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Texte intégral

(1)

Ainsi 1 électron tournera sur une orbite de plus en plus amplifiée jusqu a former avec l’ion positif

restant un simple doublet. line nouvelle collision pourra enfin séparer définitivement l’électron, c’est-

à-dire accomplir l’ionisation. Il est bien entendu

iju’uii choc pourra quelquefois détruire en tout ou partiellement l’effet des chocs précédents.

Sur ces principe, que je présente avec toute ré-

serve, on arriiera peut-être a établir une théorie acceptable, mais il faudra vaincre de grandes diffi-

cultés. Contentons-nous donc, en ce moment, des résultats expérimentaux, sauf à les compléter, s’il

le faut, par des recherches nouvelles.

[Manuscrit rcçu le 15 septembre 19101.

Sur la

projection

du radium B

Par Louis WERTENSTEIN

[Faculté des Sciences de Paris. - Laboratoire de Mme CURIE].

Buss et Makower ont mis eii évidence a des pres- sions très basses la projection rectiligne des Ha A, B

et C, par de l’élanation condensée et celle du Ra B par le Ha .11. On pouvait se demander si, dans des

conditions plus rapprochées des conditions normales l’étude expérimentale de la projection radioactive était possib’c.

En admettant que le principe d’égalité d’action et

réaction s’applique au phénomène de la projection

due à l’éinission d’une particule x, on peut faire voir facilement que l’énergie d’un atome radioactif, lancé

à l’instant de l’explosion radioactive, doit être à

l’énergie d’une particule x dans le rapport inverse des masses de deux projectiles. L’énergie de projec-

tion d’un atome de Ra B devrait être ainsi le cinquan-

tième environ de l’énergie d’une particule i du Ra ,1.

Ce raisonnement portait u croire que la pénétrabilité

de la projection du Ra L dans l’air devait être mesu-

rable à des pressions de l’ordre de grandeur de 10 mil-

limètres.

1. - Parcours de la projection du Rall

dans l’air.

C’est (tans cet ordre d’idées quc j’entrepris une

étude de la projection du Ha B par le Ha A. Un pou- vait craindre que cc phénomène ne soit compliqué

par la projection simultanée du Ha C. Toutefois la

projection du lia C parait un phénomène très faible

au point de N tic du nombre des particules projetées.

La projection du Ha B est au contraire, ainsi qu’on le

serra dans la suite, à peu près complète, c’est-à-dire

qu’en première approximation, à chaque particule x du

Ra A émise correspond un atome de ltaB effectivement

projeté. Dans ces conditions on pouvait espérer éviter

la complication due au Ha C en employant des temps d’activdtion et de projection suffisamment courts afin de rendre la formation et la destruction du Ra A pré-

l. l,e Radium. 6 1909 182.

dominantes par rapport à celles des autres consti- tuants de radioactivité induite.

Les courhes obtenues indiquent que je recueillais,

par projection, du Ra B sensiblement pur.

L’étude de la projection du Ra B n’est possible que si l’on élimine les effets de diffusion de particules ar-

rêtées par le gaz. Cette diffusion doit être sensible

aux pressions basses et doit augmenter le pouvoir pénétrant apparent des projections radioactives. Or c’est un fait connu et d’ailleurs confirmé par ces

expériences que les atomes du RaB arrêtés se com-

portent comme des particules chargées positivement

Cette circonstance permet de se mettre à l’abri de la diffusion par l’emploi d’un champ électrique fort, qui

repousse de la surface, destinée à recueillir la pro-

jection radioactive, les atonles positifs du RaB, ayant perdu leur vitesse de projection.

Voici en quoi consistaient mes expériences.

J’activais pendant 6 minutes dans l’émanation du

radium, un disque de laiton A de 15 millilllètres de diamètre,. Ce disque était retiré au temps que j’ap- pelle 0, transporté dans la pièce oli se faisait l’expé-

rience (cette séparation de pièces est indispensable,

à causse de l’émanation qui s’échappe du flacon où l’activation se fait au moment ou on l’ouvre), il était

chauffé pendant quelques ilstants au-dessus d’une llaiiiiiic d’un bec Bunsen, pour dégager le peu d’éma- nation (lui’il pouvait absorber pendant son court séjour

dans l’émanation (cette précaution se montre tout a lut suffisante). L’activité du disquc était mesurée

au temps 1 min. 1/4 (par rayonnement a). Un dia- phragme convenable était employé si l’activité du

disque était trop forte pour être mesurée directe- ment. après, le disque était transporté dans

la cloche se faisait la projection.

C’était une petite cloche de 50 centimètres à fond rodé (ng. 1). La partie supérieure de la cloche se

prolongeait dans un tube vertical auquel deux robi-

nets r1 1’2 étaient soudés. Dans le tube était Inasti-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01910007010028801

(2)

quée une tige de laiton sur laquelle on vissait un disque B de 3’) millimètres destiné à recueillir le Ra B

projeté. Sur le fond de la cloche était posé un plateau

l’ig. 1.

de 50 millimètres auquel était soudé un fil traver- sant le fond de la cloche. On posait le disque actif A

soit directement sur ce plateau, soit sur un plateau d’épaisseur connue, pour faire varier la distance des deux disques. Le robinet 1’1 communiquait avec la trompe à eau et le manomètre, le robinet r2 avec un grand réservoir vidé d’avance. On pouvait ainsi at-

teindre la pression voulue quelques secondes après

que le disque actif était posé sur le fond de la cloche,

et que la cloche a été fermée.

La projection commençait au temps 2 m. 50 à quelques secondes près. Elle durait généralement

6 minutes. Pendant toute la durée de l’expérience le disque supérieur était relié au pôle positif, le disque

inférieur au pôle négatif d’une batterie d’accumula-

teurs de 88 volts.

Au temps 8 m. 50 on ouvrait la cloche. Les deux

disques étaient retirés avec précaution (on ne tou- chait jamais avec les doigts au disque actif A). L’ac-

tivité du disque B était mesurée pendant une demi-

heure, temps au bout duquel son activité cessait d’augmenter et devenait pendant une dizaine de

minutes constante. C’est le rapport 11 de ce maximum

a l’activité initiale du disque A qui a été pris comme

définissant la quantité relative du Ha 13 recueil ne par

projection. En effet, on pouvait admettre que l’acti- vité initiale du disque A, mesurée au temps 1 lnin. 1/1

était scnsiblement proportionnelle II la quantité du

Ra A, effectivement présente sur le disque. Dans les

courbes ci-dessous (fig. 2) ce

rapport B/A

exprimé en

i-nillièmes est porté en ordonnées. Dans les courbes I, 11, III, relatives aux pressions i5 millimétrés, 20 mil- limètres, 26 millimètres, respectivement les abs-

cisses représentent les distances des deux disques en

millimètres. Dans la courbe IV (fig. 5), ce sont les pressions en millimètres qui sont portées en abs- cisses, la distance ayant été maintenue dans cette

série d’expériences constante et égale à 2 milli-

mètres.

On voit qu’à chaque pression 1’ activation par pro-

jection disparait au

delà d’une certaine distance. Il en ré- sulte qne les parti-

cules du Ra B arrè- tées par le gaz se

comportent en réa- lité comme chargées positivement et que par conséquent les

activités observées sont dues à la pro-

jection seule. En

outre, cette circon- stance permettait

d’obtenir des ordon- nées relatives à la distance 0 ou à la

pression 0, autre-

ment dit la quantité

relative totale pro-

jetée : il suffisait

d’intervertir le Fig. 2.

champ, en mainte-

n ant la distance égale à celle l’activation par pro-

jection ne se faisait plus. Le nombre B/A max. ainsi

obtenu était indépen-

dant de la pression.

Les courbes obte-

nues sont à la préci-

sion des expériences près, des droites. Il résulte de cette forme linéaire de la loi de l’absorption, ainsi que de l’indépendance des

résultats dans de lar- ges limites, de la va- leur du champ appli- quée (dans une série d’expériences on a

fait varier la dillé-

rence de potentiel

depuis 20 j u squ’ à Fig. 3.

170 volts), que la

projection s’arrête brusquement dans l’air, montrant

une analogie avec la propagat!0n des particules x.

Pour cette raisun, j’ai admis que les particules de 1%a D projeté possèdent un parcours déterminé et défini à

chaque pression comme égal à l’abscisse du point

la droite coupe l’axe des X. Dans la série d’expérien-

ces à distance constante (courbe IV) la méme abscisse

(3)

représente alors la pressiun pour laquelle cette dis-

tance devient égale au parcours.

On obtient ainsi la série de nombres suivante :

La constance du lnaduit de la pression par le par-

cours ainsi défini confirme cette façon de voir et per- met d’extrapoler les résultats jusqu à la pression atmosphérique.

Cil obtient ainsi 0.12 millimètrt s environ comme

valeur du parcours normal de la projection du lla ll.

Cc parcours est 403 fois plus petit que le parcours des particules c4 du Ra A. On pourrait s’étonner de

trouver ce rapport environ 8 fois plus petit que le rapport des énergies. Mais un atome de Ra B est cer-

tainement plus volumineux qu’un atome d’hélium, et

il doit subir sur le mélne trajet un nombre plus

considérable de chocs.

De plus, la forme linéaire des courbes obtenues

suggérait l’hypothèse que les parcours de toutes les

particules sont égaux, et que le nombre des parti-

cules projetées par unité d’angle solide ne dépend pas de la direction de l’émission. En effet la quantité

recueillie à chaque distance est proportionnelle à la

surface du segment découpée par le plan du disque

B dans Lllle sphère de rayon égal au parcours décrite d’un point du disque A comme centre. Cette hypothèse

s’est montrée toutefois contredite par l’expérience

ainsi qu’on le verra dans la suite.

Il. - Quantité projetée.

Enlin les résultats obtenus conduisaient à admettre que la projection dn lla B est en première approxi- malion, complète.

En effet B/A maximum (quantité totale projetté) est

égal a 0,9 pour 100 par environ. Il faut porter ce

chiure à 1.5 pour 100 environ, si l’on tient compte

du fait qu’on n’a pas utilisé pour la projection toute

la quantité du na A disponible. Or, si l’on active un

disque pendant un temps très court de manière à n’avoir que du Ha A déposé, et si l’on suit dans le condensateur utilisé dans ces expériences la combe

de désactivation, on constate que l’activité tombe à moins de 4 pour 100 de la valeur primitive pendant

les 30 minutes premières, pour se maintenir ensuite, ainsi que l’on sait, constante pendant Hll temps assez lon,. La valeur obtenue par projection n’est donc pas très inférieure à la moitié du produit total de la t1’an5- formation du Ra A. Elle en devrait être la moitié exac-

tcineiii si l’on admettait qu’a chaque particule ce

émise correspond un atonie de RaB projeté.

J’ai tenu à vériner d’une manière plus directe ce

résultat. J’employais pour cela des temps d’activa-

tion très courts (entre 15’’ et 45"), je commençais

la projection aussitôt que possible et je la prolon- geais pendant la durée pratique de la transfor-

mation totale du RaA (18 minutes). J’ai mesuré

ensuite le rapport des activités de deux disques à l’époque ces activités étaient pendant une dizaine

de minutes pratiquement constantes. Ce rapport de-

vait être égal à 1 dans le cas idéal, la projection

serait complète, le temps d’activation et le temps perdu avant la projection négligeable. En réalité il fallait tenir compte de ces temps. Voici les résultats :

Temps d’activation la", temps perdu 30"

Temps d’activation 50", temps perdu 45’’

Voici la manière approchée de faire le calcul.

Posons Ao la quantité du Ra A déposé pendant 13"

d’activation (nous admettons que le Ra 13 ne se dépose

pas du tout, ce qui toutefois n’est pas absolument

certain).

Nous allons négliger la destruction du na fi par rapport à celle du Ra A. Pendant 15" 0,046 de BaA se transforme en Ra B.

Sol’[ 1 Ao,

la quantité moyenne

de Ra A existant sur le disque pendant le temps d’activation 15".

A0 0,046/2 = A0 0023 s’est

donc trans-

formé en Ra B pendant la durée d’activation. Pen- dant les 50" perdues

11/100 Ra A

environ s’est transformé

en Ra B. Des

89/100 restant 89/100 x A0 a été projeté et

89/100 (1 2013 x) A0 est resté sur le disque A.

On obtient t donc

et le calcul donne x=0,42.

Un pareil calcul relatif à l’autre expérience donne

Ce résultat conduit à penser que ce n’est qu’un

(-net secondaire tel que le poli ou la propreté de la

surlace qui empêche la projection d’être complète.

J’ai pu constater en effet qu’un bon ponssage aug- mente le rendement de la prujectiun, et il est possible

(4)

d’espérer que des perfectionnements dans ce sens permettront; d’atteindre le rendement idéal.

III. - Parcours dans l’argent.

Il paraissait intéressant de chercher quel était le pouvoir pénétrant des projections radioactives dans d’antres milieux s’il existait par exemple des couches de matière solidccontinnes pouvant être traversées par lu projection du Ra B. Or, des feuilles en or battu de 80 03BC03BC d’épaisseur arrêtent complètement la projection,

ainsi qu’il fallait d’ailleurs s’y attendre, étant donné

la valseur du parcours dans l’air. Il fallait donc songer

aux plus minces dépôts matériels qu’on peut réaliser.

On sait que l’argenture permet d’obtenir des couches

d’argent continues, extrêmement minces, d’épaisseur

mesurable avec quelque certitude par la méthode d’ioduration 1.

J’ai utilisé avec succès les argentures dans le but proposé.

A cet effet j’ai activé des disques de verre, nettoyés

avec un grand soin (en modifiant légèrement le procédé indiqué par M. Vincent), je les argentais ensuite par- dcssus le dépôt actif et j’étudiais dansl’appareil décrit plus haut la projection radioactive qui pouvait

traverser l’argent déposé sur le verre. Le procédé d’argenture au formol (réduction par le formol d’une sulution diluée de AgNO3 ammoniacal) s’est montré très commode a cet etfet. Le bain utilisé était composé

de 1 li 2 cm3 d’une solution de Ag N03 ammoniacale à 1/2 pour 100 it laquclle on ajoutait une ou deux gouttes de formaldéhyde. On pouvait en faisant varier

la composition du bain et le temps d’argenture obtenir

des dépôts d’épaisseur voulue. J’ai pu observer qu’il

faut mettre un léger excès de formol pour obtenir des

argentures dont l’épaisseur s’accxoit avec une lenteur

suffisante pour ilu’on puisse retirer le disque quand

il parait suffisamment argenté. Quand on met très

pcu de foru1ûl, l’argenture parait se faire au contraire

d’une façon trop rapide et conduit a des dépôts plus éhais. En même tenlps lc bain ne change pas dc

couleur, tandis quc dans le premier cas il présente

toute la gamme des irages si bien connus. Je pense que la concentration du formol favorise la précipitation

de l’argent au sein du liquide, ce clui doit gêner l’ar- genture, - qui est due probablement à l’action directc du verre sur les molécules d’argent - et la rend

ainsi plus lente et moins complète. L’argenture durait

’2, j minutes. Le disque argenté était lavé à l’eau

distillée, puis à l’alcool distillé, ensuite séché rapi-

dément et introduit dans la petite cloche. Comme il

s’agissait cette fois de recueillir sur le disque B toute

l’activité ayant pu traverser l’argent, ce disque était charge négativement, tandis que le plateau du fond

était chargé positivement.

1. Vincent. These de Paris.

La projection commençait dans ces expériences au Temps 1 1/2 minutes, elle durait 6 minutes.

L’activité du disque Défait ensuite mesurée à

l’élcctrolnètrc et suivie pendant une heure environ.

L’activité du disque A était mesurée a l’époque où la

courbe présente un palier et l’épaisseur de l’Ag déter-

miné par l’ioduration.

J ai pu constater que des couches d’une épaisseur

voisine de 10 03BC03BC sc laissent traverser par la projection

radioactive sans que la couche examinée aumicroscopc présente la moindre discontinuité. Une expérience très simple montre que l’argenture recouvrait ell’ectivclneiit ’ le dépôt actif. En effet, par un léger frottement on

peut enlever l’argenture sans enlever de l’activité au

disque A.

Des couches de 20 :J.11. arrêtent la projection presque

complètement.

J’ai essayé d’établir dans l’argent une véritable loi

d’absorption. La quantité relative projetée était définie

comme rapport du maximum de l’activité du disque

B à l’activité du disque A, à l’époque cette dernière

devient pour quelque temps constante. Cette façon de procéder n’était évidemment qu’un pis aller. En cffet,

la mesure initiale de l’activité du disque A élait

inutile: elle ne signifiait rien ici pour les raisons suivantes. C’est un fait connu que les argentures ne

réussissent que si le

disque de verre est

mouillé par l’eau.

Or, le verre le plus

propre, qui vient de

subir le dernier la- rage à l’eau distillée, perd la propriété

d’être mouillé par l’eau si on le sèche

complètement. C’est pourquoi je séchais

mes disques avant l’activation en ap- puyant contre eux

un papier (te soie. Fig. 4.

Il est évident qu’un

peu d’humidité pouvait rester sur le disque. Le

RaA déposé sur le disque devait dans ces conditions être en partie enlevé par le rinçage indispensable à

l’eau distillée qui précède l’argenture. La mcsure initiale

ne devait donc avoir aucun sens. La mesure finale de l’activité du disque À pouvait être considérée comme

grossièrement proportionnelle à la quantité du Ra A

utilisée pour la projection. Voici une courbe (ng. 4)

oli les épaisseurs de l’argent sont en absolues, la quantité relative projetée eu ordonnées. L’ordonnée initiale correspond at un non argenté.

Cutte ordonnée a été obtenue en faisant subir au

disque de verre la même suite d’opérations que celle

(5)

qu’a subie le disque de verre argenté (rinçage a l’eau, séjour dans le bain - sans qu’on y ajoute du formol

- lavage, desséchage). Le nombre ainsi obtenu était

un peu inférieur à celui obtenu avec un disque n’ayant

subi aucune de ces opérations. On voit que la courbe est une droite, ce qui semble montrer une fois de plus l’analogie avec les particules oc. Toutefois il est évident que trop d’incertitudes interviennent pour

qu’on puisse insister sur la loi ainsi obtenue : ce qui

est certain, c’est que la couche d’argent qui arrête la projection radioactive est de l’ordre de 20 03BC03BC, et

qu’au-dessous de cette épaisseur elle laisse passer les atomes du Ra B projetés.

La couche d’argent équivalente au point de vue

de masse à 0,12 mm. d’air est de 16 03BC03BC.

Il parait possible d’appliquer cette méthode à

d’autres substances solides qu’on peut obtenir dans l’état de couches minces comme, par exemple, le

collodion. Pour les métaux, la projection cathodique pourrait peut-être fournir une méthode générale

d’étude de l’absorption de la projection du RaB.

IV. - Parcours dans 1"hydrogène.

La méthode employée pour l’hydrogène était la

même que celle utilisée pour l’air. L’hydrogène était préparé par l’action de H Cl pur sur le Zn pur. On le

commencer et d’arrêter la projection du RaB sur le disque B à l’instant voulu. Voici comment ces hu ls

ont été atteints.

La partie supérieure d’une cloche de 500 cm. 3 à fond rodé se termine par une douille de 20 Illl11. de diamètre fermée d’un bouchon de verre rodé. A ce

bouchon, est sondé latéralement un robinet J’t, le bouchon se prolonge en un tube vertical, dans lequel

est mastiquée une tige il, qu’on peut prolonger par des raccords, sur lesquels on peut visser le disque

actif A.

Dans le fond de la cloche, percé de trous conve- nables, sont mastiqués : un robinet 1’2’ une tige cen- trale t2 sur laquelle se visse le disque inactif B, de

6 cm. de diamètre,, enfin une troisième tige t3, dont l’utilité sera expliquée tout u l’heure. Le robinet 1’2 communique avec une grande cloche (de 15 litres) remplie d’hydrogène pur, le robinet rt avec un mano-

mutre, la trompe à eau et une grande cloche de 15 litres vidée à la trompe.

On commence par remplir avec de l’hydrogène la

cloche de 500 cm.3. Pour faire l’expérience, on enlève

le bouchon rodé, on visse sur la tige t1 le disque actif

A, de > 17 mm, de diamètre, en laiton platiné, on

referme la cloche. On fait le vide dans la cloche en la faisant communiquer au moyen de r1 avec la grande

cloche et la trompe à l’eau. On ferme r1, on ouvre r2

F’iÎ. 5.

débarrassait de H CI par un harboteur à NaOH, de

l’humidité par un barboteur à SO4H2 et un long tuhe rempli d’anhydride phosphorique.

Le montage avait pour but de remplacer aussi rapi-

dement que possible par l’hydrogène pur l’air de la cloche se faisait la projection, de réduire ensuite

rapidement la pression à la valeur voulue, enfin de

en introduisant ainsi de l’hydrogène dans la cloche.

On ferme r2 et on rouvre ri. On refait ces opéra-

tions six fois de suite, ce qui permet de considérer finalement le gaz de la cloche comme étant de l’hy- drogène pratiquement pur.

(Cette conclusion a été confirmée par un essai eom-

paratif, r1 communiquait en outre avec une pompe

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