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Note sur la solution de l' équation de Schrodinger pour l'état fondamental de l'atome d'hélium

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00235876

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235876

Submitted on 1 Jan 1958

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Note sur la solution de l’ équation de Schrodinger pour l’état fondamental de l’atome d’hélium

H.M. Schwartz

To cite this version:

H.M. Schwartz. Note sur la solution de l’ équation de Schrodinger pour l’état fondamental de l’atome

d’hélium. J. Phys. Radium, 1958, 19 (4), pp.505-505. �10.1051/jphysrad:01958001904050500�. �jpa-

00235876�

(2)

505.

LETTRES A LA RÉDACTION

NOTE SUR LA SOLUTION DE L ÉQUATION DE SCHRODINGER

POUR L’ÉTAT FONDAMENTAL DE L’ATOME D’HÉLIUM

Par H. M. SCHWARTZ,

Technion, Israel Institute of Technology (En congé de l’Université d’Arkansas, U. S. A.).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 19, AVRIL 1958, PAGE 505.

La recherche d’une solution de plus en plus précise

de l’équation d’onde non-relativiste pour l’état fonda- mental de l’atome d’hélium a été récemment le sujet

d’un certain nombre de travaux [1]. Une telle solution,

avec une précision de l’ordre de quelques millionièmes,

est nécessaire afin de déterminer les diverses correc-

tions relativistes à l’état fondamental de HeI, la valeur expérimentale de l’énergie devant, être connue avec

cette même précision [2]. La grande somme d’efforts qui ont été dépensés sur ce problème provient du fait

que toutes les méthodes connues pour fixer une borne inférieure à l’énergie la repoussent beaucoup trop loin [3], tandis que les nouvelles méthodes analytiques qui ont été élaborées [4], bien que d’intérêt intrinsèque considérable, ont encore surtout un caractère formel.

Le but de la présente note est de rapporter deux calculs ayant trait à ce problème. L’un d’eux est un

essai de vérification des résultats de M. Pluvinage,

récemment publiés dans cette revue [5]. Ces résultats

semblent être en désaccord avec les calculs de Kino- shita [1], et leur comparaison avec le résultat expéri-

mental [2] est également surprenante. Nous avons donc recalculé l’énergie avec la fonction à 9 termes de la référence [5], en appliquant la méthode de Ritz à la fonction

(où ri et r2 sont les distances des électrons au noyau, et rl2est la distance entre les électrons), où, pour être

en accord avec la fonction à 9 termes de la référence 5,

nous avons pris

K = 3,40816206 unités atomiques

et pour les exposants (i, j, k), les valeurs : (0, 0, 0), (1, 0, 0), (0, 0, 1), (20131, 1, 0), (-1, 0, 2), (0, 1, 0), (0, 0, 2), (2, 0, 0), (1, 0, 1). L’énergie ainsi obtenue est

E = - 2,9035124 unités atomiques.

Dans la mesure du possible, ce calcul a été vérifié,

mais évidemment pas par étapes strictement indé-

pendantes.

L’autre calcul a trait aux efforts de l’auteur [1] pour améliorer la rapidité de convergence de la méthode

d’ Hylleraas en introduisant des exposants demi-entiers dans (1). Les résultats jusqu’ici obtenus ont été encou-

rageants, mais les fonctions employées ont le défaut de

faire diverger les intégrales telles que f lu, i 2_ dr

ou H est l’hamiltonien du système). Bien que l’on

puisse montrer que ceci ne fausse pas les résultats liés

aux valeurs propres de l’énergie, il est cependant impossibe d’employer ces fonctions d’onde dans des calculs tels que ceux qui ont trait, par exemple, aux

corrections relativistes. Pour cette raison, on a pris

d’autres fonctions d’onde , du même type, mais

n’entraînant pas de divergence.

Il s’est avéré que l’on obtient ainsi une nouvelle amélioration de la valeur propre ; par exemple, avec

une fonction à dix termes pour laquelle K = 3,5 et les (i, i, k) sont (0, 0, 0), (0, 0, 1), (0, 1, 0), (1/2, 0, 0), (0, 1, 1/2), (0, 0, 3/2), (1/2, 0, 1), (0, 1, 1), (0, 1, 3/2), (1/2, 1, 0) on trouve une énergie

E = - 2,903666 unités atomiques.

Ceci est à comparer à notre précédent -calcul avec

une fonction à dix termes, qui donnait une énergie

-

2,903639 unités atomiques, et au résultat corres- pondant de Chandrasekhar et Herzberg, qui est

-

2,903603 unités atomiques.

L’auteur désire exprimer sa reconnaissance à Mme Veronica C. Fink, qui s’est chargée des calculs numériques.

Lettre reçue le 25 janvier 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CHANDRASEKHAR (S.) et HERZBERG (G.), Phys. Rev., 1955, 98, 1050. HART (J. F.) et HERZBERG (G.), Phys. Rev., 1957, 106, 79. PLUVINAGE (P.), J. Phy- sique Rad., 1955, 16, 675. MUNSCHY (G.) et PLUVI-

NAGE (P.), J. Physique Rad., 1957, 18, 157. MUNSCHY (G.), J. Physique Rad., 1957, 18, 552. SCHWARTZ (H. M.), Phys. Rev., 1956, 103, 110. HYLLERAAS (E. A.) et MIDTDAL (J.), Phys. Rev., 1956, 103, 829.

KINOSHITA (T.), Phys. Rev., 1957, 105, 1490.

[2] Cf. CHANDRASEKHAR (S.) et HERZBERG (G.), réfé-

rence [1].

[3] WILETS (L.) et CHERRY (I. J.), Phys. Rev., 1956, 103,

112. KINOSHITA (T.), référence [1].

[4] PLUVINAGE (P.) et MUNSCHY (G.), référence [1]. FOCK (V. A.), Izvest. Akad. Nauk S. S. S. R. Ser. Fiz., 1954, 18, 161.

[5] PLUVINAGE (P.), J. Physique Rad., 1957, 18, 474.

Remarque au sujet de la note précédente, par Ph. PLU- VINAGE, Institut de Physique de la Faculté des

Sciences de Strasbourg

Au moment où H. M. Schwartz m’a obligeamment communiqué le texte de sa note; je procédais à une

vérification directe des résultats indiqués précédem-

ment (référence [5] ci-dessus) et venais de trouver une

contradiction. Une faute a pu être localisée. Il s’agil

d’une erreur de transcription d’un élément de matrice

qui a changé une donnée du calcul numérique et, par malchance, a échappé à plusieurs contrôles successifs

indépendants. Il semble qu’en tenant compte de cette

erreur, tout rentre dans l’ordre. En particulier la

valeur obtenue par H. M. Schwartz avec une fonction à 9 termes et en utilisant la méthode de Ritz apparaît

comme tout à fait vraisemblable.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001904050500

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