• Aucun résultat trouvé

1. Pour tout ]0; +∞[, on pose f : t 7→ ln(t)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1. Pour tout ]0; +∞[, on pose f : t 7→ ln(t)"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

P

2

: doc 12 Correction : Intégration et série 2015-2016

1. Pour tout ]0; +∞[, on pose f : t 7→ ln(t)

1 + t 2 . f est continue sur [1, x] ou [x, 1] (suivant la valeur de x) donc F est définie sur ]0; +∞[. De plus, F est l’unique primitive de f qui s’annule en 1 (cours) donc, pour tout x ∈]0; +∞[, F

(x) = f (x) = ln(x)

1 + x 2 . Compte-tenu des valeurs prises par le logarithme népérien, on obtient le tableau de variations suivant :

x

Signe de F

(x) = f (x) Variations

de F

0 1 +∞

− 0 +

??

0 0

??

Puis, comme F admet un minimum en 1 qui vaut 0, F (x) > 0 pour tout x ∈]0; +∞[.

2. (a) Pour tout x ∈]0; +∞[, I 0 (x) = Z x

1

ln(t) dt =

prim. de ln IP P [t ln(t) − t] x 1 = x ln(x) − x + 1.

(b) Pour tout x ∈]0; 1] et tout t ∈ [x; 1], ln(t)

1 + t 2 6 ln(t) donc par application de la propriété d’intégration terme à terme sur les intégrales appliquée à [x; 1] (les fonctions en présence étant continues sur cet intervalle) , F(x) 6 I 0 (x).

(c) Sur ]0; 1], ln(x) 6 0 ⇒ x ln(x) − x 6 −x ⇒ I 0 (x) 6 1 − x < 1 d’où F (x) 6 I 0 (x) < 1. F est majorée par 1 sur ]0; 1].

(d) F est strictement décroissante sur ]0; 1] donc F admet une limite (finie ou infinie) en 0. Supposons que cette limite soit infinie : il existerait x 1 ∈]0; 1] tel que, pour tout x ∈]0; x 1 ], F (x) > 1 (définition de la limite infinie avec ǫ = 1). Or, d’après la question précédente, F (x) < 1 pour tout x ∈]0; x 1 ]. Il y a donc uine contradiction et il existe L ∈ R tel que F (x) −→

x→ 0 L. Compte-tenu de 0 6 F (x) < 1 pour tout x ∈]0; 1], par passage à la limite 0 6 L 6 1.

3. (a) Soit la fonction g : x 7−→ F 1

x

F(x) définie sur ]0; +∞[. F dérivable sur ]0; +∞[ et x 7→ 1

x dérivable sur ]0; +∞[ donc par composition et somme g est dérivable sur ]0; +∞[. Pour tout x > 0,

g

(x) = − 1 x 2 F

1 x

F

(x) = − 1 x 2 f

1 x

f (x) = − 1 x 2

ln(1/x)

1 + (1/x) 2 − ln(x) 1 + x 2 = 0 Ainsi, la fonction g est constante sur ]0; +∞[ et par exemple, g(x) = g(1) = 0. D’où le résultat.

(b) Par composition de limite,

x→ lim +

1 x = 0

X lim

0 F (X) = L

(composition)

x

lim +

F 1

x

= L ⇔ lim

x

+

F (x) = L (cf Q.3.a)

(c) La courbe C F admet une asymptote horizontale d’équation y = L et F est prolongée par continuité en 0 en posant F (0) = L (si tant est que l’on sait démontrer la continuité de F sur ]0; +∞[ ce qui est une autre affaire). Courbe laissée à la sagacité du lecteur.

4. (a) Pour tout x ∈]0; +∞[ et pour tout k ∈ N , I k (x) =

Z x 1

t k ln(t) dt =

IP P

t k+1 k + 1 ln(t)

x

1

− 1 k + 1

Z x 1

t k+1 × 1 t dt

= x k+1

k + 1 ln(x) − 1 k + 1

t k+1 k + 1

x

1

= x k+1

k + 1 ln(x) − 1 k + 1

x k+1 k + 1 − 1

k + 1

= x k+1

k + 1 ln(x) − x k+1

(k + 1) 2 + 1 (k + 1) 2

My Maths Space 1 sur 3

(2)

P

2

: doc 12 Correction : Intégration et série 2015-2016

Or lim

x

0 x k+1 ln(x) = 0 donc

∀k ∈ N , lim

x

0 I k (x) = 1 (k + 1) 2 (b) Soit n ∈ N , pour tout t réel,

n

X

k=0

(−t 2 ) k =

som.géo

1 − (−t 2 ) n+1 1 − (−t 2 ) = 1

1 + t 2 − (−1) n+1 t 2(n+1) 1 + t 2 ce qui donne :

n

X

k=0

(−1) k t 2k + (−1) n+1 t 2n+2 1 + t 2 = 1

1 + t 2 et il s’agit du résultat attendu.

(c) D’après la question précédente ∀t ∈ R , 1 1 + t 2 =

n

X

k=0

(−1) k t 2k + (−1) n+1 t 2n+2 1 + t 2 ( ⋆ ) On multiplie les deux memebre de l’égalité ( ⋆ ) par ln(t) (t > 0), on obtient

ln(t) 1 + t 2 =

n

X

k=0

(−1) k t 2k ln(t) + (−1) n+1 t 2n+2 ln(t) 1 + t 2 ( ⋆ )

Pour x > 0, chacune des fonctions présentes dans l’égalité précédente sont continues sur [x; 1] ou [1; x].

En utilisant les propriétés de linéarité de l’intégrale, on obtient l’égalité souhaitée en intégrant terme à terme l’égalité précédente :

∀x ∈]0; +∞[, F (x) =

n

X

k=0

(−1) k I 2k (x) + (−1) n+1 Z x

1

t 2n+2 ln(t) 1 + t 2 dt Dernière égalité qui s’écrit également : F (x) −

n

X

k=0

(−1) k I 2k (x) = (−1) n+1 Z x

1

t 2n+2 ln(t)

1 + t 2 dt et en prenant la valeur absolue et x ∈]0; 1] :

F(x)

n

X

k=0

(−1) k I 2k (x)

=

(−1) n+1 Z x

1

t 2n+2 ln(t) 1 + t 2 dt

=

Z x 1

t 2n+2 ln(t) 1 + t 2 dt

=

− Z 1

x

t 2n+2 ln(t) 1 + t 2 dt

=

Z 1 x

t 2n+2 ln(t) 1 + t 2 dt

6 Z 1

x

t 2n+2 | ln(t)|

1 + t 2 dt Or pour t ∈ [x; 1], t 2n+2 | ln(t)|

1 + t 2 6 t 2n+2 | ln(t)| 6 −t 2n+2 ln(t) car ln(t) 6 0 pour tout t ∈ [x; 1].

Toujours par intégration de l’inégalité (fonctions continues et bornes dans l’ordre), on obtient Z 1

x

t 2n+2 | ln(t)|

1 + t 2 dt 6 Z 1

x

−t 2n+2 ln(t) dt et Z 1

x

−t 2n+2 ln(t) dt = Z x

1

t 2n+2 ln(t) dt = I 2n+2 (x).

On a finalement le résultat escompté.

(d) Quelques notations pour résoudre cette question : S(x) =

n

X

k=0

(−1) k I 2k (x) et φ(x) = F(x)S(x).

I 2k (x) −→

x→ 0

1

(2k + 1) 2 (cf 4.a) donc par opérations sur les limites, S(x) −→

x→ 0 n

X

k=0

(−1) k (2k + 1) 2 ;

F (x) −→

x→ 0 L donc φ ( x) −→

x→ 0 L

n

X

k=0

(−1) k

(2k + 1) 2 et |φ(x)| −→

x→ 0

L

n

X

k=0

(−1) k (2k + 1) 2

;

I 2n+2 (x) −→

x

0

1

(2n + 3) 2 (cf 4.a) ;

• Par application de la conservation de l’ordre (au sens large) par passage à la limite, on obtient

∀n ∈ N ,

L

n

X

k=0

(−1) k (2k + 1) 2

6 1

(2n + 3) 2

5. (a) Une condition suffisante d’obtention d’une valeur approchée de L à 10

4 près est que 1

(2n + 3) 2 ) 6 10

4 . On trouve n > 49.

My Maths Space 2 sur 3

(3)

P

2

: doc 12 Correction : Intégration et série 2015-2016

(b)

• • •

My Maths Space 3 sur 3

Références

Documents relatifs

La question 2 est de principe similaire aux questions 3 et 4 de l’exercice 4.16 : il s’agit de combiner l’´ egalit´ e d´ emontr´ ee via Taylor-Lagrange et les hypoth` eses de

C'est donc un résiduel, en particulier dense dans E d'après le théorème de

Introduction aux équations aux dérivées partielles Année 2010-2011. Devoir

En d´ eduire que si deux endomorphismes diagonalisables u et v commutent, alors u et v sont diagonalisables simultan´ ement dans la mˆ eme base (i.e.. D´ eterminer (de pr´ ef´

La convergence ne peut être uniforme puisque les sommes partielles, des polynômes trigonomé- triques, sont continues, alors que f ne l’est pas (contraposée du thm de continuité

Utiliser ce qui précède pour déterminer un développement en série entière de la fonction sin en 0, valable sur R tout

[r]

A partir de maintenant, on supposera connues la nature des s´ eries de r´ ef´ erence (g´ eom´ etriques, Riemann...)..