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Codage de la lettre W et et 16 correspond à la lettre Q

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Academic year: 2022

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(1)

Spé Travail maison 3 2011-2012

EXERCICE 1 :

(E) : 11x−26y= 1, oùxet y désignent deux nombres entiers relatifs.

1. (−7 ; −3) est solution de (E) (vérification laissée au lecteur).

2. Les solutions de l’équation (E) sont les couples (26k−7; 11k−3) oùkZ . 3. 0626k−7625⇔7626k632⇔ 7

26 6k6 32

26. k étant un entier relatif, le dernier encadrement implique quek= 1 et donc le couple cherché est (19; 8) .

Partie B

1. Codage de la lettre W : 11×22+8 = 250 et 250≡16 (26) et 16 correspond à la lettre Q. Ainsi W est codée parQ. 2. Le but de cette question est de déterminer la fonction de décodage.

(a) Si 11x≡j(26) alors 19×11x≡19j(26)⇔209x≡19j(26). Or 209≡1 (26) donc 209x≡x(26) et grâce aux propriétés sur les congruences, on ax≡19j(26). La réciproque est du même tonneau.

(b) Procédé de décodage :

11x+ 8≡y(26) donc 11x≡y−8 (26)⇔x≡19(y−8) (26) (c) Décodage de la lettre W :

Pour W,y= 22 donc la lettre codée admet unxvérifiantx≡19(22−8) (26)⇔x≡6 (26).

La lettre W code la lettre G .

EXERCICE 2 :

« Étant donnés deux entiers naturelsaetb non nuls, si PGCD(a; b) = 1 alors PGCD(a2; b2) = 1 ».

Une suite (Sn) est définie pourn >0 par Sn=

n

X

p=1

p3. On se propose de calculer, pour tout entier naturel non nul n, le plus grand commun diviseur de Sn et Sn+1.

1. Démontrer que, pour toutn >0, on a : Sn=

n(n+ 1) 2

2 . Cela se démontre par récurrence :

• Initialisation :n= 1 ,S1= 1 et

1

X

p=1

p3= 1 donc la propriété est vraie au rang 1.

• Hérédité : supposons la propriété vraie au rangn. Montrons qu’elle est vraie au rangn+ 1.

Sn+1 = Sn+ (n+ 1)3Sn+1 =

n(n+ 1) 2

2

+ (n+ 1)3Sn+1 = n2(n+ 1)2+ 4(n+ 1)3

4 ⇔ Sn+1 =

(n+ 1)2(n2+ 4n+ 4)

4 ⇔Sn+1=

(n+ 1)(n+ 2) 2

2

. Ce qui prouve que la propriété est vraie au rangn+ 1.

• D’apreès le principe du raisonnement par récurrence : Pour toutn >0, on a : Sn=

n(n+ 1) 2

2 . 2. n= 2k.

(a) S2k =

2k(2k+ 1) 2

2

=k2(2k+1)2etS2k+1 =

(2k+ 1)(2k+ 2) 2

2

= (k+1)2(2k+1)2. Or d’après le cours sur le PGCD, PGCD(ka,kb)=kPGCD(a, b) donc PGCD(S2k; S2k+1) = (2k+ 1)2PGCD k2 ; (k+ 1)2

. (b) Calcul du PGCD (k; k+ 1).

k+ 1−k= 1 donc d’après le théorème de Bézout, il existeuetv dansZtels que au+bv= 1 donc k+ 1 etk sont premiers entre eux. Il s’en suit que :

PGCD (k; k+ 1) = 1

(c) Grâce à la propriété du préambule, PGCD(k2 ; (k+ 1)2) = 1 car PGCD (k; k+ 1) = 1, il s’en suit que PGCD(S2k ; S2k+1) = (2k+ 1)2.

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(2)

Spé Travail maison 3 2011-2012

3. n= 2k+ 1.

(a) (2k+ 1)(k+ 1)−k(2k+ 3) = 1. Comme il existe uetv dansZtels que (2k+ 1)u+ (2k+ 3)v= 1 les deux nombres 2k+ 1 et 2k+ 3 sont premiers entre eux et PGCD (2k+ 1 ; 2k+ 3) = 1.

(b) S2k+2=

(2k+ 2)(2k+ 3) 2

2

= (k+ 1)2(2k+ 3)2et S2k+1= (k+ 1)2(2k+ 1)2. Or d’après le cours sur le PGCD, PGCD(ka,kb)=kPGCD(a, b) donc PGCD(S2k+1; S2k+2) = (k+ 1)2PGCD (2k+ 1)2 ; (2k+ 3)2. Toujours en vertu de ce qui précède, et à la propriété du préambule, on obtient :

PGCD(S2k+1 ; S2k+2) = (k+ 1)2. 4. Sn et Sn+1 sont premiers entre eux⇔PGCD(Sn ; Sn+1) = 1

• Si nest pair, PGCD(S2k ; S2k+1) = (2k+ 1)2= 1⇔k= 0 etn= 0 ce qui ne se peut pas.

• Si nest impair, PGCD(S2k+1 ; S2k+2) = (k+ 1)2= 1⇔k= 0 etn= 1 ce qui représente la seule possibilité.

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