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Note sur un théorème fondamental dans la théorie des courbes

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

H. L AURENT

Note sur un théorème fondamental dans la théorie des courbes

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 16 (1877), p. 26-28

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1877_2_16__26_1>

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NOTE SUR ON THÉORÈME FONDAMENTAL DANS LA TPORIE DES COIRDES ;

PAR M. H. LAURENT.

On sait que, lorsque deux courbes variables de forme et de position ont ensemble n -f- i points communs et que ces points, dans une position particulière de la'figure, viennent à se confondre, elles ont un contact d'une na- ture particulière, et que l'on appelle contact dordre n ; au point de contact les ordonnées des deux courbes sont égales, ainsi que leurs n premières dérivées. Cette pro- position n'est pas démontrée d'habitude avec toute la ri- gueur désirable. Je me propose d'en donner ici une dé- monstration que je crois irréprochable.

Soient f [x) et ç> (x) les ordonnées des deux courbes correspondant à l'abscisse x\ bi les courbes ont 7^4- i points communs, on pourra représenter leurs abscisses par

x\ i &I9 • • • y &n-hi>

et leurs ordonnées par

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( 2 7 ) .

Si Ton considère alors la fonction ƒ ( x ) — ç (x), elle s'annulera pour les valeurs supposées croissantes :

donc, en vertu du théorème de Rolle, sa dérivée sera nulle pour n valeurs de x, à savoir x\ compris entre xx et x4, x\ compris entre x2 et x3,. . . , xn compris entre xn et xn+i. Toujours en vertu du théorème de Rolle, sa dérivée se- conde s'annulera pour n — i valeurs de x comprises : la première, entre x\ et x'2, . . . , et, par suite, com- prises toutes entre x\ et x^, c'est-à-dire entre Xi et xn+1. En continuant ainsi, on voit que ƒ " (x) — c^n (x) s'annulera pour une valeur de x comprise entre la plus grande et la plus petite des quantités x,, x2, . . . , # „ . Soit^

cette valeur; on aura

OU

Si Ton suppose maintenant que ^ j , ars, . . ., xrt+1 tendent simultanément vers la valeur #, on aura

et ladémonstration faite pour les n*im<fJ dérivées s'applique, bien entendu, aux dérivées d'ordre moins élevé.

La démonstration précédente fait bien ressortir les cas où le théorème énoncé tomberait en défaut, et, comme on a appliqué le théorème de Rolle, on a été obligé de supposer ƒ (x) et <p (x) continus, ainsi que leurs n — i premières dérivées; quant à la nlèm% on l'a simplement supposée bien déterminée et finie. Mais le théorème s'applique encore au cas où quelques dérivées seraient infinies si, par une transformation de coordonnées, on peut éviter qu'il en soit ainsi.

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On peutdonner relativement aux courbes dans l'espace une démonstration tout à fait analogue à celle-ci. Nous croyons pouvoir nous dispenser de la reproduire ici.

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