B. M ONJARDET
Combinatoire et structures algébriques. I
Mathématiques et sciences humaines, tome 18 (1967), p. 33-40
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COMBINATOIRE ET STRUCTURES ALGEBRIQUES
B. MONJARDET
INTRODUCTION
Cet article est le
premier
d’unesérie
où l’on se propose deprésenter
cer-tains
problèmes
combinatoiresplus
ou moinsclassiques.
Faisons dans ledésordre
l’inventaire de notions que nous rencontrerons:
carrés latins, configurations, géométries finies, plans
enblocs, réseaux, graphes réguliers
...Adoptant
uneméthode systématique,
y nous exposerons d’abord chacune de ces notions et certains desproblèmes qu’elles posent.
Nousréserverons
pour la fin un desaspects
lesplus intéressants: l’équivalence
deplusieurs
de cesproblèmes
combinatoires enapparence
étrangers.
D’autrepart plusieurs
de cesproblèmes peuvent
être trai-tés
par desméthodes algébriques
et notrepremier
articleétudiera
les structuresalgébriques
utiles en de tels domaines.Il est bien connu que
plusieurs
structures combinatoires oualgébriques
quenous rencontrerons ont
été étudiées
ouréétudiées à
propos deproblèmes concrets;
par
exemple nécessité d’élaborer
desplans d’expérience économiques
en statisti-que ou
recherche
de certains codes enthéorie
de l’information. Aupoint
de vuedes
méthodes,
cette suited’articles
voudrait illustrer une remarque valable pour tout chercheurayant
àrésoudre
desproblèmes mathématiques;
la formulation duproblème risque
dedépendre
encoretrop
des situationsconcrètes
d’où il pro-vient ;
il est alorsrecommandé d’essayer
de traduire ceproblème
dans d’autreslangages mathématiques;
aumieux,
ons’apercevra
alorspeut-être
que leproblème
a
déjà été traité,
et dans tous les cas leproblème
auraété beaucoup approfondi
dans cet exercice de traduction.
Signalons
pour terminer que nous abordons dessujets très
vastes dont nousne traiterons
qu’une
faiblepartie renvoyant
à des exercices et à une biblio-graphie
pour le reste dusujet.
CORPS DE GALOIS - QUASI-CORPS - PRESQUE-CORPS
’1. CORPS 1.1. °
Déf in it ion
Un corps de Galois est un corps dont le nombre
d’éléments
est fini.Nous
rappelons
d’abord la notion de corps.Un ensemble K a une structure
algébrique
de corps si on adéfini
sur K deux lois decomposition
binairesvérifiant
certainespropriétés.
Notons + et X cesdeux lois: ces
propriétés s’énoncent’
parexemple,
ainsi:°
- K est un groupe
abélien
pour la loi+,
doncl’équation
a+x = b a une solutionunique (Il
enrésulte
enparticulier qu’il
existe un élément neutre quenous noterons 0 : 0+x =
x,%fx 6 K)
est
un groupe pourla loi
X, doncles
équations
axx = b et yxa = b ont une solutionunique.-(Il
en résulte l’existence d’un élément neutre pour la loi X; nous le noterons1)
- La loi X est distributive par
rapport
à laloi
~, +, doncDe ces axiomes on
déduit
toutes lesrègles
de calcul dans un corps; parexemple, l’élément
0 estabsorbant:
Oxx = xx0= 0, V
x e K.(Le démontrer).
Ces
règles
de calcul sont bien connues etutilisées
courammentpuisque,
parexemple,
l’ensemble des nombres rationnels est un corps(pour
lesopérations
d’ad-dition et de
multiplication usuelles).
Dans cetexemple
le nombred’éléments
du corps est infini: il en est de même dans le cas du corps des nombresréels
ou du corps des nombrescomplexes.
1.2. Corps de restes dans Z
° Nous recherchons
maintenant
s’il existe des corpsKn
finis à néléments;
Kn
est dit alorsd’ordre
n.Puisque
dansK,
il existetoujours
deuxéléments particuliers
distincts 0 et1,
on an >,
2. Si n =2,
l’ensembleK2
seraégal
à 0, 1).
En raison despropriétés
du 0 et du1,
les tables de l’addition etde la
multiplication
deK2
sontcomplètement déterminées
ci-dessous:Le lecteur
vérifiera
queK2
est bien un corps et s’assureraaisément qu’il
nepeut
exister d’autre corps à deuxéléments.
,
Donnons une illustration
(ou "représentation")
deK2: considérons
l’anneau Z des entiers relatifs et faisons unepartition
de Z en deux classes: P classe des nombrespairs,
I classe des nombresimpairs.
Soit E l’ensemble de ces deux cla- ses ; E= { P I
;définissons
sur E une addition - et unemultiplication X;
d’après
les"règles
deparité"
la somme de deux nombrespairs
est un nombrepair,
le
produit
de deux nombrespairs
est un nombrepair
etc ...; on obtient les deux tables suivantes:Il est alors
immédiat
de vérifier quel’application
deK2
surE, qui
envoie0 en P et 1 en I est un
isomorphisme (application
fbijective
telle quef(x+y)
=f (x) ~ f(y)
etf(x) & f(y) .
Jusqu’ici
nous n’avons obtenu que le corps à 2éléments K2 ;
existe-t-il d’autrescorps*à
néléments Kn ? L’exemple précédent
segénéralise
et donne unepremière réponse
à cettequestion.
Nous avionsdéfini
unepartition
de Z en deuxclaëses;
à cettepartition
estassociée
une relationd’équivalence:
On
peut
alorsétudier
les classes de la relationd’équivalence
définiepar:
Cette
équivalence porte
le nom de congruence modulo n; il est facile de voirqu’elle partitionne
l’ensemble Z en nclasses,
y les classescorrespondant
aux res-tes de la division par n dans Z. L’ensemble
quotient noté Z~ n
estdonc un
ensem-ble à n
éléments;
ondéfinit
une addition et unemultiplication
surZ/(n) .:"de
lamanière
suivante: soient X et Y deuxclasses,
y x et y deuxéléments appartenant
àces classes
(ou "représenta,nts")’
on pose(Le
lecteur montrera que lerésultat
de cesopérations
sur X et Y estindé- pendant
du choix desreprésentants
x ety).
Exercice 1.
Ecrire les tables des deux
opérations +
etX
pourZ/(3), Z/(4), Z/(5) .
Montrer que dans
Z/(4),
il existe des "diviseurs dezéro" (éléments
non nuls dontle
produit
estnul).
Exercice 2.
Montrer que
Z~ n)
est un anneau: c’est à dire que+
est une loi de groupeabélien
etque X
est une loiassociatives
y distributive parrapport
à -~. Cet anneauest de
plus
commutatif et unitaire.Exercice 3.
’
’
Démontrer
que pour queZ/( )
soit un corps, il faut et il suffit que l’entier nsoit un nombre
premier. n
1.3. .
Corps
La
proposition
del’exercice
3 montre par construction l’existence d’au moinsun corps
,
pour tout nombrepremier
p. Ce corps est-ilunique (aux isomorphismes
près) ?
Existe-t -il des corpsKn
pour n nonpremier ?
Laréponse
à cesquestions
estun peu
plus délicate ;
nous ne donnerons que lesrésultats
et des indications enexercicesy renvoyant
à la notebibliographique
pourl’étude complète
dusujet.
Lerésultat
fondamental est le suivant: il existe un corpsKn si
et seulement si n estun nombre
primaire
c’est à dire unepuissance
d’un nombrepremier:
n =pk ;
cecorps est
unique.
Pour n =pk (p premier, k >~)
on a une construction du corpscorrespondant Kn
àpartir
du corpsKp ; Kn
est obtenu comme "extension " deKp
par
rapport
à unpolynome irréductible
dedegré
k deKp ; Kp
sera alors un sous-corps de Kn et Kn un sur-corps de
Kp.
exercice
4.Soit
le corps -2.0 K .
3 Montrer que quel’équation x+1 -
0 n’a pas p de racine dansK .
3»On
considère
Kensemble
deséléments
de la formex+iy,
x et yéléments
deK3,
i "racine formelle" du
polynome x +1.
Ondéfinit
une addition et unemultiplication
sur K par:
Montrer que K est un corps à
9 éléments qui
contient un sous-corpsisomorphe
à K»
Exercice 5...
’
Soit le corps
K5 (isomorphe à Z~(5)).
Dresser la tablele
lafonction
x -~---~-.~. y =
x2dans
ce corps. Endéduire
que lespolynomes
x + 2 et x +3x+4 sontirréductibles
dansK5(Clest-à-dire qu’ils
ne s’annulent pour aucune valeur deK5).
On
considère
K ensembledes éléments de
la formex+iy,
x et yéléments
deK 59
1 racine formelle du
polynome
x+2;
donc i =3.
On
définit
sur K une addition et unemultiplication
enposant’
’
Montrer que
K
estun
corps: c’estl’extensiobi
dedegré
2 du corpsK5
par lepolynôme irréductible
x+2.
Onconsidère
de même K ensembles deséléments
de laforme x et y
éléments
de ’ racine formelle dupolynôme x 2 +3x+4;
donc J
=2j+1.
. 0
On
définit
sur Kl’addition
et lemultiplication
par:Montrer que
K
est un corpsisomorphe à K.
Finalement on obtient le
corps à pr éléments
par extension deKp à
partir
d’unpolynome irréductible
dedegré
r surt
toutes les extensionspar des
polynomes irréductibles
deméme degré étant isomorphes.
1.4. Remarques
- Pour n
compris
entre 2 et10,
il n’existe pas de corpsKn
pour les valeurs6 et 10.
-
Signalons
unrésultat intéressant
del’étude
des corpsfinis.
Tout corps fini K estcommutatif (c’est-à-dire
K -(ol
est un groupeabélien
pour la loi mul-tiplicative) (Théorème
de Wedderburn1905).
- Les corps finis
s’appellent
corps de Galois. Ils ontété
en effet introduits par cemathématicien à
propos de larésolution
deséquations algébriques.
Lathéo-
rie de l’extension des corps et de la
correspondance
entre corps et groupesliés à
uneéquation algébrique
apris
le nom dethéorie
deGalois.
Le termemême
decorps
date
de la fin duXIXe siècle
avec Dedekind etSteinitz.
- La solution des exercices
1, 2, 3,
4 se trouve dansPAPY-MATHEMATIQUES MODERNES-5
DIDIER1966 - Chapitres
VII et XII.CORPS -
QUASI-CORPS - PRESQUE-CORPS
Dans le
plan habituel,
muni d’unrepère, l’assertion:
lepoint (x,y)
appar-tient à 1&
droite(a,b)
setraduit algébriquement
par la relation y =ax+b.
y, a, x, b sont des nombres
réels.
Puisque
par deuxpoints distincts,
il passe une droite et uneseule,
lesystème d’équations:
( " - .doit admettre une solution
unique (a,b). Appelons P1
cettepropriété.
De
même puisque
deux droites distinctes s’intersectent en unpoint unique,
lesystème d’équations:
’
,
doit admettre une solution et une seule
(x,y). Appelons P2
cettepropriété.
Que
lessystèmes (1)
et(2) vérifient
bien les conditions d’existence etd’unicité
d’unesolution, résulte immédiatement
despropriétés
du corps des nom- bresréels.
Dans ce
paragraphe
nous allons rechercher des structuresalgébriques
finiespour
lesquelles
lespropriétés Pi
etP2
sontvérifiées;
de telles structures ser-viront à coordonner des
"géométries planes finies",
comme cela sera montré dansun article
ultérieur.
Soit donc à trouver E ensemble fini devant être muni de deux
opérations:
ad-dition et
multiplication
et devantvérifier P 1et P~ .
» Unpremier exemple
nous estfourni par les corps
finis;
onvérifie
en effet immediatement que pour un corpsquelconque,
enparticulier fini,
y on a bienP 1et P2 .
*Une autre structure
algébrique classique
faisant intervenir deuxopérations
+ et o est la structure d’anneau: un anneau A est un groupe
abélien
muni en outre d’unemultiplication
associative et distributive parrapport à l’addition;
cher-chons alors si un anneau
vérifie
lespropriétés P1
etP2.
Considérons,
parexemple,
y lesystème d’équations
,Donc
Posons
a1-~ =
c,b2-b1 = d;
on estramené
àl’étude
del’équation
cx = d.Or dans un anneau une telle
équation peut
avoir0,
une ouplusieurs
solutions. Parexemple,
dans l’anneauZ/(4)
leséquations
2x = 1 et 2x = 2 ontrespectivement
0et 2 solutions. Donc un anneau ne
vérifie
pas engénéral
lespropriétés P 1
etP2.
Pour
qu’il
lesvérifie,
y il faut quel’équation
ex = d ait une solution et uneseule;
dans ce cas
(A,o)
est unquasi-groupe,
y etpuisque
la loimultiplicative
o est as-sociative,
c’est un groupe. Donc finalement A est un corps, cequi nous,ramène à
notre
premier exemple.
Pour trouver d’autres
exemples proches
de la structured’anneau,
il faut doncmodifier cette structure de
façon adéquate.
Soit E un ensemble muni de deuxopé-
rations +
et . ;
onsupposera,d’abord
que(E,+)
est un groupeabélien; d’après
les
lignes précédentes,
y nous posons(E, ~)
est unquasi-groupe,
ou encore(E, . ) est
une boucle(quasi-groupe
avecélément neutre);
maistoujours
dans leslignes
précédentes
le lecteur attentif remarquera que ladistributivité à
droite de lasmultiplication
parrapport à
l’addition ajoué
unrôle;
il faut donc l’introduire.Finalement on va être
amené
à la structure suivante:’
f
E est un ensemble muni de deuxopérations
+et
(E,+ )est
un groupeabélien d’élément
neutre 0~
’
(E- 101 et)
est une boucled’élément
neutre 1pour tout
(a,b,x)
de E .(distributivité
à droitede . par
rapport
à+)
, pour tout x de E.
Un tel
système s’appelle système
de Veblen-Wedderburndroit,
ouquasi -corps
droit.
(On définit
defaçon analogue
unquasi-corps gauche).
On
démontre
que les axiomesprécédents entraînent
lapropriété
suivante:l’équation x , a = x , b + c
a une solution et uneseule
y pour tout(a, be c)
de
E3
avec a$
b.D’autre
part
onpeut
construire effectivement de telssystèmes ayant p2n
éléments:
ppremiers
y n entierquelconque:
ce sont lessystèmes
de Hall. Nous donnerons en exercice unexemple
de telsystème
à 9éléments.
Onpeut
aussi cons-truire des
quasi-corps à’p éléments:
ppremier impaire
nimpair>1 ;
ce sont lessystèmes d’Albert.
Peut-on trouver maintenant d’autres structures
algébriques vérifiant P1
etP2?
On
peut
songer à enrichir 1~, structure dequasi-corps
droit.Une
remière méthode
consiste à supposer lamultiplication
associative:E* -
E -ta}
est alors un groupe pour.. Mais(E, +e e )
n’est pas un corps, ladistributivité
àgauche de .
parrapport
à +n’étant
pasvérifiée;
une tellestructure est
appelée
presque-corpsdroit;
tous les presque-corps ontété déter- minés (Zassenhaus - 19.35) ;
ils ontPr éléments
pour certaines valeurs de r.Au lieu de supposer la
multiplication associative,
onpeut
supposer la dis-tributivité vérifiée
àgauche
et à droite. Si deplus,
y on suppose larègle
desimplification
suivante: Pour touta Oe
il existea-1
tel queon obtient un
système
deMoufang,
ou anneau de division alternatif. Mais on démontre alors que dans le casfini,
onpeut déduire
de cesaxiomes, l’associativité
de la loimultiplicative.
C’est lethéorème
dl’Axtin- Zorn: tout anneau de division alternatif fini est un corps.En
résumé,
on a obtenu trois structuresalgébriques différentes vérifiant
lespropriétés Pl
etP2 : système
deVeblen-Wedderburn,
presque-corps, corpsfinis;
dansces trois cas la loi + est une loi de groupe
abélien,
laloi , étant
au moins uneloi de boucle.
Exercice 6.
On
considère
le corpsK 9 (cf.exercice 4); K - (a+bi)~
a, b EK ~ i~ = - il.
On
appelle conjugué
de z =a+bi, l’élément z
= a - bi.Sur cet ensemble à
9 éléments
ondéfinit
une nouvelle structure. Pour cela on conserve l’addition deK9
mais ondéfinit
une nouvellemultiplication
o de lamanière
suivante:’
Ecrire la table de cette
opération;
montrer que o est une loi de boucle nonassociative,
et que o est distributive à droite mais non àgauche
parrapport à
+.On obtient ainsi un
système
de Veblen-Wedderburn droit.NOTE BIBLtOGRAPHiQUE
1 - CORPS DE
GALOIS
Pour
l’historique
des corps et de lathéorie
deGalois,
on consultera le cha-pitre Polynomes et corps
commutatifs de N. BOURBAKI -Eléments
d’histoire des ma-thématiques -
Hermann - Paris -1960.
Le passage où Galois
crée
ses corps se trouve dans l’article sur lathéorie
des nombres - Bulletin de Ferusac - Oeuvrescomplètes
de Galois.Le
premier exposé systématique
de la théorie de Galois se trouve dans:L.E. DICKSON- Linear groups with anexposition
of the Galois fieldtheory -(1900 -Réédité
en1958
chezDover - New-York
3121).
Les
chapitres I,
II et IVétudient
les corps deGalois; l’ouvrage
a vieillimais est encore très lisible.
Un
exposé
trèscomplet
se trouve auchapitre
IX de CARMICHAEL -Introduction
to the groups of finite order - 1937 -Réédition
Dover -1956.
Dans ces deuxpré-
sentations, l’étude
des corps finis est menée presqueindépendamment
de l’étudedes extensions
de
ces corps. Il en est de même dans: D. DUGUE -Traité
destatistique -
Tome 2 -
Algèbre aléatoire -
Paris - Masson -1958 -
II240-255.
Par contre dans les
exposés plus récents
la tendance est deprésenter
d’abordla
théorie
des extensionsalgébriques
et d’utiliser sesrésultats
pour l’étude des corpsfinis; l’exposé
y gagne en concision maisnécessite plus
de connaissancespréalables.
Dans ce
style,
y on trouve:A.A. ALBERT - Fundamental
concepts
ofhigher algebra - Chicago University
Press -
1956 - 165
p.Le
but
du livre est le dernierchapitre consacré
aux corpsfinis;
l’avantdernier
chapitre
traitant des extensions de corps.B.L. VAN DER
WAERDEN -
Modernalgebra -
Vol. 1 - FrederickUngar Publishing
C -New York
1953.
Particulièrement
recommandable par sa concision et saclarté;
les pages fi15 à 119 traitent des corps finis et disent l’essentiel.Il.
PRESQUE-CORPS, QUASt-CORPS
rCes structures
algébriques
sontliées
auxgéométries planes finies;
on con-sultera donc la
bibliographie
de ces derniers(voir
articleultérieur).
Citonscependant déjà:
HALL -
Theory
of groups - Prentice Hall - 1959 où le dernierchapitre qui
traite des
plans projectifs
contient desparagraphes spéciaux
sur lessystèmes
de Veblen-Wedderburn et de
Hall,
sur ladémonstration
desthéorèmes
de Wedderburn etd’Artin-Zorn,
et sur les presque-corps.N. "BOURBAKI -
Eléments
deMathématiques -
Livre IIAlgèbre, chapitre
V(voir
en
particulier
les pages168-9).
.
A suivre.