Revue Médicale Suisse
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4 mars 2015579
1 Hasin DS, Stinton FS, Ogburn E, Grand BF. Prevalence, correlates disability and comorbidity of DSM IV alcohol abuse and dependence in the United States, results from the National Epidemiologic Survey on Alcohol and related condi- tions. Arch Gen Psychiatry 2007;64:830- 42.
2 Jonas D, Halle R, Feltner C, et al. Phar- macotherapy for adults with alcohol use disorders in outpatient settings. A syste- matic review and meta-analysis. JAMA 2014;311:1889-900.
tion à risque élevé. Son utilisation est clairement orientée vers la réduc tion de la consommation, donc l’obtention d’une consom- mation contrôlée, et non vers l’obten tion ou le maintien d’une abstinence totale. S’il est autorisé, le GHB modifiera-t-il les équi- libres actuels du marché français ?
Jean-Yves Nau jeanyves.nau@gmail.com
Dans un environnement scientifique et pluridisciplinaire, les Hôpitaux universitaires de Genève offrent des activités intéressantes et variées au service des patients de la communauté régionale.
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revue de presse
La plus grande maternité de Suisse sera genevoise
Genève disposera de la plus grande maternité de Suisse. Les autorités l’ont souligné avec fierté, hier, lors du bouquet de chantier de la troisième étape des travaux, commencés en 1993. L’immense chantier n’est pour- tant pas près d’être achevé. Si tout va bien, le bâtiment de la troisième étape sera inauguré à la fin de 2016.
Une quatrième étape est prévue mais ne bénéficie pour l’heure d’aucun cré- dit d’étude ni de construire.
Au total, les trois premières étapes auront coûté 216,9 millions de francs, dont 161 millions pour la dernière.
Un luxe ? Non, un besoin, selon les responsables politiques et médicaux.
«Les locaux sont exigus. Cela nous demande une organisation très poin- tue et, cela, même si nous avons beau coup réduit la durée de séjour», déclare le professeur Olivier Irion, chef du Département de gynécolo- gie et d’obstétrique des HUG.
En 2014, 4129 bébés sont nés aux HUG. Les quatre autres hôpitaux uni- versitaires suisses sollicités hier par la Tribune de Genève en comptent bien moins : 3001 naissances ont eu lieu au CHUV en 2014, 2912 à Zurich, 2398 à Bâle et 1592 à l’Hôpital de l’Ile à Berne. Dans le secteur privé genevois, l’Hôpital de La Tour an- nonce 609 naissances, la clinique des Grangettes 751 et la Clinique
Générale-Beaulieu 788 en 2014.
«Nous sommes la seule maternité publique du canton, explique Olivier Irion. Dans les autres cantons, l’offre publique se déploie sur plusieurs éta- blissements.» Le record genevois s’explique aussi par le fait que les HUG accueillent les cas complexes qui lui sont référés par d’autres struc- tures non universitaires de Suisse ou de France. (…)
Sophie Davaris Tribune de Genève du 24 février 2015
Un pas de la Suisse vers l’utilisation thérapeutique du cannabis
Le Conseil fédéral a indiqué hier être prêt à se pencher sur la question, comme le demande la conseillère nationale Margrit Kessler (Vert’libé- raux/SG) dans une motion.
Les médicaments à base de canna- bis peuvent aider des patients souf- frant de la sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, du sida, d’un cancer, de douleurs chroniques, de maladies arthritiques ou rhumatis- males. Or ces personnes préfèrent souvent se procurer du cannabis de manière illégale, note la conseillère nationale.
Les thérapies autorisées impliquent en effet des procédures d’autorisa- tion compliquées. Leur prix est en outre élevé : quelques centaines de francs par mois que les caisses ma-
ladie ne sont pas tenues de rembour- ser. Enfin, le cannabis à l’état naturel serait plus efficace que celui de syn- thèse, selon la Saint-Galloise.
La prescription de médicaments à base de cannabis est possible en Suisse sur autorisation exception- nelle. Une dizaine sont délivrées cha- que semaine et la tendance est à la hausse, rappelle le Conseil fédéral dans sa réponse publiée hier.
De leur côté, les Pays-Bas, l’Alle- magne et le Canada ont autorisé un médicament à base de fleurs de can-
nabis, qui s’utilise avec un vaporisa- teur médical. Un feu vert en Suisse pourrait éventuellement permettre d’abaisser les coûts de la sclérose en plaques, de cancers ou du sida, note le gouvernement.
Le Conseil fédéral est prêt à com- mander une étude clarifiant les ques- tions scientifiques, méthodologiques et juridiques liées à un tel médica- ment. (…)
Tribune de Genève du 27 février 2015
Prix IUMG «Jean-Paul Studer» 2015
L’IUMG et la Faculté de biologie et de médecine de Lausanne dé- cernent cette année de nouveau le prix IUMG «Jean-Paul Studer»
à un médecin ou futur médecin dont l’engagement, l’action ou l’ouvrage fait grandir l’humanité de la médecine de famille.
Jean-Paul était un médecin de famille humaniste et engagé. Il a donné beaucoup de lui-même pour révéler la parole de l’être souffrant, aussi bien dans sa pratique qu’au travers de ses écrits, de l’enseignement et du partage avec ses pairs. Il laisse un mes- sage (un regard) de tendresse envers le patient et un exemple pour les futurs médecins de famille.
Montant du prix : CHF 2000.–
Le Prix est décerné par une commission ad hoc, composée de représentants de l’IUMG, de la faculté et des étudiants. Les propositions de candidature peuvent être envoyées au prési
dent de la commission, Pr T. Bischoff, jusqu’au 31 mars 2015.
(Correspondance : Pr T. Bischoff, IUMGPMU, Rue du Bugnon 44, 1011 Lausanne).
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