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Correction suite exos Théorie de la mesure et intégrale de Lebesgue

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Université Paris Dauphine Année universitaire 2016-2017

Deuxième année du DE MI2E TD de MR. BEY

Probabilités multidimensionnelles et théorèmes limite Groupes 2 & 3

TD7 : 22/02/2017

Correction suite exos Théorie de la mesure et intégrale de Lebesgue

Solution Exercice 19

Théorème 1 (Beppo-Lévi) : Soit (fn)n>0 une suite monotone de fonctions intégrables convergeant -µ-presque partout vers une fonction f ∈ L1(Ω). Alors, (fn)n>0 −→ f dans f ∈L1(Ω).

Notons, M+: l'ensemble des fonctions positives mesurables.

Corollaire 1 (additivité de l'intégrale dans M+) : Pour toutes fonctionsf, g∈ M+ et toute constante c∈R+,

Z

(f+g)dµ= Z

f dµ+ Z

g dµ.

Énoncé : Interversion série-intégrale dans M+ : Soit (fn)n∈N une suite dans M+. La fonction

+∞

X

k=0

fk est aussi dansM+ et Z

+∞

X

k=0

fk

! dµ=

+∞

X

k=0

Z

fkdµ (égalité dans R+). (1) Solution : Posons

sn:=

n

X

k=0

fk, s :=

+∞

X

k=0

fk.

L'application sn est mesurable positive comme somme d'un nombre ni d'applications mesurables positives. La suite (sn) converge en croissant (dans R+) vers s. L'additivité de l'intégrale vue au Corollaire 1 pour la somme de deux éléments de M+ s'étend immédiatement à la somme d'un nombre ni quelconque de termes dans M+, d'où

∀n>1, Z

sn dµ=

n

X

k=0

Z

fk dµ. (2)

Par le théorème de Beppo Levi (cf. Théorème 1 ), s∈ M+ et Z

sn

converge en croissant dans R+ vers Z

s dµ

.

1

(2)

Ainsi le premier membre de (2) converge vers celui de (1). D'autre part, Z

fk

est dans R+ donc positif. Par conséquent la suite

n

X

k=0

Z

fk

!

n∈N

est croissante donc convergente dans R+ et sa limite est

+∞

X

k=0

Z

fk

! .

Le second membre de (2) converge ainsi vers celui de (1). L'égalité (2) étant vraie pour tout n >1nous donne donc l'égalité (1) par passage à la limite.

Solution Exercice 20

Énoncé : Soit X : (Ω, A, P)−→R une variable aléatoire à valeurs positives ou nulles.

1. Montrer que E[X] = Z

0

P(X >t)dt.

2. Plus généralement, montrer que si f : R −→ R est croissante, dérivable et vérie f(0) = 0 alors E[f(X)] =

Z

0

f0(t)P(X >t)dt. à suivre ....

2

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