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Mémoire pour la commission d’étude sur la maximisation des retombées économiques de l’exploitation des Ressources naturelles des régions.

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Mémoire pour la commission d’étude sur la maximisation des retombées économiques de l’exploitation des

Ressources naturelles des régions.

Introduction

Le 9 janvier 2003, nous avons appris que la commission d’étude sur la maximisation des régions ressources existe. De plus il est même possible d’y envoyer un mémoire avant le 18 janvier 2003. Nous devons sans doute en conclure qu'il faut être rapide pour faire partie de ceux qui se prononcent dans ces milieux reculés.

À qui et à quoi cela sert de ne pas informer la population sur leurs droits de s'exprimer? Bien sur les autorités nous diront, qu’ils ont publié un article dans les journaux locaux. Malheureusement tout le monde sait que, peu de personnes les lisent vraiment. Pourquoi la commission ne s’est pas déplacée à Mont Laurier, étant donné que presque tous les scieurs de bois et usines de transformation s’y trouvent, en plus, des scieurs de l’Outaouais qui viennent couper le bois chez nous. Nous savons qu’il est maintenant trop tard pour demander à la commission de venir chez nous, par contre, nous voyons bien que quelqu’un a mal fait son travail.

Réflexion

Maximiser les retombées économiques ne doit pas minimiser d’autre secteur d’activité. Jadis, nous parlions du rendement soutenu puis du rendement accru. Les paroles se raffinent au fil du temps mais nous ne voyons toujours pas de développement durable en application. Pour maximiser les retombées économiques de l’exploitation des ressources naturelles il faut, selon moi, une deuxième et même quand c’est possible une troisième transformation de la matière première, cela créerait des emplois tout en donnant au produit un plus valut. Scier du gros bois donne aussi un plus valut au produit, mais dénigre tout un secteur activité La forêt doit être gérée comme une ressource multiple. Dans un même lieu nous avons, des arbres, des animaux, des oiseaux, des érablières, des lacs, des chemins (souvent beaucoup top large), des petits ruisseaux, des rivières, des poissons, des petits fruits, des minéraux, des herbes de toute espèce, et bien sûr des insectes. Voil à en quelque sorte le portrait d’une partie de cette famiile. En forêt on retrouve aussi des pourvoyeurs, des ZECS, des Indiens, des cueilleurs, des écologistes, des géologues, des randonneurs et plusieurs autres travailleurs dans diverses disciplines. Il est ainsi facile de convenir Qu’une forêt multi ressource tiendrait compte de tous ces éléments et ne verrait pas l’arbre comme de la matière ligneuse uniquement, mais plutôt comme une matière nécessaire à l’équilibre de la nature, aussi vital que l’eau et l’air.

Pour maximiser les retombées économiques il faut, d’après nous, utiliser les plantations de tel sorte qu’elles puissent autant servir de couvert aux cervidés l’hiver et de garde-manger aux petits animaux l’été. Si on coupe trop et mal cela crée un grand déséquilibre; pas de merises, pas d’oiseaux, pas de petits gibiers, pas de prédateurs, etc. voil à un petit maillon de cet grandiose organisation que l’on nomme biodiversité qui est en quelque sorte synonyme de vie sur terre . Il est, pour ces raisons, évident que les plantations d’arbres ne devraient pas être de la monoculture, mais bien une culture expérimental de bois compagnon. Le compagnonnage existe en jardinage il y a donc, moyen de faire la même chose en forêt. Les plantations qui Page 1 sur 3 Mémoire pour La commission d’Étude sur la maximisation des retombées économiques de l...

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prennent de plus en plus de place dans nos forêts doivent servir à plus que des réserves de bois pour l’avenir des industries forestières. Pendant leur croissance ils doivent nourrir et abriter la faune, vu l’étendue de leur espace.

L'homme a contribué, et contribue toujours, à une importante réduction de la biodiversité. La diminution des populations animales et végétales, l'extinction ou la raréfaction de certaines esp èces et la simplification des écosystèmes en sont des preuves évidentes. Il faut mettre un frein a tous cela, s’il est vrai que la forêt est publique, ces plantations nous appartiennent.

Pour maximiser les retombées économiques il faut que les redevances distribuées par le programme volet 2 soutiennent la protection des forêts ancienne. Il faut aussi que les forestiers qui font eu même l’inventaire forestier, divulguent les endroits où se situes les forêts anciennes. De plus une close obligeant les CAAF à protéger un pourcentage de ces forêts devrait être imposée.. La politique des EFE (écosystème forestier exceptionnel) du Ministère des Ressources naturelles devrait être plus transparente pour que les travailleurs forestiers ou travailleurs en éco touriste comprennent qu’une tel politique existe et qu’elles sont les critères pour qu’une forêt soit nommée un EFE

Pour maximiser les retombées économiques les forestiers de notre région devraient apprendre à travailler en concert avec d’autres intervenants nous avons vue en 1999 de très beau projet d’érablières Au lac Howard à Val Limoge et à bien d’autres endroit dans notre MRC disparaître à cause de l’avidité de certains forestiers.

Ces projets auraient été des exemples dont il est possibles de cohabiter dans une forêt gérer en partenariat.

Mais l’intérêt de l’un a démoli le rêve de l’autre. Plusieurs possibilités d’emplois ont disparu quand cette entente a été brisée. Forêt multi ressources.

Des parcs polaires et des esprits qui s’échauffe plus au sud!

Il faut plus que des parcs polaires, car au sud les esprits s’échauffent. Le ministre Boisclair annonçait dernièrement la création de nouveaux parcs provinciaux dans le nord du Québec et loin des bassins de population. Ces nouvelles annonces contribueront certes à augmenter le pourcentage du territoire Québécois toujours protégé, mais n’auront pas d’impact sur l’accessibilit é facile et rapide à des écosystèmes forestiers par monsieur et madame Tout-le-Monde. Présentement, nous l’affirmons d’expériences, les citoyens ont toujours le petit bout du bâton quand viens le temps de réclamer une évidence comme la préservation des coupes forestières de petits bouts de territoire aménagez pour l’écotourisme, la détente et la contemplation. Aménagement qui est à la base d’une économie viable et qui a un impact limité pour l’environnement. Ces petits parcs devraient être complémentaires aux plus gros. Les plus gros parcs étant nécessaires pour assurer une protection adéquate à la faune, et les petits parcs essentiels pour redonner la forêt à son propri étaire, la population.

Nous réclamons ainsi la création d’un programme comparable à celui présentement en vigueur sur l’écosystème forestier exceptionnel pour la création de petits parcs récréatifs contemplatifs soustraient à l’aménagement forestier pour prot éger l’économie du futur, l’écotourisme.

La réponse typique d’une personne œuvrant dans le domaine de l’aménagement de la matière ligneuse a un tel projet sera de dire que, dans le cas des Laurentides, c’est la coupe jardinatoire qui est utilisée que cette coupe imite la dynamique foresti ère de remplacement des arbres, par petites trouées des forêts feuillus nobles… Cette coupe a certes de nobles intentions mais est tout de même inacceptable dans plusieurs situations. Voici pourquoi, nous aimons les adultes et les vieux! La réalisation d’une coupe jardinatoire vient prélevé les arbres mâtures et les essences peu intéressantes commercialement. Les forêt anciennes pré- coloniale de feuillus nobles, comme ont peu les voir en visitant les écosystème forestier exceptionnels présentaient de plus gros arbres, des plus gros chicots, bref, une dynamique forestière différente. Cette Page 2 sur 3 Mémoire pour La commission d’Étude sur la maximisation des retombées économiques de l...

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différence, cette diversité n’est plus visible autour de nous. L’œil du citoyen moyen ne voyant que des forêt jeunes kilomètres après kilomètres.

Une gestion publique pour le public et pour l’avenir

Les intérêts publics du Québec serait mieux servi si l’économie du passé, comme l’exploitation de la forêt comme un réservoir sans fond de fibres, laisserait progressivement sa place a une économie d’avenir, basé sur une exploitation non destructrice de l’environnement. Nos écosystème peuvent supporter l’injure quelques temps, mais nous croyons devoir paver un avenir meilleur pour les générations à venir. Ainsi nous croyons que les intérêts de tous les citoyens du Québec seront mieux servi si la planification forestière se passe le plus loin possible des lobbies industriels.

Nous réclamons la création d’une structure permettant de suivre l’intérêt commun dans les décisions touchant les forêts. Un vérificateur ind épendant et une chaire de chercheurs universitaires pluridisciplinaire permanente responsable d’émettre un avis neutre seraient des avenues intéressantes à explorer.

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