HAL Id: jpa-00206449
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Submitted on 1 Jan 1966
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Dissociation des ions h2+ et h3+ dans un plasma de lithium
F. Bottiglioni, J. Coutant, E. Gadda
To cite this version:
F. Bottiglioni, J. Coutant, E. Gadda. Dissociation des ions h2+ et h3+ dans un plasma de lithium.
Journal de Physique, 1966, 27 (9-10), pp.599-604. �10.1051/jphys:01966002709-10059900�. �jpa-
00206449�
599.
DISSOCIATION DES IONS
H2+
ETH3+
DANS UN PLASMA DE LITHIUMPar F.
BOTTIGLIONI,
J. COUTANT et E.GADDA,
Groupe
de Recherches de l’Association EURATOM-C. E. A. sur laFusion, 92, Fontenay-aux-Roses.
Résumé. 2014 On mesure la section efficace de
production
de protons pour des faisceaux d’ions moléculairesH2+
etH3+ d’énergie
20 à 50keV,
traversant unplasma
de lithium cons-tituié par un arc sous vide dans un
champ magnétique.
Ces sections efficaces valent03C3 = 8 10-16 cm2 par
paire
decharges
élémentaires pourH2+
à 35 keV et 3 10-16 cm2par
paire
decharges
élémentaires pourH3+
à 35 keV. Elles varient peu avecl’énergie
desions incidents dans le domaine étudié.
Abstract. 2014 The cross-section of proton
production
is measured for molecularion
beamsof H2+
andH3+ in
the energy range 20 to 50keV, passing through
a lithiumplasma
createdby
a vacuum arc in a
magnetic
field. The cross-sections are 03C3 = 8 10-16 cm2 per electroniccharge
for 35 keVH2+
and 3 10-16 cm2 for 35 keVH3+. They
vary veryslowly
with theenergy of incident ions in the studied range.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME ‘~Î~ SEPTEMBRE-OCTOBRE 1966, 1
1. Introduction. -L’utilisation d’un
plasma
inter-médiaire comme milieu dissociateur dans une
expé-
rience de formation de
plasma
parinjection
d’ionsmoléculaires nécessite la connaissance du taux de
production
deprotons
par cette dissociation. Peu de résultats concernant des mesures de section efficace de collision entre ions moléculaires etparticules chargées
ont étépubliés [1], [2].
Dans le cadre deFiG.1, - Schéma de
principe
dudispositif expérimental.
Mesure du taux de dissociation d’un faisceau d’ions moléculaires dans une colonne de
plasma.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002709-10059900
600
FIG. 2. - Vue
générale
de l’installation.l’expérience d’injection
et accumulationd’ions%à Fontenay-aux-Roses [3],
nous avons effectué desmesures de dissociation de faisceaux d’ions molé- culaires
H+
etH+
traversant leplasma
d’un arc aulithium
[4].
II.
Dispositif expérimental (fig.
1 et2).
- Laméthode utilisée consiste à envoyer un faisceau d’ions moléculaires d’intensité et
d’énergie
connuesà travers un
plasma
de lithium de densité connue et à mesurer le courant deprotons produits.
Cettemesure directe est rendue
possible
par le confi- nement duplasma
de lithium dans unchamp magné- tique
permettant une densité assez forte de l’ordre de 1012cm-3,
et une densité de gaz neutrebeaucoup plus faible,
inférieure à 1011 molécules . cm-3. Dansces
conditions,
letaux de
dissociation du faisceausur le
plasma
atteint 1%
et est donc facilementmesurable,
tandis que lessignaux
dus à la disso-ciation sur le gaz neutre sont tout à fait
négligeables.
Le
champ magnétique
de confinement est en outre utilisé à la fois pourséparer
des autres compo- santes du faisceau la composante étudiée(Hl
ouHi)
avant son passage dans l’arc et pour
séparer
lesprotons produits
pardissociation,
des ions molé-culaires non dissociés
après
passage dans l’arc.En
revanche,
cette méthode ne permetqu’une
mesure de la section efficace
globale
deproduction
des protons
qui
peut résulter de différents processus tels que :sur les différentes
espèces
departicules présentes
dans l’arc
(e-, Li+, Li++~,
Cette limitation n’est pas un inconvénient pour
l’application envisagée (formation
d’unplasma
àhaute
température)
maisempêche
pour le moment une discussion détaillée des résultats.Un schéma
général
de l’installation estprésenté
sur la
figure
1. La source d’ions est du typeduoplas-
matron
(1).
Elle est connectée à la haute tension variablejusqu’à
50kV ;
l’électrode d’extraction(3)
est au
potentiel
de la masse. Lefaisceau,
d’uneintensité
globale
dequelques milliampères,
estpré-
focalisé par un
système électrostatique
décélérateur- accélérateur(4) ; après
passage à travers un dia-phragme
circulaire refroidi(5)
il est ensuite focalisé par une lentillemagnétique (6),
le courant dans labobine étant
réglé
pour focaliser lacomposante Hi
sur l’axe de l’arc.
601 Le faisceau passe ensuite dans un tube de
blindage
à double
enveloppe (acier
doux etmumétal) (7),
àl’intérieur
duquel
lechamp
est suffisamment faible pour ne pasperturber
latrajectoire
desions, puis
est
injecté
dans leplan
médian de la chambre à vide de l’arc au lithium.Le
champ magnétique
de confinement del’arc,
créé par deux bobines
symétriques
parrapport
auplan
médian(voir fig. 4),
estajusté
àl’énergie
dufaisceau de telle sorte
qu’après
une déflection de900,
la composante dont le rayon de Larmor moyen
est de 19 cm, passe sur l’axe de la
décharge.
Des écrans mobiles
(13)
arrêtent les ions H+ etHg
et définissent une fente étroite d’environ 2 cm de
longueur
suivant l’axe de l’arc et 3 à 5 mm d’ouver- ture, de telle sorte que seule lapartie
centrale du faisceaud’H2
traverse l’arc. Une cage deFaraday (9) déplacée automatiquement
dequelques
centimètres de part et d’autre de l’axepermet
de mesurer leprofil)et
l’intensité absolue du faisceau deH~
émer-gent, en
l’absence d’arc.2
La
figure
3 montre leprofil
d’un faisceautypique
de 300
VA
et 4 mm delargeur
à mi-hauteur.FIG. 3. - Profil du faisceau d’ions moléculaires
H2 .
Jo’
L’arc au lithium a été
décrit7par
Fumelli[5, 6]
(fig. 4).
C’est unedécharge
reflex dans une confi-guration magnétique
àmiroirs ;
le lithium est fournisous forme de vapeur dans l’anode à l’aide d’un four à
température
contrôlée. Avec un débit de matière de2,5
X 10-4gs-1,
un courant dedécharge
allant
jusqu’à
5 A sous 400V,
on mesure des den-sités de
plasma supérieures
à 1012cm’-3,
lapression
de gaz neutre autour de la
colonne,
enprésence
dufaisceau,
étant de l’ordre de 2 X 10-6 mmHg.
Les ions
H2 qui
ne sont pas dissociésaprès
pas- sagedans l’arc,
sont recueillis etenregistrés
sur uncollecteur
large (9) ;
l’accord entre cette mesure etcelle faite en
intégrant
leprofil
donné par la cage deFaraday
mobile est excellent. Les ions H+ formésFIG. 4. - Vue
schématique
de l’arc au lithium.1)
Cathode 1(Mo)
isolée. -2)
Anode(Mo)
à lamasse. -
3)
Parois refroidies par circulation d’eau.-
4)
Cathode II(W)
isolée. -5)
Tube(Cu)
refroidi par circulation d’eau. -
6)
Bobines dechamp.
-
7) Diaphragmes (Cu).
-8)
Four. -9)
Tube(Cu)
refroidi par circulation d’eau.
par dissociation sur l’arc sont,
après
déflectionde
180°,
recueillis par une cage deFaraday
à fented’entrée fine
(0,9 mm),
mobileperpendiculairement
à l’axe
(8)
et reliée à unenregistreur
XY.III. Mesures. - Le taux de
production
d’H+ estmesuré à
température
de four constante(généra-
lement 725
°C)
en fonction du courant d’arc et del’énergie
du faisceaud’H#.
Le courant total d’H+produit
est mesuré enplanimétrant
l’airecomprise
entre la courbe relevée avec arc et le bruit de fond
(fig. 5).
On a ainsi lapossibilité
d’éliminer la disso- ciation sur le gaz neutre,qui
d’ailleurs esttoujours négligeable.
On a d’autre partvérifié,
en faisantvarier la
polarisation
des collecteurs des cages deFaraday,
que lesprofils
des faisceaux d’H+ etd’H2
n’étaient pas
perturbés
par les électronssecondaires,
ce
qui
étaitprévisible
car la valeur duchamp magné- tique
rend trèspetit
le rayon degiration
des élec-trons. On vérifie
enfin,
en mesurant le courant reçu par le collecteur enprésence d’arc,
mais sans faisceauque le courant d’ions Li froids diffusant hors de l’arc et
qui pourrait
tomber sur le collecteur est tout à faitnégligeable.
La
figure
6 montre le nombre moyen d’H+ pro- duits par ionH2
incident à 35 keV en fonction ducourant d’arc. On voit que ce nombre croît
réguliè-
rement
jusqu’à lare
= 5 A.Cependant,
pour descourants
supérieurs
à 5A,
l’arc devientinstable,
sondiamètre augmente notablement et des ions Li chauds commencent à être recueillis par le collec- teur ;
le
courant d’H+ diminue alors de moitié. Lesmesures
qui
vont êtrerapportées
onttoujours
étéfaites en ’dehors de ce
régime
instable. La courbe aété tracée
d’après plusieurs
séries depoints
obtenussur une
période
detemps
de l’ordre d’un mois etdonne ainsi une idée de la
reproductibilité
desrésultats.
39
602
FIG. 5. -
Répartition spatiale
des ionsatomiques
formés par dissociation pour différentes valeurs du courant d’arc.
FIG. 6. - Nombre moyen d’ions
atomiques produits
parion moléculaire incident en fonction du courant d’arc.
La densité
superficielle
des électrons dans l’arcÎ f n , dl le long d’un diamètre de l’arc
est mesurée
par
interférométrie
de microondes en 8 mm. Pour avoir une meilleuresensibilité,
on utilise unsystème d’interférométrie polaire [7] permettant
de lire direc-. tement le
déphasage
du faisceau micro-ondes ayant traversé l’arc parrapport
au faisceau témoin. Le schéma deprincipe
estreprésenté
sur lafigure 7 ;
leslentilles en
plexiglass
ont une distance focale de 30 cm. Le diamètre mesuré de la tache focale ainsi obtenue est d’environ 30 mm à mi-hauteur alors que le diamètre de l’arc vaut environ 50 mm. Onpeut
donc considérer que cette mesurereprésente
bien le « chemin
optique »
d’un ionHi
à travers l’arc.La
figure
8 montre la valeur de la densité super-ficielle en fonction du courant d’arc pour différentes
FIG. 7. - Schéma de
principe
de la mesure de la densitéélectronique superficielle
duplasma
de lithium par interférométriepolaire
en 8 mm. -1) Système
defocalisation. -
2)
Antennes. -3)
Isolateurs ferrite.-4) Coupleurs
3 dB. -5)
Cristaux détecteurs. -6) Déphaseurs réglables.
-7)
Atténuateurréglable. - 8) Amplificateurs
différentiels.FIG. 8. - Densité
électronique superficielle
lelong
d’un diamètre en fonction du courant d’arc pour différentes valeurs duchamp magnétique.
valeurs du
champ magnétique
de confinement.Une section efficace moyenne de
production
deprotons par
paire
decharges
élémentaires peut être déduite de ces mesures. Nous posons par définition603
a
dépend a priori
del’énergie
des ionsH2
et descaractéristiques
de l’arc mais non de sa densité.Si 6e, aL;+ +
représentent
les sections effi-caces de
production
de protonsrespectivement
surles
électrons,
les ionsLi+,
Li++ on aurapuisque
l’arc estélectriquement
neutre.Dans
le cas de l’arcétudié,
Fumelli a montréqu’il
n’y
a pas de Li + + + cequi
est normal du fait de la faibletempérature électronique
des électrons(1 : 2 eV) [5], [6].
Si nous supposons que les
changements
dans lerapport des
populations
de Li+ à Li++ en fonctiondu courant d’arc est suffisamment
faible,
ou que 6L;+ + =26Li+,
a doit êtreindépendant
du courantd’arc et ne
dépendre
que del’énergie
des ions molé-culaires.
La
figure
9 montre le résultat des mesures de 6pour des
H2
de 35 keV en fonction du courantFIG. 9. - Section efficace de
production
d’ions ato-miques
parpaires
decharges
élémentaires en fonction du courant d’arc(ions
incidentsH ~
à 35keV).
d’arc. On constate que la
répartition
despoints
autour de la valeur moyenne est
approximativement
une
gaussienne
avec une erreurquadratique
moyenne d’environ 10
%
etqu’il n’y
a pas designe
évident d’une variation
systématique
de ci en fonc-tion de
Iarc·
Il en est de même aux autres valeursde
l’énergie
cequi
permet donc de définir 6 en fonction de la seuleénergie
des ions moléculaires.IV. Résultats. - Les
figures
10 et 11repré-
sentent les sections efficaces de
production
de pro-tons par
paire
decharges
élémentairesrespecti-
vement pour la dissociation des
H+
et desHj .
Pourcette dernière mesure, le
champ magnétique
deconfinement est
ajusté
pour que lapartie
centrale du faisceau deH+
passe suivantl’axe,
H+ etH+
étantarrêtés par les écrans.
FIG. 10. - Section efficace de
production
d’ions ato-miques
parpaires
decharges
élémentaires en fonction del’énergie
des ions moléculairesH2
incidents.Flc. 11. - Section efficace de
production
d’ions ato-miques
parpaires
decharges
élémentaires en fonction del’énergie
des ions moléculairesHt
incidents.Chaque point
est la moyenne de 20 à 30 mesuresindépendantes.
Les barres verticalesreprésentent
l’erreur
quadratique
moyenne. On a écarté certainesmesures
correspondant
à des valeurs deVarc
etIar
en dehors de la
caractéristique
moyenne, dues vrai- semblablement à des variations de latempérature
du
four,
donc de lapression
du lithium.On voit que est
pratiquement
constantentre 20 et 50 keV.
Bogdanov
et al.[2]
ontpublié
des mesures
analogues
faites surOgra
entre 40 et160 keii. Ils trouvent 6 ~
1,0
X 10-15 cm2 etprati- quement indépendant
del’énergie.
Pourqui
varie peu entre 20 et 35 keV on trouve que le taux de
production
est d’environ2,5
foisplus
faible que pourH2 .
604
La
comparaison
de ces résultats avec la disso-ciation sur les gaz montre que la section efficace sur une
paire
ion lithium-électron est, pour environ quatre foisplus grande
que sur une moléculed’hydro gène.
L’utilisation d’un tel arc comme milieu disso- ciateur peut donc éventuellement s’avérer intéres-sante. Elle nécessite néanmoins la connaissance des sections efficaces
d’échange
decharge
des protons dans l’arc. Ces mesures sont actuellement en cours.Des considérations
géométriques simples
mon-trent que le
profil
du faisceau de H+ mesuré par le collecteur mobile(fig. 5)
se déduit par unesimple
affinité du
profil
de densité de l’arc. Si on connaît 6,c’est-à-dire si on a t étalonné» le
système,
on aainsi une méthode non
perturbatrice
pour mesurer leprofil
de densité duplasma.
Manuscrit reçu le 18 mars 1966.
RÉFÉRENCES [1]
DUNN(G. H.),
VAN ZYL(B.)
et ZARE(R. N.), Phys.
Rev.
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381.[3]
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d’ions dans une confi-guration magnétique
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Physique
des Plasmas et larecherche concernant la fusion nucléaire
contrôlée,
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BOTTIGLIONI(F.),
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[7]
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24,3,
76 A.ANALYSE DES COURBES DE
DÉCROISSANCE
RADIOACTIVE Par Mme S.COUCHOUD,
Institut de
Physique
Nucléaire deLyon,
France.Résumé. 2014 A l’aide d’un ordinateur du type CAE 510
(taille moyenne),
nous avonstrouvé une solution au
problème
del’analyse
de courbes de décroissance en utilisant 5 pro- grammes très courts enlangage
Fortran.Abstract .2014 In this paper we have resolved the
complex decay
curves to obtain the initialactivity
and thedecay
constants with 5 circulation programs for a computer CAE 510.LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, SEPTEMBRE-OCTOBRE 1966,
A notre
connaissance,
leproblème
del’analyse
descourbes de décroissance radioactive a été résolu
jusqu’ici
d’une manière entièrement satisfaisante seulement à l’aide degrands
ordinateurs. Les calculs basés sur une transformation de Fourier nécessitentune très
grande quantité
de sous-programmes et les programmes eux-mêmescomportant jusqu’à
20 000instructions sont alors inutilisables sur des moyens
ou
petits
ordinateurs.Ici,
nous avonsessayé
de composer une série de programmespermettant
avec une machine compor- tant au moins 4 000 mots mémoire de résoudre ceproblème
trèsimportant
de radiochimie sans être limité par le nombre de composants.Tous nos programmes sont écrits dans un Fortran de base et aucun d’eux ne
dépasse
100 instructions.Cinq
programmes différents ont été mis aupoint
pour
analyser
des courbes de décroissance suivant les différentsrenseignements qui
nous ont été donnés.Les
points
de mesure de décroissance radioactive peuvent êtreajustés
par la courbe suivante :où À
représente
la constante radioactive du K ièmeélément, Ak
le taux decomptage initial,
y le tauxau temps x. A
chaque
temps xicorrespond
alors unemesure y2. Si on fait N mesures, on a donc N
équa-
tions de genre :
Dans un