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Submitted on 1 Jan 1882
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Tube chantant
V. Neyreneuf
To cite this version:
V. Neyreneuf. Tube chantant. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.461-462.
�10.1051/jphystap:018820010046101�. �jpa-00237998�
461 d’autant
plus
sensibles que lapression
seraplus faible;
il arriveraun moment où celle située au niveau le
plus
bas s’annihilera corn-plètement,
alors que l’autre continuera à briller d’un assez Nif éclat. Plus estgrande
la différence deniveau, plus
estgrande
lapression
limite pourlaquelle
s’éteint la flamme inférieure. Dans lecas d’une différence de niveau
qui
nedépasse
pas une fraction demillimètre,
l’effet est encore nettementaccusé,
et l’on peut, surces
indications, disposer
les orifices des deux becs assezrigoureu-
sement sur un même
plan
horizontal pour ne paspouvoir
saisirde différence de
niveau,
avec le cathétomètre. Il estindispensable
d’éviter dans ce cas une
trop grande inégalité
dans les échauffe-ments des
becs,
cequi exige
que l’onopère
assezrapidement
eten laissant refroidir pour
chaque
essai celui surlequel
la flammes’est maintenue.
TUBE CHANTANT;
PAR M. V. NEYRENEUF.
La flamme à vibrations
sympathiques
du comteSchaffgotsch
n’obéit
qu’à
un son, en relation déterminée avec le son propre autuyau qui l’enveloppe.
On peu t, commeje
l’aimontré,
obtenir uneflamme nue, apte à rendre une série de sons et, par
suïte,
ârépé-
ter un air sifflé même à
grande
distance. Ilsuffit,
pourcela,
defaire
choquer
l’une contre l’autre deuxflammes,
ou encore uneflamme contre un courant d’air.
Il est assez
long
derégler,
pour avoir les meilleursrésultats,
soit les
positions
relatives des deuxjets,
soit leurforce,
et il vautmieux avoir recours à la
disposition suivante, qui respecte
les con- ditions essentielles.Un tube de cuivre d’une
longueur
de om, 25 et d’un diamétre deOm, 033
est fixé verticalement. Par l’ouvertur e inférieure on intro- duit presque horizontalement une flamme fournie par un bec dont l’ouverture est de 0111,002. Un choc seproduit
contre laparoi
op-posée
au bec en mêmetemps qu’un appel
d’air est déterminé par le tube faisant office de cheminée.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010046101
462
On
peut
obtenirainsi,
comme avec ladisposition ancienne,
soitdes sons
spontanés
très purs, soit des sons échos dont l’intensitéest
remarquable.
Les deux séries de sons
peuvent
du restecoexister,
et, dans cecas, le
phénomène
secomplique,
par suite de la formation de sons résultantsénergiques.
EDOUARD ROCHE. - Mémoire sur l’état intérieur du globe terrestre (Mémoires
de
l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, section des Sciences,t. X; 1881).
On admet
généralement
que la Terre est entièrement fluide dansson
intérieur,
àl’exception
d’une minceécorce,
et laplupart
desétudes
mathématiques
faites sur lafigure
et la constitution de la Terresupposent
cette fluidité. M. Rochereprend
ces recherchesdans
l’hypothèse
où leglobe
serait formé d’un noyau ou blocsolide,
recouvert d’une couche moins densequi
peut êtrepartiel-
lement fluide à une certaine
profondeur.
Toute
hypothèse
relative à larépartition
des densités duglobe
terrestre, de la surface au centre, doit satisfaire à trois conditions : 10 la valeur de la densité moyenne doit se trouver
égale
à5,56
en-viron ;
2° la densité des couchessuperficielles
directement déter- minée nedépassant
pas2,5,
il faut que les couchesprofondes,
etsurtout la
région centrale,
aient une densité bienplus grande ;
3° la valeur
numérique
d’une certaine constante déterminée par lephénomène astronomique
de laprécession
deséquinoxes dépend
des moments d’inertie du
sphéroïde
terrestre parrapport
à sesaxes
principaux
et détermine une relation àlaquelle
la loi de pro-gression
des densités doi t obéir.Ces conditions sont
nécessaires,
maisinsuffisantes,
pour déter- minercomplètement
les éléments inconnus duprohlème :
d’où lanécessité d’une
hypothèse particulière
telle que celle dela fluidité,
ou la nouvelle
hypothèse proposée
par M. Roche. Ce savantreproche
àl’hypothèse
de la fluidité d’êtreincompatible
avec unaplatissement
duglobe
terrestre notablementsupérieur à 1 300,
c’est-à-dire de conduire à des valeurs certainement inexactes de la