• Aucun résultat trouvé

Pour tout appartenant à , on note la fonction définie sur par la

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Pour tout appartenant à , on note la fonction définie sur par la"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

MATHÉMATIQUES I

MATHÉMATIQUES I Filière MP

On étudie certaines classes de fonctions appartenant à l’ensemble des fonc- tions bornées et continues par morceaux de dans : c’est un espace vectoriel sur . Il est muni de la norme uniforme définie par

Pour tout appartenant à , on note la fonction définie sur par la

formule : .

On note la fonction définie par si , sinon. Tous les sous-espa- ces vectoriels considérés seront des -espaces vectoriels. On notera la conju- guée complexe de , c’est-à-dire la fonction : .

Partie I -

Soit une fonction appartenant à . On appelle moyenne de , s’il existe, le nombre

avec (1)

On dira alors que la fonction est moyennable . I.A -

I.A.1) Montrer que est une forme linéaire sur , que l’ensemble des fonctions moyennables est un sous-espace vectoriel de , et que est une forme linéaire sur . On notera de façon équivalente ou cette moyenne.

I.A.2) Vérifier que et sont lipchitziennes pour .

I.B - Montrer que la moyenne est invariante par translation : si et on pose , alors est moyennable et .

I.C -

I.C.1) Soit une fonction de de période ( ). Montrer que pour tout , . En déduire que est moyennable, et que est égale à la moyenne sur n’importe quel intervalle de longueur .

B

IR CI CI

x supx t( )

tIR

=

ω IR eω IR

eω( )t = eiωt

U U t( ) = 1 t>0 = 0

CI x∗

x tax t( )

x

B

x

M x( ) MT( )x

Tlim

= MT( )x 1

T---- x t( )dt

0

T

= x

MT

B

M

1

B

M

M

1 Mx M x( )

MT M .

τ∈IR x

M

1 xτ( )t = x t( –τ) xτ Mx = M xτ

x

B

P P>0

a∈IR x t( )dt

a a+P

=

0Px t( )dt x M x( )

P

(2)

Filière MP

MATHÉMATIQUES I Filière MP

I.C.2) En particulier montrer que pour réel non nul, et .

I.C.3) Montrer que si , alors est moyennable et . I.C.4) Soit la fonction définie par . Vérifier que

, calculer . Examiner le comportement de lorsque , et en déduire que n’est pas moyennable.

I.D - La fonction est dite de carré moyennable si admet une limite lorsque tend vers . Cette limite est appelée moyenne quadratique de :

(2) On notera l’ensemble des fonctions de de carré moyennable.

I.D.1) Montrer que toute fonction qui tend vers à l’infini est aussi de moyenne quadratique nulle.

I.D.2) Pour , donner une majoration de et

en fonction de , , .

I.D.3) Montrer, à l’aide de et , que n’est pas un espace vectoriel.

I.E - On dira que deux fonctions, de sont comparables si existe (3) I.E.1) Si est un espace vectoriel inclus dans , montrer que deux fonc- tions sont comparables (développer et ). Il en résulte que sur , est un « pseudo-produit scalaire » (il est linéaire à gauche, semi-linéaire à droite, positif, mais pas strictement). On a en particulier

(4) I.E.2) On dira que deux fonctions , sont orthogonales si . Que vaut alors ?

I.E.3) Écrire l’inégalité de Schwarz (on ne demande pas de la démontrer).

M e( )ω = 0 ω M e( )0 = 1

x t( )

tlim = c

x

M x( ) = c

x0 x0( )t = U t( )eiln(t+1)

x0

B

MT( )x0 MT( )x0 T→∞

x0

x TaMTx2

T + ∞ x

M x2 MT(x2)

Tlim

=

M

2

B

0

x y, ∈

M

2 MT(x2)–MT( y2) M x2M y2 x y xy

x0 U

M

2

x y,

M

2

<x y >, M x y∗( ) MT(x y∗)

Tlim

= =

E

M

2

x y, ∈E x+y2 x+iy2

E (x y, )a<x y, >

M x+y2 = M x2+M y2+2Re <x y >,

x y, ∈

M

2 <x y >, = 0

M x+y2

(3)

MATHÉMATIQUES I Filière MP I.F - Soit un réel strictement positif. Montrer que l’ensemble des fonctions - périodiques de est un espace vectoriel de fonctions de carré moyennable et comparables.

I.G - Soit

distincts }

l’ensemble des polynômes trigonométriques (élargi par rapport à celui utilisé dans les séries de Fourier : ici les fréquences sont quelconques).

Montrer que est stable par produit de fonctions, et que l’application définit un produit scalaire sur .

En particulier, pour , établir que .

I.H - Soit une suite qui converge uniformément vers . I.H.1) Montrer l’existence de (utiliser I.A.2).

I.H.2) En déduire que et (pour , on choisira tel que

et ).

I.I - Soit une suite qui converge uniformément vers .

I.I.1) Montrer que .

I.I.2) Montrer que existe.

I.I.3) En suivant la méthode du I.H.2), en déduire que et .

Partie II -

On appelle l’ensemble des limites uniformes sur de suites de fonctions appartenant à .

II.A - Montrer les propriétés suivantes :

II.A.1) est un espace vectoriel inclus dans , et fermé pour . II.A.2) Toutes les fonctions de sont comparables, et continues.

II.A.3) Si , alors .

P P

B

P

{x : x t( ) = ckeiωkt N∈IN,ck∈CI,ωk∈IR

k=1 N

=

P

x y,

( )a<x y, >

P

x ckeω

k

k=1

N

= M x2 ck2

k=1

N

=

xn

M

1 x

B

m M x( )n

nlim

=

x

M

1 M x( ) = m >0 n xxn < mM x( )n <

xn

M

2 x

B

K = sup { xn , x (n∈IN)}<+ ∞ M xn2

nlim = m2

x

M

2

M x2 = m2

Q

IR

P

Q M

1

M

2 .

Q

x

Q

∀τ∈IR xτ

Q

(4)

II.A.4) Si et , la série de fonctions

converge normalement sur et . II.A.5) est stable par produit des fonctions.

II.A.6) Soit , à valeurs réelles, et continue. Montrer que (le montrer d’abord lorsque est une fonction polynomiale à coeffi- cients complexes).

II.B - Les coefficients de Fourier-Bohr de sont définis, pour une fréquence

, par .

Si est une suite de convergeant uniformément vers , la réunion des fréquences présentes dans chacun des est un ensemble fini ou dénombrable

que l’on énumère donc selon le cas ou .On

pose

et , « degré » de .

Montrer que pour tout réel existe et vaut . En

déduire que :

si alors , et pour tout , .

II.C - Si est fini, montrer que

. En déduire la formule de Parseval : . II.D - On se propose d’établir la formule de Parseval dans le cas où est infini.

On construit la suite définie par , . Soit

, on a donc suite strictement croissante vers (le fait que la suite existe est admis).

II.D.1) On pose

. Calculer et en déduire que .

ck

k=0

<+ ωkIR

x ck

k=0

eωk

= IR x

Q

Q

x x, ∈

Q

y : IR→CI

yox

Q

y

x

Q

ω∈IR c( )ω = <x,eω>

Pn

P

x Ω

Pn

Ω = {ωk, 0≤ ≤k m} Ω = {ωk,k ∈IN}

Pn cn k, eω

k k

= d n( ) = max{k : cn k, ≠0} Pn

ω,c( )ω c( )ω <Pn,eω>

nlim

=

ω Ω∉ c( )ω = 0 k c( )ωk ck cn k,

nlim

= =

Ω

x t( ) ckeiωkt

k=0 m

= M x2 ck2

k=0 m

= Ω nj n0 = 0 nk = min(n : d n( )>d n( k1)) qk( )t Pn

k( )t

= dk = d n( )k +∞

nj

SN ckeω

k

k=0 N

= M xSN2 ck2

k=0

M x2

(5)

MATHÉMATIQUES I Filière MP II.D.2) Pour tout , montrer que est orthogonal au sous-espace vec- toriel engendré par les où . En déduire que

II.D.3) Déduire alors de la convergence uniforme sur de vers que

En conclure que

, (5)

Partie III -

Pour une fonction , la fonction de corrélation de est définie (si cela existe) par

(6) où est la conjugaison complexe.

On appellera fonction stationnaire une fonction pour laquelle , existe.

III.A - Montrer qu’une fonction stationnaire appartient à .

III.B - Montrer que , et que .

III.C - Si est stationnaire, montrer qu’il en est de même de et que, pour tout appartenant à , on a .

III.D -

III.D.1) Si appartient à , montrer que est stationnaire. On note

ses fréquences et coefficients de Fourier-Bohr, et le polynôme trigonométri- que défini par :

III.D.2) Pour tout , calculer .

k≥0 x Sd

k

Ek eω

j 0≤ ≤j dk

M xqk2 M x Sd

k

2

M x2 cj2

j=0 dk

=

IR Pn x

M xqk2

klim = 0

M xSn2

nlim = 0 M x2 ck2

k=0

=

x

B

x

τ∈IR γx( )τ <x x, τ> MT(xx∗τ)

Tlim

= =

x ∀τ∈IR γx( )τ

M

2

γx( ) γτ ≤ x( )0 γx( )–τ = γx( )∗τ

x y = eωx

τ IR γy( )τ = γx( )τ eiωτ

x

Q

xk,ck}

Sn

Sn ckeω

k

k=0 n

=

τ,τ∈IR γSn( )τ

(6)

III.D.3) Montrer que est la somme de la série de fonctions

normalement convergente sur et que appartient à (on majorera en fonction de ).

III.E - Soit une fonction périodique de .

III.E.1) Montrer qu’elle est stationnaire, et que est aussi périodique.

III.E.2) On note

les coefficients de Fourier complexes de . Montrer que les coefficients de Fou- rier de sont .

III.F - Soit la partie entière de et sa partie fractionnaire.

La fonction définie par où est un réel irrationnel, est une fonction périodique de , de coefficients de Fourier complexes .

III.F.1) Calculer les . Que vaut ?

III.F.2) Calculer pour et vérifier que est continue sur . III.F.3) En déduire que . Calculer

.

••• FIN •••

γx

ck2eω

k

k=0 +

IR γx

Q

γx( ) γτ – Sn( )τ M xSn2

x 1–

B

γx 1–

ak x t( )e2iπktdt, k∈ZZ

0

1

=

x γx ck = ak2

E t( ) t F t( ) = tE t( ) x1 x1( )t = e2iπaF t( ) a

1–

B

ak

ak

ak2

k=

γx1( )τ τ∈[0 1 , [ γx1 IR

γx1

Q

1 ( )– k π2(a+k)2 ---

k= +

Références

Documents relatifs

ℱ est une famille génératrice de E si tout vecteur de E peut s’écrire sous forme d’une combinaison linéaire de vecteurs

[r]

Indiquer pour chacun de ces sous-espaces une base et, dans le cas d’un plan vectoriel, donner son

Nota bene : il sera tenu grand compte de la clarté de la rédaction.

Soit A une matrice carrée, montrer que A est inversible si et seulement s’il n’existe pas de vecteur colonne X non nul tel que AX =

[r]

On pourra se servir des matrices élémentaires E i,j (tout coefficient est nul sauf le coefficient situé en i-ième ligne et j-ième colonne qui vaut 1).. Montrer que si E et F sont

Les formes linéaires sur E sont notées comme des vecteurs, avec une étoile