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Texte intégral

(1)

le 30 Septembre 2010 UTBM MT26

Arthur LANNUZEL http ://mathutbmal.free.fr

eries num´ eriques

Introduction.

Une s´erie est la somme des termes d’une suite. Mais la th´eorie des s´eries n’est pas qu’une simple application des r´esultats obtenus sur les suites. De nombreuses constantes, valeurs de fonctions ne peuvent ˆetre d´efinies que par des s´eries. On pourra ´egalement remarquer qu’une suite peut se ramener `a une s´erie.

1 ”Rappel” sur les suites de Cauchy.

D´efinition 1.1 On appelle suite de Cauchy, une suite (un)n∈N telle que

∀ϵ >0,∃N N,∀p, q ≥N,|up−uq|< ϵ.

Exemples 1.2 1) Consid´erons la suite d´efinie par u0 R etun+1 =un+sin(n)2n . Cette suite est de Cauchy

2) Soit la suite (Sn)n d´efinie par S1 = 1, S2 = 1 + 12, Sn= 1 + 12 +...+ 1n. (Sn)n n’est pas une suite de Cauchy.

Proposition 1.3 Toute suite convergente est de Cauchy Preuve.

Soit (un)n convergente versl.

Soit ϵ >0.

Il existeN N tel que ∀n ≥N,|un−l| ≤ 2ϵ. Alors, ∀p, q ≥N,|up−uq| ≤ϵ.

CQFD

Proposition 1.4 Dans R ou C, toute suite de Cauchy est convergente (⇐⇒ R et C sont complets).

(2)

Preuve.

Dans R.

On montre tout d’abord qu’une suite de Cauchy est born´ee (exo).

Si on consid`ere alors (R complet) les deux suites de terme g´en´eral ip = inf((un)np) et sp = sup((un)np), elles sont adjacentes donc admettent une limite l

Par le th´eor`eme des gendarmes, l est alors la limite de (un)n. CQFD

Remarque 1.5 La proposition pr´ec´edente n’est pas vraie dans Q. Exemple : un= E(

2.10n) 10n .

2 Les s´ eries num´ eriques.

K=Rou C.

D´efinition 2.1 Soit (un)nn0 K une suite.

On appelle s´erie de terme g´en´eral un la suite (Sn)n∈N d´efinie par

Sn =

n

k=n0

uk (somme partielle dordre n).

On la noteun.

D´efinition 2.2 Une s´erie

un est dite convergente ssi la suite (Sn) est convergente.

Cette limite est appel´ee somme de la s´erie et not´ee

S =

+

n=n0

un.

Sinon, on dit que la s´erie est divergente.

Dans le cas d’une s´erie convergente de limite S, Rn = S −Sn = ∑+

k=n+1uk est appel´e reste d’ordre n de

un.

Exemples 2.3 i) Soit la s´erie1

n.(n+1) : Sn= 1

1.2 + 1

2.3 +...+ 1 n.(n+ 1).

(3)

ii) Soit la s´erie n (s´erie harmonique) :

Sn= 1 + 1

2 +...+ 1 n.

Remarque 2.4 Les exemples pr´ec´edents montrentlimn→∞un= 0est une conditionn´ecessaire mais non suffisante pour que

un converge.

Exercice 2.5 a, q R. A quelles conditions

a.qn est-elle une s´erie convergente ?

3 Op´ erations sur les s´ eries.

Soient ∑

un et ∑

vn, deux s´eries num´eriques etλ∈K. On d´efinit la somme :

un+∑

vn:=∑

(un+vn), le produit par un scalaire λ : λ.

un:=∑

(λ.un).

D’apr`es les propri´et´es des limites de suites num´erique, on a : Si∑

unconverge versket∑

vnconverge verslalors∑

un+∑

vnconverge versk+letλ.un converge vers λ.k.

Ce qui fait de l’ensemble des s´eries convergentes munis des 2 lois pr´ec´edentes un espace vectoriel.

Remarque 3.1 (exo)

La somme de deux s´eries divergentes, n’est pas forc´ement divergente. Trouver un exemple.

Exercice 3.2 D´eterminer la convergence et la somme de

ln(1 +n1).

4 eries num´ eriques ` a termes positifs.

D´efinition 4.1 On appelle

un s´erie `a termes positifs si∃N N,∀n ≥N, un 0.

Remarque 4.2 On supposera, pour simplifier les notations, que tous les termes sont positifs.

4.1 Crit` ere de comparaison.

Th´eor`eme 4.3 Soient

un,

vndeux s´eries num´eriquespositivestelles que∀n ≥N, un vn.

i) Si

vn converge alors

un converge, ii) Si

un diverge alors

vn diverge.

(4)

Preuve.

i) Croissante major´ee donc convergente.

ii) Non major´ee donc divergente.

CQFD

Exercice 4.4 1) La suite Un =∏n

k=1ek21k est-elle convergente ? 2) La s´erie1

ln(1+n) est-elle convergente.

4.2 Crit` ere de d’Alembert.

Th´eor`eme 4.5 Soit

un une s´erie positive telle que unu+1

n converge vers une limite R R∪ {∞}.

i) Si R <1 alors

un converge.

ii) Si R >1 alors

un diverge.

Preuve.

i) Si R < 1, il existe N N et α < 1, tels que ∀n N, un 0 et unu+1

n α. Donc ∀n N un≤αnNuN. Or ∑

αnNuN converge, d’o`u le r´esultat par comparaison.

ii) Si R > 1, il existe N N et α > 1, tels que ∀n N, un 0 et unu+1

n α. Donc ∀n N un≥αnNuN. Or ∑

αnNuN diverge, d’o`u le r´esultat par comparaison.

CQFD

Remarque 4.6 la preuve nous pousse `a affiner un peu le crit`ere ci-dessus. (exo.) Remarque 4.7 ATTENTION !

i) Soit

un avec un = n1. Alors un+1u

n <1 et

un diverge (limn+ un+1u

n = 1).

ii) Soit

un avec un= n(n+1)1 . Alors uun+1

n <1 et

un converge (limn+ uun+1

n = 1).

Exercice 4.8 Etudier, suivant la valeur de α∈R, la convergence de la s´erie(n!)α nn .

4.3 Crit` ere de Cauchy.

Th´eor`eme 4.9 Soit

un une s´erie positive telle que n

un converge vers une limite R R {∞}.

i) Si R <1 alors

un converge.

ii) Si R >1 alors

un diverge.

(5)

Preuve.

i) Si R < 1, il existe N N et α < 1, tels que ∀n N, un 0 et n

un α. Donc ∀n N un≤αnN. Or ∑

αnN converge, d’o`u le r´esultat par comparaison.

ii) Clair car dans ce cas,un −→+. CQFD

Remarque 4.10 la preuve nous pousse `a affiner un peu le crit`ere ci-dessus. (exo.) Exercice 4.11 1) Etudier suivant a, b, c, d∈R+,

(an+bcn+d)n.

2) Etudier, suivant la valeur de α∈R, la convergence de la s´erie2n

n2 sin2n(α).

3) Etudier la convergence de la s´erie1

nn.ln(n). Remarque 4.12 ATTENTION !

i) Soit

un avec un = n1. Alors n

un <1 et

un diverge (limn+ n

un= 1).

ii) Soit

un avec un= n(n+1)1 . Alors n

un <1 et

un converge (limn+ n

un = 1).

4.4 Crit` ere d’´ equivalence.

Th´eor`eme 4.13 Soit

un et

vn, deux s´eries positives telles que un + vn. Alorsvn

et

un sont de mˆeme nature.

Preuve.

i) Supposons que∑

un converge. On avn= (1 +ϵ(n))unavec limn+ϵ(n) = 0. Donc il existe N N tel que ∀n≥N, 0< vn2.un. D’o`u le r´esultat par comparaison.

ii) Supposons que ∑

un diverge. On a vn = (1 +ϵ(n))un avec limn+ϵ(n) = 0. Donc il existe N N tel que ∀n≥N, vn 12.un >0. D’o`u le r´esultat par comparaison.

CQFD

Exercice 4.14 1)n+n

n31, 2) 1

n1+ 1n.

4.5 Comparaison avec une int´ egrale.

Proposition 4.15 Soit f : R −→ R+ continue d´ecroissante, d´efinie sur [p,+[ (p N).

Alors ∀N > a, N N

N+1 a+1

f(t)dt

N

k=a+1

f(k)≤

N a

f(t)dt.

(6)

Preuve.

DESSINS CQFD

On en d´eduit le

Th´eor`eme 4.16 Soit f : R −→ R+ d´ecroissante, d´efinie sur [p,+[ (p N). Alors la s´erie

f(n) est de mˆeme nature que l’int´egrale impropre

+ p

f(t)dt.

Exemples 4.17 S´eries de Riemann.

un avec un = n1α.

Remarque 4.18 ( Crit`ere de Riemann)

A partir du r´esultat ci-dessus, on peut, de la mˆeme fa¸con que pour les int´egrales g´en´eralis´ees, construire de crit`ere de Riemann :

((nα.un −→0)(α >1)) =(∑

un converge)

((nα.un−→+)1)) =(∑

un diverge).

Exercice 4.19 (s´eries de Bertrand)

Quelle est, suivant les valeurs de α et β, la nature de la s´erie

∑ 1 nα.(lnn)β ?

5 eries num´ eriques ` a termes quelconques.

5.1 Absolue convergence.

D´efinition 5.1 Soit

un une s´eries num´erique. Si la s´erie de

|un| est une s´erie conver- gente, on dit que

un est absolument convergente.

Th´eor`eme 5.2 Une s´erie num´erique

un absolument convergente est convergente. De plus,

|

un| ≤

|un|.

(7)

Preuve.

Dans le cas complexe, ∑

un =∑

Re(un) +i

Im(un) et |Re(un)| ≤ |un|, |Im(un)| ≤ |un|. Il suffit donc de v´erifier le th´eor`eme pour une s´erie r´eelle.

un=∑

max{un,0} −

max{−un,0}. Or∑

max{un,0} et∑

max{−un,0}sont des s´eries

`

a termes positifs qui convergent si on suppose que ∑

|un|converge.

CQFD

Exemples 5.3ln(n)+(1)n.(n+1)

n3 est absolument convergente.

Exercice 5.4 a, q C. A quelles conditions

a.qn est-elle une s´erie convergente ?

D´efinition 5.5 Une s´erie convergente mais non absolument convergente est dite semi-convergente.

Exemples 5.6 La s´erie(1)n

n est convergente (voir ci-dessous) mais pas absolument conver- gente.

Remarque 5.7 En changeant l’ordre des termes d’une s´erie r´eelle semi-convergente, on peut construire une s´erie qui converge vers une limite l∈R choisie au d´epart.

[Notons u+k les termes positifs et uk les termes n´egatifs. Clairement

u+k et

uk divergent (car la s´erie est semi-convergente). Soit l R+.

i) Il existe k1+ N, tel que S1+ =∑k1+

i=0u+i > l etk+11

i=0 u+i ≤l. Et |S1+−l| ≤ |u+

k1+|. ii) Il existe k1 N, tel que S1=S1++∑k1

i=0ui < l etk11

i=0 ui ≥l. Et |S1−l| ≤ |u

k1|. iii) Il existek2+ > k1+, tel queS2+ =S1+∑k+2

i=k1+u+i > letS1+∑k+21

i=k+1 u+i ≤l. Et|S2+−l| ≤ |u+

k2+|. iv) Il existek2> k1, tel queS2=S2++∑k2

i=k1ui < letS2++∑k21

i=k1 ui ≥l. Et|S2−l| ≤ |u

k2|. etc...

Or |un| converge vers 0.

Donc la suite {S1+, S1, S2+, S2, ....} converge vers l.]

5.2 eries altern´ ees.

D´efinition 5.8 Une s´erie

un est ditealtern´ee ssiun = (1)nαn avec αn une suite de signe constant.

Th´eor`eme 5.9 Toute s´erie r´eelle, altern´ee, telle que la suite (|un|)n d´ecroit vers 0est conver- gente.

(8)

Preuve.

Supposons αn0. Posons Sp =∑p n=0un.

Il est facile de montrer que les deux suites (S2p)p et (S2p+1)p sont adjacentes. Elles convergent donc vers une limite commune l. Ce qui montre que (Sp)p converge vers l.

De plus, S2p+1 ≤l≤S2p+2 avec S2p+2−S2p+1 =α2p+2 =|u2p+2|. D’o`u la majoration.

CQFD

Remarque 5.10 On a montr´e que, pour une s´erie telle que donn´ee dans le th´eor`eme pr´ec´edent,

|Rp|:=|+

n=p+1un| ≤ |up+1|. Ce r´esultat sera utile pour approch´e la somme d’une s´erie altern´ee au paragraphe 6.4.

Exemples 5.11 La s´erie harmonique

n≥1 (1)n−1

n converge.

De plus, en int´egrant l’egalit´e ∀t∈[0,1],∑p1

n=0(−t)n = 11+t(t)p, on obtientp1

n=0 (1)n

n+1 = ln 2 + (1)p1

0 tp

1+tdt, donc |(−1)n1

n ln 2| ≤1

0 tpdt = p+11 . Donc la somme de la s´erie harmonique est ln 2.

5.3 Sommation d’Abel.

On peut g´en´eraliser le r´esultat sur les s´eries altern´ees de la fa¸con suivante : Soit ∑

un une s´erie `a termes r´eels ou complexes telle que un=ϵn.an. Posonsσn =∑k=n

k=0 ak.

On a alors (m´ethode de sommation d’Abel) : Sn:=∑k=n

k=0 un = ϵ0.a0+ϵ1.a1+...+ϵn.an

= ϵ0σ0+ϵ1.(σ1−σ0) +ϵ2.(σ2−σ1) +...+ϵn.(σn−σn1)

= σ0.(ϵ0−ϵ1) +σ1.(ϵ1−ϵ2) +...+σn1.(ϵn1−ϵn) +σnn Supposons, de plus, que (ϵn)n est une suite de r´eels positifs, d´ecroissante et

∃M R+,∀n N,|σn| ≤M Alors

|Sn| ≤M.(ϵ0 −ϵ1+ϵ1−ϵ2+...+ϵn1−ϵn+ϵn) =M.ϵ0. Remarque 5.12 On montre de la mˆeme fa¸con

∀n0 < n1 N,|

k=n1

k=n0

un| ≤ϵn0.M.

On a donc d´emontr´e la

Proposition 5.13 (R`egle d’Abel.)

Soientn)n une suite de r´eels positifs, d´ecroissante de limite 0 et (an)n une suite de com- plexes telle que

∃M R+,∀n N,|

k=n

k=0

ak| ≤M

(9)

Alors la s´erie un converge et

∀n0 < n1 N,|

k=n1

k=n0

un| ≤ϵn0.M.

Preuve.

Grˆace `a la derni`ere majoration, la suite des sommes est alors de Cauchy CQFD

6 Estimation de la somme d’une s´ erie.

Dans quelques rares cas, on peut d´eterminer de fa¸con exacte la somme d’une s´erie num´erique : s´eries g´eom´etrique, s´eries t´elescopiques (ex. ∑ 1

n21),...

Dans les autres cas, pour une s´erie convergente ∑

un, on peut approximer S = ∑+

n=0un par Sp =∑n=p

n=0un pourp grand.

L’erreur commise est mesur´ee par Rp =∑+

n=p+1un et on a

|Rp| ≤

+

n=p+1

|un|.

Notre but, pour ϵ >0 donn´e, est de trouver p tel que |Rp|< ϵ.

Pour cela nous allons majorer cette erreur pour une s´erie dont la convergence a ´et´e montr´ee grˆace au crit`ere de D’Alembert, de Cauchy, grˆace `a la comparaison avec une int´egrale ou le crit`ere des s´eries altern´ees.

6.1 Crit` ere de D’Alembert.

Pour n assez grand |u|un+1|

n| ≤k < 1.

Donc, pour p assez grand (p p0), |up+1| ≤k|up|, |up+2| ≤k2|up|, ... donc

|Rp| ≤ |up|(k+k2+k3 +...) =|up| k 1−k. Exemples 6.1 Valeur approch´ee `a 103 pr´es de5n

n!.

6.2 Crit` ere de Cauchy.

Pour n assez grand √n

|un| ≤k <1.

Donc, pour p assez grand (p p0), |up+1| ≤kp+1, |up+2| ≤kp+2, ... donc

|Rp| ≤kp(k+k2 +k3+...) = kp+1 1−k. Exemples 6.2 Valeur approch´ee `a 103 pr´es de

(100n )n.

(10)

6.3 Comparaison avec une int´ egrale.

Soit une s´erie de terme g´en´eral un=f(n) avec f positive d´ecroissante sur [a,+[.

On a vu que, pour p≥a,

+

p+1

f(x)dx < Rp <

+

p

f(x)dx.

Si on approxime S par Sp, on peut majorer l’erreur par ∫+

p f(x)dx.

Remarque 6.3 Il est plus int´eressant d’approximer S par Sp +∫+

p+1 f(x)dx et de majorer l’erreur Ep parp+1

p f(x)dx qu’on peut lui-mˆeme majorer par up. Exemples 6.4 Valeur approch´ee `a ϵ pr´es de1

nα.

6.4 Crit` ere des s´ eries altern´ ees.

Soit une s´erie de terme g´en´eral un = (1)nan avec (an)n suite positive d´ecroissante de limite 0.

On a vu (remarque 5.10) que, dans ce cas,|Rp| ≤ap+1.

Donc, si on approximeS par Sp, on peut majorer l’erreur par ap+1. Exemples 6.5 Valeur approch´ee `a 103 pr´es de(1)n

n2ln(n).

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