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3-1-RESULTATS

Pour les dosages, les valeurs du sérum contrôle sont comprises entre (7mg/L – 9mg/L) (Voir annexe)

Les logiciels Excel 2013 et GRAPH PAD prism version5.0 ont été utilisés pour analyser les résultats obtenus après les manipulations.

Nous avons dosé la créatinine sérique et plasmatique chez 80 patients.

Les résultats des manipulations se présentent comme suit :

Tableau III: Répartition des résultats selon le tube sec et le tube hépariné

Effectif Total

Hypercréat. Hypocréat. Créat. Normale Tube sec 11 4 65 80 Tube hépariné 15 2 63 80

Cette répartition est traduite par le graphe suivant :

Figure 4 : Représentation graphique des effectifs des 80 échantillons selon les cas (hyper hypo et normal).

Tube sec Tube hépariné

3ème PARTIE :

RESULTATS ET COMMENTAIRE

à celui sur tube hépariné. Il ressort aussi que le nombre d’hypocréatininémies sur tube sec est supérieur à celui sur tube hépariné. Le nombre de créatininémie normale sur tube sec est supérieur à celui sur tube hépariné. Ces résultats confirment les résultats présentés dans le tableau III

Tableau IV: Répartition des résultats du dosage des 80 échantillons

Effectif Fréquence (%)

Echantillon à créatinine sérique

supérieure à celle plasmatique 37 46,25*

Echantillon à créatinine sérique

égale à celle plasmatique 04 5

Echantillon à créatinine sérique

inférieure à celle plasmatique 39 48,75*

Total 80 100

*95% des échantillons ont une créatininémie sérique différente de celle plasmatique.

Tableau V: Répartition des échantillons ayant une hypercréatininémie

Effectif %

Echantillon à créatinine sérique

supérieure à celle plasmatique 09 81,81

Echantillon à créatinine sérique

égale à celle plasmatique 00 0

Echantillon à créatinine sérique

inférieure à celle plasmatique 02 18,19

Total 11 100

*9 échantillons sur 11 présentant une hypercréatininémie ont une créatininémie sérique supérieure à celle plasmatique .

Tableau VI : Répartition des échantillons ayant une hypocréatininémie

Effectif % Echantillon à créatinine sérique

supérieure à celle plasmatique 00 0

Echantillon à créatinine sérique

égale à celle plasmatique 01 25

Echantillon à créatinine sérique

inférieure à celle plasmatique 03 75

Total 04 100

*3 échantillons sur 4 présentant une hypo-créatininémie ont une créatininémie sérique inférieure à celle plasmatique

Tableau VII:Répartition des échantillons ayant une créatinine normale

Effectif %

Echantillon à créatinine sérique

supérieure à celle plasmatique 28 *43,09

Echantillon à créatinine sérique

égale à celle plasmatique 03 4,61

Echantillon à créatinine sérique inférieure à celle plasmatique

34 *52,3

Total 65 100

*95,39% des échantillons présentant une créatininémie normale ont une créatininémie sérique différente à celle plasmatique.

Le tableau VIII présente la description statistique de l’échantillon d’étude (voir annexe)

Créatininémie

plasmatique Créatininémie sérique Créatininémie

plasmatique

Corrélation de Pearson 1 0,986*

Coefficient de

significativité bilatérale 0,000 Effectif 80 80 Créatininémie

sérique

Corrélation de Pearson 0,986* 1 Coefficient de

significativité bilatérale0,000

Effectif 80 80

Tableau X: Résultats du test de comparaison des moyennes de Student Les hypothèses par rapport à la comparaison des moyennes.

h0 : 1 - 1 = 0 h1 : 1 - 1 ≠ 0

L’hypothèse h0 sera confirmée si la p-value est supérieure à 0.05 et rejetée dans le cas contraire.

Variables Effectifs Moyennes Ecart-type

[95%

Intervalle de

confiance]   

80  11,05  0,69  [9,67;12,43] 

80  11,12  0,68  [9,76;12,48] 

                  P‐value=0,541 

X : Créatininémie sérique Y : Créatininémie plasmatique

3-2-COMMENTAIRE

Chez 80 sujets, nous avons dosé la créatinine sur sérum et sur plasma hépariné.

Le tableau IV montre la répartition des résultats du dosage de la créatinine des 80 échantillons. En prenant la créatinine sérique comme référence on définit 3 catégories de comparaison : le cas où la créatinine sérique est supérieure celle plasmatique ; créatinine sérique égale à celle plasmatique ; créatinine sérique inférieure à celle plasmatique .On remarque que seulement 5% ont une créatininémie sérique égale à celle plasmatique et le reste repartis respectivement 46.25% et 48.75% dans le cas où la créatinine sérique est supérieure à celle plasmatique et la créatinine sérique inférieur à celle plasmatique.

Les tableaux V VI VII montre la répartition selon les critères diagnostics, en hypercréatininémie, hypocréatininémie et créatininémie normale.

Le tableau V représente les hypercréatininémies : il ressort que 9 échantillons sur 11 présentant une hypercréatininémie ont une créatininémie sérique supérieure à celle plasmatique .Notons qu’aucun échantillon n’a une créatinine sérique égale à celle plasmatique. Ceci laisse entrevoir une possible sous-estimation des résultats par l’héparine quand il s’agit des patients ayant une hypercréatininémie.

Le tableau VI représente les hypocréatininémies : dans ce groupe aucun échantillon ne montre une valeur de créatinine sérique supérieure à celle plasmatique ; 3 échantillons sur 4 des hypocréatininémies ont une créatinine sérique inférieure à celle plasmatique ce qui traduit une surestimation de l’héparine.

Des 65 échantillons à créatininémie normale, on a 43,09% de créatinine sérique supérieure à celle plasmatique ; 52,03% de créatinine sérique inférieure

(Tableau VII).

Dans le but d’apprécier quel lien existerait entre les séries de données sur tube sec et sur tube hépariné, nous avons réalisé un test de corrélation de Pearson avec pour niveau de significativité 5% (0,005) et 95% pour intervalle de confiance. Les résultats du test sont présentés dans le tableau VIII .Selon ces

résultats, le coefficient de significativité est de 0.000% (0.000% < 5%).

Aussi, le coefficient de corrélation entre les deux variables est de 0,986.

Cette valeur très proche de 1 traduit une bonne similitude entre les deux séries de données. Ceci nous confirme que ces deux variables sont comparables. Ainsi il n’y pas de différence significative entre les valeurs de la créatinine des échantillons dosés sur tube sec et sur tube hépariné.

Par ailleurs un second test, celui de Student est réalisé pour analyser les résultats de la créatinine sérique et ceux de la créatinine sur plasma hépariné.

Pour vérifier la significativité de la différence des moyennes entre les valeurs obtenues pour les deux séries de dosage, nous avons réalisé le test de Student. Le test de comparaison de Student repose sur deux hypothèses.

L’hypothèse nulle h0qui stipule que les moyennes des sous échantillons à comparer sont significativement égales:

=

(avec moyenne du sous échantillon X et moyenne du sous échantillon Y) et l’hypothèse h1 selon laquelle les moyennes des sous échantillons à comparer sont significativement différentes (

).

Le seuil de significativité retenu pour le test est de 5%, soit un niveau de confiance de 95%. Lorsque le coefficient de significativité est inférieur ou égal à 5% pour les deux sous échantillons X et Y donnés, l’hypothèse est rejetée. On

retiendra donc l’hypothèse alternative (h1). Cela nous permettra de conclure que les moyennes sont significativement différentes.

De l’analyse du tableau IX, il ressort que l’hypothèse nulleh0est acceptée car la p-value(0,541) est supérieure à 0.05.L’hypothèse alternative h1est donc rejetée.

Du test de corrélation on peut conclure que les résultats obtenus sur les deux types de tube sont similaires. Ainsi l’héparine n’a pas d’influence sur les résultats du dosage de la créatinine. Les résultats obtenus du test de Student montrent que les moyennes sont statistiquement égales, donc il n’y a pas de différence significative entre les deux séries de données.

On conclut donc que le tube hépariné peut donc être utilisé pour le dosage de la créatinine.

                         

     

Globalement, nous avons noté une très forte corrélation entre les deux séries de données à savoir celle du dosage de la créatinine sur le tube sec et celle sur tube hépariné.Les différences constatées au niveau des hypercréatininémies et hypocréatininémies ne sont pas statistiquement significatives (Test de Pearson).De plus le test de Student réalisé sur les deux séries de données révèle qu’elles sont significativement égales.

Il ressort de tout ce qui précède qu’on peut utiliser les deux types de tube.

                               

CONCLUSION

     

A l’issue de nos travaux, un certain nombre de suggestions méritent d’être formulées :

9 A l’endroit des biotechnologistes:

ƒ Nous recommandons l’utilisation des deux types de tube pour le dosage de la Créatinine.

9 A l’endroit des autorités de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi:

ƒ Nous souhaiterions que les stages de fin de formation soient si possible subventionnés à l’avenir.

9 A l’endroit des autorités du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique :

ƒ Nous sollicitons une amélioration des conditions de formation.

               

SUGGESTIONS

   

1- TIETZ N.W. Clinical Guideto Laboratory Test, 4th Ed., (2006) p. 316-321 2- COUCHOUD C. et al. KidneyInt 1999; 55: 1878-84.

3- LABBED. et al.,Ann. Biol. Clin. (1996),54, p. 285-298

4- FABINY D.L., etErtingshausen G., Clin. Chem. (1971), 17, p .696-700.

5- FEINFELD D.A., Keller S, Somer B, et al. Serum creatinine and blood urea nitrogen over a six-year period in the very old. GeriatrNephrolUrol 1998 ; 8 : 131.

6- DI COSTANZO G., « créatine & créatinine », EncyclopædiaUniversalis, http://www.universalis.fr/encyclopedie/creatine-et-creatinine consulté le 24 juillet 2015

7- VASSAULT A, LABBE D, CHERRUANB, et al. Technique sélectionnée pour le dosage de la créatinine dans le plasma ou le sérum. Choix des conditions optimales de mesure. Ann Biol Clin 1996 ; 54 : 285-298.

8- LE GARRERES A, LAROUTE V, DE LA FARGE F, et al,Disposition of plasma creatinine in non-azotemic and moderatelyazotemic cats. J Feline Med Surg. 2007; 9:89-96.

9- TIETZ N. W. Text book of clinical chemistry, 3nd Ed. C.A. Burtis, E.R.

Ashwood, W.B. Saunders (1999) p. 1241-1245)

10- VASSAULT A.,AZZEDINE M.C.,BAILLY M., et al, Protocole de validation detechniques,Commission « validation de technique ».(Document B, stade 3),1986

11- YOUNG D.S., Effect of Drugs on Clinical laboratory Tests, 4th Ed.

(1995) p. 3-190 to 3-211

12- AKUESON M., ASSOU KOFFI A., Influence du fluorure de sodium sur les résultats du dosage de l’urée sanguine ; Rapport de stage Licence

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