• Aucun résultat trouvé

suivant l' heure et la distance soit sur 205 mètres

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "suivant l' heure et la distance soit sur 205 mètres "

Copied!
125
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

RID/0

'/IOITE · &IRIO

dans la iournée

suivant l' heure et la distance soit sur 205 mètres

soit sur ondes courtes 49 m 71

à toute heure en tout temps en tous lieux

vous pouvez toujours écouter RADIO MONTE-CARLO

42 m 05

(3)

technique 19. 6 2 \ ...

qualité de toujours·

Irréprochables dans leur présentation.

élégance, leur qualité et leurs perf o~

les électrophones " HIFI VOX ,,

Clous garantissent toutes les salis{actioas

Gamme compl ète du plus simple

aux

chaînes Haute fidélité (Hi-Fi) Equipés des platines

«

Pathé-Marconi

>

ou

«

Dual » avec ou sans changeur

No/leu dllaillée1 adres•ée• franco avec adu,u de notre agent local

PRODUCTION BARBIER! 3, RUE LAFFITTE· PARIS-9~

, TéL.

PRO. 89-, 28 ..,, ,

Agents pour la Belgique, Luxembourg et Congo : MM. Prévost et Fils, 107, avenue Huart-Hamoir - Bruxelles Ill

LE DAUT-PARLEUll

.L'E PLUS ANCIEN JOURNAL DE VULGARISATIOH RADIOTECHHIQUE

En vente partout le 15 de choque mois - PRIX DU NUMERO : 1,50 NF Abonnement 1 on (12 numéros plus 2 numéros spéciaux) : 20 HF

Dlrectlon-Rédoctlon : 25, RUE LOUIS-LE-GRAHD, PARIS (2•) OPE. 89-62 - C.C.P. Paris 424-19

Publicité : SOCIETE AUXILIAIRE DE PUBLICITE 142, RUE MOHTMARTRE, PARIS (2•) Tél. : GUT. 93-90 - C.C.P. Paris 3793-60

PARSIFAL, Réf. : 704.

2 Appareils Sélection nés

dons la gomme « MARTIAL » pour les auditeurs exigeants Le monde entier à votre portée.

7 transistors

+

2 diodes. PO

+

GO

+

3 OC (de 12 à 135 ml.

Antenne télescopique. Prise antenne auto. Prise antenne extérieure. Prise pour écouteur. Alimentation : 2 piles

plates de 4,5 V.

VALISE COMBINEE, Réf. CT 48.

ELECTROPHONE - RADIO

o

8 transistors Combinaison du poste

PARSIFAL

et de l'électrophone de renom- mée mondiale TR 6, 4 vitesses • Alimentation par piles-torches

1,5 V

DOGUmentotion détaillée sur demande

Constructeur : C.E.R. T.

- 3 4 , rue des Bourdonnais, PARIS (1"'). - Tél. LOU. 56-47

LA PLUS GRANDE IMAGE

LA MEILLEURE DEFJNJTION

PROMOTION 70 cm

Tube U.S.A. 27 pouces 1100.

2 HP. Hi-Fi.

Commutotion automatique des standards 625-819 lignes por ,elois.

Finesse d'image exceptionnelle même en vision rapprochée.

Dim. : prof. 23 cm

+

11 cm d'avancée du masque, hout, 62 cm, la,o. 80 an.

MODELES EXPORT 625 lignes C.C.I.R., Quodri-stondard

6~~ 17, avenue de Paris, Vincennes (Seine) - DAU. 19-51

Page 6

*

LE HAUT-PARLEUR

*

30 OCTOBRE 1962

(4)

819 625

LIGNES LIGNES

Le ' ' FRANCE''

48 et 59 cm

SUPER - PLAT

RÉCEPTEUR à SERVO-RÉGLEUR

prévu pour la réception de la deuxième chaîne Française et des émissions Belges et Lullembourgeoises oux stondards 819 et

625 lignes

Luxueuse ébénisterie Sopelli verni - Tube rectangu- laire super-plot - Gronde finesse d'image - Haut- parleur de face - Cellule d'ambiance commutable - Commutation pour 625 lignes - Clavier correcteur d'image et de tonalité - Comparateur de phase incorporé - Antiparasites son et image adoptables.

Docume ntat i on c ompl è t e e t toute la gamme sur simple demande

119, rue d e Montreu il, PARIS-XIe DIO. 26-4S

r---~

1 1 1 1 1 1 1 1

1

1

1

1 1 1 1 1 1 1 1 1

1

1 1 1 ~

ALIZ■

Doublera

votre joie de vivre !

1 1

1

1

1

1

~ 1

FIDl!LE

en toutes occasions, il vous suivra partout sans défaillance, chez-vous, dans la nature ou en voiture.

PASSIONNANT

àconstruire,

grâce au coffret COGEKIT contenant toutes les pièces nécessaires.

FACILE

à réaliser avec la notice de mon- tage détaillée dont il vous suffira de suivre pas à pas les indications. Vous êtes sûr de réussir, même si vous n'avez aucune connaissance en radio.

l!CONOMIOUE

car l'Alizé ne

coûte que 98 NF c'est-à-dire la moitié du prix de n'importe quel récepteur de cette classe.

Venez vite chercher votre COGEKIT ALIZÉ à Cogerel, 3, rue la Boétie - Paris 8', ou deman- dez-en l'envoi contre remboursement postal de 99,50 NF ou après paiement à la commande - mandat, virement C.C.P. Dijon N°221 ou chèque- en écrivant à COGEREL DIJON Service HP. 881 (cette adresse suffit)

C,0/5E!Re.L

~ CENTRE DE LA PIÈCE DÉTACHÉE

Département" Ventes par Correspondance"

COGEREL-DJJON (cette •dresse suff it)

Magasin-Pilote-3, RUE LA BOETIE, PARIS B e

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1

1 1 1

J .,__H..\UT-PARLEUR

*

30 OCTOBRE 1962

*

Page 7

(5)

ENCORE UN "COGEKIT"

DE GRANDE CLASSE !

LE RECEPTEUR PORTATIF

A 7 TRANSISTORS,

TRAMONTANE

Son ébénisterie, en bols gainé, lui donne une musicalité exceptionnelle sur les trois gammes d'ondes (GO, PO, OC). Il est doté des tout derniers perfectionnements techni- ques : clavier-sélecteur à 5 touches : 3 pour changer d'ondes, 2 pour faire passer de la réception sur 1 'antenne-cadre incorporé à la récèption sur antenne extérieure voiture où antenne télescopique spéciale pour réception sur OC. Contrôle de tonalité indépendant.

Poignée servant de support. Très élégante présentation, dont la sobriété s'harmonise avec tous les intérieurs.

Et vous construirez vous-même ce remar- quable récepteur à 7 transistors et 2 diodes.

Cela vous sera tràs facile, grâce à la notice d'accompagnement très détaillée qui ne vous laisse aucune possibilité d'erreur. Grâce aussi à l'utilisation de circuits imprimés et de sous-ensembles pré-réglés qui simplifient considérablement l'assemblage des divers éléments.

Vous trouverez tous les composants élec- troniques ou mécaniques qui vous sont nécessaires, dans le coffret CO GE KIT

"TRAMONT ANE" qui vous sera vendu au prix exceptionnel de 249 NF (Envoi franco 256 NF) 3, Rue la Boëtie - Paris 8• -Vous pouvez aussi vous le faire adresser contre- remboursement postal ou après paiement anticipé de 256 NF - mandat, virement C.C.P. ou chèque -à la commande.

(Ecrire à COGEREL - Service. HP. 880

CENTRE DE LA PIÈCE DÉTACHÉE

3, RUE LA BOETIE - PARIS Se

Page 8

*

LE HAUT-PARLEUR

*

30 OCTOBRE 1962

LE PLUS VASTE CHOIX D'EUROPE AUX PRIX "USINE»

M11<,NETlt·fllRNrE ~

UNE GARANTIE DE QUALITÉ

• HAUT-PARLEURS •

Très haute fidélité

VERITE

25 cm 10 WATTS 3J cm 2'0 WATTS

EXPONENTIEL REPLIÉ

• TUNERS •

MONO STEREO FM et AM-FM

AMPLIS •

FRANCE

Compoct AMPLIS TRES HAUTE FIDELITE

STEREO 10, 17, 25, 40

WATTS

Meuble d'ongle Pour 28 ou 31 cm

LABYRINTHE pour 21 ou 25 cm

COLONNES pour 21 ou 25 cm

SUPER TUN

1

ER PROFESSIONN~L AUTOMATIQUE

MAGNETOPHONES MAGNETIC FRANCE

RECORD RECORD STÉRÉO

DEPOT DE GROS DES MARQUES SUIVANTES - GARRARD - GENERAL ELECTRIC - MILLERIOUX - GE-GO

Têtes de magnétophones PHOTOVOX

DANS L'l.\'TERET

DE

COSSULTEZ TOUJOURS

Documentalion « SPECIALE » sur demande conlre 2,.;0 e,1 timbre remboursés au premier achal

175, rue du Temple, PARIS (3•) - 2° cour à droite Télép,hone : ARCHIVES 10-74 - Métro : Temple ou Rèpll<bliqne

C. C. Postal : 1875-41 - PARIS FERME DIMANCHE ET LUNDI

Voir aussi la. description de notre matériel pages

(6)

~

DIRECTEUR-FONDATEUR 1

Jean-Gabriel POINCICNON

REDACTEUR EN CHEF!

Henri flCHIERA

~

DIRECTION • REDACTION

25 RUE LOUIS-LE-GRAND PARIS,2•

Téléph. OPERA 89-62

~ PUBLICITE

S. A. P.

t • f RUE MONTMARTRE

PARIS 2e

J61éph. GUT. 17-28

~

Supplément ou n° 1 056

e~~4_ ·~

NUMERO SPECIAL

• Les progrès multiples de la construction radio-TV.

• La fiabilité des radiorécepteurs et des téléviseurs.

• Ou en est la radiostéréophonicf?

• ' Les défauts de réception en FM.

• . · Le réseou français des émetteurs f.M.

• Les limites de la qualité en radio et en télévision.

• Comment essayer et mettre au point les tuners FM.

• Caractéristiques et prix des nouveaux récepteurs d'appartement.

• Progrès des récepteurs

à

transistors AM et FM.

• Nouvelles piles pour transistors et pratique des éléments rechargeables.

• Antennes omnidirectionnelles pour TV et FM.

• Les accus cadmium nickel · peuvent remplacer les piles des récepteurs

à

transistors.

• , Caractéristiques et prix des nouveaux récepteurs

à

transistors.

• Caractéristiques et prix des nouveaux postes auto.

• Le réseau de télévision de la R.T.F.

• Téléviseurs portables

à

transistors.

• Le satellite Telstar et la Mondovision.

• Interférences et images fantômes en télévision.

• Les caractéristique!l des récepteurs de radio et leur signification pratique.

• Petits montages

à

transistors.

• Les caractéristiques des téléviseurs

et

leur signification pratique.

• Initiation aux Ultra-Hautes-Fréquences.

• Le balayage 62S/819 lignes des tubes

à

grand angle.

• Nouveaux rotacteurs et tuners UHF pour téléviseurs.

• Dictionnaire encyclopédique de la télévision.

• Téléviseurs multistandards U.H.F. et V.H.F. 62S/819 lignes.

• Comment vérifier les tubes-image des téléviseurs.

JOURNAL DE VULGARISATION RADIO - SCIENTIFIQUE

%% z z z zzzzzzzzzzzzzzz~zzzzz:=

LE HAUT-PARLEUR

*

30 OCTOBRE 1962

*

Page 9

(7)

LES NOUVEAUX RÉCEPTEURS RADIO-TV DE LA SAISON 1963

ES perfectionnements des machines parlantes

L ne dépendent que des recherches des techni- ciens et des industriels spécialisés; il n'en est pas de même pour la radiodiffusion et la télévision.

Les radio-récepteurs et les téléviseurs ne peuvent évidemment restituer que les sons et les images qui leur sont envoyés par les ondes hertziennes.

La qualité finale dépend ainsi autant des progrès des émissions que des caractéristiques des radio-ré- cepteurs et des téléviseurs eux-mêmes.

· Les progrès des émissions radiophoniques, souvent trop peu appréciées, sont cependant considérables.;

l'organisation des radio-concerts

à

modulation de fre- quence a constitué un fait essentiel pour tous l~s auditeurs mélomanes. l.es ' perfectionnements envi- sagés pour la diffusion des sons et des images sont vastes et divers, en correspondance avec le développe- ment des techniques de « l'âge de l'espace ». -L'Euro- vision permet

à

tout téléspectateur d'observer sur son petit écran les images qui lui parviennent depuis les studios européens; grâce aux satellites de télécommu- nication, la «Mondovision» nous apporte

à

domi- cile les images et les sons provenant des autres continents.

L'avènement de la deuxième chaîne de télévision est désormais certain; tout permet d'espérer ensuite le début des essais de télévision en couleurs.

Ces innovations n'auront pas lieu en 1963;

il

faut prendre patience et nous contenter, pour le moment, des progrès actuels : modulation en amplitude, modu- lation en fréquence, et même radio-stéréophonie, car l'étude d'un standard définitif a été entreprise dans tous les laboratoires européens, ce qui permet d'espé- rer une solution relativement rapide.

Un fait nouveau consiste dans un éveil de la notion véritable de qualité musicale qui permet

à

l'auditeur d'apprécier les avantages de la modulation de fré- quence et de la stéréophonie; cette évolution est due, d'ailleurs, .in partie au progrès des machines parlantes.

Beaucoup se souviennent de ce qu'était, il y a une

q111inzaine

d'années, la qualité radiophonique. Plus de 90 % des radio-récepteurs présentaient une bande passante musicale de largeur i'!férieure

à

5 000 c/s et la courbe de réponse finale de l'ensemble du haut- podeur et du coffret du récepteur était encore p1us étroite. Il y avait des « sons de tonneau

»

sur les ..sons graves avec des vibrations et beaucoup d'audi-

teurs avaient l'habitude de supprimer ce qui subsistait des son• médium, pour obtenir une tonalité,

à

leur avis, plus moelleuse et plus intime!

Cette situation s'est transformée sous l'influence des résultats obtenus avec les magnétophones et les

nouveaux

disques en matière plastique ; on a compris la nécessité d'équilibrer les graves et les aigus au détriment du médium d'abord, puis en restituant

à

ce dernier sa place nécessaire.

Pase 10

*

LE HAUT-PARLEUR

*

30 OCTOBRE 1962

La modulation de fréquence en radiodiffusion amé- liore la qualité de l'audition musicale fournie par le récepteur en réduisant l'importance des bruits par rapport au signal utile et en élargissant la bande passante; on est ainsi arrivé

à

une nouvelle qualité de transmission radiophonique.

LES NOUVELLES TRANSFORMATIONS DU POSTE A TRANSISTORS

'Les postes à transistors constituent une partie de plus en plus importante de la production des radio- récepteurs; leur diffusion est encore facilitée par la réduction de

prix

de certaines catégories qui les met

à

la portée de la grande masse du public. Ils peuvent être considérés souvent comme des appareils d'ap- point, d'autant plus qu'ils sont généralement facile- ment utilisables sur automobile.

Cette multiplication s'est évidemment accompa:

gnée d'une spécialisation.

Il y a toujours des modèles de poche de plus en plus réduits, compagnons i~dispensables de chaque instant des week-ends et des vacances, sinon. des simples trajets

à

travers la ville, et souvent pour la plus grande gêne des voisins, Ces appareils comportent généralement des petites piles monobloc de 9 V, et de récentes recherches américaines semblent présen- ter

à

cet égard un grand intérêt, car elles permet- traient la réalisation d'éléments de piles plus durables et moins coûteuses.

Nous voyons ensuite des modèles portables moyens, qui peuvent comporter trois ou quatre gammes d'on- des, avec souvent une gamme étalée, des commandes par touches

à

poussoir, des haut-parleurs de musica- lité suffisante, des antennes téléscopiques pour ondes courtes, des prises pour antennes-auto, antennes extérieures, haut-parleurs extérieurs, et pick-up.

Dans une catégorie un peu plus spéciale, on trouve même des récepteurs

à

multiples gommes d'ondes courtes et ultra-courtes et destinés plus spécialement aux pays d'outre-mer.

Ces appareils reçoivent désormais des perfection- nements analogues

à

ceux des anciens modèles

à

tubes électroniques; en particulier, les fabricants nous ont montré des dispositifs d'éclairage des cadrons de repère, facilitant la monœuvre, et des indicateurs visuels d'accord, permettant un réglage plus précis ainsi qu'un contrôle de l'état des piles.

Ces dispositifs sont évidemment étudiés de façon

à

éviter une usure rapide des batteries.

La création des radio-récepteurs

à

transistors

à

modulation de fréquence, constitue également un fait

nouveau important pour l'auditeur difficile, puis-

qu'elle lui permet d'obtenir avec un poste portatif et

autonome une qualité musicale et un volume sonore

satisfaisants. Il ne s'agit plus d'établir des appareils

(8)

minuscules de poche, mais des modèles de dimensions raisonnables alimentés par des batteries dè plus grande capacité, des petits éléments rechargeables, sinon des boîtes d'alimentation sur secteur. On com- mence, d'ailleurs, à étudier la possibilité de systèmes adaptateurs acoustiques ou électriques pour appa- reils à transistors portatifs, qui permettraient d'accroî- tre le volume sonore et la qualité d'audition dans l'appartement, et augmenteraient la durée de service des éléments d'alimentation.

D'autres constructeurs ont également réalisé des dispositifs adaptateurs HF, placés en avant des mon- tages ordinaires, et améliorant leur sensibilité et leur sélectivité, grâce

à

l'adjonction d'une antenne-cadre à noyau de ferrite de plus grandes dimensions et d~un étage HF à transistor.

Le poste-auto spécialisé à tubes électroniques a souvent été remplacé par l'appareil à transistors por- tatif, destiné

à

différents usages, et placé sur un sup- port spécial en-dessous du tableau de bord, avec pos- sibilité d'employer une petite antenne démontable, ou un petit boîtier de réception à cadre intérieur, tel que celui que nous venons d'indiquer.

Mais, pour les automobilistes auditeurs de radio . difficiles, le poste-auto

à

transistors spécialisé a fait également son apparition, sous la même forme que celle du poste-auto à tubes, mais avec des qualités supplémentaires de solidité mécanique et électrique, et une consommation beaucoup plus faible.

Cela nous amène, enfin, à la catégorie encore plus limitée jusqu'ici des récepteurs

à

transistors d'appar- tement.

Les anciennes limitations concernant la puissance en amplification musicale, et la fréquence de fonc- tionnement des transistors, disparaissent peu à peu

i

nous voyons les fabricants réaliser des séries de mo- dèles uniquement équipés avec des transistors dans des conditions qui auraient exigé, il y a quelques mois encore, l'emploi total ou partiel des tubes électroni- ques. Il en est ainsi, par exemple, pour les · amplifi- cateurs de diffusion sonore et pour les magnétopho- nes; mais, par contre, pour les récepteurs d'apparte- ment, cette solution ne s'est pas généralisée, en rai- son, en particulier, sans doute, des prix de revient qui demeureraient plus élevés.

Nous voyons déjà cependant un plus grand nombre d'appareils de table ou de chevet de modèle réduit et d'un volume comparable

à

celui des petits postes

«

tous courants

»

d'autrefois; ces modèles sont équipés souvent avec des accessoires adoptés antérieu-

rement sur ces postes tous courants et, par exemple, de petites horloges électriques formant réveil avec contacteur. Ils sont alimentés d'une manière auto-

nome soit par des batteries, soit par le secteur.

LES MODIFICATIONS DES RECEPTEURS D'APPARTEMENT ET DES TUNERS

On constate surtout une recherche de plus en plus attentive de la qualité musicale et l'augmentation du nombre des modèles permettant la réception des ra- dio-concerts en modulation de fréquence.

Il n'existe toujours pas de radio-récepteurs prévus essentiellement pour la radiostéréophonie ; la cause en est, évidemment, le manque de standard actuel des émissions, et c'est là un problème important étudié dans ce numéro. Par contre, nous voyons d'as- sez nombreux appareils, généralement d'importation

étrangère, comportant deux chaânes d'amplification musicale, et utilisables pour l'amplification des audi- tions stéréophoniques à partir de disques ou de rubans magnétiques. Ils permettent également la réception des radio-concerts stéréophoniques, mais, en em- ployant un deuxième élément haute-fréquence séparé.

Les amateurs de ~nne musique, préfèrent souvent avoir recours à des tuners FM ou comportant égale- ment des éléments AM, et qui constituent des mail- lons essentiels de chaânes sonores de haute qualité.

Ces tuners présentent, en général, l'avantage d'un réglage plus précis en FM et d'un montage très soi- gné évitant le glissement de fréquence.

1

Les radio-meubles, généralement combinés avec des électrophones, sinon des téléviseurs ou des ma- gnétophones, attirent également surtout l'attention des amateurs difficiles; leur emploi est souvent limité par des raisons matérielles et financières, bien plus que techniques.

LES TRANSFORMATIONS DES TE'LEVISEURS Les grands problèmes d'actualité en télévision ne dépendent guère, pour le moment, des perfectionne- ments des téléviseurs. Les émissions européennes, ou qui nous viennent d'Outre-Atlantique par l'intermé- diaire des satellites, sont transmises de la manière habituelle par les stations françaises; la réception des émissions de la deuxième chaîne et des émissions en couleurs ne posera pas encore de problème en 1963.

En attendant, i! reste toujours les transformations de la forme et de la disposition générale du téléviseur rendues possibles par les modifications des tubes- images à grand angle de 110° ou de 114°, dont les dimensions sont généralement plus grandes et de l'ordre de 59 cm.

La présentation

«

tout écran

»

est souvent rempla- cée désormais par le montage asymétrique permettant de réduire la hauteur du coffret.

Une autre modification des tubes-images consiste dans le changement du dispositif frontal. La glace de sécurité disparaît et elle est remplacée par un dispositif monté sur l'ampoule elle-même, ce qui offre toute sécurité et diminue les pertes lumineuses. Des filtres de protection incorporés peuvent permettre également d'améliorer le contraste de l'image.

Les systèmes de commande à distance par câbles, par faisceaux lumineux, par ultra-sons, sinon simple- ment par signaux modulés audibles, sont mis au point par différents fabricants, mais ne semblent pas encore utilisés en bien grand nombre. Par contre, nous voyons constamment améliorer les systèmes de con- trôle automatique de la stabilité de l'image, de la correction de fréquence, de la sensibilité, et de la correction du contraste.

'Le problème du té léviseur portatif se pose toujours.

Il peut être considéré de différentes façons, car les modèles réduits sont utilisés aussi bien à l'exté- rieur que comme appareils d'appoint. Nous voyons ainsi réaliser des montages

à

tubes électroniques fort bien étudiés, et des modèles d'essais

à

tran- sistors, en attendant des appareils industriels et com- merciaux. Mais il faudrait d'abord définir, sans doute, la forme même du téléviseur portatif. Un poste à transistors de poche n'a pas le même haut-parleur qu'un appareil d'appartement

à

haute fidélité

i

pour- quoi imposer à un téléviseur portatif un tube-image, sinon de 59 cm, tout au moins de 48 cm ?

LE HAUT-PARLEUR* 30 OCTOBRE 1962

*

Page 11

(9)

LES PROGRÈS MULTIPLES

DE LA

CONSTRUCTION RADIO-TV A

prerruere- vue, les modifications des

radio-récepteurs d'appartement équipés avec des tubes paraissent négligeables ; en fait, moins spectaculaires que celles des postes à transistors et des téléviseurs, elles n'en sont pas moins réelles.

La présentation extérieure, la forme des ca- drans de recherche, la disposition des boutons , •e réglage varient chaque année ; mais il y a aussi autre chose et, d'une manière générale, les dispositifs nouveaux tendent tous à amé- liorer la qualité musicale. Il en est ainsi, en particulier, .pour les contrôleurs de tonalité, plus progressifs et plus complets qu'autrefois, et synchronisés bien souvent avec des systèmes de contrôle graphique, rendant vjsible, en quel- que sorte, la modification do la tonalité au fur

et à mesure du réglage.

L'avènement et les transformations des tuners pratiques et à haute stabilité, ne sont pas moins importants, la réalisation des modè- les à deux chaînes sonores B.F. peut encore aider à la diffusion de la stéréophonie ; d'au- tres dispositifs permettant d'assurer des effeu ,onores particuliers ne sont pas moins à signaler.

Les récepteurs d'appartement généralement AM-FM, constituent toujours les appareils< de fond > de tous Jes auditeurs mélomanes, mais l'attention se porte pourtant davantage sur les modifications des appareils d tra11sistors eJ des tJléviseurs.

ous allons en signaler quelques-unes par- mi les plus intéressantes et les plus oaractéris•

tiques.

LES PROGRES DES SYSTEMES DE CONTROLE DANS LES POSTES

A TRANSISTORS

Les appareils de poche à transistors sont pourvus généralement de cadrans circulaires ou rectangulaires, de faible surface et très sim- plifiés ; ces cadrans sont suffisants, car il s'agit uniquement d'accorder l'appareil sur quelques émissions puissantes ou locales.

Mais. il y a maintenant aussi des modèles portables, sinon d'appartement, plus sensibles

et plus musicaux, désormais pourvus de ca- drans de grande surface, tout à fait analogues à ceux des postes à tubes et qui permettent, par conséquent, un réglage facile et précis pour la réception d'un grand nombre d'émissions.

Jusqu'ici, ces cadrans n'étaient pas éclairés comme ceux des appareils à tubes, parce que l'alimentation continue des ampoules d'éclai- rage nécessite une con<;omrnation d'électricité, réduite, sans doute, mais pourtant relativement importante par rapport à la capacité des bat- teries de piles. La lecture des noms de sta- tions ou des fréquences était ainsi plus difficile.

Cette difficulté commence également à être éliminé,e : certains fabricants étrangers ou français nous montrent des modèles pourvus de cadrans éclairés. Pour éviter toute usure prématurée de la batterie de piles, le fonction- nement de l'ampoule d'éclairage n'est pas continu, ce qui évidemment est inutile ; on met l'ampoule en circuit au moment de la recher- che des émissions, en appuyant sur un bouton- poussoir placé sur le dessus de l'appareil. Il

s'agit, de plus, de tubes d'éclairage à très faiblt>

consommation.

Par aiJleurs, presque tous les radiO-!'écep- teurs à tubes comportent un système d'indica- teur visuel, ou c œil magique >, dont les formes ont été plusieurs fois modifiées, mais qui fonc- tionnent toujours suivant le même principe, avec la variation de J.a largeur d'un secteur lumineux ou p}us sombre, au moment de l'ac- cord sur la station choisie.

Jusqu'à présent, il n'y avait pas SUT les postes à transistors de système vis]Jel de ce genre ; la consommation électrique d'un œil magique étant relativement très importante, même en supposant la tension suffisante.

Cette limitation commence à disparaître grâce à .une solution basée sur un principe fort ancien, en honneur il y a bien longtemps dans les débuts de la radiophonie.

F10. 1. - Caurnn d'un contr6leur visuel de radiorécepteur â tran•islor• avec aiguille mobile indicatrice (Vi.!seaux). Cadran n 1 : contr6le du piles : cadran 11° 2 : r~glar,e d'accord

L'accord précis d'un récepteur sur une émis- sion déterminée ne peut être réalisé complète- ment par la seule observation visuelle de Ia position de J'aiguille indicatrice sur l'échelle de repère (portant généralement les noms des sta- tions dont on veut recevoir les émissions.

L'auditeur a recours pour la manœuvre finale aux indications de son oreille et termine le réglage en se basant sur les variations de la qualité d'audition.

Pour améliorer encore ces indications sono- res, et permettre un réglage plus précis, on emploie normalement findicateur visuel, qui constitue un indicateur de résonance et avertit l'opérateur au moment où l'accord précis est obtenu. En principe, ce dispositif pennet aussi de régler à l'avance un récepteur .sur une émis- sion déterminée, dont on connaît approxima- tivement la longueur d'onde, ou l'emplacement graphique sur l'échelle de repère, ce qui réalise un réglage absolument silencieux.

Le fonctionnement peut être obtenu de dif- férentes façons, mais le principe reste inchangé.

On recueiHe, comme s'il s'agissait d'un dispo- sitif régulateur, une partie de la composante continue, dans le circuit de sortie du détec- teur, et variant suivant l'amplitude des signaux appliqués ; cette composante continue est uti- lisée pour polariser de façon variable -les élec- trodes de contrôle des éléments amplificateurs, de manière à faire varier, en &ens contraire de l'amplitude du signal, l'amplification obtenue.

Au moment où le récepteur est accordé sur une émission, le courant dans ces éléments peut être minimum, et il varie suivant la tension Page 12 * LE HAUT-PARLEUR* 30 OCTOBRE 1962

haute fréquence appliquée ; on peut ainsi uti- liser ce courant pour actionner l'indicateur visuel.

Depuis le début de la radiophonie, on sait que le plus simple des indicateurs visuels est un milliampèremètre, intercalé dans le circuit d'un détecteur, d'un élément haute fréquence ou moyenne fréquence, sur lequel est appli- quée fa tension régulatrjce, si la détection est obtenue par une diode.

Lorsque la tension est maximaJe, le courant plaque moyen est minimum, l'aiguille dévie de sa position d'équilibre. Dans les premiers dis- positifs de ce genre, on utilisait même un ~ - page mobile, solidaire de l'aiguille, et porta.nt un écran opaque, placé entre une ampoule à incandescence à filament rectiligne, et une petite fenêtre à écran translucide. Lorsque l'équipage mobile déviait, l'écran venait obtu- rer une partie plus ou moins grande de la fenêtre qui devenait obscure.

D' au t r es dispositifs électro-mécaniquee avaient été imaginés ; ils ont été abandonnés.

Puis on a utilisé des tubes au néon lumines- cents dans lesquels l'étendue de Ja colonne lumineuse variait suivant la polarisation appli- quée sur une électrode auxiliaire, et en pro- portion de la tension agissant sur les éléments amplificateurs. Finalement, on a utilisé exclu- sivement les indicateurs visuels cathodiques, ceils magiques, trèfles cathodiques, rubans ma- giques, etc ...

Mais le poste à transistors vient remettre en honneur le dispositif primitif d'autrefois, en raison de l'impossibilité d'utiliser sur ces appa- reils les indicateurs cathodiques. Les nouveaux contrôleurs visuels que nous voyons désormais employer sont, en fait, des galvanomètres, ou milliampèremètres minuscules, dont la consom- mation est extrêmement faible, et qui sont placés dans les circuits des transistors M.F. du poste. L'aiguille indicatrice se déplace devant un petit cadran à deux échelles dont la forme est représentée sur la figure 1, suivant sa posi- tion sur le région n° 2, elle permet le con- trôle automatique du réglage de l'appareil sur une émission déterminée, ainsi que de l'orien- tation du boîtier et, par conséquent, du cadre intérieur, pour obtenir la réception maximale.

Ce dispositif extrêmement simple joue en- core un autre rôle pratique intéressant, très utile sur un appareil à transistor. Au repos, c'est-à-dire en l'absence de modulation l'ai- guille du milliampèremètre prend une posi- tion fixe, mais cette position dépend de la tension des piles. On peut ainsi se rendre compte immédiatement de l'état de celles-ci en observant la position de l'aiguille du contrô- leur sur la région n• 1. Lorsque l'appareil est sous tension, l'aiguille se déplace ainsi de gau- che à droite, et à sa position maximale de course vers la droite elle indique le réglage satisfaisant sur la station choisie, et la meil- leure orientation de -l'appareil, c'est-à-dire du cadre incorporé.

L'appareil étant également sous tension, mais, en l'absence de modulation, l'aiguille doit se trouver au début de sa course à gauche, et se déplace vers la droite, en fonction de l'usure des piles ; dans une position médiane au milieu du cadre, -l'aiguille indique que l'état des piles devient critique, et qu'elles doi- vent être remplacées.

(10)

LA REVERBERATION SONORE ET LE CONTROLE PROG~IF

DE LA TONALITE

Le principe de la réverbération sonore arti- ficielle a souvent été expliqué dans la revue ; les dispositifs réalisés permettent d'obtenir avec un haut-parleur d'appartement, une audition qui donne plus ou moins !\impression ·de l'effet obtenu dans les grandes salles de concert ou dans les églises, c'est-à-dire avec une traînée sonore, de l'ordre de la seconde. La réverbéra- tion artificielle est réalisée généralement avec des appareils à têtes magnétiques, décalées, mais on peut aussi l'obtenir sur des radio-ré- cepteurs. par exemple, avec des conducteurs de sons en forme de tuyaux enrouUs. Pour obte- nir des échos d'environ 50 millisecondes, les tuyaux doivent avoir une longueur d'environ 16 m. puisque la vitesse du son dans l'air est de 330 mètres par seconde. Comme système d'excitation, on utilise un haut-parleur à cham- bre de compression, et comme système de réception un microphone ; ces systèmes de tuyaux à retardement du wn, ont été étudiés aux Etats-Unis et employés pour la réalisation det meubles musicaux de fabrication allemande.

On a aussi essayé des plaques de réverbéra- tion, formées de plaques en tôle d'acier d'assez grande surface, et d'un millimètre d'épaisseur, pendues dans un cadre, avec excitation par un système électro-dynamique et réception piézo- électrique, ce qui permet d'obtenir une durée maximale d'atténuation de l'ordre de quelques secondes ; mais il s'agit là d'un appareil em- ployé dans les studios professionnels de ra- dio-diffusion.

Dans les appareils d'amateurs, on emploie surtout le procédé Hammond déjà ancien com- portant deux ressorts en fil d'acier, comme éléments de retardement. Aux extrémités se trouvent dèux petits bâtonnets magnétiques en ferroxdure aimantés en direction transversale,

F1G. 2. - Radiorécepteur à transistors à 3 gammes d'ondes, à grand cadran, avec

contrôleur visuel

et excités par un dispositif électro-magnétique d'un côté au rythme de la modulation, ce qui produit des torsions transmises par les deux ressorts.

A l'autre extrémité se trouve un système de réception électro-magnétique semblable, relié à un amplificateur d'eotrée sensible ; la durée de retard dans l'un des ressorts est de 29 millise- condes et pour l'autre de 37 ms; il s'agi1 ainsi d'une véritable réverbération ou traînée .sonore, et non d'un écho distinct. Ce dispositif a été décrit dans notre numéro spécial d'avril 1962.

Ce procédé simple est désormais incorporé dans des appareils meubles radio-phonogra-

phes, d'origine allemande ; mais il est possi- ble également d'installer assez facilement le montage dans des appareils déjà existants.

L'amplificateur de réverbération peut être couplé exactement comme s'il s'agissait d'une prise de magnétophone normalisée, et la ten-

$ÎOn d'entrée est simplement de 100 mV.

La proportion de réverbération peut être réglée au moyen d'un potentiomètre, et on peut mélanger seulement une fraction de la réver- bération limitée avec le son original. On peut ainsi augmenter la proportion de réverbération, jusqu'à ce que le son original et la réverbéra- tion soient dans un rapport de l'ordre de 1 à 2. Cette proportion n'est, d'ailleurs, pas anor- male ; on la constate dans les salles de concerts lorsqu'on n'est pas trop rapproché de l'orchestre. Les meilleures places dans les opéras, au point de vue acoustique, se trouvent ainsi dans les galeries où le son indirect est prédominante.

Fto. 3. - Recepleur FM. à lranslsto1-s c Trouba- dour», gammes />0-GO-OC-FM - Commutation antenne-cadre - Equipé de dix tranststou et de

cinq diodes au germanium (Schneider}

Un niveau de réverbération plus grand équi- vaut normalement à un temps de réverbération plus long, fait très important pour de faibles puissances, dans lesquelles une très forte atté- nuation de la réverbération n'est pas possible autrement (fig. 5).

L'incorporation d'un dispositif de réverbé- ration dans un appareil de table ou dans un modèle meuble n'est pas compliquée, et le prix d'une installation complète est, à titre documentaire, de l'ordre de 300 NF. L'instal- lation comprend les éléments suivants : un dis- positif de réverbération à ligne de retard, ,les amplificateurs de réverbération, les câbles de liaison avec les systèmes prévus à l'avance dans l'appareil.

L'AVENEMENT DES RECEPTEURS A TRANSISfORS A MODULATION

DE FREQUENCE ET LES PETITS APPAREILS D'APPARTEMENT Nous voyons apparaître désormais des appa- reils à transistors à modulation de fréquence, permettant de bénéficier ainsi des avantages de ce mode de diffusion. Parmi les plus récents modèles, notons ainsi des appareils comportant des haut-parleurs de grand diamètre, à diffu- seur elliptique de 16 X 34 cm., d'une puissance de sortie de 1,4 W., à double cadre à noyau de ferrite, pour gammes PO et GO et antenne télescopique orientable pour FM, sur une baode de 87 à 100 MHz.

Un appareil de ce genre comporte 13 semi- conducteurs, 9 transistors dont 5 spéciaux drift pour FM, 4 diodes et un varistor, une prise coaxiale pour antenne intérieure et une prise de sortie permettant d'utiliser un haut-parleur additionnel placé dans une enceinte acoustique et fonctionnant sur une pile de 9 V de grosse capacité ou 6 piles ,torches standard (fig. 6).

Dans un autre ordre d'idées, les petits ra- dio-récepteurs d'appoint à transistors commen- cent à apparaître timidement, et nous avons noté ainsi, par exemple, la réalisation de petits appareils de chevet à 2 gammes PO-GO, avec réveil incorporé (figure 7). Ces modèles sont munis évidemment d'un cadre antipara- sites à noyau de ferrite, d'un réveil électrique de précision, d'un déclenchement automatique permettant fa mise en marche du radio-récep- teur ou les émission d'un signal sonore à une

heure déterminée à l'avance ; ils sont alimentés par 4 piles de 1,5 V et comportent une prise pour écouteur extérieur individuel.

LES NOUVEAUX PROGRES DES TUBES-IMAGES

Les progrès des ,tubes-images des téléviseurs ont consisté, on Je sait, au cours de ces der- nières années, dans les transformations qui ont permis d'obtenir des tubes beaucoup plwi courts, dont le col est désormais très réduit et qui nécessitent ainsi un grand angle de dévia- tion de l'ordre de ll0°, avec des écrans d'une diagonale de l'oi:dre de 59 cm, plats et rectan- gulaires.

Les techniciens s'efforce11t désormais de rechercher une meilleure présentation de l'écran, d'éliminer les poussières et les ré- flexions pansites, . d'améliorer le contraste et d'augmenter encore la sécuri,té.

Les risques d'implosion de J'ampoule de verre, puisque le vide règne à l'intérieur, sont, on le sait, très faibles. Cert&ns téléspectateurs conservent cependant des craintes plus ou moins psychologiques ; aussi les fabricants s'efforcent-ils de recheroher des procédés de protection.

On a proposé ainsi récemment un dispositif très simple consistant plus dans -l'amélioration de ta résistance mécanique de l'ampoule, essentie.Hement obtenue par l'adjonction à la verrerie d'une ceinture de métal destinée à assurer une projection ace.rue dans une zone critique, comme on le voit sur la figure 8.

Depuis l'introduction, d'ailleurs, des premiers téléviseurs, on a pris l'habitude d'employer une plaque de verre de sécurité sur la partie frnntale du coffret contenant l'appareil, et en avant ainsi de fa partie antérieure du tube.

Dans certains appareils, principalément d'ori- gine américaine, on a adopté des blindages constitués par des matières plastiques moulées transparentes, et plus ou moins durables, pour réduire le poids, mais, au cours de ces derniers mois, sont apparues de nouvelles séries de tubes comportant des dispositifs permettant d'éliminer la nécessité des plaques de verre de sécurité.

Fm. ,1. - Récepteur d'appartement « Fado~ ci transistors et deux diodes - Gammes PO-GO-OC-

DE (Schneider)

On voit ainsi apparaître des nouveaux tubes de 48 à 63 cm, à coins carrés, à images rec- tangulaires, avec des systèmes de blindage feuilletés, contre !',implosion placés directement sur la face frontale du tube, au moyen d'une couche de résine synthétique thermo-durcissa- ble spécialement établie pour cet usage. Ces tubes ont déjà acquis ,une grande importance daos l'industrie en raison de l'augmentation de leur résistance, de leur sécurité et de l'amélio- ration correspondante de l'image obtenue.

En principe, il y a deux types de tubes com- portant un blindage de protection adhérent ; dans les premiers, on utilise un blindage contre l'implosion en verre pressé, façonné de telle sorte qu'il constitue une enveloppe incurvée tout autour de la face antérieure du tube- image, ce qui ménage une sorte de poche natu- relle pour l'inclusion de résine synthétique.

On voit une disposition de ce genre sur la figure 9.

Un autre procédé est représenté sur la figure 10. Une plaque .plate, analogue à celle em- ployée normalement comme glace de sécurité à l'avant des téléviseurs, est coupée et façon- LE HAUT-PARLEUR

*

30 OCTOBRE 1962

*

Page 13

(11)

née de façon à s'adapter sur la face antérieure du tube. Dans ce cas, le verre n'est pas appli- qué autour de la paroi du tube, et ,,me bande plastique est utilisée pour maintenir la plaque de protection à la distance convenable, et per- mettre l'application d'une couche de résine

i(--f~'.;~~~-~~~-:~~?~1

f: ilinfi 'di-r"l"vifNrdlion CltaJJIS du

Amplificateur

· Ife reYerberdl/On

F10. 5. - Montage d'un sy3lème de réverbération artificielle dan:, un radlorécepteu r adhérente. Les deux solutions ont été envisa- gées commercialement en France et à l'étran- ger; mai,, jusqu'ici, la première paraît la plus répandue.

La nouvelle construction des tubes de 48 à 63 cm bénéficie encore d'autres progrès, en ce qui concerne la formation de l'image ; en par- ticulier les plaques frontales offrent une forme plus nettement rectangulaire. L'observateur moyen est, en effet, habitué à observer surtout des objets de forme rectangulaire d'assez grande surface, des fenêtres, des miroirs, des écrans de projection et le format des images doit présenter, de plus en plus, cette forme agréable.

Fro. 6. - Radio-récepteur FM d transisto;s d grand haut-parleur elliptique, équipé de neuf lransi1tor1 plus cinq dlodc.t, avec varlstor pour

compensation de température (Pi,an-lJros) Celte nouvelle forme des coins des tubes augmente, en fait, la surface d'observation ; des parties de l'image qui n'étaient pas visibles autrefois peuvent être désormais observées.

Dans le cas des tubes de 59 cm., on obtient ainsi une augmentation de l'ordre de plus de 100 cm• et Ja quantité d'image rutile qui n'est plus reproduite devient négligeable.

La réduction de la perte de balayage a été accompagnée d'une amélioratior1 du con- traste; le fait n'est pas évident, mais le gain n'en est pas moins réel. Le flux électronique dans les clispositifs à excès de balayage venait

frapper les parois do l'ampoule au lieu de l'écran fluorescent ; un certain pourcentage des électrons sont réfléchis en arrière vers l'écran fluorescent, en produisant ainsi une excitation à faible niveau de certaines zones, qui vient .l'ajouter à l'excitation utile produite par le faisceau électronique primaire. Ce phénomène altère l'image utile, en particulier, lorsque des régions de l'écran qui <loivent être noires sont excitées.

En réduisant l'excès de balayage à un niveau insignifiant, ce qui est indispensable dans les tubes rectangulaires, on obtient une image plus fidèle et un meilleur contraste.

Un autre avantage des nouveaux tubes con- siste dans leur écran plus plat que ceux des éléments anciens. La courbure de l'écran dir.ù- nue ,l'angle sous lequel les spectateurs peuvent être réparties ; il se produit des distorsions de l'image pour ceux qui ne se trouvent pas exactement en face du tube. La courbure de

Zon•

···---·r·-·-·---·-

critiqu~ ,

1 Fac•/

Fm. 8. - Tube, lmagu de tUivlsion a ampoule renforcée avec une ceinture métallique

la face antérieure des tubes a été rendue né- cessaire, non par idée préconçue des fabri- cants, mais par nécessité physique de la fabri- cation des ampoules, de façon à assurer une résistance mécanique efficace contre l'implo- sion, malgré la très forte pression ,produite par la pression atmosphérique.

L'addition d"un autre élément, constitué par le blindage contre l'implosion, moitié en avant de la paroi antérieure du tube, a permis d'aplatir considérablement la surface, comme

on le voit sur les figures 9 et 1 O.

L'emploi de la plaque d'implosion laminée offre encore d'autres avantages additionnels ; il renforce la résistance mécanique du tube et, par conséquent, augmente la sécurité ; même en cas improbable d'implosion, la plaque de sécurité incorporée constitue un facteur effi- cace. Le blindage ne peut se briser et se déta•

cher, et la plaque frontale est maintenue fer- mement par une couche de résine, au lieu de se briser en particules qui se dispersent de tous côtés.

Si l'accident a lieu dans le coffret, la diffé- rence des dommages produits est également très importante ; pour le praticien qui manipule le tube en dehors de l'appareil, cette différence est encore plus précieuse. ·

Au point de vue optique l'élimination d'une plaque de verre séparée permet de supprimer deux surfaces de réflexion distinctes. En effet, la résine transparente, utilisée pour assurer la liaison a approximativement le même indice de réfraction que Je verre, de telle sorte que la lumière passe à travers l'assemblage verre-ré- sine-verre, sans qu'il se produise des réflexions mternes depuis les deux surfaces de verre qui sont en contact avec la couche de résine.

FIG. 7. - nadlorécepleur d tran1il- tor1 avec llorlo{le électrique-réveil

incorporé (Philip.,)

Paa-e 14 * LE HAUT-PARLEUR* 30 OCTOBRE 1962

Fto. 9. - Blindage de protection en verre en forme de capsule s'adaptant sur la face frontale

da tube Image

On voit ainsi, sur la figure 11, qu'avec une plaque séparée, il y a, en réalité, quatre sur- faces de réflexion; les surfaces intérieure et extérieure de la plaque frontale du tube, et les surfaces intérieure et extérieure de la plaque Je sécurité. Le nouveau tube feuilleté a seule- ment deux éléments de réflexion : la su'rface intérieure de la plaque frontale du tube et la surface extérieure du blindage qui lui était attaché, et par suite de la réflexion de la lu- mière ambiante est fortement rêduite.

Cette réduction produit une augmentation substantielle du contraste et améliore la bril- lance. Une amélioration ultérieure du contraste peut être assurée par une teinle bien choisie du blindage de sécurité. Ce dernier peut ainsi être un filtre gris, ayant une caractéristique de tranmission de 50 % ; le filtrage augmente le contraste en réduisant la quantité de lumière ambiante qui passe à travers la plaque de sécu- rité, et se réfléchit en arrière du tube.

Un inconvénient plus ou moins gênant dans les téléviseurs classiques comportant des tubes à plaques de sécurité, consiste dans une accu- mulation de poussières et de dépôts sur la faœ du tube et la surface intérieure de la plaque de.

sécurité provoquée par l'attraction électro-sta- tique. li en résulte une perte de lumière qui augmente avec le vieillissement, et peut néces- siter un démontage de la plaque de sécurit6 pour le nettoyage. Avec des tubes feuilletés.

cet inconvénient n'existe plus ; la seule surface exposée à la poussière est extérieure et peut être facilement nettoyée.

D'autres progrès peuvent être encore envi•

sagés en appliquant un enduit anti-reflets sur la face extérieure du blindage. Cet enduit brise, en quelque sorte, les reflets sur la face frontale du blindage, de sorte que les images produites par les lampes, les draperies, les fenêtres et tous les autres objets environnants, sont vir- tuellement supprimés sur la surface d'observa- tion des tubes.

F10. 10. - Tube monti avec plaque de prolection plate et 1ia.i3on par b<utde plastique

(12)

Tv'1R .

orëJll/âlrR

Ces améliorations remarquables ont été rendues possibles par les progrès de la méthode de laminage des résines époxy pour la fixation du blindage, et Je procédé doit être évidem- ment réalisé d'une manière très soignée, à la suite d'opérations complexes.

En dehors des avantages déjà signalés, ces tubes offrent de nouvelles possibilités de pré- sentation pour les fabricants de téléviseurs, et rendent plus faciles les montages dans les nou- veaux boitiers.

F10. 12. - TéU1Jlseur portatif 4 plusieurs standards (Ducretet Thomson)

LES NOUVELLES CAmODES DES TUBES-IMAGES A FAIBLE

CONSOM.c\1ATION

Les progrès des transistors et des diodes semi-conductrices permettent d'envisager la mise au point d'appareils électroniques divers portatifs à alimentation par batteries Les télé- viseurs, de même, d'ailleurs, que les caméras électroniques et les oscilloscopes, doivent être cependant munis d'un tube cathodique, dont le filament doit être également alimenté par une batterie. Les tubes cathodiques américains pour téléviseurs normaux à alimentation par le sec- teur, sont équipés avec des cathodes dont le filament absorbe 4 W tandis que nous trouvons en France des tubes cathodiques consommant un peu moins de 2 W, soit 6,3 V X 0,3 A, mais cette puissance relativement faible n'en constitue pas moins une charge additionnelle notable pour les batteries.

Il faut donc désormais étudier pour l'établis- sement des téléviseurs à transistors, des catho- des équivalentes, mais absorbant beaucoup moins de 2 W. De grandes sociétés électroni- ques ont ainsi entrepris l'étude de cathodes n'absorbant que 0,54 W sous une tension de chauffage de 6,3 V qui peut être portée à 12 V. tension d'alimentation satisfaisante pour les transistors.

Fro. 11. - Dlf{frenct:s des réflexions produites avec un tube ordinaire 4 plaque de sécurité séparée et un tube a p I a q u e frontale

feuilletée

La puissance absorbée par le filament est dis- sipée partiellement par rayonnement et par- tiellement par conduction par des tiges d'ali- mentation du filament et par les supports de la cathode. Pour obtenir une réduction notable de consommation du filament, il faut réduire, à la fois, le rayonnement et la chaleur perdus par conduction.

Il faut également tenir compte du fait qu'il est difficile d'assurer une tension d'alimen- tation constante, de sorte que la température de la cathode peut varier, ce qui risque égale- ment de réduire la durée de vie de l'électrode.

Il y a aussi à considérer la résistance suffisante d'isolement entre le filament, la cathode et le cylindre de Wehnelt. Enfin, la cathode doit chauffer suffisamment vite pour que l'image soit visible peu de temps après la mise en circuit.

Un des premiers modèles de cathodes à oxyde réalisé est à chauffage indirect pour une tension de 6,3 V 6 rnA, soit une puissance de 0,54 W, avec un écart type de la température de la cathode de 10° C seulement, un tube cathodique pour téléviseur équipé d'une telle cathode fournit une image visible 8 secondes après la mise en circuit.

QUELQUES NOUVEAUX TYPES DE TELEVISEURS

Les téléviseurs symétriques tout écran, dans lesquels les boutons de réglage en nombre très réduit sont disposés en dessous du tube, et plus ou moins dissimulés, laissent désormais souvent la place aux modèles asymétriques dans lesquels tous les organes de réglage et le haut-parleur sont disposés sur une colonne la- térale à droite du -tube. Bien souvent, désor- mais, les réglages sont effectués par touches à poussoirs, et non par boutons grâce à l'emploi des dispositifs automatiques. Si les tableaux de contrôle sont encore réduits sur les appareils français, ils deviennent beaucoup plus com- plexes à l'étranger et, en particulier, en Al;e.

magne, en raison de l'augmentation du rt0m- bre des chaînes de transmission.

Les appareils portables ont fait leur appari- tion commerciale, du moins avec équipement par tubes ; en principe, ce sont des modèles

r - - - - --- ---7

1 AF 139 rn I

1 ' ,. 1

1 1

c toutes distances > pour standard 819 et 625 lignes français, multicanaux, avec possibilité de réception des bandes IV et V par adjonction d'un tuner UHP et possibilité ·d"adaptation au standard européen, 625 lignes GCIR allemand, espagnol, italien, suisse, belge, par convertis- seur. lis peuvent comporter une double anter.ne télescopique orientable, ce qui permet l'utilisa- tion sans antenne extérieure. Le tube catho- dique peut atteindre 48 cm avec balayage de 110, avec un col court et un enduit aluminisé ;

25 T1 25Tl

•~V Frn. 13. - Amplificateur vidéo d cinq transis•

tors pour T~ltviuur (Ducretet fhomson)

la commande s'effectue par clavier à 5 touches, avec contrôle-image de correction, filtre-image éliminant le souffle à grande distance, et tona- lité préréglée à dewc positions (fig. 12).

Cela ne signifie pas l'abandon des essais de transistors, et nous voyons déjà des dispositüs très intéressants réalisés en France ; nous don- nons des exemples de schémas sur la figure 13.

Les transistors peuvent aussi être employés sur des étages de tuner UHF pour les bandes IV et V, comme on le voit déjà en Allemagn~

(fig. 14).

Enfin, il y aurait à considérer les progrès moins spectaculaires qui concernent la cons- truction elle-même, les pièces détachées, et leur

montage qui ont une si grande importance, non seulement sur les résultats obtenus, mais sur la durée de service efficace sans panne.

Certains facteurs de fonctionnement qui pa- raissent autrefois négligés, sont maintenant étudiés avec soin ; il en est ainsi, par exemple, pour la température de fonctionnement. En utilisant un châssis horizontal avec des circi;its imprimés des fabricants allemands auraient réussi à réduire la température dans une pro- portion de l'ordre de 20 % et, parait-il, à di- minuer de 60 % l'ordre d'importance des pannes. Les progrès sont obtenus de tous côtés, et nous ne sommes pas au terme du progrès.

P. HEMARDINQUER.

1 1

l

1

r--- ,,, •. ,.. ---,

AF 116 R l1l

1 1 - . , ~ - - . 1

1 1

1 ---~~- œ 1

1 ill 1

1 1

1 t21 a: ri' 1

1 200 ' - - - + - - - ~ j

1 pl C21 2000,'1

L-H-- - - ---H-!J

UI

1... UO Q ~- ( UNf• &IHU,Nf)

: OA91

1 1 1 .,., , .. a

1

A S11

"'0 CJl1 1

L - _ ... _-_-_ - _ -_-i

,.. 1 r• 1 1

1 2200,' 1 L __

A l06.3 kO R 301

,..,

R 312

C36• CJ83 56 kQ +t

2 , .

I 1

•100 ,,_

FIG. 14. - Tuner UHF à lrahahtor$ Alêsti pour ban,;Îes iV el V et étage MF son équipé avec transistor dans un

télé1Jlstur (Grundlr,)

LE HAUT•PARLEUR

*

30 OCTOBRE 1962

*

Page 15

Références

Documents relatifs

[r]

[r]

Que peut-on dire des quadrilatères ABCD

Le parallélogramme ABCD a des diagonales non per- pendiculaires ; ce n’est donc pas un losange, c’est un parallélogramme quelconque..

Que peut-on en déduire pour le quadri- latère AFED?. Construire le point H tel que CAEH soit

C'est le pourcentage (le taux) de la marge brute par rapport au prix de vente Hors Taxes.. La formule pour le calculer est la

Extrait du fichier &#34;OBJETS

En revanche, un point du plafond extérieur au quadrillage peut en être au maximum à une distance égale à la longueur de la maille multipliée par racine de 2 (Cf figure ci-dessus