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Submitted on 1 Jan 1904
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janvier-juin 1904
H. Bénard
To cite this version:
H. Bénard. The American Journal of Science; 4e série, t. XVII ; janvier-juin 1904. J. Phys. Theor.
Appl., 1904, 3 (1), pp.823-827. �10.1051/jphystap:019040030082300�. �jpa-00240954�
THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE;
4e série, t. XVII ; janvier-juin 1904.
C. BASKERVILLE et G.-F. KUNZ. - Effects
onRare Earth Oxides produced by
Radium-Barium Compounds and
onthe Production of Permanente y Luminous.
Preparations by Mixing the Latter with Powdered Minerals (Action des
com-posés de baryum radifère
surles oxydes des terres rares ; production d’une
luminosité persistante
enmélangeant
cescomposés
aveccertains minéraux
pulvérisés).
-P. 79-81.
Du BaCl2 radifère d’activité 240, mélangé aux oxydes des métaux Zn, Th, Zr, Ti, C:e, 1.a, Y, Yb, Er, Pr, Nd, Gd, Sa, U, ne leur com- munique aucune luminosité (1).
Au contraire, les poudres de chlorophane, willémite, kunzite (2) (qui contient du Zn), ZnO, ZnS, deviennent lumineuses. L’auteur se
demande si ces composés de Zn ne contiendraient pas un nouvel élé- ment, qui agirait comme renforçatetir du rayonnement du radium.
C. RARUS. - Numbers of Nuclei produced by Shaking Différent Liquids and
Allied Results (Nombres de noyaux de condensation obtenus
enagitant difl’érents.
liquides et résultats
encorrélation).
-P. 81-84.
Comme dans ses recherches précédentes (3), l’auteur combine la méthode de C.-T.-R. Wilson et J.-J. Thomson(1) avec la méthode
optique.
Le poids de liquide condensé par centimètre cube dans la détente
adiabatique est calculé d’après : 1° la température la plus basse
atteinte pendant la détente ; 9-1 l’élévation de température qui suit la condensation ; tandis que le diamètre des particules liquides est
obtenu en mesurant au goniomètre le diamètre apparent des cou-
ronnes de diffraction.
En agitant de la même façon au contact de l’air : 1° de l’eau pure ; 2° des solutions aqueuses à 1 de divers composés organiques;
(1) Cf. AJne!’. Journ. of Sc., t. XVI, p. 462); 1903 ;
-analysé J. cle Phys., 4e série,
t. III, p. 334.
(2) Variété de spodumène récemment découverte, de couleur lilas.
(3) Amer. Journ. of Sc., t. XV et XVI ; - analysé J. de Phys., 4° série, t. 111,
p. 32i et suiv.
(4) Voir notamment J.-J. THomsox, Cond. of Elect. thr. Gases, p. 121 et suiv.; 1903.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030082300
3° des solutions aqueuses a iû-o de divers sels minéraux ; 4° et 5° des solutions benzéniques à 1 100 de naphtalène et de paraffine, les
nombres de noyaux de condensation calculés par centimètre cube ont été trouvés respectivement égaux à :
130, 630, 1260, 3500, 5000.
La méthode de condensation s’applique bien d’ailleurs quand de
l’air chargé de vapeur de benzène est ionisé par un des procédés con-.
nus, par exemple en faisant passer le courant d’air sur du soufre en
combustion. Les couronnes sont normales et faciles à observer, et
même les colorations axiales peuvent être suivies jusqu’à un ordre ,plus élevé que dans les expériences avec la vapeur d’eau.
C. BARUS. - Direct Micrometric lkieasurement of Fog Particles (Mesure micrométrique directe des dimensions des particules de brouillard).
-P.160-170.
Un microscope à micromètre oculaire, et placé verticalement, a son, -objectif dans la chambre de condensation. Une lamelle de verre, préa-
lablement couverte d’une couche mince d’huile presque solide, est exposée pendant un temps déterminé (15S ou 301) à la chute des
gouttelettes d’eau, puis amenée sous l’objectif; c’est de l’extérieur
qu’on met la lamelle en mouvement : elle reste toujours dans le même
plan.
On peut compter le nombre n’ de gouttelettes déposées sur une
surface c de la lamelle pendant le temps t. Si l’on connaît par les données relatives à la détente la masse m d’eau précipitée par cen- timètre cube, on trouve facilement le nombre n de gouttelettes par .centimètre cube :
k étant un coefficient numérique ; on arrive à ce résultat en éliminant la
vitesse de chute v par la formule de Stokes, d’après laquelle v est pro-
portionnel au carré du diamètre des gouttelettes, c’est-à-dire à (m n)3.
Malgré des causes d’erreur assez importantes, telles que les cou- rants d’air parallèles à la lamelle produits par le mouvement de
celle-ci, l’ordre de grandeur des valeurs de n concorde bien avec
celui des valeurs calculées d’après les couronnes, en employant
divers modes d’ionisation.
La méthode permet de mesurer les dimensions des gouttelettes.
Le résultat important est leur non-uniformité : la plupart ont le dia-
mètre maximum (10 03BC par exemple dans un cas), mais quelques-unes
sont plus petites (jusqu’à 3 est 2 03BC).
L’auteur en donne l’explication suivante : la plupart des noyaux auraient des dimensions telles qu’une raréfaction très faible suffise à déterminer la condensation qui, pour ceux-là, se produit pendant
toute la durée de la détente ; les gouttelettes formées ont donc des
dimensions identiques : ce sont elles, les plus nombreuses, qui fixent
le caractère des couronnes persistantes ; mais quelques noyaux sont
trop petits pour que la condensation commence dès le début de la
détente ; pour ceux-là les gouttelettes sont plus petites et inégales.
D’une façon générale, la plus ou moins grande uniformité de dimensions des gouttelettes est en relation avec la plus ou moins grande netteté des couronnes. L’auteur se propose d’étudier, à ce point de vue spécial, les différents modes d’ionisation (phosphore,
rayons X) ; il est évident que ni la mesure de la vitesse de chute
(méthode de J.-J. Thomson), ni l’observation seule des couronnes
(méthode de C. Barus) ne peut renseigner sur ce sujet; toutes les
deux ne donnent que le diamètre moyen des gouttelettes. Les valeurs moyennes déduites de la méthode micrométrique concordent d’ail- leurs bien avec celles obtenues déjà par ces deux méthodes.
H.-A. BUMSTEAD et L.-P. WHEELER. - Properties of
aRadio-active Gas found in the Soil and Water
nearNew Haven [Propriétés d’un gaz radioactif trouvé dans le sol et dans l’eau près de New Haven (Conn.)].
Depuis la découverte d’un gaz radioactif dans les eaux de source de Cambridge, trouvé par E.-P. Adams (1) identique à l’émanation du
radium, les recherches des auteurs sur le gaz trouvé par eux dans l’eau de New Haven (États-Unis) (2) les ont conduits aux mêmes con-
clusions. Ils ont comparé directement le gaz extrait de l’eau par ébullition avec l’émanation du radium. Comme l’eau de pluie ne
(1) Plail. Mas., 6e série, t. VI, p. 563 ; nov. 1903 ;
-et J. de Phys., 4e série, t. III, P. 391.
(1) Amer. Journ. of Sc., 4c série, t. XVI, p. 328 ;
-et J. de Phys, 4e série, t. 111,
p. 333.
contient pas de gaz radioactifs, c’est dans le sol même que l’eau dissolut le gaz radioactif en question ; en effet le gaz extrait directe- ment du sol s’est montré 4 à 5 fois plus actif que celui extrait de
l’eau (1).
L’émanation du radium était obtenue en faisant passer de l’air bulle à bulle à travers une solution de BaBr2 radifère (activité 1000), préparé par de Haen.
Les gaz à comparer sont enfermés dans un électroscope bien hermétique : le gaz extrait du sol, le gaz extrait de l’eau se sont
comportées de façon absolument identique.
Les auteurs ont aussi employé un électromètre à quadrants très
sensible- pour mesurer le courant de saturation entre les deux arma- tures d’un condensateur.
La chute exponentielle d’activité 1
=Ioe-xt s’effectue avec des va-
leurs identiques du décrément
xpour l’émanation du radium. Les valeurs de x sont (le temps 1 évalué en heures) :
Les auteurs ont aussi comparé la diffusion des deux gaz à travers
une paroi poreuse ; elle est la même, et la comparaison de la vitesse de diffusion avec celle de CO2 à travers la même plaque poreuse donne pour l’émanation du Ra une densité 4,1 fois plus grande que celle de COI.
L’expérience de R.-J. Strutt (2), qui a extrait un gaz radioactif du
mercure métallique, n’est pas confirmée,
C. BARUS et A.-E. WATSON. 2013 On the Denucleating Effect of Rotation in
caseof Air Stored
overWater (Disparition des noyaux de condensation de l’air ionisé
produite par la rotation du récipient contenant de l’eau à
sapartie inférieure).
Les nombres de noyaux de condensation de l’air primitivement privé de poussière, puis ionisé par exemple à l’aide des rayons de
Rôntgen, sont déterminés par la méthode des couronnes.
(1) ELSTER et GEITEL (Phys. Zeilsch., 1er juillet 1903), ont aussi trouvé que le gaz extrait du sol
endiverses régions de l’Allemagne est identique à l’émanation
du radium.
(1) Phil. Mu,g., 6° série, t. VI, p. 113; 1903 ;
-et J. de Plays.,
cevolume, p. 384.
L’air ionisé est placé dans un cylindre de verre auquel on imprime
une rotation rapide autour de son axe : quand la vitesse est assez
grande (8 tours par seconde) pour que l’eau centrifugée adhère à la
.
paroi de verre en une lame polie, la décroissance des nombres de
gouttelettes obtenues par détente est normale, identique à celle qui
se produit en l’absence totale de rotation. C’est seulement pour des vitesses plus faibles (3 à 6 tours par seconde), qui mettent l’eau en
violente agitation, que se produit la disparition totale et rapide des
noyaux. La condition à réaliser est donc de faire barboter l’air à travers l’eau. Ce résultat semble tout à fait en contradiction avec
celui de J.-J. Thomson, Himstedt et autres, d’après lesquels l’air
s’ionise en le faisant passer bulle à bulle à travers de l’eau.
H. BÉNARD.
JOURNAL DE CHIMIE-PHYSIQUE (GENÈVE);
T. I; 1903-1904.
P. DUTOIT et A. FATH. - Etude
surla polymérisation et
surle pouvoir
dissociant des oximes (1 re partie).
-P. 358.
La polymérisation des oximes ne peut être étudiée par les méthodes de la courbe des tensions de vapeurs réduites et de la chaleur latente de vaporisation, par suite de l’altération de ces subs- tances bien avant le point critique.
La méthode des ascensions capillaires est applicable, à condition
de maintenir les conditions expérimentales d’examen de l’ascension
capillaire dans le vide un temps suffisant pour atteindre l’équilibre.
Les résultats indiquent nettement la polymérisation, mais sans per- mettre d’en calculer le degré, à cause de l’incertitude sur certains coefficients admis par Ilamsay et Shields pour les liquides nor-
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