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The American Journal of Science; T. XXVII; janvier-juin 1909

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(1)

HAL Id: jpa-00241581

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241581

Submitted on 1 Jan 1910

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janvier-juin 1909

H. Bénard

To cite this version:

H. Bénard. The American Journal of Science; T. XXVII; janvier-juin 1909. J. Phys. Theor. Appl.,

1910, 9 (1), pp.652-656. �10.1051/jphystap:019100090065201�. �jpa-00241581�

(2)

ROHR. - Ein eigentümlicher stereoskopischer Effekt (Un effet stéréoscopique singulier).

-

P. 201.

Discussion historique d’une note de Grimsehl sur ce sujet.

GRIMSEHL. - Ein eigentümlicher stereoskopischer Effekt (Un efI’et stéréoscopique singulier).

-

P. 202.

EICKHOFF. - ITeber das Sprühen

von

Kondensatoren

(Le jaillissement des condensateurs). --- P. 202.

RENDAHL. - Ueber Erzeugung schwachgedâmpfter elektrischer Schwingungen (Production d’oscillations électriques faiblement amorties). - P. 203.

La méthode proposée par Mlien a déjà été, depuis 1905, introduite

dans la pratique. L’emploi de très petites distances explosives donne

en effet des résultats plus sûrs, dans les mesures d’amortissement ;

mais il ne convient pas pour les mesures pratiques de la télégraphie

sans fil, l’énergie correspondant à ces petites étincelles étant trop

petite. En faisant éclater les étincelles du circuit excitateur dans la vapeur de mercure, les résultats sont bien meilleurs.

A. SÈVE.

THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE;

T. XXVII; janvier-juin 1909.

G.-C. ASHMAN. - The spécifie radio-activity of thorium and its products (Radioactivité spécifique du thorium et de

ses

produits).

-

P. 65-72.

Les activités sont comparées à celle de U308 égale’ à 350, par la méthode de Boltwood. Le thorium et le radio-thorium sont séparés

de leurs produits ultérieurs (thorium X et autres), quand on les précipite par l’acide nitrobenzoïque. On mesure successivement :

1° L’activité du thorium et du radiothorium en équilibre (~89) ;

~° L’activité des mêmes avec leurs produits ultérieurs en équi-

libre (939);

3° L’activité du thorium avec une fraction inconnue de radio-

thorium, moindre que celle qui correspond à l’équilibre (167) ;

4° L’activité des mêmes avec leurs produits ultérieurs en équilibre (390).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090065201

(3)

On en déduit :

de l’activité totale du thorium en équilibre avec tous ses produits.

L’activité trouvée pour le thorium pur dépasse beaucoup trop celle

de l’ionium qui l’accompagne dans les minéraux pour justifier l’idée

émise par Hofman et Baskerville et par Zerban, à savoir que le tho- rium serait inactif par lui-même.

C. BARD8. - Coronas with mercury light (Couronnes

avec

la lumière du mercure). - P. 13-8i.

La méthode optique des couronnes, en lumière monochromatique

intense (raie verte de l’arc au mercure~, fournit, pour les dimensions des gouttelettes et leur nombre par centimètre cube, des résultats

qui concordent mal avec ceux que donne la méthode de condensa- tion, quand le nombre des noyaux est réduit en progression géomé- trique, par des vides partiels successifs, séparés par des rentrées d’air filtré dans la chambre de condensation. Essai de théorie pour

expliquer ce désaccord apparent.

P.-H. DIKE. - Recent observations in atmospheric electricity (Observations récentes

sur

l’électricité atmosphérique). - P. 197-209.

Article résumant les travaux allemands et anglais sur divers sajets

se rattachant à l’électricité atmosphérique. Pendant une traversée

du Pacifique, l’auteur a employé la méthode de Gerdien pour

mesurer les conductibilités dues aux ions des deux signes. L’appa-

reil comporte un condensateur cylindrique dont l’armature interne est chargée à 150 ou 200 volts et l’armature externe communique

avec un électroscope à feuille d’or, étalonné à diverses reprises. On empêche le courant de saturation de s’établir, à l’aide d’un violent courant d’air. Les valeurs trouvées :

xp = 1,603 . ~0-I unité électrostatique,

y

Àn - ~ ,~33 . 10-’~

-

sont un peu supérieures à celles de Gerdien; mais le champ élec- trique normal n’a pu être mesuré, à cause des perturbations dues au

navire.

(4)

H.-S. UHLER. - On the deviation of rays by prisms (Déviation produite par les prismes). - P. 223-228.

Revision des formules du prisme pour un rayon incident non

contenu dans une section principale. La formule :

où D désigne la déviation, D’ la déviation du rayon incident projeté

sur la section principale, et i l’angle que le rayon incident forme

avec cette section principale, a l’avantage de supposer pour D la même définition que dans les formules ordinaires relatives aux rayons contenus dans la section principale.

J. TROWBRIDGE. - Doppler effect in positive rays

(Le phénomène de Doppler pour les rayons positifs).

-

P. 21~~-249.

Un tube cylindrique, divisé en deux par une cathode perforée, permet d’observer, avec un spectroscope à réseau, soit les rayons-

canaux derrière la cathode, soit les rayons positifs rétrogrades entre

la cathode et l’anode (cette dernière est dans une tubulure latérale).

Les observations ont porté sur la raie de l’hydrogène X 4 861,5 avec

une dispersion de 1 angstrôm pour omm, 15. Cette raie est déviée

symétriquement d’un côté ou de l’autre de quantités égales, 1,5 angs- trôm, suivant l’extrémité du tube que l’on observe, résultat mon-

trant que les rayons positifs marchent de la cathode vers l’anode

avec une vitesse égale à celle des rayons-canaux. Mais ces rayons

positifs ne partent que des trous de la cathode, et aucun effet Doppler

n’est observé du côté anodique d’une cathode non perforée.

F.-E. WRIGHT et E.-S. LARSEN. - Quartz

as a

géologie tf~ermometer

(Le quartz employé

comme

thermomètre géologique).

-

P. ~2~.-~-~~i.

Le Châtelier a montré . que le quartz subit à 575° un changement

réversible : la phase stable entre 5750 et 800° est le quartz p de Mügge. Les auteurs ont repris la détermination exacte de la tempé-

rature d’inversion, en observant les changements brusques dans la

biréfringence, la polarisation rotatoire et la dilatation. Ils trouvent

575° iib 2°. Mügge a indiqué le changement correspondant de

symétrie cristallographique ; ce changement lui a fourni quatre

(5)

criteriums, permettant de distinguer le quartz qui a été chauffé au-

dessus de 575° de celui qui ne l’a jamais été. Le quartz des géodes

et des filons, celui de certaines pegmatites en masses ou en filons,

ont cristallisé au-dessous de 575°. Le quartz des pegmatites gra-

phiques, celui des granites et des porphyres, au-dessus de 575°.

T. XXVIII; juillet-décembre 1909.

W.-G. CADY et G.-W. VINAL. - On the electric

arc

between metallic electrodes

(Arc jaillissant entre des électrodes

en

métal). - P. 89-102.

W.-G. CADY. - Ide1n (3° mémoire). - P. 239-250 (1).

Théorie des oscillations à haute fréquence (250 000), très peu

amorties, données par l’arc métallique chantant. L’oscillation com-

prend une phase avec arc, pendant laquelle la cathode se vaporise,

et une phase avec lueur, pendant laquelle l’énergie dépensée à la

cathode est plus grande. La période est déterminée par la capacité,

la self-induction et la résistance du circuit contigu. L’intensité efficace

peut dépasser celle du courant fourni par le générateur. On obtient

les meilleures conditions quand la décharge a lieu à travers un mélange d’hydrogène et de vapeur d’acétone. Le courant à haute

fréquence peut absorber les 2 3 de l’énergie. On peut montrer les

effets de ces courants, et des ondes électromagnétiques produites au voisinage, à l’aide de lampes à incandescence ou d’ampèremètres thermiques. On peut aussi déterminer la fréquence et l’intensité relative d’un grand nombre d’harmoniques élevés.

A.-W. HULL. - Initial velocity of the electrons produced by ultra-violet light (Vitesse initiale des électrons produits par la lumière ultra-violette).

-

P. 251-259.

Ladenburg(J) a trouvé que la vitesse initiale maxima des électrons enlevés au charbon par les rayons ultra-violets est proportionnelle à

la fréquence des vibrations, pour les radiations comprises entre

À 2 ¡OO et X 2 000. L’auteur étend ce résultat à l’intervalle a 1 710 à À 1230.

(1) Voir W. G. CADY et H.-D. ARNOLD, Arner. Journ., t. XXIV, p. 383; 1907 ; analysé ,I. de Phys., série, t. VII, p. 480 (Comparer les résultats de Boissorr et et FABRY, C. li., t. CXLVIII, p. 1143 ; 1908).

(2) Phys. Zeitsch1’., t. VIII, p. 590, 1901, et t. IX, p. 821, 1908.

(6)

E.-S. LARSEN. - The relation between the refractive index and the density of

some

crystallized silicates and their glasses (Relation entre l’indice de réfraction et la densité de quelques silicates cristallisés et de leurs verres).

-

P. 263-215.

Ni les indices, ni les densités des verres ne sont des fonctions strictement additives. La réfringence spécifique, calculée soit par la formule de Gladstone et Dale, soit par celle de Lorentz et Lorenz,

est sensiblement additive pour les verres et presque sensiblement pour la série des feldspaths isomorphes sodo-calciques; mais en

passant d’un corps cristallisé au verre correspondant, les écarts atteignent 11 0/0.

W.-P. WHITE. - Melting point determination (Détermination des points

de fusion).

-

P. 453-413.

-

Melting point methods at high temperatures (Méthodes pour la détermination des points de fusion

aux

températures élevées).

-

P. ~i3-~r89.

Discussion détaillée des causes variées qui peuvent produire une obliquité dans les courbes de fusion ou de solidification, et des dispositifs permettant de réduire l’incertitude sur la valeur de la

température de fusion ou de solidification. Pour les températures

élevées jusqu’à + 1 600°, le four électrique du type décrit par Day et

Allen est chauffé par un solénoïde de platine et les températures

mesurées par des couples thermoélectriques platine-rhodium.

W.-P. WHITE. - Specific heats of silicates and platinum (Chaleurs spécifiques des silicates et du platine).

-

P. 334-346.

Détails expérimentaux sur l’application de la méthode des mé-

langes aux silicates fondus (jusqu’à 1 ~00°), toutes les températures

mesurées par des couples thermoélectriques.

C.-C. HUTCHINS. - A

new

method of measuring light efficiency (Nouvelle méthode pour mesurer le rendement lumineux d’une source).- P. 529-532.

Soit l’énergie des rayons visibles, b celle des rayons infra-rouges,

c celle des infra-rouges que laisse passer une cuve à eau, d celle des

infra-rouges que laisse passer une cuve à permanganate opaque.

On ’mesure à l’aide d’une même pile thermoélectrique et d’un même galvanomètre des déviations respectivement proportionnelles à

a -f- b, a + c, et d. En éliminant la partie visible d’un spectre réel,

dans le deuxième cas, on peut ensuite comparer c et d, d’où la

valeur e-

.

d D’après

~

ces données, on calcule ~ a + b q qui est le rende-

ment lumineux cherché. H. BÉNARD.

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