D´epartement de math´ematiques et de statistique MAT 2100
Universit´e de Montr´eal Analyse 3
TP-1
mardi 17 janvier 2017 de 10h30 `a 12h30 local Z-260, pavillon Cliare-McNicoll
Exercice 1 ([1], exercice 1, p. 21]). Montrer que si r ∈Qet s∈R\Q, alors r+s∈R\Qetrs∈R\Q∪{0}.
Exercice 2([1], exercice 5, p. 21]). Soit A,∅6=A⊂Ret
−Ad´=ef{−a:a∈A}. Montrer queinfA=−sup(−A).
Exercice 3. D´emontrer les r´esultats suivants.
(i) L’ensemble des irrationnelsR\Qn’est pas d´enombrable.
(ii) Le segment ]a, b[ et le segment ]c, d[ ont le mˆeme cardinal.
(iii) Le segment ]0,1[ et Ront le mˆeme cardinal.
Exercice 4([1], exercice 17, p. 22]). Soient x, y∈Rk. ´Etablir que kx+yk2+kx−yk2= 2kxk2+ 2kyk2.
Interpr´eter g´eom´etriquement ce r´esultat.
Exercice 5([1], exercice 18, p. 22]). Soitx∈Rk,k≥2. D´emontrer qu’il existe y∈Rk,y6= 0, tel quex·y= 0.
Exercice 6. SoitR+={x∈R:x≥0}.
(i) Montrer que, pour tout espace m´etrique (X, d) et pour toute constante α >0, la fonction
(x, y)7→(αd)(x, y)d´=efα d(x, y) est une m´etrique surX.
(ii) Sid1 etd2 sont deux m´etriques surX, montrer que la fonction
(x, y)7→(d!+d2)(x, y)d´=efd1(x, y) +d2(x, y) est une m´etrique surX.
1
(iii) Montrer que, pour tout espace m´etrique(X, d), la fonction (x, y)7→d(x, y)d´=ef d(x, y)
1 +d(x, y) est une m´etrique surX.
Exercice 7. Soient(Xi, di),1≤i≤n, des espaces m´etriques et X1× · · · ×Xn
d´ef
={(x1, . . . , xn) :xi∈Xi} (1)
l’espace produitdes Xi. Montrer que la fonction
(x, y) = ((x1, . . . , xn),(y1, . . . , yn))7→d∞(x, y)d´= maxef
1≤i≤ndi(xi, yi) : (X1× · · · ×Xn)×(X1× · · · ×Xn)→R+
(2)
est une m´etrique surX1× · · · ×Xn. De la mˆeme fa¸con, pour toutp,1≤p <∞, montrer que la fonction
dp(x, y)d´=ef ( n
X
i=1
di(xi, yi)p )1/p
(3)
est une m´etrique surX1×· · ·×Xn. (Utiliser l’in´egalit´e de Minkowski du Th´eor`eme 1.1 du Chapitre 3)
Exercice 8. Soit E un espace vectoriel norm´e au sens des D´efinitions 1.1 et 4.4 du Chapitre 2. Montrer que
d(x, y)d´=efkx−yk est une m´etrique surE.
Exercice 9([1], exercice 7, p. 41]). SoientA1, A2, . . . des sous-ensembles d’un espace m´etrique. On pose
Bn=∪ni=1Ai et B =∪∞i=1Ai. D´emontrer que
∀n≥1, Bn=∪ni=1Ai et B⊃ ∪∞i=1Ai. Donner un exemple o`u l’inclusion est stricte.
Exercice 10 ([1], exercice 5, p. 41]). Donner un exemple d’un ensemble born´e de Rayant exactement trois points d’accumulation.
Exercice 11([1], exercice 6, p. 41]). On d´esigne par E′ l’ensemble des points d’accumulation d’un sous-ensemble d’un espace m´etrique(X, d). ´Etablir queE′ est ferm´e et queE et E ont les mˆemes points d’accumulation. E etE′ ont-ils toujours les mˆemes points d’accumulation ?
2
R´ ef´ erences
[1] W. Rudin,Principes d’analyse math´ematique, ´Ediscience, Paris 1995 et Dunod, Paris 2006 [traduction de l’anglais, Principles of mathematical analysis, McGraw–Hill, New York, 1958, 1964, 1976.
3