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Présenté par : L’Association régionale des gestionnaires de zecs de la Mauricie 24 janvier 2003 Mémoire sur la maximisation des retombées économiques de l’exploitation des ressources naturelles dans les régions ressources

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Texte intégral

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économiques de l’exploitation des ressources naturelles dans les régions ressources

Présenté par :

L’Association régionale des gestionnaires de zecs de la Mauricie

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Introduction ………..1

Qu’est ce que l’ARGZM ……….2

Portrait régional des zecs de Mauricie ………..3

Retombés économiques ………...4

Dépenses ………..7

Mise en situation ……….8

Notre position sur la maximisation ………8

Préocupations et recommandations ……….8

Préocupation 1 ……….8

Recommandation 1 ……….9

Préocupation 2 ……….9

Recommandation 2 ……….9

Préocupation 3 ……….9

Recommandation 3 ……….9

Préocupation 4 ………..10

Recommandation 4 ………..10

Préocupation 5 ………..10

Recommandation 5 ………..11

Conclusion ……….11

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Introduction

Suite au rendez-vous des régions qui a eu lieu en novembre 2002, une Commission a été formée dans le but de faire une étude sur la maximisation des retombées économiques de l’exploitation des ressources naturelles. Cette même Commission tiendra des audiences publiques dans les différentes régions ressources afin d’analyser le niveau actuel des redevances liées à l’exploitation des ressources naturelles, l’usage fait par le gouvernement du Québec des ses montants perçus et les retombées actuelles dans les régions concernées.

Pour ces audiences publiques, la Commission demande donc aux différents organismes de la Mauricie oeuvrant dans le secteur des ressources naturelles de faire un mémoire. On peut dire que la Maurice offre un imposant potentiel au niveau des ressources naturelles. En effet, actuellement on y retrouve 1 parc National, 2 réserves fauniques, 75 pourvoiries et 11 zones d’exploitation contrôlée qui se partagent différentes ressources naturelles.

C’est dans cette optique que l’Association régionale des gestionnaires de zecs de la Mauricie (ARGZM) répond à cet appel, car en Mauricie on retrouve actuellement plusieurs zones d’exploitation contrôlée qui, par l’exploitation des ressources naturelles, œuvrent comme des acteurs importants dans le moteur économique de la Mauricie. Il est donc important pour nous de donner notre point de vue face à la maximisation des retombées économiques des ressources naturelles dans les régions ressources.

n ce qui concerne les zecs, elles ont vu le jour au Québec à la fin des années 70, soit en 1978.

Avant 1978, ces terres étaient des clubs privés de chasse et pêche, privant ainsi à une partie de la population québécoise l’accès à ces territoires. C’est pour cette raison que le gouvernement a donc remédié à cette situation en redonnant ces terres aux Québécois.

Il faut mentionner que les zecs sont des associations à but non lucratif et administrées par des bénévoles. Ce nouveau concept connaîtra un succès sans précédent, tout en se basant sur quatre principes de base des zones d’exploitation contrôlée, soient la conservation de la faune, l’accessibilité à la ressource faunique, la participation des usagers et l’autofinancement des activités.

E

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Qu ‘est-ce que l’ARGZM

L’ARGZM est un rassemblement de zecs de la région de la Mauricie. Cette structure vise à faciliter les échanges entre les gestionnaires de zecs et à permettre la résolution des problèmes communs.

Pour les divers intervenants régionaux, elle permet des échanges avec un interlocuteur unique qui présente des positions unifiées.

Au plan organisationnel, l’association régionale rassemble, sous forme d'un conseil d'administration, un délégué de chacune des zecs de la région. Les membres de ce conseil élisent un conseil exécutif et un président régional. L’association régionale des gestionnaires de zecs de la Mauricie a vu le jour dans les années 80, anciennement elle portait le nom de Société gestionnaire de la faune de la Mauricie (SGFM) et c’est au début des années 90 que l’association changea son nom pour celui que l’on connaît aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est 11 gestionnaires de zecs qui font partie de l’ARGZM.

L’ARGZM a des mandats bien définis : agir comme intermédiaire auprès des zecs membres de l’ARGZM, de la FQGZ et de la FAPAQ, promouvoir et défendre les intérêts et la raison d’être du réseau des zecs en Mauricie, s’assurer de la sauvegarde des milieux naturels, la conservation et la mise en valeur de la faune font partie intégrante de la gestion des forêts, et ce tant avec nos partenaires forestiers qu’avec tout autre intervenant ayant des activités légitimes sur le territoire.

De plus, elle doit développer et maintenir une conscience collective auprès de ses membres et usagers en insistant sur des mesures de conservation, de protection et d’éthique de vie en forêt. Elle doit assurer et protéger l’intégrité territoriale de chacune des zecs membres de l’Association régionale, faire valoir et augmenter les retombées socio-économiques liées à l’utilisateur des zecs et s’assurer des disponibilités de financement. De plus, elle doit élaborer et planifier des mesures de protection et de conservation liées à un aménagement et une exploitation rationnelle de la faune dans la zec, et finalement, assister les zecs membres dans l’application de leur mandat, soit assurer une accessibilité à la forêt publique par la pratique de la chasse, de la pêche ou toutes autres activités de plein air, tout en respectant la capacité de production de la ressource faunique de la région.

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Portrait régional des zecs de la Mauricie

Comme il a déjà été mentionné, en Mauricie il y a 11 zecs qui s’étalent sur deux MRC, soit les MRC de Mékinac et du Haut St-Maurice.

Dans la MRC du Haut St-Maurice, il y a les zecs Bessonne, Borgia, Frémont, Gros-Brochet, Jeannotte, Kiksissink, La Croche, Ménéokéosawin et Wessonneau.

Du côté de la MRC Mékinac, il y a

les zecs Chapeau-de-Paille et Tawachiche.

Superficie des zecs de la Mauricie

Bessonne 524,50km2

Borgia 556,00 km2

Chapeau-de-Paille 1 270,00 km2

Frémont 601,00 km2

Gros-Brochet 1 439,20km2 Jeannotte 324,00 km2 Kiskissink 829,50 km2 La Croche 351,80 km2 Ménokéosawin 298,50 km2 Tawachiche 318, 00 km2 Wessonneau 805,30 km2

Au niveau de leur superficie, l’ensemble des 11 zecs équivaut à 7317,80 km2 , soit 18,30% de la superficie totale de la Mauricie, ce qui est comparable à l’Île d’Anticosti, ce qui en fait la troisième région en importance au Québec en frais de superficie au niveau des territoires de zecs. En Mauricie, 80% du territoire est public, de ce 80% les zecs représentent 22,87%. Concernant le

La Mauricie

(localisation des zecs) sourceFQGZ

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couvert forestier, les zecs représentent 21,52% du couvert forestier et 12,47% de la superficie en eau, avec plus de 3 000 plans d’eau 1.

Retombées économiques

Selon les dernières statistiques de la FAPAQ, en 2000 les zecs de la Mauricie comptaient 4 914 membres, ce qui représente 13,24 % du membership provincial. Les membres et les différents utilisateurs des territoires de zecs fréquentent ces territoires pour la pratique d’activités récréatives avec et sans prélèvement faunique, ainsi que pour la villégiature.

Toujours selon les données recueillies par la FAPAQ, et ce pour la saison 2001, il y a eu 3 893 chasseurs à l’orignal qui ont fréquenté les zecs de la Mauricie, pour 21 039 de jours de chasse. Pour cette année là, c’est 567 orignaux qui ont été récoltés2. Si on estime la dépense par jour de chasse par chasseur à 21,00$ , cette activité a généré en retombées économiques indirectes 441 819,00$.

Pour ce qui est de la chasse aux petits gibiers, toujours en 2001, 2 533 chasseurs ont été enregistrés pour 5 985 jours de chasse. La récolte a été de 7 452 perdrix et 1 094 lièvres d’Amérique. La FAPAQ estime les dépenses des chasseurs à 21,00$ par chasseur par jour de chasse. Les retombées économiques indirectes ont été de 125 685,00$ en 2001.

Du côté de la pêche, en 2001 les zecs de la Mauricie ont enregistré 33 711 pêcheurs pour 55 066 jours de pêche. Les dépenses des pêcheurs sont estimées à 63,00$ par jour de pêche, donc les retombées économiques indirectes pour cette activité en 2001 ont été de 3 469 158,00$. Donc, les retombées économiques indirectes dans la région des ces trois activités ont été de l’ordre 4 036 662,00$ en 2001. À titre d’exemple, selon les données statistiques de la FAPAQ qui ont été recueillies en 2000, les pêcheurs ont récolté 95 206 ombles de fontaine, 2 860 touladis, 8 820 dorés et 4 306 grands brochets.

Au niveau de la villégiature dans les zecs, la majorité des chalets que l’on retrouve sont sous des baux gouvernementaux. En 2000, la FAPAQ a recensé 1 858 chalets dans les zecs, ce qui équivaut

1 FAPAQ,.Plan de développement régional associé aux ressources fauniques, Mauricie, Trois-Rivières, Qc, 2002, page 1

2FAPAQ 2002

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à 41,37% des chalets que l’on retrouve dans la région 04. La villégiature dans les zecs se fait sur 4 saisons de l’année. En été, les gens vont à leur chalet pour la pratique de leurs activités favorites, comme la pêche, le canot, le vtt, la randonnée en forêt, la cueillette de fruits sauvages et surtout pour passer du temps en famille. En automne, il y a également beaucoup de villégiateurs qui accèdent à leur chalet soit pour la chasse au petit gibier ou pour la chasse à l’orignal. En hiver, quelques villégiateurs vont également à leur chalet, pour la pratique de sports d’hiver comme la motoneige, le ski de fond, la raquette, la pêche blanche ou tout simplement pour des vacances. En plus de la villégiature, on retrouve bon nombre de terrains de camping rustique, semi-aménagés et aménagés.

En fait, on retrouve plus d’une quarantaine de terrains de camping répartis sur les différentes zecs.

Nombre de chalets dans les zecs de la Mauricie

Bessonne 89

Borgia 101

Chapeau-de-Paille 454

Frémont 66

Gros-Brochet 321

Jeannotte 191

Kiskissink 270

La Croche 32

Ménokéosawin 74

Tawachiche 37

Wessonneau 223

Les retombées économiques indirectes liées à la villégiature sont énormes pour la région 04. Nous n’avons qu’a penser à tous les articles et accessoires que l’on doit prévoir pour un séjour en forêt, car les chalets que l’on retrouve dans les zecs sont dépourvus d’électricité et d’eau courante. Donc, un séjour en forêt pour villégiateur entraîne des dépenses au niveau de l’essence, de la nourriture et breuvages, du propane, d’équipements de dépannage en forêt, de génératrice, chaloupe, vtt, véhicule 4X4, appâts pour la chasse et la pêche, équipements de chasse, de pêche et de piégeage, etc. Cette énumération est sommaire, car plusieurs autres dépenses sont encourues par le séjour en forêt. Au niveau de la villégiature, on estime les retombées économiques indirectes à plus de 6 millions de dollars et ce seulement pour les zecs de la Mauricie.

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Donc, si on rassemble toutes les activités que l’on pratique dans les zecs de la Mauricie avec la villégiature, les retombées économiques indirectes sont de l’ordre de 12 millions de dollars pour la région, ce qui est fort appréciable. Nous croyons que les zecs de la Mauricie sont des éléments qui jouent un rôle important dans la croissance économique au niveau touristique.

Au cours des prochaines années, ces chiffres seront vus à la hausse, car depuis quelques années les zecs travaillent avec acharnement à améliorer l’accessibilité à leurs territoires, pour donner la chance à tous les Québécois et Québécoises de bénéficier de notre patrimoine faunique naturel. Par exemple, certaines zecs sont à la mise en place de produits récréotouristiques autres que la chasse et la pêche, soit par l’aménagement de sentier pédestre, de belvédère, de circuit de canot-camping, de circuit de kayak d’eau vive, de sentier de vélo de montagne, de terrain de camping, de centre d’interprétation de la nature, etc. De plus, la qualité des services s’améliore d’année en année avec la mise en place d’haltes routières sur le réseau routier des zecs, de camps et d’abris communautaires, de services sanitaires et de postes d’enregistrement informatisés, etc.

En plus de toutes ces retombées économiques, les zecs de la Mauricie sont une excellente source pour la main d’œuvre régionale, que ce soit pour les ouvriers, professionnels, techniciens, etc. En fait, en 2001 c’est près d’une soixantaine d’emplois qui ont été créés. Ce sont autant des emplois saisonniers que permanents, ce qui est remarquable et ce sans compter tous les contrats qui sont octroyés à différentes compagnies, sous-traitants et petites PME de la Mauricie et même de d’autres régions.

Mis à part les activités récréatives et la villégiature qui jouent un rôle important dans l’économie régionale, il y a également l’exploitation forestière qui rapporte plusieurs millions de dollars, car la récolte faite dans les zecs de la Mauricie est importante. Actuellement, dans les zecs il y a plus d’une quarantaine de bénéficiaires de CAAF qui exploitent la matière ligneuse. Selon les données recueillies au Ministère des ressources naturelles, de 1990 à 2001 c’est 65 718,28 ha de forêt qui a été coupé, soit plus de 657 km2 . Si on extrait les lacs, cours d’eau et milieux humides, c’est 974,12 km2 qui est inexploitable. Donc, depuis les dix dernières années, c’est 10,9% du territoire des zec qui a été coupé, tout en excluant les cours d’eau. Il est évident que certaines zecs ont été coupées plus que d’autres depuis les dix dernières années, mais celles-ci ont été coupées dans les années 80.

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Superficie coupée dans les zecs de 1990 à 2001 Bessonne

2956,2 ha Borgia

2068 ha Chapeau-de-Paille

7968,6 ha Frémont

7846,2 ha Gros-Brochet

24398,72 ha Jeannotte

1665,1 ha Kiskissink

8660 ha La Croche

0 ha Ménokéosawin

194,36 ha Tawachiche

2428,4 ha Wessonneau

7532,7 ha

Dépenses

Il est évident que, pour un organisme gestionnaire de zecs, les dépenses d’opérations sont relativement élevées, on parle des frais occasionnés par l’administration, l’entretien du réseau routier, les employés, l’amélioration et protection de la faune, l’entretien des équipements roulants et des immobilisations, par l’achat d’outils et de machineries, etc. En 2000, pour les zecs de la Mauricie, c’est plus de 2 millions de dollars qui ont été mobilisés pour toutes ces dépenses.

Pour les zecs, il est important d’améliorer d’année en année la qualité de la pêche, soit en faisant des aménagements fauniques ou en ensemencent davantage de poissons dans leurs lacs, dans le but de satisfaire les utilisateurs de chacun des territoires. Au niveau des ensemencements, les zecs investissent à chaque année des milliers de dollars. Pour ce qui est des aménagements fauniques, c’est 3,5 millions de dollars qui ont été investis depuis les 11 dernières années 3. En tout, c’est 75 lacs qui ont été restaurés et 125 frayères qui ont été aménagées. Également, depuis 11 ans, 700 000 truites indigènes ont été ensemencées dans le but de restaurer la biodiversité d’origine, ce qui équivaut à 800 000$.

De plus, avec l’accroissement de l’utilisation du vtt dans nos territoires de zecs, il y a par le fait même une augmentation des frais d’entretien du réseau routier. Afin d’assurer une accessibilité sécuritaire

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à tous les utilisateurs de nos territoires, les coûts d’entretien du réseau routier dépassent toujours le budget alloué.

Mise en situation

Tout d’abord, il est important de comprendre que les zones d’exploitation contrôlée (zec) sont gérées par des associations sans but lucratif qui sont liés par un protocole d’entente avec la Société de la faune et des parcs du Québec (FAPAQ). Cette entente, afin d’assurer l’accessibilité au patrimoine forestier et faunique dans nos zecs, nous dicte les montants à tarifer pour une activité de chasse et de pêche, de même que récréative. Comme de raison, ces montants sont peu élevés (afin d’assurer cette accessibilité), mais il n’en demeure pas moins que nous les gestionnaires bénévoles (fonctionnaires bénévoles) sommes confrontés régulièrement à de nouvelles réglementations et de nouvelles lois, qui viennent augmenter notre fardeau administratif, sans pour autant injecter de l’argent neuf qui devrait normalement suivre ces nouvelles lois, qui sont évidemment pour la sécurité de tous les Québécois et Québécoises. Nous n’avons qu’à penser à la nouvelle loi sur l’eau potable et la nouvelle loi sur la sécurité des barrages. On peut aussi penser au coût engendré par la gestion des déchets dans une zec.

Notre position sur la maximisation

Évidemment, il est important de comprendre que nous sommes d’accord avec la maximisation des retombées économiques sur l’exploitation optimale des ressources naturelles (afin d’assurer le développement durable) dans la région de la Mauricie.

Préoccupations et recommandations

Préocupation 1 :

Comme vous le savez, en absence de politique de voirie forestière, les zecs sont laissées à elles- mêmes pour l’entretien du réseau routier et la réfection d’infrastructures majeures telles que les ponts et ponceaux. On nous dit qu’il y a les volets II, mais pendant que nous prenons cette argent pour ces travaux, nous négligeons les projets fauniques qui sont la mission première des zecs.

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Recommandation 1 :

Donc, nous recommandons que les zecs obtiennent des montants récurrents obtenus à même ces argents afin d’entretenir d’une façon sécuritaire leur réseau routier et, par le fait même, il restera des moyens de prioriser la faune.

Préoccupation 2 :

Comme vous le savez, à cause de leur accessibilité et de leur qualité de pêche raisonnable et d’un encadrement administratif sécurisant pour les utilisateurs, de plus en plus de Québécois et de Québécoise utilisent les zecs comme lieu de villégiature. À cause des opérations forestières et des nombreux pêcheurs, la qualité de pêche pourrait en souffrir.

Recommandation 2 :

Afin de venir soutenir le projet de mise en valeur du milieu forestier, le programme faune-forêt, géré d’une façon très professionnelle par la FAPAQ l’année dernière, devrait être reconduit. Et ceci afin d’assurer une bonne qualité de pêche par des projets fauniques de réintroductions des espèces d’origine qui connaissent un succès sans précédent.

Préoccupation 3 :

Nous avons goûté ces dernières années, grâce à l’embauche de jeunes diplômés, à une expertise professionnelle et à des nouvelles technologies que l’on connaît aujourd’hui et qui ont aidé davantage les gestionnaires zecs de la région à mieux gérer et administrer leur territoire, et par le fait même, d’alléger les tâches administratives auxquelles les gestionnaires sont confrontées.

Recommandation 3 :

Que l’Association régionale et les zecs obtiennent un support financier afin de maintenir des emplois réguliers. Cette façon de faire diminuerait de manière remarquable les tâches des bénévoles et par

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fardeau administratif qui ne cesse de s’accroître au fil des ans. Sans oublier que pour ces jeunes diplômés, en plus de leur donner une première expérience de travail, ils réalisent à quel point leur aide est précieuse et appréciée.

Préoccupation 4 :

Afin de rendre des activités récréatives sans prélèvements fauniques plus accessibles aux Québécois et Québécoises, plusieurs zecs se sont dotées d’un plan de développement d’activités récréatives.

Les profits engendrés par ces activités serviront à gérer ces activités et à investir dans des projets fauniques.

Recommandation 4 :

Il serait bon d’appuyer les zecs qui désirent développer les activités récréatives sur leur territoire en poursuivant le programme qui était en place les deux dernières années. Nous avons commencé certaines infrastructures, mais beaucoup de travail reste à faire, ce qui va permettre en plus de créer des emplois.

Préoccupation 5 :

Le nouveau plan général d’aménagement forestier sera bientôt en vigueur (2005). Celui-ci sera ajusté de manière à ce qu’il tienne compte de nos préoccupations, notamment l’application de la coupe mosaïque, dont les modalités ne sont pas encore très bien définies au niveau de la deuxième récolte ou de la deuxième passe. Plusieurs plaintes reliées aux interventions forestières ont été portées par nos membres réalisant des activités récréatives en milieu naturel (villégiateur, chasseur, pêcheur et trappeur). En effet, nous savons que la qualité d’expérience de vie en forêt de nos membres est bouleversée par la modification de leur environnement par les activités forestières.

Nous avons donc l’obligation d’assurer le maintien de la production faunique sur tous nos territoires et de maintenir une saine gestion de nos entreprises, ainsi de consolider nos emplois et notre importante participation à l’économie régionale.

Les nouvelles modifications du RNI qui ont pour but, entre autre, d’encadrer la dispersion des aires de coupes, nous permet de croire à un vrai scénario de développement durable où il y aura enfin un respect pour toutes les ressources présentes en forêt.

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Recommandation 5 :

Dans cet optique d’optimisation de la gestion de la matière ligneuse, nous souhaitons que la commission d’étude appuie la démarche entreprise par l’Association régionale des gestionnaires de zecs de la Mauricie dans la gestion des forêts dans nos territoires.

Nous croyons que notre partenariat établi depuis des années avec le MRN et les industries forestières qui opèrent sur nos territoires assure une démarche sincère, dans le but de chercher ensemble des moyens appropriés en matière d’aménagement forestier permettant de combler nos attentes et celles des détenteurs de CAAF : un compromis !

Afin de nous aider dans cette démarche, nous suggérons la méthode de M. Jean-Claude Racine en matière d’aménagement forestier qui est déjà reconnue par nos partenaires du milieu forestier et qui a été utilisée dans d’autres secteurs de la Mauricie avec l’appui du MRN. Il nous appartient d’utiliser, de valoriser et de conserver toutes les ressources de la forêt et cela avec une démocratie participative.

Par le fait même, nous demandons que des sommes d’argent additionnelles soient disponibles via le programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier (volet II) et ce dans le but

d’harmoniser les opérations forestières avec celles des utilisateurs de nos territoires, soit les 11 zecs de la Mauricie.

Conclusion :

Il est évident que nos demandes sont nombreuses et que nous avons certaines exigences. C’est bon pour la société québécoise, car nous sommes encore motivés et nous croyons encore en notre processus démocratique. Tant que cette motivation intrinsèque des gestionnaires de zecs demeurera, la mise en place du réseau des zecs par notre présent gouvernement s’avèrera une réussite totale. Car tout en nous donnant une certaine autonomie de gestion, l’état québécois a su et saura encore, par des programmes d’aides, aider ces territoires fauniques qui sont des lieux de villégiature extraordinaire pour nos Québécois et Québécoises qui ont bâti et qui bâtissent le Québec.

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Comme le passé est garant de l’avenir, nous avons su vous démontrer que les zecs sont gérées tout en respectant leurs principes fondamentaux et en plus sont devenues un rouage important dans l’économie régionale de notre région ressource.

En terminant, ne pas oublier que les zecs sont gérées d’une façon unique au monde : c’est la plus belle organisation de gestion bénévole démocratique de territoire faunique au monde.

Pierre Lefebvre, Gordon Stuart, Président ARGZM Vice-président, ARGZM

Jacques Guillemette Sylvain Massicotte

Trésorier, ARGZM Secrétaire, ARGZM

Luc Désaulniers Marc Hauben Géographe, ARGZM Ing.f, ARGZM

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