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The American Journal of Science;T. XXV; janvier-juin 1908

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HAL Id: jpa-00241456

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Submitted on 1 Jan 1909

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The American Journal of Science;T. XXV; janvier-juin 1908

H. Bénard

To cite this version:

H. Bénard. The American Journal of Science;T. XXV; janvier-juin 1908. J. Phys. Theor. Appl.,

1909, 8 (1), pp.308-318. �10.1051/jphystap:019090080030800�. �jpa-00241456�

(2)

308

THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE;

T. XXV; janvier-juin 1908.

J. TROWBRIDGE. 2013 Phosphorescence produced by the canal rays

(Phosphorescence produite par les rayons-canaux). - P. 141-143.

Les deux phosphorescences du chlorure de lithium, l’une rouge, à spectre de raies, produite par les rayons-canaux, l’autre bleuâtre, à spectre continu, due aux rayons cathodiques, peuvent être l’une et

l’autre obtenues à l’aide des rayons cathodiques, suivant la valeur de

l’énergie reçue par unité de surface.

J. TROWBRIDGE. - Application of a longitudinal magnetic field to X-rays tubes (Application d’un champ magnétique longitudinal aux tubes produisant des

1(&

rayons X).

-

P. 143-144.

Tube entouré d’un solénoïde; en réglant le champ magnétique, on peut faire converger exactement les rayons cathodiques sur l’anti-

cathode.

C. BARUS. - The axial colors of the steam jet and of coronas (Coloration dans

la direction axiale d’un jet de vapeur et coloration des couronnes~. -~ P. 22!~-226.

La coloration uniforme de la source, observée à travers une longue

colonne de brouillard (eau ou hydrocarbures) n’est pas due à la

simple interférence par réfraction de la lumière à travers les goutte- lettes : le diamètre de celles-ci, connu par les couronnes, ne con- corde pas avec cette explication. L’accord est au contraire satisfaisant

avec la théorie, d’après Verdet, des réseaux de Quincke, composés

de bandes transparentes alternativement de deux épaisseurs diffé-

rentes.

C. BARUS. - The behaviour of nuclei of pure water

( Comment se comportent les noyaux de condensation d’eau pure).

-

P. 409-412.

L’évaporation spontanée d’un brouillard cômposé de gouttelettes

d’eau pure, sans poussières, laisse subsister des centres de conden-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019090080030800

(3)

309 sation d’eau, de diamètre voisin de 10-6 centimètre, en nombre plus considérable, si on réchauffe l’air par compression brusque. Cette persistance, attribuée généralement au minimum de tension super- ficielle de l’eau, ne peut non plus s’expliquer par la charge électrique

de ces noyaux : il faut supposer que la molécule d’eau, complexe,

contient des constituants de différentes volatilités.

B.-B. BOLTWOOD. - Radioactivity of uranium minerals (Radioactivité des minéraux de l’uranium).

-

P. 269-298.

Long travail de séparation chimique et de mesures d’activité des différents éléments radioactifs contenus dans les minéraux urani- fères (uraninites, carnotites et thorianites de diverses origines). Les

activités sont mesurées à l’aide d’un électroscope spécial, à chambre

d’ionisation fermée. Les produits y sont introduits sous forme de couches minces, pesant de 4 à 11 milligrammes, ayant une surface de 60 centimètres carrés ; l’absorption était, dans ces conditions, négligeable et l’ionisation rigoureusement proportionnelle au poids

de matière active. L’électroscope était étalonné à l’aide d’une lame de U308 pur.

L es modes de séparation chimique de U, Th, polonium (ou radium F)

ionium et actinium, sont soigneusement décrits.

L’ionium se sépare avec le thorium : son activité est déduite par soustraction de celles du thorium et de ses produits (thorium X et radiothorium).

Le tableau suivant résume les résultats, l’activité de l’uranium du minerai étant prise pour unité :

La mesure directe de l’activité totale a donné en moyenne 4,69 fois

celle de l’uranium pur (Mac Coy et Ross trouvent 4,54). Pour cette

(4)

310

mesure, on a dû faire deux corrections : l’une additive, due à l’éma-

nation perdue par pulvérisation ; l’autre, soustractive, due à l’activité

du thorium et de ses produits, calculée d:aprês le dosage du thorium et la mesure de l’activité d’un échantillon de thorite presque pure. Les valeurs extrêmes de l’activité totale ont été 4,60 et 4,73 pour les ura- ninites et les thorianites ; 4,32 et ~,60 pour les carnotites qui, à cause

de leur porosité, perdent beaucoup plus d’émanation.

L’activité du radium s’obtient en évaporant à sec pour chasser l’émanation et ses produits immédiats Ra A, Ra B et Ra C. Pour

ces derniers, on détermine leur activité en bloc en les recueillant

sur une lame de cuivre chargée négativement. L’interprétation des

courbes de désactivation donne leur proportion relative en admettant

les constantes de temps de llutherford.

L’augmentation d’activité d’anciennes préparations de radium, a

déduction faite de celle qui est due à l’émanation et à ses produit s immédiats, est bien due au polonium ou radium F : il y a accord

numérique.

On peut encore citer les résultats numériques suivants :

Activité du thorium en équilibre radioactif avec ses produits ..~ i,96 fois

celle de l’U (Ma Coy et Ross trouvent 1,2~ fois) ;

Activité du radium et de ses produits immédiats contenus dans les mine- rais d’uranium ~ 2,t>4 ;

Activité de 1 gr. de Ra pur (sans ses produits) _-__ celle de I 300 000 gr. d’U ;

-

de 1 gr. de Ra (avec tous ses produits en équilibre radioactif) = celle

de ’i 300 000 gr. d’U ;

Activité de 1 gr. de RaBr’ pur anhydre, vieux de 30 jours, y compris celle

de l’émanation retenue = celle de 4200000 gr. d’U.

il gr. d’uraninite contient 5 . 10-il gr. de polonium.

B.-B. BOLTWOOD. 2013lonium. a new iu,d;ù-active element (L’ionium,

nouvel élément radioactif).

-

P. 365-381.

L’auteur a déjà (1) confirmé la découverte faite par Rutherford d’un nouvel élément radioactif, l’ionium, ascendant du radium, ac- compagnant chimiquement les terres rares et le thorium, et confondu jusqu’alors avec l’actinium de Debierne. Ce dernier, comme Giesel,

sous le nom d’émanium, aurait obtenu en réalité un mélange d’ionium

et d’actinium.

(1) Alnel’. JO’ilnL of Sc., t. XXIV, p. 310 ~ 1901 - voir I. de Phys., 48 série, t. VII,

p. 416 ~ 1908.

(5)

311 Le nouveau Mémoire décrit le traitement chimique des minerais d’uranium destiné à séparer le thorium et l’ionium d’une part, et d’autre part toutes les autres terres rares. Par l’émanation dégagée,

on constate que l’ionium produit continuellement du radium, les

autres terres rares n’en produisant pas.

De l’activité mesurée des couches minces d’oxyde de thorium

avec ionium, on déduit celle qui est due au thorium et à ses produits,

ce qui donne l’activité due à l’ionium seul. On vérifie la proportion-

nalité entre la richesse en ionium de chaque solution et la quantité

de radium qu’elle produit.

La portée des rayons « de l’ionium est de 2cm,8 dans l’air sous la

pression normale; ce sont donc les moins pénétrants de tous les

rayons « : peut-être émet-il aussi des rayons ~, moins pénétrants

que ceux de l’uranium X.

L’ionium, descendant de l’uranium X et ascendant immédiat du

radium, doit avoir, comme ce dernier, une durée de vie très longue,

s’il n’existe pas de produits intermédiaires entre l’uranium X et

l’ionium, car les solutions anciennes d’uranium pur ne produisent pas sensiblement de radium.

Ses propriétés chimiques, identiques à celles du thorium, n’ont

pas permis de l’en séparer. Son poids atomique, d’après la théorie

de Rutherford, serait d’environ 230, donc très voisin de celui du thorium 232,5.

B.-B. BOLTWOOD. - Life of radium (Vie du radium). - P. 493-506.

Rutherford a trouvé, pour la durée de réduction à moitié de l’ac- tivité du radium, en mesurant la charge emportée par les rayons x, 2600 années et d’après la valeur de la chaleur dégagée considérée

comme due à l’énergie cinétique des particules oc, 2000 années.

L’auteur emploie une méthode nouvelle, basée sur la découverte

de l’ionium.

D’après la théorie de la désagrégation atomique, quand divers

éléments sont en équilibre radioactif, deux quelconques d’entre eux

sont en quantités inversement proportionnelles à leurs constantes

de temps, en désignant ainsi la,. fraction de la masse de chaque élé-

ment transformée en une seconde. Or l’auteur a indiqué les parts

d’activité qui reviennent à l’uranium, au radium et à l’ionium dans

(6)

312

les minerais uranifères. La mesure de l’activité de diverses solutions d’ionium permet donc de calculer la quantité d’uranium et par suite la quantité de radium qui accompagnait cet ionium. D’autre part, en

mesurant de temps en temps la quantité d’émanation de radium

produite, qu’on sépare par ébullition, il est facile de calculer la

quantité de radium produite par seconde.

La fraction de radium produite par an, rapportée à la quantité de

radium en équilibre avec l’ionium, a été trouvée égale à 3,48 . 10-4

dans la série la plus digne de confiance, ce qui donne i 990 ans

pour la durée de transformation de la moitié du radium, valeur très voisine de la dernière donnée par Rutherford.

H.-A. BUlBISTEAD. - Heating effects produced by Rôntgen rays in lead and zinc

(Effets thermiques des rayons de Rôntgen sur le plomb et le zinc). - P. 299-304.

foL ’auteur avait annoncé (~ ) que les rayons de Rôntgen produisent

deux fois plus de chaleur dans le plomb que dans le zinc. De nou- velles expériences, également par la méthode du radiomètre,

montrent l’égalité de ces deux quantités de chaleur, à 5 ou 10 0/0 près ; deux erreurs importantes de sens contraire s’étaient com- pensées dans l’expérience de contrôle faite avec les rayons calori-

fiques d’une lampe à incandescence ;

2° Les rayons secondaires du plomb exposé aux rayons de Rônt- gen ne contiennent pas de rayons ce produisant la scintillation de la

blende ;

~° Les rayons de Rôntgen n’ont pas d’influence sur la vitesse de

désagrégation des produits actifs dus à l’émanation du thorium.

H.-NI. DADOURIANI. - Constituents of atmospheric

radio-activity (Constituants de la radioactivité atmosphérique). - P. 335-342.

Historique de la question. Bumstead a montré que les produits

actifs déposés sur un fil chargé négativement sont dus à un mélange

des deux émanations du Ra et du Th. Mais la durée d’exposition a toujours été trop courte pour que les dépôts aient pris leur régime

(1) Arne1’. of Sc., t. XXI, p. 1; 1906 ; - voir J. de Phys., 4e série, t. ‘~~,

p. 844: 1906.

(7)

313

d’équilibre. Pour l’ionisation au bout d’un temps 4, on a :

D’après les valeurs de À des produits actifs en question, il faut plus de trois jours pour que l’on ait :

Après quatre jours d’exposition, l’auteur a trouvé que20à300/0 de

=

l’activité totale sont dus à l’émanation du thorium, le reste à celle du

radium. A. Blanc, à Rome, a trouvé 50 à 70 0,~0.

Suit un calcul pour déduire de là dans quel rapport les deux émanations existent dans l’air, qui donne pour l’émanation du

que d’émanation du thorium.

Ce raisonnement suppose :

1° Que les particules ex de Ra A, Ra C, Th B, Th C, sont attirées

avec la même force dans un champ donné;

2° Qu’elles produisent des ionisations identiques par centimètre de parcours, c’est-à-dire des ionisations totales proportionnelles à

leurs portées;

3° Qu’on néglige l’ionisation des produits sans rayons Ra B, Th A.

P.-B. PERRINS. 2013 A détermination of the molecular v-eiâht of radium emana-

tion by the comparison of its rate of diffusion with that of mercury vapor (Dé-

termination du poids moléculaire de l’émanation du radium par comparaison

de son coefficient de diffusion avec celui de la vapeur de mercure). - P. 461-473.

Les discordances entre les résultats des divers expérimentateurs (Rutherford et Miss Brooks, P. Curie et J. Danne, Bumstead et

"rheeler, Makower), qui ont voulu déterminer le poids moléculaire de l’émanation du radium en appliquant la loi de Graham, tiennent probablement à ce que les gaz clioisis pour mesurer le coefficient de diffusion mutuelle étaient di ou triatomiques, de poids moléculaire bien différent de celui de l’émanation du radium, gaz vraisembla- blement monoatomique. La vapeur de mercure, de poids molécu-

laire 200, convient au contraire bien. L’auteur a opéré à 250° et 275° :

(8)

314

la diffusion a lieu à travers des bouchons poreux 4’amante qui gar- nissent les petits trous d’un cylindre de fer; le mercure diffusé est

entraîné par un courant d’hydrogène, condensé et pesé. Pour l’éma-

nation, on opère aussi dans l’hydrogène et on la dose par l’activité induite déposée sur un fil chargé négativement.

On trouve pour l’émanation le poids moléculaire 235 : la valeur

théorique devant être un peu inférieure au poids atomique 2~6,5 du radium, l’accord est satisfaisant avec la théorie de Ilutherford.

H.-A. PERKINS. - Rectification efiect in a vacuum tube

(Effet de redresseii-ient de courant dans un tube à vide).

-

P. ~85-!93.

Un anneau relié au secondaire (550 à 2000 volts) d’un transforma- teur, dont l’autre pôle estau solt peut glisser le long d’un tube cylin- drique à électrodes reliées à un galvanomètre, avec ou sans force élec-

tromotrice en série. Le champ alternatif étantainsi déplacé,le courant

dîi à la seule ionisation est inversé quand l’anneau passe par le centre du tube : le pôle positif du tube est toujours le plus près de l’anneau:

les courants les plus intenses sont obtenus en plaçant l’anneau près

du centre, de chaque côté de ce centre.

La chute du potentiel entre les deux électrodes, mesurée avec un

v oltmètre électrostatique de Kelvin, varie en raison inverse du courant ; elle passe par un minimum quand le courant passe par un maximum. L’auteur donne une théorie de cette ionisation par un

champ alternatif assez complète pour expliquer les résultats pré- cédents, au moins comme allure générale.

T. XXVI; juillet-décembre 1908.

GEORGE-C. ASH.NIAN.

--

A quantitative détermination of the radiuln émanation in the atmosphère (Determination quantitative de l’émanation du radium con-

tenue dans l’atn10sphère).

-

P. 119-122.

La méthode employée consiste à condenser l’émanation dans un

serpentin baigné par de l’air liquide; l’air, desséché et débarrassé de

C02, y circule à raison de 200 litres en six heures. L’émanation est entièrement condensée, comme le montre un serpentin témoin placé

à la suite du premier ; on la porte dans un électroscope hermétique,

(9)

315 étalonné par l’émanation extraite d’un minerai d’uranium : l’émana- tion du thorium, à cause de sa courte durée, est éliminée vite.

La quantité de Ra par mètre cube d’air, égale en moyenne à 10-10 gramme, a varié, suivant les conditions atmosphériques, dans

de très larges limites, de 0,4 à ~,0 . 10 ° gramme.

La méthode d’absorption par le charbon de noix de coco, employée

par Eve, l’avait conduit à des résultats peu différents.

’c. BARUS. - Note on the standardization of the fo~ chamber by the aill of Thomscm’s. electron (Etalonnage de la chambre de condensation à l’aide de l’électron de Thomson). - P. 8~-90.

C. BARUS. - Thomson’s constant, e, found in tenus of the decay constant uf ions, within the fog chan1ber (La constante de Thomson, e, déterminée d’après

-

la valeur du coefficient de recombinaison des ions à l’intérieur de la chambre de

condensation).

-

P. 324-328.

L’originalité de la méthode consiste à employer le même appareil

comme condensateur cylindrique pour la mesure du courant d’ioni- sation et comme chambre de condensation pour le dénombrement des noyaux par la méthode de l’auteur, c’est-à-dire par l’observation des couron’nes de diffraction produites lors de la détente adiabatique.

L’ionisation est produite uniformément sur toute la longueur de la

chambre par du radium faible disposé de place en place à l’intérieur du cylindre d’aluminium qui constitue l’armature interne. Dans la

°

mesure du courant i, une correction importante est due à l’ionisation

.

due l’ air extérieur par les rayons y du radium.

La formule de Thomson, en régime permanent s’écrit :

En admettant pour le coefficient de recombinaison oc la valeur de Rutherford 1,1 . 10-6, et pour N et n les valeurs (653 000 et

106 000) déduites de l’observation des couronnes (N, nombre d’ions quand le cylindre n’est pas chargé ; n, nombre d’ions quandil l’est),

on trouve pour e, charge de l’électron, des valeurs acceptables de

3,1 . 10-~ 0 à 3,~ . 10-1" unité électrostatique.

De cet accord,orésulte que, même pour des nucléations dépassant

500000 ions par centimètre carré, les ions des deux signes sont captés par le brouillard dû à la détente et que les constantes em-

ployées précédemment par,l’auteui pour l’interprétation des cou-

ronnes étaient correctes. ,

(10)

316

Retardation of o~ rays by metal foils, and its variation

with the speed of the a particles (Ralentissement des rayons x par les feuilles

métalliques, et sa variation avec la vitesse des particules ex).

-

P. 169-179.

L’appareil, analogue à celui de Bragg, comprend une chambré

d’ionisation de 2 millimètres d’épaisseur limitée par une lame métal-

lique pleine communiquant avec un électromètre, et une toile métal -

lique, mise au sol, au-dessous de laquelle se trouve la source (polo- nium) à une distance réglable; une feuille de métal peut être interposée à un niveau quelconque entre la couche ionisante et la toile métallique.

La distance du polonium à la feuille, variant de 0",6 à ~°B4, la

,

portée des rayons x, lors de leur entrée dans la feuille, varie de 3~,i7 à icm,37, leur portée naturelle étant 3~~,’17.

La comparaison des courbes de courant obtenues : 10 sans feuille,

en faisant varier la distance de la source; 2° avec la feuille inter-

posée, en faisant varier sa position entre la source fixe et la chambre . fixe, donne directement les équivalents en air de la feuille de métal pour chacune de ses positions. Ces équivalents décroissent quand la portée, c’est-à-dire la vitesse des particules ce, à leur entrée dans la feuille, décroît. La variation est très faible pour des feuilles minces des métaux légers (3~ d’Al) quand la portée est grande, mais devient très appréciable, même pour ces feuilles, quand la portée est faible

et dans tous les cas pour des feuilles plus épaisses (6U, d’Al). En comparant la variation pour des feuilles de divers métaux, ayant le

même équivalent en air, la rapidité de la variation est d’autant plus grande que le poids atomique est plus élevé.

.-L. DAY et J.-K. CLENIENT. - Son>e new measuren>ents with the gas ther- A.-L. DAY et J.-K. CLEMENT. - Some new measurements with the gas ther-

mometer (Mesures nouvelles avec le thermomètre à gaz).

-

P. 405-463.

La partie publiée de cet important travail comporte les mesures faites dans l’intervalle ‘~~0°-~. ~~0°. Les efforts pour diminuer les

erreurs des thermomètres à azote, tels par exemple que celui de la Reichsanstalt, ont porté sur les points suivants :

Io Uniformité de la température sur toute la longueur de l’enve-

loppe en platine iridié chauffée électriquement ;

2° L’enveloppe et ses bobines sont enfermées dans une enceinte

(11)

317

hermétique, pleine d’azote, dont la pression est réglée identique à

celle du gaz contenu à l’intérieur; ce procédé évite à la fois la diffu-

sion à travers les parois et la déformation de l’enveloppe; il permet

d’employer des pressions de 3 atmosphères et, par suite, une sensi- bilité 3 fois plus grande (1 millimètre de mercure par 1°, au lieu de 0~~,3) qu’avec les appareils antérieurs;

3° La meilleure détermination de la dilatation de l’enveloppe ;

4° La réduction du volume du tube capillaire non chauffé, à un

tiers de la valeur antérieure.

Les auteurs croient avoir réduit à0°,, c’est-à-dire à 1 10 de sa valeur

antérieure, l’erreur totale sur les températures mesurées au ther-

momètre à gaz, entre ~50° et ii50~.

En ce qui concerne les températures de fusion des métaux habi- tuellement employés .(Zn, Ag, Au et Cu), les impuretés des échan-

tillons livrés par le commerce ou les Monnaies, analysées avec grand soin, obligent à une grande réserve et expliquent les discordances entre les divers observateurs. Un ou deux points de repère com-

modes entre la fusion du zinc (418°,9) et celle de l’argent (9580,5)

seraient à trouver pour que l’interpolation soit permise à 01,5 près.

F.-E. M’RIGIIT. - Telelneter with mierometer screw adjustment (Télémétre à vis micrométrique). - P. 531-535.

Quatre prismes à réflexion totale, dont l’un peut tourner autour d’une de ses arêtes, amènent dans le plan focal du même oculaire, les images données par deux objectifs jumeaux. La graduation préa-

lable de la vis permet de mesurer la distance d’un objet dont les

deux images sont superposées.

lI.-BT. Me. COY et G.-C. Preparation of urano-uranic oxide U308, and a

standard of radioactivity (Préparation de l’oxyde urano-uranique U308, étalon de radioactivité).

-

P. ~21-530.

L’uranium peut être séparé facilement des autres substances radioactives qui l’accompagnent. Tous les oxydes d’uranium, soit plus oxydés comme UÜ3, soit moins oxydés comme chauffés à

°

’100° dans l’air, donnent l’oxyde U308 de composition parfaitement

définie.

.I. de Phys., 4e série, t. VIII. 1909.) 2i

(12)

318

Des pellicules de U:J08, d’épaisseur uniforme, contenant environ og,,09-0 d’oxyde par centimètre carré, donnent , le maximum d’ioni- sation par les rayons a; l’activité due aux rayons 8 étant déduite, l’activité due aux rayons x d’une telle couche constitue un étalon commode. Un électroscope et un condensateur cylindrique per- mettent de mesurer le courant de saturation : il est de 5,79 . ~.0-~ ~ ampère par centimètre carré, soit pour 1 gramme d’uranium

4,61 . 10-10 ampère ; l’activité due aux rayons ce du radium, à poids égal (sans’ses produits), serait i,29 . 101 fois plus grande (Boltyvood : t,30.1.06).

H.-A. BUMSTEAD. - Applications of the Lorentz-Fitzgerald hypothesis to dyna-

mical and gravitational problems (Application de l’hypothèse de Lorentz et de

Fitzgerald à des problèmes de pure dynamique et de gravitation).

-

P. 493-~08.

L’hypothèse de la contraction longitudinale dans le rapport de

à 1 des corps déplacés avec la vitesse v dans l’éther sta-

tionnaire, V étant la vitesse de la lumière, concilie, on le sait, les expériences sur le non-entraînement de l’éther avec les résultats

négatifs de Michelson et Morley et autres observateurs. L’auteur traite les cas du pendule de torsion et du pendule simple ordinaire.

L’invariabilité des périodes de torsion, quel que soit l’azimut

d’équilibre, et d’oscillation, quel que soit le plan d’oscillation, néces- site, pour la matière ordinaire, les mêmes valeurs de la masse longi-

tudinale et de la masse transversale que pour l’électron de Lorentz.

Les forces gravitationnelles entre deux corps entraînés parallèle-

ment ou normalement à la droite qui les joint seraient modifiées absolument de la même façon que les forces électriques entre deux charges mobiles dans l’éther.

Les écarts correspondants par rapport à la loi de Newton, comme grandeur et aberration de direction calculés, pour la terre, semblent au-dessous des données astronomiques mesurables.

H. BÉNARD.

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et saturé de vapeur d’alcool). Wilson et observation des couronnes de diffraction) pour dénombrer les noyaux de condensation présents dans de l’air privé de poussières