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Route de la Glane 35 1700 Fribourg Tél

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ILLUSTRE REFLETS FRIBOURGEOIS

24e année Mars 1970 N°269 Fr. 1.50

BERNARD CHENAUX

Sur ses épaules

le poids

d'une reine

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ILLUSTR REFLETS FRIBOURGEOIS

25e année 11 000 tirages

Mars 1970 No 269 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fribourg Tél. (037) 2 75 75 Rédaction:

Max Jendly Tél. (037) 2 75 75 / 9 7312 Régie des annonces:

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Suisse: Fr. 13.80 par an.

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Compte de chèques postaux 17-2851 Photo de couverture:

Bernard Chenaux, directeur de la Sté de musique La Concordia, a amené son ensem¬

ble à la consécration suisse des fanfares amateurs. Il nous explique aujourd'hui comment on fait une Reine des Fanfares suisses. (Voir notre reportage en page 11.)

FRIBOUR ILLUSTR REFLETS FRIBOURGEOIS N M* ''IM

BERNARD CHENAUX Sur ses épaules le poids d'une reine

Photo Max Jendly - FI.

Abonnez-vous ou

fRIBOURG-ILLUSTRÉ Je souscris un abonnement à «Fribourg- IIIustré» jusqu'à la fin 1970

au prix de Fr. 10.50 montant qui sera payé

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A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA, Route de la Glâne 35. 1700 Fribourg

FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG 20 mars 20 h.15

précises Aula de l'Université CONCERT de la fanfare du Rég. Inf. Mont. 7 20 mars 20 h. 30 Théâtre Livio LA GRANDE CHANCE, avec Antoine

22 mars 20 h. 30 Salle du Conservatoire CONCERT DE CLARINETTE ET FLUTE, par Jörg- Ewald Dähler et Peter-Lukas Graf

27 mars

au 30 mars Ecole secondaire des

Remparts Exposition philatélique CONTEX 2 avril 20 h. 30 Aula de l'Université CONCERT des «Gosses de Paris»

9 avril 20 h. 30 Aula de l'Université Conférence LA LYBIE, par Fr. Tondeur 10 avril 20 h. 30 Aula de l'Université

(org. l'Union Instr.) Concert par la Fanfare anglaise HENDON BAND LONDON, direction Donald Morrison

20 avril 20 h. 30 Salle du Musée CONFERENCE, org. par la Sté des amis de Ver¬

sailles, par M. Hermann, sur FONTAINEBLEAU (projections)

22 avril 20 h. 30 Salle du Conservatoire RECITAL DE FLUTE ET PIANO, par Mme Haering et M. J.-P. Haering

24 avril 20 h. 30 Aula de l'Université CONCERT de la Landwehr, avec le concours de la 25 avril

25-26 avril TOUTE L'ANNEE

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Bénédiction du drapeau de la Landwehr Course de côte de Fribourg, à St-Anton

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4

(3)

3

El Fatah

et Fribourg Kloten.Würenlingen. Deux noms qui, s'ils ont une renommée brillante due respective¬

ment à leur aéroport et leur centrale nucléai¬

re, sont entrés tristement dans l'histoire du conflit des nations.

Anti-sionisme et anti-sémitisme ont été le ban de ces deux attaques dont la responsabi¬

lité a été revendiquée à grands cris par l'or¬

ganisation terroriste «El Fatah ». Dirigée par M. Arafat, El Fatah (Front populaire démocra¬

tique de libération de la Palestine) a adopté la tactique de la «petite Guerre» et ses gué¬

rilleros frappent partout, au moment où l'on s'y attend le moins. La Suisse en a fait la triste expérience, à Kloten et à Würenlingen.

Pourquoi alors «El Fatah et Fribourg»?

Bien qu'il n'existe aucun lien apparent, Fri¬

bourg a réagi, comme Lucerne et les autres villes suisses. Les deux attentats, le dernier en particulier, ont déclenché une indignation qui, si elle est légitime a priori, se doit d'être mesurée. Certes, la mort innocente de plus de quarante personnes peut révolter les sen¬

sibles Suisses que nous sommes, mais nous n'avons pas le droit d'accuser toute une na¬

tion, voire une race, de ces meurtres qui ne sont l'œuvre que des dirigeants du mouve¬

ment El Fatah. Il est clair que les pays proté¬

geant, soutenant même cette organisation, sont blâmables. Mais encore une fois au ni-

EDITORIAL

veau de leurs dirigeants. La population suisse, la population fribourgeoise, s'est laissée emporter. Dans le cadre de notre université, dans celui de certains collèges et même dans la rue, des ressortissants arabes ont été pris à parti; certains ont été malmenés. Leur opi¬

nion leur appartient, mais ils ne la laissaient pas entrevoir. Dès lors, ces attaques ne sont pas justifiées. Si les Fribourgeois voulaient traduire ainsi leur indignation à l'égard de tous les méfaits de la guerre ou de la politique internationale, ils seraient tous les jours à l'affût d'étrangers... ou de Suisses. Les mil¬

lions de morts du Viet Nam et du Biafra les ont laissés relativement insensibles, mais les quarante morts deWürenlingen ont réveillé leurs instincts Guillaume Tell.

Ces agissements sont sans doute partis d'intentions louables. Mais ils répondent malheureusement aux vœux même des terro¬

ristes palestiniens: ameuter l'opinion publi¬

que en faisant parler d'eux le plus fréquem¬

ment possible. Au contraire, nous nous de¬

vons de garder la tête froide devant tant de mesquinerie et de bassesse humaine. La guerre du silence a, de tous temps, été la plus forte. Et la sympathie avouée des Suisses à l'égard du peuple d'Israël doit être construc¬

tive en sa faveur, et non pas destructive au dépens d'individus arabes. Max Jendly

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SOMMAIRE

FRIBOURG-ILLUSTRÉ présente ce mois

Memento des manifestations: ville et canton de Fribourg 2 Editorial de mars 1970: El Fatah et Fribourg 3 Problèmes. Objectif de La Farandole: Le Village; quelques

aspects de l'essai de recyclage des handicapés mentaux dans notre canton 4 Pitié pour nos enseignes. 3e étape de notre série de re¬

portages pour la sauvegarde des enseignes 6 Spectacle: le théâtre d'ORBE. MUSIQUE: Le Trio Henri

Chaix au Théâtre au Stalden 10 Musique. Bernard Chenaux, directeur de la Concordia de

Fribourg, porte sur ses épaules le lourd poids du titre de Reine des fanfares suisses. Il explique aux lecteurs de FI comment on FAIT une Reine 11 Le Dossier FI: les abattoirs. Pourquoi Fribourg a besoin

de nouveaux abattoirs. Entretien avec M. le Dr Pierre Oberson, vétérinaire cantonal 12 L'ombre de la cathédrale. Rubrique des Fribourgeois du

dehors 14 Flashes. Deux nouveaux établissements au service du tou¬

risme fribourgeois 16 Salon de l'Automobile à Genève 19 La Page de Madame. Evelyne Sullerot ou la condition de

la femme de demain 22 Horoscope journalier, du 1er au 30 avril 23 Hommage à nos disparus 24

(4)

FRIBOURG-ILLUSTRE a déjà eu l'occasion de traiter dans ses colonnes de LA FARAN¬

DOLE. Association de parents d'enfants mentalement handicapés — à ne pas confon¬

dre avec les IMC — La Farandole a acquis en

1968 une maison de deux étages au Quartier du Schoenberg, qui abrite le centre-atelier destiné à préparer les adolescents à la vie d'adultes.

Objectif de La Farandole:

Actuellement, le centre est un externat. Alors que lors de l'ouverture, 19 jeunes gens commen¬

çaient leur formation, ils ne sont pas moins d'une trentaine qui viennent maintenant par leurs propres moyens, tous les jours, de la ville de Fribourg et des environs, au moyen de trains, autobus et trolleybus officiels. Les enfants ap¬

prennent en effet à utiliser les transports publics selon leur propre besoin (voir photo en page suivante). Après un travail journalier de près de

6 heures — ils ne rentrent pas chez eux à midi — ils regagnent leur foyer avec la fierté légitime d'avoir appris quelque chose de nouveau. Il est vrai que l'ambiance remarquable créée par les animatrices et animateurs (voir photo ci-dessous) prépare un terrain très favorable au développe¬

ment des jeunes handicapés.

Il serait faux d'interpréter le terme centre-ate¬

lier dans le sens étroit de sa signification. En fait, le centre abrite, outre les ateliers protégés

r

Les handicapés mentaux en Suisse Les statistiques de la Fédération suisse

des associations de parents d'enfants men¬

talement déficients sont assez effrayantes, dans la mesure où l'on ne s'attend pas àde tels chiffres. La Suisse compte approxi¬

mativement 170 000 handicapés mentaux.

Près de 3% de la population ont un quo¬

tient d'intelligence inférieur à 75 (limite de l'Ai = assurance invalidité).

Dès la création de l'Ai, en 1955, un développement spectaculaire de l'équipe¬

ment spécialisé s'est effectué et c'est ainsi que, de 65 écoles spéciales offrant 3400 places, le chiffre est passé à 370 écoles et sections d'écoles avec près de 43 000 places. A quoi il faut ajouter encore 1700 places pour l'examen des possibilités pro¬

fessionnelles, et la formation profession¬

nelle et 2000 places d'occupation perma¬

nente. Environ 2 tiers de ces places pour la formation scolaire et professionnelle et pour l'occupation des invalides sont des¬

tinées aux arriérés mentaux.

(5)

Le Village sur lesquels nous reviendront plus bas, une école ménagère, un internat de semaine (11 places dans de mignones petites chambres telles qu'en ont tous les enfants du monde — voir photo ci-dessus et un centre de loisirs.

Pourquoi alors la dernière section, les ateliers protégés. Parce que les jeunes gens ayant termi¬

né leur période de formation à l'école et au cen- trt ne sont pas encore prêts à affronter sans ris¬

ques un circuit économique normal. Cette sec¬

tion permet donc de les préparer à des travaux plus précis en échange desquels ils seront rému¬

nérés. L'expérience déjà tentée a fait ses preuves puisqu'après un an seulement, sept jeunes, suffisamment entraînés, ont quitté le centre de leur propre gré. Actuellement, huit jeunes travaillent sous la direction d'un moniteur et sont rémunérés pour leur travail à des conditions horaires.

Le Village

Mais les buts principaux visés par la Farandole vont encore plus loin. En effet, si le centre-ate¬

lier — le premier du genre dans le canton — n'est qu'une suite logique de l'école de la Faran¬

dole, il faut songer à la période post-scolaire.

Peu d'individus possédant un chez soi accepte¬

ront que leur frère ou leur sœur vienne s'y installer. Il faut dès lors prévoir le futur. Les locaux actuels sont déjà très petits. Les plans d'une annexe pour 60 places de travail et 11 pla¬

ces d'internat sont à l'étude et devraient être réalisés en 1970-1971. Mais après? Où logeront ceux qui n'ont plus de foyer familial? L'associa¬

tion étudie à cet effet plusieurs solutions de ho- mes-ateliers, mais leur réalisation est coûteuse et ne peut se faire sans de sérieux appuis. Cer¬

taines organisations et institutions telles que

«La Chaîne du Bonheur», l'Office fédéral des ass. sociales et des Al Fribourg, la Direction de l'instruction publique, mettent tout en oeu¬

vre pour que l'association bénéficie de facilités et de soutiens réguliers... et régulièrement progressifs. Mais les projets sont d'envergure.

M. Bernard Mauroux, président de l'Association

fribourgeoise de parents d'enfants mentalement handicapés, ne cache pas son espoir de voir se créer un Village où seraient logés tous les handi¬

capés ayant acquis une plus grande autonomie lors de leur préparation à l'école, puis aux diffé¬

rents ateliers de la Farandole. En effet, souligne M. Mauroux, il est regrettable de constater que beaucoup de gens considèrent les handicapés mentaux comme indésirables dans une commu¬

nauté prétendue «saine», que bien des parents d'enfants déficients ne peuvent admettre ce coup du sort et n'ont aucun espoir d'intégra¬

tion de leur enfant dans la vie publique et pro¬

fessionnelle. Le Village apporterait ainsi la solu¬

tion d'autonomie, tant au point de vue des rap¬

ports humains et sociaux qu'à celui du logement et de l'occupation des handicapés.

La Farandole vit d'un idéal débordant de dé¬

vouement, dont la communauté et les autorités fribourgeoises devraient prendre conscience dans la mesure de leurs vraies possibilités.

mj Photos Max Jendly

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Enquête photographique de Max Jendly et ASSA Fribourg

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(7)

Que sont devenues ces enseignes ?

4

Pour clore notre série de reportages consacrée à la sauvegarde des enseignes, nous présentons ce mois les témoins de notre argumentation. Que sont devenues ces enseignes? A quelle utilisation ont-elles été destinées? Le lecteur FI pourra à sa guise donner une conclusion à nos enquêtes...

Photos de gauche:

Boucherie Despont; Hôtel du Chamois; Hôtel du Chasseur; Hôtel de l'Etoile; Hôtel du Faucon;

Hôtel du Touring.

Ci-dessus:

Hôtel du Tilleul, peinture et fer forgé.

Photo en tête de page:

Une enseigne d'un privé, alliant le fer au verre de couleur.

(suite au verso)

Photos Max Jendly - FI

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Sauvez la clef Comme vous l'avez sans doute lu dans notre dernier numéro, l'acquisition et la rénovation de feu-l'enseigne de la Clef semblent être compromises par le marchandage de son actuel propriétaire.

FRIBOURGEOIS, aidez-nous à réunir les fonds nécessaires pour la remise en place de ce joyau de notre patrimoine. Votre sou¬

tien sera des plus appréciés et vous pouvez le concrétiser en versant une quelconque somme d'argent — même modeste — à REDACTION DU FRIBOURG-ILLUSTRE,

RTE DE LA GLANE 35 1700 FRIBOURG, ACTION ENSEIGNE qui transmettra la somme récoltée à l'association des intérêts du quartier de la Neuveville. Votre réponse favorable prouvera votre amour pour votre pays et ses véritables valeurs culturelles.

La rédaction

(8)

AVIS aux lecteurs du Fribourg-lllustré

Les photographies publiées dans ce numéro sont disponibles (format carte postale)

au prix de Fr. 3.50

Sur demande, d'autres formats peuvent être livrés.

Pour les portraits des défunts, les lecteurs sont priés de demander des offres spéciales.

Veuillez adresser vos commandes à la Rédaction du Fribourg-lllustré Route de la Glâne 35

1700 Fribourg

en indiquant le numéro de la page et la photo désirée.

La photo insolite du mois:

Il a gagné un siège...

Photo Christoph Pulver

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REFLETS FRIBOURGEOIS Mars 1970

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9 Pitié pour nos enseignes

Enquête photographique de Max Jendly et ASSA Fribourg

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Laiterie de la Grappe Gruyère et vacherin Beurre de Grangeneuve Vins - liqueurs - épicerie

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Famille L. Meyer Rue St-Michel 9 Tél. 212 92

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Renseignements culturels et touristiques de la ville et du canton, secrétariat pour sociétés Ouvert de 9 h. à 18 h. 30, sauf lundi matin.

133, rue des Epouses, 1700 Fribourg (Suisse) Tél. 9 28 80.

A vingt pas du porche de la cathédrale.

Voisinage

=r -w w.

Photos ci-dessus, de gauche à droite: Café des Maréchaux;

Enseigne de commerce; Café

«La Chaumière du Nord»; Café de l'Ours (que nous avons omis de mentionner dans notre re¬

portage sur la Neuveville); Res¬

taurant de la Couronne; Café Populaire; Hôtel de la Tête- Noire; Tea - Room Perriard;

Boutique «La Clef du Pays»;

magasin d'antiquités.

Photos de gauche: «La Grappe», Café Lucullus; Hôtel du Cygne;

Café du Tunnel.

Photo de droite:

Amas d'enseignes du XXe siècle.

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^ =j=T«* m

Essai du Théâtre d'ORBE:

Irréversible

Tentative intéressante dans la recherche théâtrale actuelle, la leçon d'expression corpo¬

relle du théâtre d'ORBE de Rouen pouvait lais¬

ser sceptique quant à la portée de l'essai.

Partie du thème des camps de concentration de la dernière guerre mondiale, le su|et devait aboutir inévitablement aux conflits du Viet-Nam et du Biafra. De là à la société de consommation et à l'absurdité de la vie terrestre «solutionnés»

par le repli sur soi-même, il n'y avait qu'un pas aue le Théâtre d'ORBE n'aurait pas dû franchir:

il y aurait gagné en authenticité et en profon¬

deur dans la recherche.

En compensation, le texte créé par les comé¬

diens atteignit des sommets que le jeu ne pou¬

vait malheureusement souligner dans les mêmes proportions. En outre, la beauté gestuelle, à la limite de la chorégraphie, laisse entrevoir de sérieuses possibilités. A suivre de très près.

Photos Max Jendly

Henri CHAIX au Théâtre au Stalden:

Honnête démonstration technique

Sa longue carrière lui a fourni une technique irréprochable. Mais tout était trop en place. Le jazz est basé sur l'improvisation, assaisonnée d'accents parfois sauvages. C'est ce qui man¬

quait à la démonstration de virtuosité d'Henri Chaix qui fit régner une certaine ambiance rapidement lassante. Il y eut cependant quelques flambées d'originalité, spécialement dans les thèmes de ses compositeurs préférés. FatsWaller,

Art Tatum, Earl Hines, Teddy Wilson, Count Basie, autant de pianistes qui ont fortement mar¬

qué le jeu d'Henri Chaix qui se laisse peut-être trop rapidement gagner par ces influences. Il serait intéressant maintenant d'entendre le sextet d'Henri Chaix au Théâtre au Stalden.

mj

Annoncé en trio, le célèbre pianiste genevois Henri Chaix devait se voir amputé d'un musicien, bloqué par la neige. Grâce à l'étendue de son répertoire et à l'excellent accompagnement d'un batteur que l'on aurait pu croire sorti d'un film de 1930 mais que son jeu rendait bien pré¬

sent, Henri Chaix ressortit grand vainqueur de cette soirée. Peut-être trop facilement. Il faut lui reconnaître un métier certain qu'il a acquis en accompagnant les meilleurs solistes de jazz.

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Bernard Chenaux: Comment on FAIT une «Reine des fanfares suisses»

On se souvient encore de la brillante con¬

sécration du corps de musique officiel de la Ville de Fribourg, LA CONCORDIA, au concours fédéral des fanfares d'excellence à Granges. A deux reprises déjà, la Concor- dia avait remporté la coupe et la 3e victoi¬

re consécutive devait lui valoir le titre de Reine des fanfares suisses. A l'origine de ce succès, il y a bien sûr les musiciens dont on ne contestera pas la qualité, mais il y a sur¬

tout un Chef, que FI est allé interviewer pour ses lecteurs.

certain nombre de bugles par des cornets anglais plus doux que les bugles. Ou alors nous avons examiné l'importance des registres entre eux et sommes arrivés ainsi à un meilleur équilibre.

Enfin, nous avons reconsidéré l'essence des oeu¬

vres choisies et sommes arrivés à la conclusion que les jeunes musiciens qui assurent notre relè¬

ve ont une nouvelle conception de la musique moderne et, de ce fait, on remarque une meilleure acceptation de ces œuvres qui paraissent parfois a priori assez rébarbatives.

Bernard Chenaux, vous avez pris la direction de la Concordia 3 mois avant le premier con¬

cours de Granges. Que pensez-vous de la valeur de ce concours?

J'estime qu'il faut rechercher plus loin que la compétition, la valeur réelle de telles manifes¬

tations. Si l'audition d'une même œuvre inter¬

prétée de six manières différentes peut permettre de faire le point de la qualité moyenne des socié¬

tés d'excellence, c'est surtout l'émulation pour les musiciens qui est la plus importante. La préparation très poussée d'un tel concours pro¬

voque une amélioration considérable des quali¬

tés des musiciens.

Vous portez sur vos épaules le poids d'un titre très lourd. Reine des fanfares suisses est une promotion enviable à laquelle beaucoup d'autres sociétés doivent aspirer. Pensez-vous vous représenter à Granges?

On ne sait encore exactement si la coupe Schild va à nouveau être mise en jeu. En ce qui concerne le titre, nous le conserverons puisque nous avons remporté les trois victoires réglementaires.

Mais c'est faire beaucoup de théorie et se reposer sur ses lauriers que de ne pas reconsidérer un nouveau concours. La formule de celui de Gran¬

ges va sans doute être modifiée.

Quant au poids que je porte sur mes épaules, je crois surtout qu'il est à faire porter par la société elle-même. C'est elle qui joue, et sa totale adhésion aux vues du directeur est vitale.

Il en va de même pour la préparation des musi¬

ciens. Les répétitions sont très importantes et d'aucuns semblent l'ignorer. Le directeur doit connaître les possibilités de tous ses musiciens, afin qu'il puisse tirer le maximum de ces possibi¬

lités selon les besoins de l'œuvre à exécuter.

Et cela n'est possible qu'avec une fidélité abso¬

lue à l'engagement que le musicien a pris en entrant dans la société. D'une manière générale, cette adhésion existe fort heureusement au sein de la Concordia,

M. Chenaux, vous avez conduit la Concordia à trois reprises à la victoire; pouvez-vous nous dire, en deux mots, comment on FAIT une Reine des fanfares suisses. On a dit qu'à votre arrivée au pupitre de direction de votre société, vous aviez émis le vœu d'en faire un orchestre?

En ce qui concerne la... confection d'une Reine, je vous dirai qu'elle est directement liée à la seconde partie de votre question. Il se peut que j'aie effectivement prétendu vouloir faire de la Concordia un orchestre. Cela répondait aux goûts de l'époque, où la transcription d'œuvres orchestrales pour fanfares était reine. Mais l'esthétique a changé depuis lors; la fanfare, même celle qui est équipée de saxophones et de clarinettes, ne doit plus imiter l'orchestre (idéal, je précise). Les compositeurs contempo¬

rains écrivent maintenant des pièces pour fan¬

fares. C'est une utopie, à l'heure actuelle, de vouloir transformer une fanfare en orchestre.

Ce qu'il est possible de faire, par contre, c'est de rechercher des sonorités qui peuvent se rapprocher de celles des orchestres; c'est pourquoi nous avons, par exemple, remplacé un

A quoi attribuez-vous cette nouvelle concep¬

tion de la musique de la part des jeunes?

Aux techniques modernes de diffusion. La radio, la TV et les disques ont affiné le goût des gens. D'autre part, elles les ont orientés vers des folklores jusqu'alors inconnus.

L'orientation des loisirs définira pour une grande part le degré d'adhésion des gens à la musique. Je pense que l'avenir musical est assez réjouissant dans la mesure où le besoin de collec¬

tivité va augmenter avec le temps, accompagné d'un besoin salutaire de qualité créé par les moyens actuels de diffusion et de comparaison.

Propos recueillis par Max Jendly

(12)

Dans sa séance du 17 décembre 1969, le Conseil général de Fribourg approuvait la proposition du Conseil communal d'autori¬

ser la construction de nouveaux abattoirs et octroyait à cet effet un crédit de 1 070 000 francs. Pourquoi autant... ou pourquoi si peu? Pourquoi déplacer des abattoirs qui se sont avérés suffisants jusqu'à nos jours?

Pour trouver une réponse précise à ces questions, Fribourg-lllustré est allé inter¬

viewer le Dr Pierre Oberson, vétérinaire cantonal et directeur des abattoirs. Sur au¬

torisation spéciale de la direction de la Police et de la Santé publique, nous avons pu photographier les locaux dans leur état actuel et nous vous les présentons aujour¬

d'hui en exclusivité, à titre documentaire.

Conçus pour 10000 habitants Avant d'être implantés à leur emplacement actuel, les abattoirs se trouvaient à la rue des Bouchers. La construction du Grand-Pont (actuellement Pont de Zaehringen) nécessita leur déplacement. Après de nombreuses et hou¬

leuses tractations, il fut décidé de les implanter au bas du Varis. Les travaux commencèrent en 1834 pour se terminer en 1837. Par la suite, des écuriesiurent construites en 1904 et quelques transformations de la halle et des frigos furent effectuées^èri 1933. Les abattoirs furent conçus pour une population de 10 000 habitants, en

1834! Photos Max Jendly

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13

POURQUOI DE NOUVEAUX ABATTOIRS ?

mwacTd« m*ß*A0C MAMPC »TWÜ *OW»*»T*4TION CMTN«B V«nt« ^^MtfkTAYlOM MMOM«.

Quand vint Pasteur

A cette époque, l'hygiène n'avait pas de prin¬

cipes bien établis. On ne connaissait pas tous les dangers d'une viande pourtant facilement vul¬

nérable et dont la consommation par personne et par an excédait les 50 kilos. Or les abattoirs n'étaient en fait que des locaux destinés à l'abattage des animaux uniquement, sans tenir compte de la manipulation, de l'entreposage, de la conservation et — surtout — du tri de la viande.

Les découvertes microbiennes de Pasteur mirent à jour le danger d'intoxication para-ty- phoïdienne des viandes avariées ou impropres à

•a consommation. Plus de 1000 sortes de salmo- nelles furent dépistées qui provoquaient des ra¬

vages considérables dans les pays où les contrôles vétérinaires n'avaient encore pas lieu.

Ce n'est qu'en 1874 que débutèrent à Fribourg les inspections de viande par des vétérinaires.

Les loi et ordonnance fédérales de 1905 et 1909 devaient jouer un rôle prépondérant dans ce domaine. Ces lois, toutes imbibées des théories de Pasteur, amenèrent des progrès importants dans l'hygiène de la viande. L'homme devait être protégé contre les dommages que pouvait causer la consommation de la viande et des pro¬

duits carnés malsains; les cas de maladies conta¬

gieuses devaient être dépistés sur les animaux de boucherie, les altérations de la viande devaient être décelées, et les produits carnés suspects, nocifs ou d'aspect répugnant ne devaient pas être mis dans le commerce.

Mais pour que ces contrôles puissent s'effec¬

tuer sérieusement, il fallait de la place. Si cette dernière était suffisante pour l'abattage du bétail, elle l'était beaucoup moins pour les inspections vétérinaires qui nécessitent des installations adéquates à un tri de marchandises pures et impures. Or, au début du siècle les conditions étaient déjà insuffisantes...

Si les vétérinaires-inspecteurs de l'époque se rendaient compte à juste titre de ces insuffisances, les autorités étaient beaucoup plus longues à les reconnaître. Avant la guerre de 14-18, des deman¬

des de crédits leur étaient déjà adressées. Les difficultés de la crise économique d'après-guerre atteignant également les communes, on n'était pas prêt de voir se construire un nouvel abattoir avant longtemps. Et ce n'est qu'après 1945 que la «lutte» reprit. Plusieurs commissions canto¬

nales s'attaquèrent au problème sans en trouver de solution. Et ce n'est qu'en 1969 que la com-

Les photos de gauche expliquent sans grand commentaire l'urgente nécessité de nouveaux abattoirs correspondant aux normes actuelles d'hygiène.

mune de Fribourg donnait son accord, après plus de 60 ans d'un trop long et trop laborieux dialo¬

gue.

Du vieillot

La longueur de ces pourparlers n'ont évidem¬

ment rien changé aux conditions de travail dans les actuels abattoirs. Les locaux, très anciens, d'une propreté relative, certains à deux doigts de l'insalubrité, ne peuvent être que difficilement maintenus au minimum de l'hygiène recquise.

Les installations vétustés rendent pénible le travail des bouchers et moins efficace, celui des vétérinaires. Si l'on tient compte encore de la situation au cœur de la ville (à côté du Conserva¬

toire de musique...), on peut mesurer à quel point les anciens abattoirs, conçus en 1830 pour 10 000 habitants — alors que Fribourg loge plus de 43 000 habitants sans compter les environs — ne correspondent plus aux besoins de l'alimen¬

tation carnée actuelle.

Les nouveaux abattoirs

En 1962 déjà, le Conseil général autorisait le Conseil communal à acheter à divers proprié¬

taires les terrains nécessaires pour les futurs abattoirs. Ces terrains, d'une superficie de 11 000 m2, furent achetés pour la somme de 454 000 francs. Ils sont situés à Saint-Léonard.

Une étude ayant écarté l'idée d'implanter les nouveaux abattoirs au Goz de la Toche, les terrains de Saint-Léonard furent définitivement retenus pour l'établissement des avant-projets.

Les photos ci-dessus nous présentent les anciens abattoirs, enserrant en un curieux voisinage le conservatoire académique de musique de la ville; dessous, les plans des futurs abattoirs, situés à proximité du stade St-Léonard. Clairs, propres, isolés, les nouveaux locaux présen¬

tent tous les avantages à tous les niveaux.

Celui présenté au Conseil général a été élaboré par M. Adelbert Staehli, architecte à Lachen, conseiller de l'Union suisse des maîtres-bouchers.

L'accès aux abattoirs se fera de la route cantonale par une route qui sera aménagée en même temps que le bâtiment.

Le projet, de même que le financement, ont été approuvés par l'association des maîtres- bouchers de la ville de Fribourg, principaux intéressés à la construction des abattoirs. Ceux- ci répondront en tous points aux normes de l'hygiène et aux prescriptions de l'ordonnance fédérale. Leur capacité sera triple de celle actuel¬

lement possible à l'abattoir du Varis.

Les animaux que les Caisses d'assurance du bétail devront faire abattre pourront également être acheminés aux futurs abattoirs.

Par ailleurs, le Conseil communal pense que les bouchers des environs de Fribourg viendront eux aussi aux nouveaux abattoirs, étant donné qu'il n'existe aucun abattoir moder¬

ne dans les environs, si ce n'est celui de Guin qui est privé. On peut dès lors admettre que la construction envisagée à Fribourg se muera très rapidement en abattoirs régionaux.

Les travaux ont déjà commencé, lentement.

Il est de première urgence qu'ils puissent être mis le plus rapidement possible à la disposition des bouchers et des vétérinaires afin qu'ils aient enfin la possibilité de travailler dans des condi¬

tions correspondant à notre époque et que, pour eux, les anciens abattoirs ne soient plus qu'un mauvais souvenir. mj

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Chansons et danses du terroir

ont fait vivre

une soirée éclatante aux Fribourgeois

de Montreux

Historique d'une société bien vivante (1925-1970)

Les amis fribourgeois de Montreux Bien qu'un seul lustre nous sépare des festivi¬

tés qui marqueront le demi-siècle des «Amis Fribourgeois de Montreux et environs», ce 45e anniversaire nous engage à rappeler quelques périodes importantes de la vie et du développe¬

ment de la société, spécialement durant les 25 premières années.

C'est en 1925 qu'une dizaine d'amis décidè¬

rent de «Réunir les Fribourgeois de la Riviera vaudoise afin de se récréer dans un esprit de camaraderie, de s'entraîder moralement et ma¬

tériellement». L'assemblée constitutive, pré¬

sidée par M. Pierre Piller, eut lieu le 22 mars 1925.

Après deux ans, M. Piller, fatigué par des dé¬

buts laborieux, transmet ses pouvoirs présiden¬

tiels à un typographe remuant: M. Léopold Philipona, qui s'entoure d'une équipe nouvelle et dynamique, dont l'action n'échappe pas aux Montreusiens qui invitèrent la société à adhérer à la Société de développement de Montreux et à collaborer aux manifestations et oeuvres locales.

En 1931 la société décide la création d'une

«Caisse d'entraide mutuelle». On cherche à créer un fonds de roulement et l'on s'adresse aux Autorités cantonales et fédérales (M. Musy, conseiller fédéral). Ces sollicitations ont pour résultat un versement de Fr. 10.— (dix) et de belles promesses. La«Caisse», à défaut d'argent, a du plomb dans l'aile, mais l'on réussit tout-de- même «entre amis» à accorder un soutien mo¬

deste, mais très apprécié, à quelques chômeurs et miséreux, régionaux ou de passage.

En 1933 a lieu la bénédiction du premier dra¬

peau.

En 1936, M. Jonneret, le comité et un impor¬

tant contingent fribourgeois participent à l'or¬

ganisation de la «Journée fribourgeoise du tir cantonal vaudois», à Montreux.

C'est en 1939, que, sur l'initiative de M. Fran¬

çois Rime, secrétaire, une assemblée de délé¬

gués est convoquée à Lausanne, le 13 août. A l'ordre du jour: Création d'une Fédération des sociétés fribourgeoises du canton de Vaud. Le procès-verbal de fondation est signé par M.

Jules Tercier, président du Cercle fribourgeois de Lausanne; M. Robert Sudan, président de l'Alpée de Lausanne; M. Rodolphe Liaudat, pré¬

sident de la Chorale fribourgeoise de Vevey;

d'un délégué (signature illisible) du Cercle fri¬

bourgeois de Renens; de MM. Léopold Philipona et François Rime, des Amis Fribourgeois de Montreux. Excusée: L'Union fribourgeoise de Vevey. Hélas, quelques jours plus tard apparut à l'horison le cauchemar hitlérien et, par consé¬

quent, cette initiative n'eur pas de lendemain.

Décision importante en 1940: Les Dames sont acceptées dans la société. En prenant acte de cette innovation, le président conclut en ces termes: «Parce vote, les Messieurs perdent une partie de leurs droits et de leur liberté. L'avenir dira si cette décision est heureuse».

1945. Le XXe anniversaire est commémoré avec enthousiasme à La Tonhalle. M. le Colonel Bays représente le Canton et la Ville de F ri-

bourg ; M. Georges Corbaz, la Ville de Mon¬

treux; M. le notaire Kaelin et un groupe d'ar- maillis sont les délégués de Châtel-St-Denis. De très nombreuses sociétés fribourgeoises hors les murs étaient représentées. La presse locale et fribourgeoise est unamine: la société des «Amis Fribourgeois de Montreux» est une belle et généreuse fille de 20 ans. Hélas, on avait «trop bien» fait les choses et la caisse en avait perdu son fond. Il y a crise ministérielle et M. Philipona renonce à la présidence après 18 ans de dévoue¬

ment inlassable. Son grand âge et sa petite santé sont justement invoqués. Le 26 mai 1945, un nouveau comité entre en fonction.

1946. Le tamden Jungo (trésorier) et Pasquier (président) veut donner la preuve que plaie d'argent n'est pas mortelle. Les assemblées sont meublées par d'intéressantes causeries ou pré¬

sentation de films. Elles sont bien fréquentées et se terminent invariablement par des chants. Le comité suggère la création d'un groupe choral mixte. La première répétition permet à un ins¬

tituteur fribourgeois retraité, M. Léon Pillonel, de diriger une vingtaine de chanteuses et chan¬

teurs. Au programme d'activité il est prévu une course en Pays de Fribourg avec participation à une Bénichon. L'anémie financière oblige le comité à changer son fusil d'épaule: au lieu d'ef¬

fectuer une coûteuse sortie on invitera les Fri¬

bourgeois de la Riviera à la «Première Béni¬

chon de Montreux». L'organisation fut labo¬

rieuse. Une patrouille cherchait en Sarine l'in¬

dispensable vin-cuit pour la moutarde de béni¬

chon, les recettes de cuquettes, beignets et pain d'anis étaient extraites des tiroirs familiaux, les enfants confectionnaient les roses en papier pour garnir les sapelots que le garde forestier avait mis à notre disposition. Le 22 septembre, la terrasse de l'Hôtel Terminus recevait les amis fribourgeois de la région. La Fanfare du Pont- qui-branle de Gruyères est musique de fête et le Choeur mixte reçoit les honneurs d'un com¬

pliment personnel du Chanoine Joseph Bovet.

1947. La Société participe très activement à la Grande kermesse en faveur de la reconstruction de Montreux-Château (France). Les «Armaillis d'Echarlens» sont fanfare d'honneur à la deuxiè¬

me bénichon et le Chœur mixte a doublé son effectif. Le trésorier Albert Jungo a retrouvé son sourire et décide de mettre à exécution son rêve: doter le Chœur mixte d'un costume fri¬

bourgeois.

1948. Les Amis Fribourgeois se voient confier l'organisation d'un important stand à la Grande kermesse en faveur de l'enfance montreusienne.

Le 28 février, le Chœur mixte exécute, à l'occa¬

sion de la soirée annuelle, une fantaisie de M.

Léon Pillonel: «Djiean dè la Boyèta» et se pré¬

sente pour la première fois en Dzakillons et Bredzons.

En 1949 est créé un Groupe de danses popu¬

laires. Son animateur est M. Pierre Tornier, de Vevey. La société adhère à la Fédération fribour¬

geoise des Costumes et Coutumes.

1950. Le tourisme montreusien fête son cen¬

tenaire. Les Amis Fribourgeois organisent et présentent au grand cortège le groupe «Nos montagnes». Groupes, chars et troupeau ob¬

tiennent un plein succès. La course annuelle a pour but Bâle et les chutes du Rhin.

L'année 1951 est une étape difficile provoquée par deux changements importants dans les ca¬

dres de la société. En effet, pour des raisons de santé, M. Pillonel doit abandonner la direction du Chœur mixte et M. Pasquier va continuer son activité professionnelle à Lausanne.

La direction du Chœur mixte est confiée à M.

Bussard. M. André Dey succède à M. Pasquier.

Durant la période de 1951 à 1970, MM. Dey, Jungo, Villet, Yerly et Bruhlart assument la présidence d'une société pleine de vie et colla¬

borant à satisfaction générale aux manifesta¬

tions locales et aux festivités diverses organisées par l'Office du tourisme à l'intention des hôtes étrangers.

Membre actif de la Société cantonale des Chanteurs fribourgeois, le Chœur mixte parti¬

cipe à plusieurs fêtes et concours avec autant de succès que de plaisir.

Les Amis Fribourgeois collaborent à la fon¬

dation puis à l'activité de l'Association Joseph Bovet.

Les soirées annuelles qui sont données en la salle du Casino-Kursaal obtiennent régulière¬

ment un légitime succès.

L'année 1970 verra se dérouler la 25e béni¬

chon. Ce rendez-vous des Fribourgeois de la Riviera et leurs familles est entré dans le cycle des fêtes locales et son succès est toujours gran¬

dissant.

En résumé, la société des Amis Fribourgeois de Montreux et environs se porte fort bien pour ses 45 ans, ceci grâce à un président au dévoue¬

ment incomparable, à un comité prévoyant et compétent, et à l'excellente collaboration active des membres de tous âges.

Les festivités et publications qui marqueront le Cinquantenaire des Amis Fribourgeois de Montreux permettront une relation détaillée de l'activité et une nomenclature des présidents et directeurs durant la période 1951-1975.

MAX PASQUIER Président de l'AJB Samedi 28 février dernier, le Casino-Théâtre de Montreux a connu la grande affluence. Plus de 600 personnes avaient envahi la salle où avait lieu la soirée annuelle de nos compatriotes éta¬

blis dans cette ville de la Riviera vaudoise et ses environs. Chaque année, le spectacle présenté par les Amis Fribourgeois de Montreux obtient un vif succès. Un programme alléchant avait été préparé par le comité, un groupe de danseurs et le Chœur mixte de la société.

Au lever de rideau, le Chœur mixte, costumé, qui était placé sous ia direction de M. Baptiste Bartolotta, interpréta de très belles partitions.

«L'Alpée» de J. Bovet, «Le Chant des moisson¬

neurs» de G. Doret, «Bon voyage, vin de ma vigne» et «Ohé la Marié» de Carlo Boiler, fu¬

rent très applaudies.« Nouthra Donadi Maortzè»

de J. Bovet a aussi laissé une excellente impres¬

sion vocale. Le tout atteignit à un point tel de perfection musicale, de beauté, d'émotion, que cette audition marque un sommet dans la chan¬

son et le chant proprement dit.

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15

l'ombre

chronique des fribourgeois du dehors

par gérard bourquenoud

— Notre photo en page précédente:

Chœur des Amis Fribourgeois de Montreux.

— Photo ci-contre: Le sympathique groupe de Guin, délégué à Montreux.

k. j

Cevey, syndic de Montreux, Vogelsang, ancien syndic, le chef spirituel de la paroisse et Max Pasquier, président de l'Association Joseph Bovet.

De gentilles paroles furent échangées sur l'ave¬

nir des cercles fribourgeois du dehors.

Et le folklore de la terre d'origine...

Un groupe de danseurs de la société a présen¬

té des danses folkloriques fribourgeoises du temps passé, mais encore à la mode avec le bredzon et le dzaquillon que chacun portait fiè¬

rement. Le public a eu le loisir d'admirer des productions telles que «La Polka des Vignerons de 1927» «Skaletka» «Pour passer le Rhône»

présentées par les jeunes; «La Polka des grands parents» et «La Valse des costumes» très bien dansées par les adultes. Il est vrai que le Fribour¬

geois a, depuis tout temps, conservé jalouse¬

ment et embelli cet attrait qu'ont pour lui le chant, les us et coutumes ancestrales. Des féli¬

citations vont à Mme Sonia Meyer, monitrice des enfants, lesquels ont su mettre les specta¬

teurs dans l'ambiance et à M. Marc Métrailler, moniteur des adultes. Que dire de la partition

«Te voici vigneron» de Carlo Boller chantée par le Chœur mixte entraîné par un directeur jeune et dynamique et dansée par le groupe costumé, si ce n'est un grand bravo.

Des récompenses méritées...

Au cours de la soirée, M. Félix Brulhart, pré¬

sident des Amis Fribourgeois de Montreux fit un petit historique sur la société qui fête cette année ses US ans. Il se fit une joie de proclamer membres honoraires du groupement, Mme Rosalie Gentil-Perret de Clarens, membre du Chœur mixte depuis 20 ans, MM. André Dey de Montreux, ancien président, et Alphonse Volery, de la même ville, pour 20 ans d'activité.

Au titre de membres d'honneur, Mme Sophie Meyer de Montreux, membre du comité, du Chœur mixte et responsable des costumes et M. Charly Tinguely de Territet, membre du comité, tous deux pour services rendus à la société. Ces compatriotes ont également été fleuris par de jolis gosses en costume. Précisons que le programme de la soirée a été introduit par Mlle Rose-Marie Berchier, institutrice dans la cité montreusiène.

Une réception amicale...

A l'entracte le président Brulhart offrit une réception et le verre de l'amitié à ses invités et salua la présence du correspondant de Fribourg- lllustré, M. Gérard Bourquenoud et les déléga¬

tions de sociétés-sœurs de Vevey, Le Locle, Lausanne, Yverdon, Renens et Les Avants. Ont pris la parole tour à tour, MM. Jean-Jacques

Rires, musique et ambiance...

Pour compléter la soirée, La Dramatique d'Aigle a joué «L'Ours», une pièce d'Anton Tchékov. Les trois acteurs qui ont animé cette comédie possèdent un don pour le théâtre, car le ton employé par chacun d'eux était saisissant, par moments douloureux et pénétrait jusqu'au fond du cœur.

Ce qui m'a guidé dans ce billet, c'est surtout l'amour filial et de gratitude que les Fribour¬

geois de Montreux ont envers leur terre natale comme pour leur cité d'adoption. Cette soirée qui comprenait des chants, des danses et une partie littéraire, avait été organisée par un comi¬

té très persévérant présidé par M. Félix Brulhart, l'homme populaire de la Riviera vaudoise à qui nos compatriotes de cette région doivent beau¬

coup.

(Texte et photos G. Bd)

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ment, Romont s'est mis à la page et a vu s'ouvrir son dancing, officiellement inauguré après un mois de « rodage».

Cette inauguration, riche en personnalités, avait été très bien préparée par MM. Roger et Serge Lafranchi, propriétaires et exploitants du Dancing de la Poularde, intégré dans le Motel-Restaurant du même nom, sis sur la route de Fribourg-Romont. Au rang des invités, no¬

tons M. le syndic Gérard Clerc, Me Pascal Buch-

mann, notaire, M. Dévaud, président de la socié¬

té des cafetiers-restaurateurs de la Glane et M.

Louis Page, président de la Société de dévelop¬

pement de Romont, accompagnés de leurs épou¬

ses.

Un buffet froid fut tout d'abord proposé aux invités qui passèrent ensuite dans la pénombre agréablement dosée du dancing même, où la partie officielle, de par l'ambiance dégagée par le local, fut aisément réglée par M. Marcel Buch- mann, professeur. C'est ainsi qu'entre les quarts d'heure de danse, on entendit le salut de M.

Louis Page qui se félicita de ce nouvel apport à l'équipement touristique de Romont et évoqua ce qu'il appelait à juste titre «les tribulations»

de cette maison, des origines à nos jours. On entendit enfin les aimables paroles de M. Dévaud et de M. Buchmann.

De l'établissement de bain au dancing L'ancienne appellation de cette maison,

«Le Café des Bains», trouve sa raison dans le fait que, tout d'abord, elle abritait un établisse-

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son dancing ment de bains dont l'origine remonte au début du 19e siècle. La maison était ouverte au public du 1er mai au 1er novembre et cette utilisation relativement courte mettait ses propriétaires dans une certaine gêne financière. C'est pour¬

quoi un nouveau propriétaire, M. Guillaume Benzinger, d'Einsiedeln, recquit et obtint de la commune de Romont une patente autorisant la vente de vin, le logement de voyageurs contre assurance «que les voyageurs et les passants seront reçus et traités convenablement»! La nouvelle auberge fut donc ouverte, sous le nom

Photos Jean-Roland Seydoux, Bulle d'Union suisse. Les affaires n'ayant pas été ce qu'elles auraient dû être, on ne sait exactement pourquoi, les propriétaires changèrent à un rythme très rapproché.

Mais, à la fin du 19e siècle, en 1896, le proprié¬

taire, M. Louis Muller, obtint la concession A pour son «Hôtel des Bains de la Glane». Deux nouveaux propriétaires se succédèrent, mais les bains furent petit à petit délaissés, puis fermés, et il ne resta pendant très longtemps que l'Hôtel des Bains, qui termina ses activités en 1964.

C'est en cette année que commencèrent les

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sante allure, devenant la propriété de MM.

Lafranchi, de Sierre.

Fribourg-lllustré les félicite de leur bon goût, ainsi que de l'excellent travail des architectes d'intérieur de GRUYERIA BULLE et des maîtres d'état qui en ont assuré une exécution parfaite.

Gageons que l'acquisition de MM. Lafranchi re¬

présente, comme le souhaitait M. Page, «la fin des tribulations de cette maison». mj

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Le mois dernier, la famille Jean-Claude Morel invitait les autorités, la population et quelques amis de l'extérieur, à assister à l'inauguration de son auberge fraîchement restaurée. Devant une salle comble, M. E. Appetito, appelé à fonctionner en qualité de major de table, ouvrit la manifestation. Il salua les personnalités reli¬

gieuses et civiles qui avaient si gentiment ac¬

cepté cette invitation.

Ami de la famille, le major de table félicita M. et Mme Jean-Claude Morel pour leur fidélité et leur courage. Après avoir repris relativement récemment l'entreprise de leurs parents, ils ont réussi en quelques mois, à réaliser une grande salle et à rénover complètement l'ancienne auberge. La réussite de ces travaux revient en pre¬

mier lieu à M. Louis Binz, architecte à Fribourg, ainsi au'aux maîtres d'état, qui ont su conserver le style et le cachet de l'ancien bâtiment, tout en améliorant l'installation intérieure. M. Appe¬

tito remarquait à juste titre que M. et Mme Mo¬

rel, en décidant ces importants travaux, n'ont pas seulement apporté une contribution impor¬

tante à l'embellissement du village, mais encore fait preuve de leur attachement aux belles tra¬

ditions de leur famille qui exploite cette auber¬

ge depuis plus de 125 ans.

M. le syndic Alphonse Chappuis fit ensuite un exposé fort intéressant sur I histoire du village et de la famille Morel, dit de l'auberge. Il devait nous apprendre que Lentigny, apparaissant au Xlle siècle, appartenait aux sires de Montagny.

En 1478 environ, Lentigny passa sous la domina¬

tion fribourgeoise et fut rattaché au bailliage de Montagny jusqu'en 1798. C'est à cette époque, plus précisément au début du 19e siècle, que le premier Morel prit en charge l'auberge qui de¬

vait rester entre les mains de la famille, ceci à travers 6 générations. On peut dès lors compren¬

dre pourquoi la famille Morel est surnommée

«de l'auberge».

Plusieurs personnalités prirent ensuite la pa¬

role pour remercier la famille Morel de sa fidélité à la tradition familiale. Entrecoupant les divers discours, les enfants des écoles et le Chœur mixte, dirigé par M. Bernard Currat, instituteur, présentèrent un choix fort apprécié de chansons du terroir.

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Un apéritif généreusement offert par la fa¬

mille Morel devait mettre un point final à cette sympathique manifestation toute'à l'honneur_de la gaîté des autochtones.

L'auberge Saint-Claude à Lentigny est bien partie. Nul doute qu'avec les installations moder¬

nes dont elle est dotée et l'excellente restaura¬

tion qui fait honneur au propriétaire, elle con¬

naîtra le succès qui lui est dû.

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40e salon de l'automobile — genève Le Saion de l'Automobile traditionnel a ouvert

ses portes le 12 mars, soit 4% semaines après la fermeture de l'exposition de véhicules utilitai¬

res, qui remporta un brillant succès. Il comprend des voitures de tourisme et de sport, des carros¬

series spéciales, des accessoires et équipements de garage, de même que des stands de littérature technique et associations professionnelles.

Bien que les poids lourds ne soient pas présents la surface totale du Palais des Expositions (55 000 m! brut, soit plus de 30 000 m2 de stands attribués) a pu être louée sans difficultés.

Sur 500 m2, une rétrospective de l'automobile constitue un point d'attraction particulier.

Le public a la possibilité d'effectuer des comparai¬

sons intéressantes entre plus de 30 vétérans, dont l'année de construction varie entre 1898 et 1939 et qui proviennent de 7 pays différents.

On peut trouver des places de parcage à proximité du Palais des Expositions:

— pendant le week-end:

quartier des banques:

entre bd Georges-Favon et la rue de la Cor- raterie

quartier des Tranchées:

bd Helvétique, bd Jacques-Dalcroze, rue de Candolle, promenade de Saint-Antoine et rues adjacentes,

zone industrielle des Acacias.

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les visiteurs du Salon peuvent être renseignés par la gendarmerie.

Pour les visiteurs de l'extérieur arrivant par l'autoroute, un parc est aménagé près du nouvel aéroport de Cointrin et un bus-navette régulier assure la liaison avec le Palais des Expositions.

200 000 billets de tombola sont mis en vente.

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seignements pourront rendre service aux nom¬

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