HAL Id: jpa-00238119
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Submitted on 1 Jan 1883
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LANGLEY. - The selective absorption of solar energy (Absorption sélective de l’énergie solaire); American
Journal of Science, vol. XXV, mars 1883
Ch. Claverie
To cite this version:
Ch. Claverie. LANGLEY. - The selective absorption of solar energy (Absorption sélective de l’énergie
solaire); American Journal of Science, vol. XXV, mars 1883. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1),
pp.371-374. �10.1051/jphystap:018830020037101�. �jpa-00238119�
371 La
première
colonne renferme ladésignation
des raies spec-trales ;
la seconde leslongueurs
d’ondecorrespondantes,
tellesqu’elles
ont étépubliées
parÀngstrôiii,
par ~1. Mascart et par M.Cornu;
latroisième,
leslongueurs
d’onde des raies 17 à 26 ducadmium, corrigées d’après
des indications encore inédites de M. Cornu( 1 );
lesquatre suivantes,
les valeurs de l’indice de ré- fraction.LANGLEY. 2014 The selective absorption of solar energy (Absorption sélective de
l’énergie solaire); American Journal of Science, vol. XXV, mars 1883.
Le Journal de
Physique
a donné(2) l’analyse
de lapartie
de ceMémoire
publiée
par les Annales de Chimie et ded’hysic~z~e,
re-lative à la distribution de
l’énergie
dans lespectre
normal et àson
absorption
par notreatmosphère.
Cespremiers
résultatsavaient été obtenus en amenant le fil du bolomètre successive-
ment dans les différentes
parties
duspectre
d’un réseau.Mais,
àcause de la
superposition partielle
desspectres
de diversordres,
cette
façon d’opérer
nepermet
pas d’étudier lesparties
duspectre
de diffraction dont lalongueur
~’ d’ondedépasse
~ 1 tL_-_. I mm
1000-De nouvelles observations ont été faites sur le
spectre prisma- tique
au sommet dumontivhitney,
dans la Californieméridionale,
à une altitude de 13 ooo
pieds ;
elles ont fait reconnaître une exten-sion
imprévue
duspectre
dansl’infra-rouge.
Lesperfectionnements apportés
auxappareils
etl’expérience acquise
ontpermis
de re-trouver à l’Observatoire
d’Allegheny
les résultats del’expédition
dumont
Whitney.
Onopérait
de la manière suivante : les rayons solaires étaientenvoyés
par un héliostat de Foucault à travers une ouverturepratiquée
dans le mur nord de l’Observatoire sur unefente verticale. Les rayons, rendus
parallèles
par un collimateur de~°B5o
defoyer,
traversaient unprisme fait,
comme lecollimateur,
d’une sorte de
flintégalement transparent
pour toutes les radiations( 1 ) Voir Archives; t. VIII, p. 122; 1882.
( 2) Voir p. 233.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020037101
372
invisibles, et tombaient s ur un miroir sphéric~ue deom,g8 de foyer.
Onavait dans le
plan
focal de ce miroir unspectre
pur ayant t une étendue de640mm
entre les raies A et H. On amenait successivement les différentesparties
de cespectre
sur le fil du bolomètrequi
était enplatine
et avaitI5
mmdediamètre,
et l’on notait les déviations de l’ai-guille
dugalvanomètre.
Les résultats obtenus furentreprésentés graphiquement
par deux courbes dont les ordonnées sont propor- tionnelles auxénergies mesurées,
les abscisses de lapremière
étantles déviations minima du
prisme ( fzy. i),
celles de la seconde les Fig. i.longueurs
d’ondes(~g’. 2~.
Les aires des deux courbescomprises
entre les ordonnées
qui correspondent
aux mêmeslongueurs
d’ondesont
égales,
par suite les aires totales le sont aussi. On a ainsi la distribution del’énergie
dans lespectre prismatique
et dans lespectre
normal. Lespectre prismatique
est très dilaté vers le vio-let et resserré vers le rouge ; mais
l’énergje
de lapartie
ultra-violetteest
insignifiante,
l’aire de la courbe au-dessus de lalongueur
d’onde1=
o~1,3
est auplus
le centième de l’aire au-dessous de X =ofL,7’
373 L’étude de ces courbes conduit aux conclusions suivantes : 10
L’énergie
maximum dans lespectre
normal est au-dessus du rouge etplacée
vers lejaune.
Laposition
de ce maximum varie au niveau de la mer avec la hauteur duSoleil;
elle est versou,55
parun ciel clair à
midi,
et verso!1-, 65
un peu avant le coucher du So- leil.2° En
comparant
ces ordonnées pour différentes hauteurs duSoleil,
on constate une énormeabsorption
croissant vers l’ultra-violet,
diminuan t versl’infra-rouge.
On trouve bien dans lesrégions infra-rouges
degrandes
bandesd’absorption ; mais,
à cesexceptions près
et d’unefaçon générale, l’absorption
dans tout lespectre
vi-sible ou invisible semble obéir à une loi
simple
et décroîtrelorsque
la
longueur
d’onde croît.3° A l’aide des coefficients de
transmission,
onpeut
tracer la courbe del’énergie
solaire dans lespectre
normal avantl’absorp-
tion par notre
atmosphère.
Le maximum se trouve vers lalongueur
d’onde À ==
otl,5,
c’est-à-direplutôt
dans le vert que dans lejaune,
et le Soleil vu en dehors de notre
atmosphère
aurait une teintehleue.
4°
Encomparant
les aires des deux courbes en dehors de notreatmosphère
et au niveau de la mer et déterminant la valeur ab- solue de cette dernière à l’aide d’un actinomètre de M. Violle ou de M.Crova,
on peut obtenir la constante solaire. Pouillet avait trouvé1cal, 7
pour laquantité
de chaleurenvoyée pendant
une minute surde surface
placé
à la limitesupérieure
del’atmosphère ;
M. Violle a trouvé
2cal,5.
M.Langley
pense que cette constante est au moins de2 cal, 84
et est àpeine
inférieure à 3.5° Le bolomètre montre de la chaleur dans l’ultra-violet et des
changements
detempérature
dans les raies de Fraunhofer. Il en, résulte que
l’énergie
d’une radiationquelconque peut
se manifestercomme
chaleur,
lumière ou actionchimique,
selon la nature absor-bante du milieu
qui
lareçoit.
60 La
région infra-rouge
s’étendbeaucoup plus
loinqu’on
nel’avait cru. M. Mouton avait
déjà
étendu la limite inférieure duspectre jusqu’à
lalongueur
d’onde~c~,14.
M.Langley
l’a reculéej usqu’à
3!B L’aire de la courbecorrespondant
aux radiations infra- rouges est à peuprès les -1
de l’aire totale etl’énergie
lumineuse374
n’est que
les -1
del’énergie
obscure. Cerapport
seraitplus grand
en dehors de notre
atmosphère, puisque l’absorption
augmentequand
lalongueur
d’onde diminue. CH. CLAVERIEA. VERNON-HARCOURT. 2014 On an instrument for correcting gaseous volume (Sur un instrument pour la correction des volumes gazeux). Proceedings of the Royal Society, volume XXXIV, n° 221, p. 166.
Cet instrument fait
connaître,
par unesimple lecture, quel est, à
la
température
et sous lapression actuelles,
levolume d’une massed’air saturé
d’humidité, capable d’occuper
l’unité de volume dans les conditionsnormales,
si on la desséchait. On pourra donc ra-mener aux conditions normales un volume
quelconque
de gazhumide en divisant ce volume par l’indication de l’instrument.
L’appareil
se compose de deux tubes de verreverticaux,
dontl’un est ouvert dans l’air à sa
partie supérieure,
tandis que J’autrese terinine pah un réservoir fermé contenant un peu d’eau et une
masse d’air
qui
occupe l’unité de volume dans les conditions normales. Le second tubeporte
unegraduation qui
fai t connaîtrele volume de la
partie supérieure
de cetube,
y ycompris
le réser-voir. Les deux tubes sont reliés par le bas et
communiquent
avecun
petit cylindre
contenant du mercure. Cecylindre
est fermépar une peau
qu’on peut
presser au moyen d’une vis. On fait ainsimonter le mercure dans les deux
branches,
et on l’améne àpré-
senter le méme niveau de
part
et d’autre. Il ne resteplus du’à
lirele résultat. -
L’auteur donne à son instrument le nom d’aérorthornètre.
FOUSSEREAU.
E. WIEDEMANN. 2014 Ueber die Volumenänderungen wasserhältiger Salze beim
Erwärmen und die dabei erfolgenden chemischen Umlagerungen (Changements
de volume des sels hydratés sous l’action de la chaleur; modifications chimi- ques correspondantes); Wied. Annalen der Physik, t. XVII, p. 561; 1882.
La mesure des
changements
de volume des selspermet parfois
de constater des modifications de
composition
ou de structure.Ces