HAL Id: jpa-00242604
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Submitted on 1 Jan 1913
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Eva Ramstedt
To cite this version:
Eva Ramstedt. Sur la solubilité du dépôt actif du radium. Radium (Paris), 1913, 10 (5), pp.159-165.
�10.1051/radium:01913001005015901�. �jpa-00242604�
absolue T; cependant il faudrait, pour que cela agisse
dans le sens déterminé plus haut, amener la tempéra-
ture à être si voisine du zéro absolu qu’aucun des liquides étudiés ne pourrait plus être considéré comme
liquide. Le deuxième moyen serait fourni par les très grands poids moléculaires. NWe et Nwm, sont
de l’ordre de grandeur de la susceptibilité diélec- trique ou magnétique multipliée par le carré de l’intensité du champ ; mais le dénominateur de
l’exposant est (après multiplication par N) 2r:BT, ou bien, étant donnée la signification de r, par intro-
duction de la constante universelle 11 des gaz ramenée
a une molécule-gramme, 2RpT m rn ou ? est la densité, m le poids moléculaire. Si donc, laissant invariables les autres propriétés, on fait croître le poids nioléeu-
aire, le dénominateur de l’exposant devient plus petit
et la valeur absolue de l’exposant grandit propor-
tionnellement. Dans le cas des liquides purs, en mérité c’est a peine s’il est possible de faire intervenir des
poids mo’éculaires assez grands pour que l’exposant
cesse d’ètre petit. Mais des particules solides ultrami-
croscopiques ou microscopiques en suspension pour lesquelles la loi de répartition de l’énergie
-au sens -
du mouvement brownien
-serait encore applicable, peuvent être considérées comme des molécules de
poids moléculaire extraordinairement élevé. Dans ce cas il faudrait donc s’attendre au second cas limite, c’est-à-dire à l’orienta lion a peu près complète dans
les champs électrique et magnétique superposés 1.
)llanuscrit reçu le 16 mai 1913].
’1. Des observations sur des ligueurs mixtes ont été precisc-
melt entreprises par MM. Cotton, Mouton et Drapier. [Voir le proces-verbat de la séance du 27 noB’. 1912 de la Société d Chimie Physique. Journal Ch. Ph.. 10 (1912) 693].
Sur la solubilité du dépôt actif du radium
Par Eva RAMSTEDT
[Laboratoire de Chimie-Physique de l’Institut Nobel, Stockholm.]
L’examen des corps radioactifs a conduit à admettre que, pendant leur vie longue ou courte, ils se com-
portent comme les éléments ordinaires ayant chacun
des propriétés physiques et chimiques qui les carac-
térisent. Quant aux dépôts actifs de courte durée, les
recherches faites ont surtout porté sur la volatilité 1
et les qualités électrochimiques de chaque corps ainsi que sur la solubilité.
M. Rutherford:5 a prouvé que les dépôts du thorium
et du radium sont solubles dans les acides sulfurique, chlorhydrique ou fluorhydrique, mais bien moins dans l’acide azotique. Dans une étude détaillée sur le dépôt
actif du thorium Il. v. Lerch4 constate que celui-ci est très soluble dans les acides, beaucoup moins dans l’ammoniaque et la soude, et presque pas du tout dans l’eau et plusieurs liquides organiques. Des recherches
sur 1 activité induite de l’actiaium ont été exécutées par AI. Arrhenius5, qui prouve qu’elle est dissoute par 1. Dernières recherches: W. MAKOWER, Manch. Memoirs, 53 1909) u° 7, Le Radium, 6 (1Ü09) 50; A. S. RUSSELL, Proc. lloy.
Soc., 86 ( 1912) 240; Phil. Mag., 24 (1912) 134; II. SCHRA- DER, Phil. illag., 24 (1912) 125.
2. F. v.LERCH,Ann. d. Phys., 12(1903)745,20(1906)345:
L. IIEITXER, Phys. Zeitsch1’., 12 (1911) 1094; G. v. HEVESY, Phil. Mag. 23 (1912) 628 ; Pjays. Zeitschr., 13 (1912) 672;
T. Gom.EwsKI, Nature, 89 (1912) 86.
5. RUTHERFORD, Phil. Mag., 49 (1900) 188; Phys.
Zeilschr.. 3 (1902) 256.
i. F. v. LEnt Il, Ann. d. Plty.o;.. i2 (1903) 732.
5. S. ARRHENILS, Le Radium 7 1910) 228
les acides très dilués, même par l’eau distillée, mais
très peu par l’alcool et l’éther. Il a aussi constaté,
comme plus tard M. Schrader 1, que l’actinium B se dissout plus vite dans les acides que l’actinium C, tandis que dans les travaux antérieurs, les deux pro- duits B et C ont toujours été traités ensemble.
Gomme il n’existe pas encore d’études détaillées
sur la solubilité des trois matières A, l; et C du dépôt
actif du radium, j’ai cru devoir entreprendre le travail
suivant.
Pour les mesures j’employais un électroscope à
rayons a du type Rutherford. La distance entre les
plaques du condensateur était 5 cm, leur diamètre 9 cm.
Des lames bien nettoyées et suspendues verticale-
ment étaient exposées une nuit à l’émanation du ra-
dium, préalablement séchée, sans application de champ électrique. Deux heures après l’activation
(lorsqu’il était question du radinm B et du radium C)
l’activité de la lame était examinée pendant 12 mi-
nutes, puis la lame était agitée un temps donné dans
le dissolvant, rapidement lavée ii l’eau distillée et 1t l’alcool et séchée à environ o0 degrés. t’n suivait de
nouveau la courbe de désactivation pendant 12 mi-
nutes. La variation en fonction du temps des loga-
1. H. SCHRADER, Phil. Mag.. 24 1912 131.
2. tire d’après E. ET II. GEIGER. Phil.
Mag.. 22 DU 621.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01913001005015901
rithmes des activités avant comme après lavage forme
sensiblement des droites, lesquelles, prolongées jus- qu’au moment de l’immersion montre la perte d’acti- vité qui dépend de la partie dissoute du radium C.
L’ionisation due au radium B, n’étant que d’un ou
.