que les derniers prélèvements sur tubes sec se coagulent.
-Les différents prélèvements sanguins sont centrifugés à 3000trs/min pendant 5min.
-Le matériel de travail étant disposé, le réactif est sorti du réfrigérateur afin d’être ramené à la température ambiante du laboratoire.
-Phase analytique
-Des tubes à hémolyse identifiés sont disposés sur un portoir.
-Le mode de lecture FX-CREAT est sélectionné sur le spectrophotomètre après sa mise sous tension.
-Le zéro de l’appareil est fait avec de l’eau distillée.
-Le dosage est fait suivant le protocole ci-après :
Tableau I : Procédure du dosage de la créatinine par la méthode cinétique en temps fixe
Etalon Contrôle Dosage
Réactif R1 0,5ml 0,5ml 0,5ml
Réactif R2 0,5ml 0,5ml 0,5ml
Etalon 100µl - -
Contrôle - 100µl -
Echantillon - - 100µl
automatiquement l’absorbance à 490nm.
Préparation du contrôle
Le contrôle utilisé est un mélange de sera réalisé par le laboratoire. On recueille le sérum de plusieurs échantillons d’une journée et le dosage est effectué plusieurs fois pour pouvoir déterminer la valeur cible. L’intervalle de confiance est déterminé et on y ajoute ensuite de l’azide de sodium. Le mélange ainsi obtenu est aliquoté et conservé à -20°C. Pour chaque dosage un tube est décongelé et utilisé le même jour.
Linéarité : La courbe d’étalonnage est linéaire jusqu’à 150 mg/L (1327µmol/L).
Limite de détection : Environ 0.02mg/L à 37°C -Phase post-analytique
-Après chaque dosage les valeurs sont relevées dans un cahier de paillasse. Les deux valeurs par échantillon sont enregistrées.
- Le matériel et les réactifs sont rangés.
3-1-RESULTATS
Pour les dosages, les valeurs du sérum contrôle sont comprises entre (7mg/L – 9mg/L) (Voir annexe)
Les logiciels Excel 2013 et GRAPH PAD prism version5.0 ont été utilisés pour analyser les résultats obtenus après les manipulations.
Nous avons dosé la créatinine sérique et plasmatique chez 80 patients.
Les résultats des manipulations se présentent comme suit :
Tableau III: Répartition des résultats selon le tube sec et le tube hépariné
Effectif Total
Hypercréat. Hypocréat. Créat. Normale Tube sec 11 4 65 80 Tube hépariné 15 2 63 80
Cette répartition est traduite par le graphe suivant :
Figure 4 : Représentation graphique des effectifs des 80 échantillons selon les cas (hyper hypo et normal).
Tube sec Tube hépariné
3ème PARTIE :
RESULTATS ET COMMENTAIRE
à celui sur tube hépariné. Il ressort aussi que le nombre d’hypocréatininémies sur tube sec est supérieur à celui sur tube hépariné. Le nombre de créatininémie normale sur tube sec est supérieur à celui sur tube hépariné. Ces résultats confirment les résultats présentés dans le tableau III
Tableau IV: Répartition des résultats du dosage des 80 échantillons
Effectif Fréquence (%)
Echantillon à créatinine sérique
supérieure à celle plasmatique 37 46,25*
Echantillon à créatinine sérique
égale à celle plasmatique 04 5
Echantillon à créatinine sérique
inférieure à celle plasmatique 39 48,75*
Total 80 100
*95% des échantillons ont une créatininémie sérique différente de celle plasmatique.
Tableau V: Répartition des échantillons ayant une hypercréatininémie
Effectif %
Echantillon à créatinine sérique
supérieure à celle plasmatique 09 81,81
Echantillon à créatinine sérique
égale à celle plasmatique 00 0
Echantillon à créatinine sérique
inférieure à celle plasmatique 02 18,19
Total 11 100
*9 échantillons sur 11 présentant une hypercréatininémie ont une créatininémie sérique supérieure à celle plasmatique .
Tableau VI : Répartition des échantillons ayant une hypocréatininémie
Effectif % Echantillon à créatinine sérique
supérieure à celle plasmatique 00 0
Echantillon à créatinine sérique
égale à celle plasmatique 01 25
Echantillon à créatinine sérique
inférieure à celle plasmatique 03 75
Total 04 100
*3 échantillons sur 4 présentant une hypo-créatininémie ont une créatininémie sérique inférieure à celle plasmatique
Tableau VII:Répartition des échantillons ayant une créatinine normale
Effectif %
Echantillon à créatinine sérique
supérieure à celle plasmatique 28 *43,09
Echantillon à créatinine sérique
égale à celle plasmatique 03 4,61
Echantillon à créatinine sérique inférieure à celle plasmatique
34 *52,3
Total 65 100
*95,39% des échantillons présentant une créatininémie normale ont une créatininémie sérique différente à celle plasmatique.
Le tableau VIII présente la description statistique de l’échantillon d’étude (voir annexe)
Créatininémie
plasmatique Créatininémie sérique Créatininémie
plasmatique
Corrélation de Pearson 1 0,986*
Coefficient de
significativité bilatérale 0,000 Effectif 80 80 Créatininémie
sérique
Corrélation de Pearson 0,986* 1 Coefficient de
significativité bilatérale0,000
Effectif 80 80
Tableau X: Résultats du test de comparaison des moyennes de Student Les hypothèses par rapport à la comparaison des moyennes.
h0 : 1 - 1 = 0 h1 : 1 - 1 ≠ 0
L’hypothèse h0 sera confirmée si la p-value est supérieure à 0.05 et rejetée dans le cas contraire.
Variables Effectifs Moyennes Ecart-type
[95%
Intervalle de
confiance]
X 80 11,05 0,69 [9,67;12,43]
Y 80 11,12 0,68 [9,76;12,48]
P‐value=0,541
X : Créatininémie sérique Y : Créatininémie plasmatique
3-2-COMMENTAIRE
Chez 80 sujets, nous avons dosé la créatinine sur sérum et sur plasma hépariné.
Le tableau IV montre la répartition des résultats du dosage de la créatinine des 80 échantillons. En prenant la créatinine sérique comme référence on définit 3 catégories de comparaison : le cas où la créatinine sérique est supérieure celle plasmatique ; créatinine sérique égale à celle plasmatique ; créatinine sérique inférieure à celle plasmatique .On remarque que seulement 5% ont une créatininémie sérique égale à celle plasmatique et le reste repartis respectivement 46.25% et 48.75% dans le cas où la créatinine sérique est supérieure à celle plasmatique et la créatinine sérique inférieur à celle plasmatique.
Les tableaux V VI VII montre la répartition selon les critères diagnostics, en hypercréatininémie, hypocréatininémie et créatininémie normale.
Le tableau V représente les hypercréatininémies : il ressort que 9 échantillons sur 11 présentant une hypercréatininémie ont une créatininémie sérique supérieure à celle plasmatique .Notons qu’aucun échantillon n’a une créatinine sérique égale à celle plasmatique. Ceci laisse entrevoir une possible sous-estimation des résultats par l’héparine quand il s’agit des patients ayant une hypercréatininémie.
Le tableau VI représente les hypocréatininémies : dans ce groupe aucun échantillon ne montre une valeur de créatinine sérique supérieure à celle plasmatique ; 3 échantillons sur 4 des hypocréatininémies ont une créatinine sérique inférieure à celle plasmatique ce qui traduit une surestimation de l’héparine.
Des 65 échantillons à créatininémie normale, on a 43,09% de créatinine sérique supérieure à celle plasmatique ; 52,03% de créatinine sérique inférieure
(Tableau VII).
Dans le but d’apprécier quel lien existerait entre les séries de données sur tube sec et sur tube hépariné, nous avons réalisé un test de corrélation de Pearson avec pour niveau de significativité 5% (0,005) et 95% pour intervalle de confiance. Les résultats du test sont présentés dans le tableau VIII .Selon ces
résultats, le coefficient de significativité est de 0.000% (0.000% < 5%).
Aussi, le coefficient de corrélation entre les deux variables est de 0,986.
Cette valeur très proche de 1 traduit une bonne similitude entre les deux séries de données. Ceci nous confirme que ces deux variables sont comparables. Ainsi il n’y pas de différence significative entre les valeurs de la créatinine des échantillons dosés sur tube sec et sur tube hépariné.
Par ailleurs un second test, celui de Student est réalisé pour analyser les résultats de la créatinine sérique et ceux de la créatinine sur plasma hépariné.
Pour vérifier la significativité de la différence des moyennes entre les valeurs obtenues pour les deux séries de dosage, nous avons réalisé le test de Student. Le test de comparaison de Student repose sur deux hypothèses.
L’hypothèse nulle h0qui stipule que les moyennes des sous échantillons à comparer sont significativement égales:
=
(avec moyenne du sous échantillon X et moyenne du sous échantillon Y) et l’hypothèse h1 selon laquelle les moyennes des sous échantillons à comparer sont significativement différentes (≠
).Le seuil de significativité retenu pour le test est de 5%, soit un niveau de confiance de 95%. Lorsque le coefficient de significativité est inférieur ou égal à 5% pour les deux sous échantillons X et Y donnés, l’hypothèse est rejetée. On
retiendra donc l’hypothèse alternative (h1). Cela nous permettra de conclure que les moyennes sont significativement différentes.
De l’analyse du tableau IX, il ressort que l’hypothèse nulleh0est acceptée car la p-value(0,541) est supérieure à 0.05.L’hypothèse alternative h1est donc rejetée.
Du test de corrélation on peut conclure que les résultats obtenus sur les deux types de tube sont similaires. Ainsi l’héparine n’a pas d’influence sur les résultats du dosage de la créatinine. Les résultats obtenus du test de Student montrent que les moyennes sont statistiquement égales, donc il n’y a pas de différence significative entre les deux séries de données.
On conclut donc que le tube hépariné peut donc être utilisé pour le dosage de la créatinine.
Globalement, nous avons noté une très forte corrélation entre les deux séries de données à savoir celle du dosage de la créatinine sur le tube sec et celle sur tube hépariné.Les différences constatées au niveau des hypercréatininémies et hypocréatininémies ne sont pas statistiquement significatives (Test de Pearson).De plus le test de Student réalisé sur les deux séries de données révèle qu’elles sont significativement égales.
Il ressort de tout ce qui précède qu’on peut utiliser les deux types de tube.
CONCLUSION
A l’issue de nos travaux, un certain nombre de suggestions méritent d’être formulées :
9 A l’endroit des biotechnologistes:
Nous recommandons l’utilisation des deux types de tube pour le dosage de la Créatinine.
9 A l’endroit des autorités de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi:
Nous souhaiterions que les stages de fin de formation soient si possible subventionnés à l’avenir.
9 A l’endroit des autorités du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique :
Nous sollicitons une amélioration des conditions de formation.
SUGGESTIONS
1- TIETZ N.W. Clinical Guideto Laboratory Test, 4th Ed., (2006) p. 316-321 2- COUCHOUD C. et al. KidneyInt 1999; 55: 1878-84.
3- LABBED. et al.,Ann. Biol. Clin. (1996),54, p. 285-298
4- FABINY D.L., etErtingshausen G., Clin. Chem. (1971), 17, p .696-700.
5- FEINFELD D.A., Keller S, Somer B, et al. Serum creatinine and blood urea nitrogen over a six-year period in the very old. GeriatrNephrolUrol 1998 ; 8 : 131.
6- DI COSTANZO G., « créatine & créatinine », EncyclopædiaUniversalis, http://www.universalis.fr/encyclopedie/creatine-et-creatinine consulté le 24 juillet 2015
7- VASSAULT A, LABBE D, CHERRUANB, et al. Technique sélectionnée pour le dosage de la créatinine dans le plasma ou le sérum. Choix des conditions optimales de mesure. Ann Biol Clin 1996 ; 54 : 285-298.
8- LE GARRERES A, LAROUTE V, DE LA FARGE F, et al,Disposition of plasma creatinine in non-azotemic and moderatelyazotemic cats. J Feline Med Surg. 2007; 9:89-96.
9- TIETZ N. W. Text book of clinical chemistry, 3nd Ed. C.A. Burtis, E.R.
Ashwood, W.B. Saunders (1999) p. 1241-1245)
10- VASSAULT A.,AZZEDINE M.C.,BAILLY M., et al, Protocole de validation detechniques,Commission « validation de technique ».(Document B, stade 3),1986
11- YOUNG D.S., Effect of Drugs on Clinical laboratory Tests, 4th Ed.
(1995) p. 3-190 to 3-211
12- AKUESON M., ASSOU KOFFI A., Influence du fluorure de sodium sur les résultats du dosage de l’urée sanguine ; Rapport de stage Licence
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bio.Hum., EPAC, Abomey Calavi, Bénin,2011.p 40.
13- Haute Autorité de Santé / Service Evaluation des actes professionnels / mai 2011.
Tableau II : Résultats de la détermination de la créatinine sérique chez 80 sujets sur leur sérum et leur plasma hépariné.
N°
d'échantillon
Résultats du contrôle labo
Résultats du dosage sur sérum en mg/L
Résultats du dosage sur plasma hépariné en mg/L 7,6
1 - 11,8 12,3 2 - 9,8 9,9 3 - 44,3 49,5 4 - 5,9 7,5 5 - 5,4 5,4
7,5
6 - 10,7 10,2 7 - 7,1 7,5
8,3
8 - 8,1 8,5 9 - 18,9 18,7
8,1
10 - 9,49 9,7 11 - 12,9 13,9 12 - 15,7 15,1
8,5
13 - 38,3 35,9 14 - 7,9 7 15 - 13 12,4
ANNEXES
7
16 - 8,1 7,1 17 - 30,6 28,2 18 - 7,5 6,4
7,2
19 - 10,8 10,7 20 - 10,8 10,5 21 - 6,5 8,1
7,4
22 - 10,9 9,6 23 - 7,44 7,4 24 - 12,1 11,6 25 - 7,8 9,2
7
26 - 7 6,6 27 - 8,4 7,3
8,9
28 - 15,9 14 29 - 7,8 6,9
9
30 - 8,6 9,5 31 - 8,4 7,7 32 - 13,5 13,2 33 - 6,6 7,6
8,2
34 - 4,8 5,4 35 - 10,2 10,3 36 - 7,7 8,5 37 - 5,9 6,08 38 - 11,9 12,6
8,5
40 - 9,9 9,7 41 - 6,7 7,1 42 - 10,4 10,6 43 - 15 17,4 44 - 12,9 14,3
8,1
45 - 6,9 7,3 46 - 8 7,5
7,5
47 - 11,8 11,8 48 - 8,7 9,1 49 - 6,2 7,1
8,3
50 - 12,7 12,6 51 - 12,3 13,6 52 - 9,4 9,7 53 - 8 9,1 54 - 12,4 13 55 - 12,6 13,2
8,2
56 - 11,5 11,5 57 - 9,7 9,1 58 - 12,3 12,2 59 - 9,9 9,4 60 - 14,4 13,7 61 - 10,6 10,2 62 - 11,5 9,9 63 - 12,6 12,4
64 - 10,8 10,5 7,5
65 - 8,8 9,3 66 - 7,9 7,9 67 - 11,5 11 68 - 16,7 15,8 69 - 9,2 9,7 70 - 8 8,7 71 - 9,4 9,1 72 - 9,2 9,4
7
73 - 7,5 7,6 74 - 10,9 11,4
8,3
75 - 13,8 13,3 76 - 9,5 10 77 - 9,9 9,8
8,1
78 - 7,4 7,6 79 - 7,5 6,9
8,2
80 - 12,6 13
Effectif
Concentration minimum en
créatinine (mg/L)
Concentration maximum en
créatinine
(mg/L) Moyenne
Ecartype standard
Dosage avec le sérum 80 4,8 44,3 11,05 6,07
Dosage avec le plasma
hépariné 80 5,4 49,5 11,12 6,2
Pages
Liste des enseignants...2
Dédicace...4
Remerciements...5
Hommage...7
Sigles et abréviations……….8
Liste des tableaux et figures………...9
Résumé……….10S ommaire………..11
Introduction………...12
1-GENERALITE………...14
1-1-Définition, Composition et Structure………..15
1-2-Métabolisme de la créatinine………...15
1-3-Les méthodes de dosages de la créatinine………17
1-4-Interférences……….17
1-5-Intérêt du dosage de la créatinine……….18
2-CADRE, MATERIEL ET METHODES……….19
2-1-Cadre d’étude………....20
2-1-1-Présentation du Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo……....20
2-1-2-Présentation du laboratoire………....20
2-2-Matériel et réactifs de travail………....22
2-2-1-Matériel……….22
2-2-2- Réactifs………...22
2-3- Méthodologie de travail………...21
2-3-1 Période et type d’étude………...21
TABLES DES MATIERES
2-3-3-Méthode analytique………..21
2-3-3-1-Principe du dosage………21
2-3-3-2 Composition du réactif………..22
2-3-3-3-Mode opératoire………22
3-RESULTATS ET COMMENTAIRE……….24
3-1-Résultats………...24
3-2-Commentaire………28
Conclusion ……….31
Suggestions……….32
Références bibliographiques………...33
Annexes………...………35
Table des matières………...40